NE FAITES PAS DE LA CÔTE D IVOIRE UNE MAISON DE TRAFIC
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NE FAITES PAS DE LA CÔTE D'IVOIRE UNE MAISON DE TRAFIC

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l’impossiblepaa: la chasse une stratégie messe de aux pro-gbagbo perceptible requiemcontinue Ne faites pas de la Côted’ivoire uNe maisoN detrafiC !deboutcotedivoire@gmail.comSOMMAIRE 2Notre ÉQuipeDirecteur de publication KADENGUE CISSEDirecteur de la rédaction L. GLAHOURédacteur en chefEMLISS SIFFINERédaction:L.GLAHOUEMLISS SIFFINEMARC MICAELYVAN MURPHYE.TR. KRAGBEResponsables administratifsYVANN MURPHY R. KRAGBEResponsables techniques STEVEN ANDREWH. LE SOUVERAINparole forteEditorial:Ne faites pas de la Côte d’Ivoire une maison de trafic ! Articles■page 5-6 : Une stratégie perceptible■page 6 : PAA: la chasse aux pro-gbagbo continue ■page 7 : L’impossible messe de requiem “on n’a pas besoin d’être■page 8-9 : Au coeur d’un voyage d’état économiste pour êtreprésident ...”laureNt GBaGBoEDITORIAL 3 ientôt près d’un a n qu’A la ssa ne O ua tta ra , à la question l’interpella nt sur ses pra tiques trib- ta ra et ses suiveurs. soutenu pa r une c erta ine c ommuna uté in- a lo- rég iona listes en c ours da ns le pa ys, A lors, lorsque l’on pa rle du développement deB terna tiona le s’est a rrog é le pouvoir en l’h omme a ffirme: « Il s’a g it d’un simple ra ttra - la C ôte d’Ivoire, nous y a dh érons c ertes, c a rC ôte d’Ivoire. A lors que la situa tion soc iopoli- pa g e.

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Publié le 09 février 2012
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

paa: Là chàSSE àUx PRO-gbàgbO cOnTInUE
unE STRàTégIE PERcEPTIbLE
l’IMPOSSIbLE MESSE DE REqUIEM
Ne faites pas de la Côte d’ivoire uNe maisoN de trafiC !
deboutcotedivoire@gmail.com
SOMMAIRE 2
Editorial:
Ne faites pas de la Côte d’Ivoire une maison de trafic !
Articles
page 5-6stratégie perceptible: Une page 6la chasse aux pro-gbagbo continue: PAA: page 7: L’impossible messe de requiem page 8-9: Au coeur d’un voyage d’état
Notre ÉQuipe
Directeur de publication KADENGUE CISSE
Directeur de la rédaction L. GLAHOU
Rédacteur en chef EMLISS SIFFINE
Rédaction: L.GLAHOU EMLISS SIFFINE MARC MICAEL YVAN MURPHY E.T R. KRAGBE
Responsables administratifs YVANN MURPHY R. KRAGBE
Responsables techniques STEVEN ANDREW H. LE SOUVERAIN
parole forte
écOnOMISTE POUR êTRE PRéSIDEnT ...”
laureNt GBaGBo
EDITORIAL 3 ientôt près d’un an qu’Alassane Ouattara, à la question l’interpellant sur ses pratiques trib- tara et ses suiveurs. B soutenu par une certaine communauté in- alo-régionalistes en cours dans le pays, Alors, lorsque l’on parle du développement de ternationale s’est arrogé le pouvoir en l’homme affirme: « Il s’agit d’un simple rattra- la Côte d’Ivoire, nous y adhérons certes, car Côte d’Ivoire. Alors que la situation sociopoli- page. Sous Gbagbo, les communautés du Nord, nous sommes avant tout, des patriotes. C’est à tique devrait aller en s’améliorant, comme l’ont soit 40% de la population, étaient exclues des dire des personnes qui aiment profondément cru certains, l’horizon ne semble pas aussi postes de responsabilité ». Erreur grossière ou leur patrie. Et c’est justement cet amour infini radieux que le laisse entendre les tenants volonté manifeste, quand on sait que la crise pour notre chère Côte d’Ivoire qui nous pousse actuels du pouvoir. Pour preuve, la crise ivoiri- ivoirienne ne reposait sur rien de solide sinon à ne pas la brader au premier aventurier. Quelle enne continue de faire couler beaucoup d’encre sur le fait qu’Alassane Ouattara et son clan de peine de voir la Côte d’Ivoire devenir ‘’une mai-et de salive. On peut le constater au cours des politiciens assoiffés de pouvoir et à court d’ar- son de trafic’’ sous l’ère Ouattara ! C’est débats mettant en scène partisans d’Alassane guments, n’ont eu d’autre stratégie que d’exac- pourquoi, loin de sombrer dans la léthargie, Ouattara et de Laurent Gbagbo. Les échanges erber les clivages ethniques et religieux des nous devront au contraire être mus par la colère sont de plus en plus houleux et les positions se populations ivoiriennes. Voyez donc et con- et l’indignation, comme ce fut le cas dans le radicalisent d’avantage. Pourtant l’on voudrait statez par vous-même la face hideuse de ces livre Saint, lorsque le temple, lieu de prière, fut pour ce pays meurtri par la guerre et par personnes qui disent être venues pour les transformé en un endroit de trafic. plusieurs années de crise, que la paix véritable ivoiriens, ces aventureux qui prétendent tra- Et maintenant voilà notre homme, Monsieur s’installe enfin. Pour certains, il est souhaitable vailler pour bien-être de ceux-ci, mais qui dans Ouattara (Dramane?) Alassane, tiraillé de tous que l’on s’occupe enfin de relance et de leur actes les opposent plutôt les uns aux autres parts, conséquence d’une prise du pouvoir par développement économique. C’est un désir pour mieux asseoir leur règne. des moyens détournés. Ses maitres français et certes que caresse bon nombre d’ivoiriens. Qui Aussi, à cela s’ajoute des trafics de tous genres américains réclament (enfin ?) que la justice soit ne voudrait pas voir son pays développé et érigés actuellement en projet de société. Trafics la même pour tous. Le voilà sommé de sévir prospérer dans la aussi dans son pro-paix et la liberté ? pre camp au risque Qui ne rêve pas de se mettre à dos de voir enfin les l’armée de rebelles ivoiriens de qui l’aide à se main-toutes les régions tenir au pouvoir et de la Côte leur véritable chef, d’Ivoire se cô- Soro Guillaume. toyer, et vivre en Dans ce casse-tête parfaite cohé- chinois, il y a aussi Ne faites pas de sion? le PDCI de Konan Dans la présente Bédié qui com-réflexion, nous mence à montrer voulons inviter des signes désen-les uns et les voutement. En effet autres à porter ses alliés du PDCI, la Côte d’Ivoire un regard plus notamment la je-actuel sur la crise unesse commence ivoirienne. Vous à sentir le goût invitez à sortir amer de l’alliance des schémas dé- de dupes signé avec passés et tracés le mentor du RDR. à l’avance, des Au regard de ce qui une maison de préjugés sous- précède, com-tendus par cer- prenons bien que ce tains média aux pouvoir clanique et antipodes des revanchard de