La police confisque systématiquement les préservatifs des travailleurs du sexe, ce qui accroît le risque de VIH, selon les Fondations pour une société ouverte
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La police confisque systématiquement les préservatifs des travailleurs du sexe, ce qui accroît le risque de VIH, selon les Fondations pour une société ouverte PR Newswire NEW YORK, le 18 juillet 2012 - La possession de préservatifs est utilisée par certains procureurs comme preuve d'activités criminelles NEW YORK, le 18 juillet 2012 /PRNewswire/ -- De nouvelles recherches en provenance de six pays montrent que les pratiques de contrôle et de fouille de la police réduisent les chances que les travailleurs du sexe aient des préservatifs sur eux, selon les déclarations faites aujourd'hui par les Fondations pour une société ouverte (Open Society Foundations). Le rapport intitulé Criminalizing Condoms (La pénalisation des préservatifs) constitue une enquête effectuée auprès des travailleurs du sexe au Kenya, en Namibie, en Russie, en Afrique du Sud, aux États-Unis et au Zimbabwe et qui a montré que les pratiques de la police rendent les travailleurs du sexe plus susceptibles d'avoir des relations sexuelles non protégées avec leurs clients. Les pratiques d'application de la loi dont atteste le rapport défient les programmes du gouvernement visant à empêcher la propagation du VIH. « Alors qu'une branche du gouvernement s'emploie à mettre des préservatifs à la disposition des gens, une autre les leur enlève », a déclaré Heather Doyle, directrice du Projet sur la santé et les droits sexuels des Fondations pour une société ouverte.

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La police confisque systématiquement les préservatifs des travailleurs du sexe, ce qui accroît le risque de VIH, selon les Fondations pour une société ouverte
PR Newswire NEW YORK, le 18 juillet 2012
- La possession de préservatifs est utilisée par certains procureurs comme preuve d'activités criminelles NEW YORK, le 18 juillet 2012 /PRNewswire/ -- De nouvelles recherches en provenance de six pays montrent que les pratiques de contrôle et de fouille de la police réduisent les chances que les travailleurs du sexe aient des préservatifs sur eux, selon les déclarations faites aujourd'hui par les Fondations pour une société ouverte (Open Society Foundations). Le rapport intitulé Criminalizing Condoms (La pénalisation des préservatifs) constitue une enquête effectuée auprès des travailleurs du sexe auKenya, en Namibie, en Russie, en Afrique du Sud, aux États-Unis et auZimbabweet qui a montré que les pratiques de la police rendent les travailleurs du sexe plus susceptibles d'avoir des relations sexuelles non protégées avec leurs clients. Les pratiques d'application de la loi dont atteste le rapport défient les programmes du gouvernement visant à empêcher la propagation du VIH. « Alors qu'une branche du gouvernement s'emploie à mettre des préservatifs à la disposition des gens, une autre les leur enlève », a déclaré Heather Doyle, directrice du Projet sur la santé et les droits sexuels des Fondations pour une société ouverte. Plus de 40 pour cent des travailleurs du sexe interrogés ont signalé que la police leur a confisqué des préservatifs ; en Russie, ce chiffre s'élève à 80 pour cent. Dans certains endroits les travailleurs du sexe ont rapporté que la police a détruit leurs préservatifs avec des ciseaux, leur a mis le feu, ou les a même écrasés avec leurs voitures. Ces actes ont des conséquences désastreuses sur la santé des travailleurs du sexe. En Namibie, 50 pour cent des travailleurs du sexe interrogés ont affirmé que la police a détruit leurs préservatifs, alors que pour 75 pour cent de ceux qui ont par la suite eu des relations sexuelles dans le cadre de leur travail ne se sont pas protégés. Cinquante-deux pour cent des participants au sondage aux États-Unis soulignent qu'ils choisissent parfois de ne pas porter des préservatifs sur eux en raison des pratiques de contrôle et de fouille. La police se sert aussi de la possession de préservatifs afin de justifier la détention et l'arrestation des personnes suite à des accusations liées au travail du sexe. La pénalisation du travail du sexe et l'utilisation des préservatifs en tant que preuve rendent les travailleurs du sexe particulièrement vulnérables à des abus de pouvoir de la part de la police. Les conclusions du rapport mettent en évidence que dans les six pays la police harcèle les travailleurs du sexe qui portent des préservatifs sur eux et les soumet à des violences physiques et sexuelles. Les arrestations pour possession de préservatifs sont utilisées pour extorquer et exploiter les travailleurs du sexe.
« Les travailleurs du sexe nous ont signalé à maintes reprises qu'ils ont peur d'avoir des préservatifs sur eux, car ils sont inquiets de se faire harceler ou arrêter par la police », a précisé Mme Doyle. « La police punit les gens alors qui font ce qu'il faut en ayant des préservatifs sur eux et en essayant de protéger leur santé. » Lors de la 19e Conférence internationale sur le sida qui aura lieu du 22 au 27 juillet àWashington, D.C., les Fondations pour une société ouverte, Human Rights Watch, et des groupes de défense des droits des travailleurs du sexe aborderont le problème de la confiscation des préservatifs auprès des délégués pour faire un appel aux professionnels de la santé, aux scientifiques et aux responsables politiques afin de soutenir la dépénalisation du travail du sexe et mettre fin à la confiscation des préservatifs par la police. Les Fondations pour une société ouverte (Open Society Foundations) œuvrent pour la création de démocraties vivantes et tolérantes dont les gouvernements sont responsables devant les citoyens. Collaborant avec les communautés locales dans plus de 100 pays, les Fondations pour une société ouverte soutiennent la justice et les droits de l'homme, la liberté d'expression et l'accès à la santé publique et à l'éducation.
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