réalités ivoiri- Ouattara restera ennes. contesté par une trafic ! En Côte d’Ivoire, large partie des il n’y a pas d’un ivoiriens, comme côté ceux qui cela a été démontré veulent la paix et lors des récentes de l’autre ceux législatives. Aussi, qui ne la veulent la réconciliation tant pas. Il n’y a pas souhaitée et le ceux qui refusent d é v e l o p p e m e n t d’aller à la récon- économique tant ciliation et à la recherché ne s’en paix. Il y a tout portent-ils que très simplement ceux qu . règles pré-édictées par ‘’les vainqueurs sans ‘’mâtés’’ lors de leurs différents meetings, Tant que demeurent tous ces obstacles que cer-gloire’’ de la guerre post-électorale. La réconcil- comme l’avait annoncé Amadou Soumahoro, tains, à tort, le pensent, être essentiellement iation et la paix d’accord, mais certainement secrétaire général par intérim du RDR, parti d’ordre économique, les questions de pas au gré d’un groupe d’arrivistes aux ambi- politique d’Alassane Ouattara. La presse libre développement et autres relances économiques tions égoïstes. Sachez-le, la paix ou la réconcil- (journaux bleus de l’opposition) tant et si resteront fragilisées. Car le bien-être matériel iation ne se décrèteront pas du jour au châtiée que les menaces sur la liberté de la seul et factice ne saurait suffire à faire le bon-lendemain dans ce pays. Car le mal qui est en presse sont devenues monnaies courantes dans heur des ivoiriens. Il faudrait lever tous ces ob-train de ronger la Côte d’Ivoire est profond. Il ce pays. L’insécurité permanente est orchestrée stacles qui, sont aussi et surtout d’ordre moral, faut donc s’y attaquer à la racine. Un mal qui par la horde de tueurs à la solde du pouvoir ethnique, voire idéologique. Et ce, dans un laisse des sillons que nul ne pourra effacer de la nordiste d’Alassane Ouattara. Un trafic malsain cadre de dialogue politique franc avec l’opposi-mémoire des ivoiriens. Ce mal, c’est Alassane entre la France et la Côte d’Ivoire version Ouat- tion significative. Mais hélas, que pouvons-nous Ouattara, installé au pouvoir à l’issue d’un coup tara, pour livrer cette dernière aux appétits vo- espérer, de personnes alliés depuis le début aux de force de la France. C’est l’image de Laurent races des néo-colons français. Un trafic pour pires ennemis de l’Afrique ? Quelque chose de Gbagbo, capturé et déporté à la Cour Pénale In- brader le peu qui reste comme symbole de bon peut-il venir du père d’une rébellion ? ternationale pour des crimes dont il serait «co- notre souveraineté : les banques nationales ; les C’est pourquoi, nous irons jusqu’au bout de auteur indirect ». En Côte d’Ivoire, il y a la richesses naturelles; la défense du pays désor- cette lutte de libération pour la souveraineté nécessité de comprendre tout le symbolisme de mais confiée à une armée occidentale, l’armée que nous avons engagée pour la Côte d’Ivoire ce leader charismatique, détenu et maintenu à française. Nous ramenant du coup, en arrière de et pour l’Afrique toute entière. Et sans ménage-l’écart de la vie socio-politique ivoirienne, tout plusieurs décennies. Le tout, sans renoncer aux ment aucun, nous renverserons tous ces obsta-comme le sont les ivoiriens qui se réclament de honteux trafics de conscience, dont nous par- cles hérissés sur le chemin de la liberté du ses idées. Il y a Alassane Ouattara et ses parti- lions tantôt et qui consiste à faire gober à nos peuple ivoirien et nous crierons sans relâche et sans qui surfent dangereusement sur les dif- frères nordistes l’idée selon laquelle le temps de toutes nos forces à Ouattara et à ses amis: « férends ethniques et religieux tant qu’ils serait venu pour eux de prendre enfin leur re- nous ne vous laisserons pas faire d’avantage de peuvent se maintenir au pouvoir. Pour rappel, vanche sur le reste des autres peuples de Côte la Côte d’Ivoire, une terre de malversations et selon monsieur ‘’La Solution’’, l’intervention de d’Ivoire, cette terre d’espérance et d’hospitalité. de trafics honteux». l’armée française en Côte d’Ivoire aurait « per- La Côte d’Ivoire est ainsi devenue une mis d’éviter un génocide pire qu’au Rwanda ». république bananière, un état de non droit, un ▆Marc Micael Qui en auraient alors été les auteurs et les vic- haut lieu de trafics malsains où règnent désor-times ? Poursuivant dans ses dérives verbales, mais sans partage et en maîtres absolus Ouat-
Pour renouer avec son public, DeboutCIV le journal de la résistance en ligne, à travers une équipe redynamisée, reprend contact avec vous ce matin. Tous sur Facebook pour découvrir votre instrument de combat, DeboutCIV, avec des analyses et des informations collectées sur le terrain, vous livre les nouvelles de la vraie Côte d'Ivoire, celle masquée par Ouattara et son pseudo pouvoir. A vos marques! prêts! découvrez...
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UNE STRATEGIE PERCEPTIBLE
ès les premières heures de la crise post-D électorale, les mobilisations de la résis-tance se faisaient entendre dans tous les lieux où il était possible qu'elle s'exprime. Sur la place de paris, les mouvements étaient tels, qu'il fallait une personne qui se devait impor-tante et percutante dans les medias Français. Tant dans des chaines de radio, aussi bien dans des journaux et surtout sur des plateaux de télévisions. Alain TOUSSAINT depuis la crise post-électorale jusqu'à l'enlèvement du président Laurent GBAGBO, abattit un travail remarquable, celui de donner une voix à la résistance à travers les medias et surtout de dénoncer certaines injus-tices. Cependant, depuis un certain moment, il survient beaucoup d'éléments et d'évènements qui donneraient un rôle plus important à Alain TOUSSAINT. Celui de se substituer au porte-pa-role du président de la république, en lieu et place du vrai porte-parole Justin Koné KATINAN. Monsieur TOUSSAINT va jusqu'à révoquer les décisions du président de la république S.E.M Laurent GBAGBO concernant sa défense. je cite: "On a appelé ceux qui sont à ACCRA (parlant de JUSTIN KONÉ KATINAN, porte-parole officiel du président GBAGBO), venez, voilà comment on défend GBAGBO. Un ou deux mois après, ils nous en ont éjectés pour remplacer tous les av-ocats que nous avons mis en place"
En tant quE qui alain tOuSSaint dé-cidErait dE la défEnSE dE nOtrE chEr préSidEnt?
Il vilipende les représentants officiels du prési-dent, il lance parfois des attaques verbales à l'encontre du porte-parole, il ne se reconnait guerre comme travaillant et étant aux ordres de personne. Ces façons errantes et indisciplinées de se comporter sèment depuis un certain mo-ment la division dans les rangs de la résistance.
MaiS qui SE cachE réEllEMEnt dEr-rièrE alain tOuSSaint? quE cachEnt réEllEMEnt SES actES? quEllES SOnt SES intEntiOnS?
Alain TOUSSAINT est un Français d'origine ivoiri-enne qui a travaillé aux côtés du RDR de 1997 à 1999. Apres l'arrivée au pouvoir du président Laurent GBAGBO, il travailla en tant que con-seiller dans le staff de la première dame, Si-mone GBAGBO avant d'être finalement révoquer par le président. Jusqu’alors Alain TOUSSAINT était méconnu du publique ivoirien et en général Africain, qui forment aujourd'hui la résistance contre les agissements de la France-Afrique.Mais plus marquant encore et in-terpellant, ce monsieur travaillerait pour la
DGSE. Ces soi-disant rumeurs ou polémiques ont permis à chaque résistant de s'exprimer à propos du sieur et même d'étayer ou d'infirmer ces rumeurs. Mais selon les déductions, les dif-férents éléments et même les façons d'agir y compris les verbes assez narcissiques de Alain TOUSSAINT vont dans le sens de ces rumeurs et viennent étayer les doutes qui planent depuis longtemps sur sa personne.
l'arrEStatiOn dE Blé GOudé
" Charles Blé Goudé se trouve entre la vie et la mort, "Il a été arrêté jeudi par l'Onu-ci" et cette dernière l'a remis aux forces d'Alassane". An-nonça Alain TOUSSAINT le vendredi 15 avril 2010 sur les antennes des médias français. Au-jourd'hui, nous constatons que rien de ce qu'a dit ce monsieur ce jour n’est exact. Pour ma part cela suffirait à le décrédibiliser car étant donné la place qu'il se serait donné, ce genre d'intox ne devrait faire partir de son palmarès et ne peut en aucun cas servir la cause. La question qui se pose c'est: Pourquoi Alain TOUSSAINT a-t-il lancé cette info alors que vraisemblablement cela s'avérait faux? Qu’avait-il à gagner? Ces affirmations de Alain TOUSSAINT portent à croire que ce fut une stratégie médiatique pour faire ressortir à la surface Blé GOUDÉ afin qu'il puisse être retracé par la DGSE et véritablement prit. D’une pierre deux coups, le camp adverse aurait eu réellement le leader du COJEP entre les mains, et Alain TOUSSAINT aurait été cou-vert de son mensonge. Heureusement notre leader de la jeunesse n'est pas sorti à découvert pour essayer de faire comprendre aux ivoiriens patriotes qu'il est encore en vie. Il y a bien d'autre déclarations d'Alain TOUS-SAINT qui le décrédibilisent telles que: -L'arrivée des cinq cent (500) soldats russes -Le remplacement de CHOÏ par un russe -Les chinois et les Russes poseront leur veto contre la résolution concernant la Côte d’ivoire à L’ ONU -Les militaires Angolais étaient en Côte d'ivoire pour défendre le président GBAGBO -Les soit disant militaires des licornes devant les banques nationalisées à Abidjan et bien d'autre encore... Ces éléments auraient dû être approfondit pour découvrir les réelles motivations de celui qui s'est auto proclamé "conseiller "très" spécial su président GBAGBO
alain tOuSSaint cOntrE JuStin KOné Katinan
La lutte au sein de la résistance prend une autre tournure, et nous assistons sans cesse à des guerres de positionnements et de problèmes de
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mieux, il faudrait de la cohérence, de l'entente et surtout de la subordination, de la discipline. Nous constatons malheureusement que Alain TOUSSAINT n'en a cure, mais bien au contraire se sert de la sédition pour se positionner. Il veut faire entendre sa voix par tous les moyens, par-ticiper à la lutte non seulement juridique mais aussi communicative. Celui que personne n'a nommé ne veut laisser le travail se faire par des personnes qui ont été nommées. Tout porte à croire dorénavant que Alain TOUSSAINT a un in-térêt quelconque que Justin Koné KATINAN soit refoulé non seulement par la galaxie patrio-tique, mais aussi par toute la résistance elle-même afin qu'on le désigne de façon légitime comme celui qui porte au mieux ce combat. il veut se positionner comme étant celui en qui les ivoiriens ont confiance pour mener à bien cette lutte de résistance. Son but serait d'éradiquer hardiment Justin Koné KATINAN afin de devenir réellement le vrai porte-parole du président GBAGBO, que lui-même n’aurait pas choisi, mais plutôt le peuple. Son objectif premier, est de gagner la confiance de tous les patriotes ré-sistants pour un enjeu considérable. Celui de passer à la phase la plus importante.
la liBEratiOn du prESidEnt laurEnt GBaGBO
Au début de la lutte, monsieur TOUSSAINT s'auto proclama conseiller du président GBAGBO. il luttait pour sa libération alors qu'il n'y croyait pas vraiment. en effet, il s'est acca-parer la cause du président et en a profité pour faire sa propre publicité dans un but purement politique. Alain TOUSSAINT se veut dorénavant homme politique d'un parti politique qui pour le moment n'est qu'un simple mouvement (CÔTE D'IVOIRE COALITION) A voir déjà l'appellation de ce mouvement il en dit beaucoup et suscite des curiosités. De quelle coalition parle-t-il? Allons savoir une autre fois. Mais pour l'instant, les doutes planant sur ce mouvement n'étonnent guerre venant d'un soit disant résistant qui re-connait le pouvoir d'ADO. Il l'appelle "monsieur le président Alassane OUATTARA" dans plusieurs de ses auto-interviews, et plus précisément dans la vidéo de "meilleurs vœux 2012 à la na-tion ivoirienne. Alors, pourquoi se bat-il pour la libération de Laurent GBAGBO? N’est-il donc pas son président? Alain TOUSSAINT est connu pour faire de la récupération dans le but d'entretenir sa propre image. Tout ce que fait ce monsieur n'a qu'un seul but.
futur prESidEnt dE la cÔtE d'iVOirE
En tant que homme de communication, Alain
TOUSSAINT sait très bien procéder à la manipulation quand il sait combien les vidéos et autres actes peuvent influencer les réflexions et les réac-tions. Ce monsieur que nous avons en face de nous, qui se positionne très souvent comme une victime quand il se sent attaquer a une stratégie al-léchante, celui de diviser les opinions. Quand quelqu'un n'est pas d'accord avec lui, il devient automatiquement son ennemi. Pourtant parlant d’une cause commune et non individuelle, il faut apprendre à accepter les sug-gestions et surtout les critiques venant des partenaires de lutte. Y a que comme ça qu'on s'érige en grand homme et qu'on évolue dans les ac-tions. Ce monsieur affiche un égo démesuré qui porte à croire dorénavant qu'il ne fonctionne dans cette lutte que pour lui. Il redore son image, il agit comme un élu du peuple, il cherche à gagner les cœurs de nombreux ivoiriens. Pourtant, quand on lutte pour une cause commune et en plus pour la libération d'un grand chef qui nous représente tous, il faut savoir faire table rase de ses envies personnelles comme nous tous d'ailleurs. Tout ceci porte à croire, pour ceux qui ont le sens du discernement, que ce monsieur prépare quelque chose de très personnel. Alain TOUSSAINT prépare et surtout manipule l'esprit de la majorité des ivoiriens à son as-cension au pouvoir.
la StratEGiE pOur SOn aScEnSiOn au pOuVOir
Monsieur Justin KONÉ KATINAN est l’actuelle porte-parole du seul et unique président de la côte d'ivoire. Essayer de prouver son incrédulité, de mon-trer son imperfection ne sert en rien la cause. Au contraire cela sert à montrer pour d'autre, qu'on peut compter que sur un seul homme pour poursuivre ce combat: Alain TOUSSAINT. Pendant que nous nous éver-tuons à lutter pour une cause commune et à faire libérer notre président
6 Laurent GBAGBO, d'autres s'investissent dans un autre combat. Faire chuter monsieur Justin KATINAN en le décrédibilisant aux yeux des ivoiriens. Cela ouvrerait la route à des ambitions démesurées. Ensuite faire tomber BLÉ GOUDÉ donnerait la place à un "autre combattant" du CRI PANAFRIACAIN. Alain TOUSSAINT veut être celui qui rassemble la Côte d'ivoire de tout bord malgré les injustices provoquées par certains partis. Il veut être celui qui à l'image de Laurent GBAGBO peut encore rassembler les ivoiriens dans leur ensemble pour une Côte d'ivoire réconcilier. À ce moment-là, il devient le candidat parfait de l'Europe, puisqu'"il pourrait avoir la tempe de Laurent GBAGBO" et être obéissant et à la solde de la FRANCE comme Alassane DRAMANE OUATTARA. Monsieur Alain TOUS-SAINT voit un avenir prometteur à long terme. Il suffirait pour lui que notre président ne sorte pas de la Haye (souvenez-vous, AT croit que le combat est perdu d'avance), alors, "Côte d'ivoire coalition devient un parti poli-tique qui pourra se présenter en 2015. Les ivoiriens ayant perdu tout es-poir pour la libération de Laurent GBAGBO, ils s'investiront sentimentalement et par compensation dans le nouveau parti qui aura pour président Alain TOUSSAINT, un homme en qui ils ont cru, un homme qui était au four et au moulin. Même si 2015 ne peut être l'année de son ascension au pouvoir, il aurait franchi un grand pas, celui de se position-ner d'un côté, comme le futur Laurent GBAGBO pour les ivoiriens, et de l'autre, celui de rassembleur pour la France. Quel bon mélange pour l'an-cien colonialiste, si en plus de cela Alain TOUSSAINT travail que pour eux comme le fait actuellement Alassane OUATTARA! 2020 ne pourra être que l'année ou Alain TOUSSAINT se voit comme le président de la république de Côte d'ivoire.
■E.T
sUIVEz nOUS SUR TwITTER @dEbOUTCiv
PAA : LA CHASSE AUX PRO-GBAGBO CONTINUE
a Côte d’Ivoire n’est pas encore sortie de l’ornière car Dramane Ouat-L tara le veut ainsi. Comment Ouattara chante t-il à longueur de journée, des cantiques de paix, de réconciliation et exécute à l’op-posé des actions qui lui sont dictées par Satan? Cela est inadmissible et ne saurait être toléré tellement le sadisme est rampant chez ce mani-aque! A la fin de la guerre qu’il a livré à son soi disant pays et au terme de laque-lle il a confié le Port Autonome d’Abidjan à SIE HIEN, tous les actes posés par ce derniers sont de nature à célébrer la vengeance en chassant tous les agents supposés pro-Gbagbo.
Onze (11) mois après la fin de la guerre en Côte d’Ivoire, le trafic maritime a repris son cours normal et la cadence des navires est toute aussi régulière. On note quotidiennement l’entrée de neuf (9) navires dans le port d’Abidjan, ce qui correspond à la norme de celui-ci depuis la gestion du Directeur Général Marcel GOSSIO. Cette information a été confirmée par le DG actuel lors d’une interview qu’il avait donnée au quotidien pro-gouvernemental Fraternité Martin. Dans cette interview, le DG actuel SIE HIEN a reconnu que le port a fait des bénéfices depuis sa prise de fonction à la tête de cette société d’Etat. Selon ses propos, le trafic interne est très dense du fait du déplacement interne des navires ; ce qui pourrait donc expliquer cette embellie finan-cière.
Toutes les sociétés qui travaillent au port et qui avaient fait un dégrais-sage pendant la crise, pour n’assurer que le service minimum sont toutes de retour et fonctionnent normalement, bien entendu en honorant leurs taxes vis-à-vis du PAA, d’autant plus qu’aucune société présente sur la plate forme portuaire n’a déclarée faillite.
Selon des informations dignes de foi, le DG a entrepris le débauchage de hauts cadres, tel le magistrat Dah Sansan et bien d’autres. Ils sont soix-ante trois (63) cadres du RDR qui ont été débauchés de leurs différents services et structures pour être embauchés au PAA avec de gros salaires. C’est donc par pure logique, qu’on peut affirmer qu’il n’y a aucun prob-lème financier au port. On s’étonne donc que pendant que, de grands travaux sont entrepris pour
remettre à neuf tous les bâtiments du port, le renouvellement de son parc automobile, on mette à la rue des travailleurs pour des raisons économiques. Il est inconcevable que le PAA fasse un don de 60000000 à la FIF (Fédéra-tion Ivoirienne de Football) pour la campagne des « Eléphants » à la CAN 2012 et que le directeur financier ait affirmé que le port est en excédent financier au titre de l’exercice 2011 et faire croire à l’opinion que pour des raisons économiques, des agents doivent être licenciés.
A la vérité, c’est une chasse aux sorcières qui est engagée. A la vue de la liste des agents qui payent pour cette décision légère, on dénombre des patronymes Guéré, Bété, Attié, Agni … et pas un seul du nord de la Côte d’Ivoire! Mais bien avant de mettre à la rue ces responsables de familles, le DG Sie Hien avait déjà chassé tous les stagiaires qui avaient été embauchés par l’ex DG. L’effectif étant déjà réduit, pourquoi entreprend t-il de nouveaux licen-ciements ?
Face à cette situation, les syndicats du port ont fait des propositions pour sortir de l’impasse du licenciement tel que voulu par l’actuel DG. Ces arrangements vont de la réduction des primes et avantages des cadres pour la réduction de la masse salariale au départ volontaire à la retraite pour réduire l’effectif et maitriser cette masse. Mais au lieu de ces propo-sitions consensuelles, ce sont 120 travailleurs supposés ou présumés pro-Gbagbo que SIE HIEN a décidé de chasser. Pour autant ce licenciement abusif n’est pas terminé puisque l’actuel DG prévoit trouver 280 autres agents pro-Gbagbo pour les mettre à la porte aux mois de mars avril pour atteindre les 400 personnes à licencier, prévu par ce dernier.
Voilà la réconciliation dont parle Ouattara ! La chasse aux sorcières pour selon lui rétablir les choses. Un rattrapage qui s’opère au grand dam de la majorité des ivoiriens qui assistent impuissants à la déconfiture de leur pays. Allons-nous regarder ces errements de Dramane prospérer ? L’avenir nous le dira !
■Emliss Siffine
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L’IMPOSSIBLE MESSE DE REQUIEM
« a échoué ? » sagesse mandé (sud) Que serions nous devenus si depuis 1960 nos voix avaient définitivement pris rendez vous avec les cimetières? Sûrement tous des fous! Ce ne sont pas les tentatives de musellement qui ont manquées, au contraire elles ont été féroces au point de conduire certains acteurs de la scène politique en exil. Mais face à ces tenta-tives, jamais l’ivoirien ne s’est abandonné aux mains de l’oppresseur. Soit individuellement, soit par groupe, les réactions ont toujours été vives. De telles réactions expliquent la valeur que recouvre la liberté.
Pour la conquête de la liberté, feu le Président Félix Houphouët BOIGNY s’est battu à travers le RDA. Malheureusement les réalités politiques du moment ont insufflé en lui un certain désir de repli sur soi pour penser à soi et saborder l’in-térêt collectif. C’est ce qui explique sans doute, toutes ses tentatives de confiscation des lib-ertés dès après notre fameuse indépendance. Les exemples en la matière sont pléthores. En effet, des faux complots aux événements du 18 Février 1992 en passant par les conflits Sanwi et Guébié, la question de la liberté de pensée et de jugement a été à la base des répressions. Mais fort heureusement que la messe de re-quiem de la liberté n’a pas été dite lors de ces tristes évènements. Notre liberté a tout simple-ment été émiettée, froissée.
Cela paraît tout de même curieux ! Comment à de telles époques où le matraquage psy-chologique, l’analphabétisme et la célébration du « père de la nation » étaient la règle, la lib-erté a-t-elle pu échapper à ses fossoyeurs? Si la messe de requiem n’a pas été dite à ces épo-ques comment pouvons-nous, aujourd’hui, la dire et faire de ce pays, une Corée du nord bis? La deuxième question paraît plus embarras-sante pour les tenants du pouvoir actuel. Et cela se voit dans leurs balbutiements face au désir du peuple à bien engraisser la liberté. A la vérité
diverses raisons. Primo, le taux de scolarisation a aujourd’hui développé en l’ivoirien un certain esprit cartésien. L’ivoirien du 21è siècle n’est plus celui qui a été pendant des années infantilisé comme des petits écoliers dans une salle de classe. Il veut savoir, cherche, interroge, ob-serve, critique et se fait une opinion sur l’évolu-tion des évènements. Il est vrai que certains n’ont pas connu Houphouët comme l’a dit Me Ahoussou Kouadio Jeannot, lors d’un débat sur la chaîne de télé Africa 24 (deuxième tour des élections présidentielles de 2010). Mais, cela a été une chance pour eux parce qu’ils n’ont pas chanté « vive nanan Houphouët BOIGNY, vive le PDCI RDA, soyez loué grand Houphouët BOIGNY…» Deuxio les mass média donnent à l’ivoirien moyen, la possibilité de s’informer à tout mo-ment. Il suffit d’avoir une connexion internet et le monde est chez vous. Une telle surabondance d’informations aide à forger l’ivoirien avide d’in-formations.
Tertio, les nombreuses campagnes organisées par les ONG sérieuses portant notamment sur les droits des citoyens, la divulgation de la con-stitution ivoirienne du 1er Août 2000 qui promeut la liberté dans son préambule et en son article premier, le contact régulier de certains partis politiques responsables avec leurs mili-tants, ont fini par aider l’ivoirien à être plus re-gardant sur l’action des gouvernants relativement aux droits élémentaires des citoyens. Voici donc quelques raisons qui ne facilitent tou-jours pas la tâche aux nouveaux fossoyeurs de la liberté. Pour autant, les tenants du pouvoir d’Abidjan ne lâchent pas prise tant la volonté d’accaparement des pensées est forte. A maintes reprises nous avons été invité à la célébration de la messe de requiem de dame liberté, à maintes reprises dame liberté a connu la résurrection. Voyons les différentes messes.
. La messe des exilés : en violation de l’article 2 de notre constitution, le pouvoir d’Abidjan a ontraint des milliers d’ivoiriens à l’exil. L’idée n filigrane était de réprimer la liberté de choix e ces exilés. Il fallait par tous les moyens en écoudre avec ceux qui ont osé tenir tête au rince. Heureusement, les hommes du prince ne avent pas que la liberté est un bien insaisiss-ble, bien que n’étant pas en Côte d’Ivoire, ces xilés s’expriment, donnent du poids à leurs pinions. Cela prend à défaut l’intention réelle es fossoyeurs si bien que nous sommes tentés e dire : la messe de requiem n’a pu avoir lieu.
. La messe des déportés : tous au nord, ces dé-ortés sont également réprimés pour avoir dis on. Mais le philosophe Alain n’a-t-il pas dit que penser c’est dire non »? Les nervis du régime t leur maître, n’ont-ils pas dit non à leur ancien arti? Ces honnêtes citoyens déportés n’ont pas édé au chantage c’est pourquoi les demandes e liberté provisoire tonnent par leur silence. ’est donc un indice qui montre clairement que es fidèles invités à la messe de requiem ont out simplement embrassé la liberté de pensée ui s’est réveillée en pleine messe.
. La messe de l’opposition significative : essen-iellement composée de militants du Front Pop-ulaire Ivoirien (FPI), de partis politiques et mouvements regroupés au sein du Congrès Na-tional de la Résistance Démocratique (CNRD), cette opposition donne des nuits très agitées au pouvoir d’Abidjan. Celles-ci sont tellement ag-itées que le pouvoir a décidé de faire taire à ja-mais cette opposition. Au nom d’un sommeil tranquille!
Depuis, il ne cesse d’exceller en imaginations nauséeuses pour atteindre ses objectifs. C’est pourquoi, il a échafaudé un plan d’attaque de tous les meetings organisés par cette opposi-tion. De Koumassi à Yopougon en empruntant le chemin de Port Bouet et Bonoua, c’est le même spectacle. Les petits excités du pouvoir, nourris à la fade mamelle de la violence, s’attaquent jouissivement aux militants avec des pierres, des gaz lacrymogènes, des machettes et mêmes des armes à feu. En dépit de cette ré-surgence du règne animal, cette opposition tient toujours débout comme son chef Laurent GBAGBO. Une fois encore la messe de requiem a échoué.
Néanmoins, le pouvoir certifié d’Abidjan n’a pas encore perdu courage face à tous ses échecs re-tentissants. Il est englué dans l’euphorie du pou-voir tout en oubliant la dimension temporelle de son règne. Il croit naïvement qu’il pourra un jour réussir à enterrer la liberté. Or il oublie qu’il a grandit aux pieds du grand dictateur qui, pen-dant son règne trentenaire, n’a pas réussit à faire la sépulture de la liberté. Alors en sa qual-ité de petit dictateur, comment compte-t-il réus-sir là où le baobab a échoué? Même si la marche de l’histoire des nations n’est pas toujours linéaire, reconnaissons que le pouvoir d’Abidjan mène tout simplement une guerre à l’hivernage et quels que soient les moyens mortuaires mis en place, la messe n’aura jamais lieu. Jamais elle n’aura lieu en terre ivoirienne.
▆L.GLAHOU
AU CŒUR D’UN VOYAGE D’ÉTAT
de l’armée française, Monsieur Dramane OUATTARA, le Président certifié ne fait que multiplier les voyages. Il voyage tellement que certains l’appellent affectueusement le Président Globe trotter. Si ses précédents voy-ages n’ont pas trop capté l’attention des acteurs et observateurs de la scène nationale et inter-nationale, le dernier a ouvert les yeux sur la na-ture réelle du Président certifié de la communauté internationale en Côte d’Ivoire.
En effet l’objet du voyage présenté à satiété par la presse (I) ainsi que la dérive tribale de M.OUATTARA (II) ne peuvent passer sans in-quiéter le peuple de Côte d’Ivoire. Il y a donc lieu que l’on s’y intéresse de très près.
L’objet du voyage
Selon le pouvoir d’Abidjan, le voyage avait pour objet de réconcilier les deux pays (A) et par la suite, signer un nouvel accord de défense (B).
A. Réconciliation entre la France et la Côte d’Ivoire.
L’idée de réconciliation entre la France et la Côte d’Ivoire annonce en substance qu’il existait un véritable conflit entre Paris et Abidjan. Or de tout temps les voix fluettes de la diplomatie nous ont bercé au son de « tout va bien ». Si nous partons du principe que la France voulait en faire voir à GBAGBO, où que GBAGBO était un anti français de souche pure, il va falloir que les tenants de la thèse de la réconciliation ex-posent les griefs des parties en présence. Mais comme la loi de l’omerta en la matière fait au-torité, il ne serait pas inutile de nous plonger dans les actions menées par les parties pour sortir la graine.
Dès l’élection du Président Laurent GBAGBO en Octobre 2000 aucune action visant à porter un coup de Jarnac aux intérêts français en Côte d’Ivoire n’a été initiée. Le parlement n’a jamais
visant soit à nationaliser les entreprises françaises, soit à rogner les intérêts français en Côte d’Ivoire. Si dans les milieux intellectuels, la remise en cause de la parité fixe du CFA par rap-port à l’euro a fait son chemin et que des voix non des moindres ont souhaité le départ de l’ar-mée française de la Côte d’Ivoire, cela répond à deux impératifs. 1er impératif, lancer le débat sur la monnaie en vue de veiller aux intérêts communs dont le déséquilibre n’avait aucun se-cret pour nous. 2è impératif, mettre en œuvre ce que la France elle-même a appris au monde, la liberté de pensée, la souveraineté. Mais entre le débat et l’action, la frontière est large et l’on ne saurait sanctionner un groupe pour avoir eu la malchance de lancer un débat intellectuel. Alors, d’où vient donc le conflit? Pourquoi le Président Laurent GBAGBO n’a cessé d’accuser la France d’avoir tenté de le renverser pour enfin réussir à déverser sur lui un déluge de bombes?
La France est muette sur la question. Elle laisse la tâche à quelques petits éclairés du RDR de jouer la comédie sur les chaînes sarkoziennes. Seulement, notons que de 2002 à 2011, la France s’est musclée sur le régime GBAGBO. Nous citerons le refus de la France d’appliquer les accords de défense lors de l’attaque terror-iste du 19 Septembre 2002, la réaction brutale de l’armée française en Novembre 2004 lorsque celle-ci, non contente d’avoir détruit au sol les aéronefs ivoiriens, s’est offerte le luxe de tirer sur des ivoiriens aux mains très nues. Le bom-bardement de la résidence du Président élu de Côte d’Ivoire afin de l’offrir aux rebelles et in-staller Alassane OUATTARA au pouvoir. Ces ex-emples traduisent la profondeur de la morgue de la France contre la Côte d’Ivoire. Alors si réc-onciliation il doit avoir ce n’est pas le bénéfici-aire du coup d’état de la France qui doit en être l’artisan mais plutôt le peuple ivoirien grand vic-time qui, pour la circonstance a été royalement ignoré.
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 la vérité derrière cet argument, à quelques illimètres de l’accueil fastueux, le bruit as-ourdissant des pas de Foccart nous inflige un auchemar. La France vient enfin de disposer de a Côte d’Ivoire car, n’oublions jamais que dans es relations internationales la règle des intérêts es Etats est supérieure à la morale ou à la con-ance naturelle, désintéressée. Les intérêts de a France et ceux de M. OUATTARA plombent onc la rhétorique de la réconciliation qui est ussi fausse que celle prônée par la fantoche ommission Dialogue Vérité et Réconciliation CDVR) de BANNY laquelle n’apparaît pas pour ’heure, une urgence pour ses initiateurs.
ui de l’accord de défense ?
. Signature d’un nouvel accord de défense ela fait exactement 51 ans que le premier ac-ord de défense entre la France et la Côte ’Ivoire a été signé. Sur l’accord de défense igné en 1961, tout a été quasiment dit. Cepen-ant son renouvellement en cette année 2012 ose le problème de l’utilité ou de l’opportunité ’un tel acte. Pour ce faire remémorons-nous ertains propos de M. Sarkozy : « La relation ntre la France et l’Afrique ne peut plus être ondée sur des survivances d’une époque où le onde était bien différent de ce qu’il est aujour-’hui. Si la France veut refonder sa relation avec ’Afrique, elle doit commencer par reconnaître t assumer ses intérêts en Afrique ». Cette phrase prononcée en Afrique du sud, suscite les interrogations suivantes : que renferme le terme « survivances d’une époque »? Comment la France compte-t-elle « assumer ses intérêts en Afrique»?
Les survivances d’une époque renferment l’ensemble des comportements et habitudes qui échappent au temps. Depuis la fameuse in-dépendance de notre pays, la puissance tutélaire a fait une sorte de déconcentration où tout venait du pouvoir central français et partait vers le pouvoir central. Des simples nominations au partage des richesses nationales, le pouvoir central français agissait en véritable ventre. La tentative de rééquilibrage des choses a conduit au renversement de Laurent GBAGBO par la France. Alors doit-on dire que les survivances d’une époque s’arrêtent au 11 Avril 2011? Ce discours est d’autant plus faux que le locataire actuel du palais d’Abidjan est un agent au serv-ice de la France. N’a-t-il pas dit lors de cette vis-ite que « La France doit rester dans notre pays plus longtemps et de manière plus sub-stantielle"?
Dans le même moment la France tient à con-server et protéger ses intérêts et la meilleure manière de le faire c’est de signer des accords léonins. Et en la matière, elle ne pouvait trouver meilleur interlocuteur que M. OUATTARA qui en aucune manière ne peut exiger de la France un partenariat gagnant-gagnant car, la main qui donne est celle là qui commande. Et le Président Laurent GBAGBO n’a pas eu tord lorsqu’il affir-mait que celui qui te fait roi a toujours un droit sur ton siège.
Les accords que viennent de signer Messieurs Sarkozy et OUATTARA, démentent la phrase de Sarkozy citée plus haut car La lettre de l’accord est de loin inférieure à son esprit, juste des mots pour cacher l’intention de résurrection de Jacques FOCCART.
En outre, Sarkozy avoue la main sur le cœur qu’il ne fera pas de mélange de genres. Autrement dit, l’armée française se cantonnera dans son rôle de formation des soldats ivoiriens et non une intervention militaire pour sauver le régime au cas où celui-ci serait attaqué. Faut-il applaudir cette profession de foi? Non parce que ce discours est destiné aux gamins. On se rap-pelle bien la phrase de Sarkozy : « J’ai exprimé ma volonté de rénover la relation entre la France et l’Afrique. J’ai commencé à le faire. D’abord en matière de sécurité. Ainsi il y a trois semaines au Tchad, alors que les mouvements rebelles tentaient de renverser par les armes les au-torités légales du pays, la France comme vous le savez, a, dans ce pays un dispositif militaire, s’est interdit de s’immiscer dans les combats. » Curieusement pendant que la France se refusait de s’immiscer dans les combats au Tchad, elle épaulait les rebelles ivoiriens à renverser le pou-voir légal et légitime incarné par Laurent GBAGBO (survivances de la Franceafrique).
Si la France s’est lancée à fond aux côtés de OUATTARA, que fera t’elle si d’aventure une ré-bellion inquiétait le pouvoir certifié de OUAT-TARA ? Il se trouve que la France est l’initiatrice des résolutions sur la Côte d’ivoire pensez vous légitimement que la France se taira et laissera son ami de plus de 20 ans entre les mains de re-belles ? Franchement non. Elle transformera ses soldats en une force de l’ONU comme ce fut le cas en Côte d’Ivoire. Même en cas de tentative de déstabilisation, la France à tous les moyens pour aider le pouvoir illégitime de OUATTARA. Donc dire que le nouvel accord de défense ne fera pas de mélange de genre reviendrait à dire que l’indépendance de la Côte d’Ivoire est une réalité vivante.
Parler donc de ces accords en termes d’évolu-tion serait commettre une erreur car l’intention est la même que celle qui a présidé à la signa-ture de ceux de 1961. Les procédés stylistiques et les terminologies ne sont que la partie visible de l’iceberg.
Mais cela ne dit rien à M.OUATTARA qui pense que les ivoiriens sont tous des ignorants. Il est tellement fasciné par ses succès factices qu’il n’hésite pas à verser dans une dérive tribale. II/ La dérive tribale de M. OUATTARA. A Paris, entre les trots des chevaux du palais et les bruits envoûtants des hélicoptères, M. OUAT-TARA fait un rattrapage en tribalisme (A) dont il minimise les conséquences (B).
A. Le rattrapage en tribalisme
Se prononçant à Paris sur la nomination des nordistes aux postes clef Ouattara avoue : « Il s’agit d’un simple rattrapage. Sous GBAGBO, les communautés du nord, soit 40% de la popula-tion, étaient exclues des postes de responsabil-ités… » In l’express du mercredi 25 Janvier 2012. Ainsi donc OUATTARA a été installé au pouvoir pour assurer le règne des nordistes et non faire la promotion des règles démocra-tiques. Le plus surprenant dans cette dérive c’est qu’il minimise la portée de son acte, il parle de « simple rattrapage ». Faire donc du tribalisme est aux yeux de OUATTARA un fait banal.
Cela dit, intéressons nous à la fiabilité du chiffre annoncé. Cela nous permet de poser la question suivante : sur quelles études OUATTARA s’est il fondé pour annoncer que la communauté du nord représente 40% de la population? Est-ce un chiffre annoncé pour faire plaisir aux nordistes ?
En effet aucune étude sérieuse n’a indiqué depuis 1960 que la communauté du nord représente 40% de la population ivoirienne. La base la plus fiable se trouve être le résultat du Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) 98. Ce travail piloté par l’Insti-tut National de la Statistique (INS) indique que sur une population de 15 000 000 d’habitants en 1998, l’ensemble des groupes ethniques du
nord totalisent un effectif de 3.868.635 soit 19.34% de la population. Même si depuis 1998, nous considérons qu’il y a eu un accroissement de la population, l’on ne peut soutenir la posi-tion de OUATTARA parce qu’elle ne repose sur rien à part la démagogie. Les 20 000 000 d’habi-tants souvent annoncés ne sont que des estima-tions qui ne peuvent être confirmés ou infirmés qu’après un recensement sérieux. Néanmoins nous pouvons donner partiellement raison à OUATTARA si nous considérons que dans ce chiffre, s’inscrivent les immigrés burkinabés, maliens, guinéens et autres.
De plus sur quels éléments OUATTARA s’est il appuyé pour avancé que 40% (faux chiffre) sous GBAGBO étaient exclus des postes de respons-abilités? Est-ce les fichiers du ministère de la Fonction Publique ou ceux du patronat qui le dis-ent? Observons déjà qu’étant donné que le chiffre annoncé est faux, le reste de son argu-ment doit être également considéré comme mensonger. Cependant cela ne devrait pas nous empêcher de disséquer cette démagogie. A la vérité, lorsque OUATTARA parle de l’exclusion des nordistes aux postes de responsabilités sous GBAGBO, il veut nous faire comprendre que ces postes étaient occupés exclusivement par les ethnies dominantes du FPI que sont selon Vénance Konan, les Bété, Akyé et Dida, (BAD). Pourtant, la hiérarchie militaire et les grandes institutions n’étaient pas en majorité animées par les BAD. Par exemple, le chef d’état major était un ébrié (Akan), le com’théâtre était un baoulé(Akan), le commandant supérieur de la gendarmerie était Kroumen (Krou), le com-mandant du CECOS et de la Gendarmerie Na-tionale était Gouro (Mandé du sud), le chef de la garde républicaine ainsi que celui de la Ma-rine nationale étaient bété, (Krou). N’oublions pas que les autres corps de l’armée n’avaient pas à leur tête des Bété, Akyé ou Dida. Au niveau des institutions de la Républiques, la Deuxième personnalité de l’état, le Président de l’Assemblée Nationale était nordiste, le Prési-dent du Conseil Economique et Social était nordiste, Le grand chancelier était nordiste, l’in-specteur d’Etat était nordiste, deux des 5 pre-miers ministres sous GBAGBO étaient des nordistes. Ces quelques exemples mettent en lumière la mauvaise foi et la démagogie qui car-actérisent OUATTARA.
Sur ce point concluons tout simplement que OUATTARA est tribaliste par essence. Il a aujour-d’hui l’occasion de l’affirmer et comme l’irre-sponsabilité est l’autre nom de ceux qui utilisent les masques pour avancer, ils se cachent der-rière le nom de GBAGBO. Mais le faisant, se rend t-il compte des conséquences de son rattra-page?
B. Les conséquences du rattrapage en tribal-isme
L’histoire des nations enseigne que les actions tendant à assurer la suprématie d’un groupe ethnique sur un autre, sont dangereuses pour l’équilibre social. Que nous soyons en Alle-magne du Führer ou au Rwanda, le dernier épisode de telles pratiques fut la désintégration de la nation.
En Côte d’Ivoire, les derniers propos de M. OUATTARA nous inquiètent sur les chances de construction de la nation ivoirienne. Autrement dit, les penchants tribalistes du pouvoir en place tendent-ils à unir les ivoiriens?
Assurément non ! En effet, cet addiction au trib-alisme a pour effet d’opposer deux groupes : celle du nord soutenue par le pouvoir OUATTARA et celle du Sud (comprenant le grand ouest et l’est) qualifié de pro GBAGBO et contre lequel le pouvoir compte se venger. Un tel clivage est loin de développer en l’ensemble de la commu-nauté, le désir de vivre ensemble, de bâtir le pays à l’unisson en un mot, de voir dans la même direction.
Par exemple si nous considérons chaque groupe
9 ethnique comme une brique qui doit contribuer à la construction de la nation ivoirienne, il est évident que 60 briques manqueront parce que le garant de l’unité nationale aura décidé que seules 40 méritent d’être considérées. Alors dans cette hypothèse, que feront les 60 autres briques? Elles ne se sentiront pas concernées par l’action des 40 parce qu’elles ont tout sim-plement été rejetées. C’est cet exploit que veut réussir OUATTARA. Et il le fait déjà si bien au re-gard des nominations effectuées au sommet de l’appareil d’Etat. Le rattrapage est en marche! En outre, ce cours de rattrapage en tribalisme est un appel à la guerre ethnique. M.OUATTARA comme à son habitude compte semer le désor-dre dans le pays en jouant sur la fibre ethnique. Certainement que dans son entendement, les 40% en découdront avec les 60% surtout que les premiers ont une armée tribale qui viendra les appuyer. Sans même qu’il ait tenu ce dis-cours nous avons pu voir des communautés ma-linké venir à la rescousse des FRCI qui avaient maille à partir avec les populations. L’exemple de Sikensi est encore frais dans les esprits. Maintenant que le discours est officiel que nous réserve l’avenir? Notons au passage que l’atti-tude consistant pour les populations malinké à venir au secours des FRCI et vice versa, a été nourrie à la sève de la charte du nord, des dis-cours tribaux et religieux des responsables du RDR.
Le danger de la déconstruction de l’Etat et de la guerre ethnique est là, caché dans les propos du garant de l’unité nationale. Veillons à ne point tomber dans le piège. Que retenir de ce voyage d’Etat? Au moment où nous quittons Paris, nous avons les yeux rivés sur l’avenir de notre pays. Il vient d’être offert mains et pieds liés à la France sous le regard im-puissant du peuple ivoirien. Des jours sombres se dessinent à l’horizon et ce n’est pas la mesure de privatisation des banques nationales qui nous en dira le contraire. La France dispose désormais de la Côte d’Ivoire comme l’ont souhaité SARKOZY et OUATTARA.
La pilule est aussi dure à avaler que le pro-gramme de rattrapage en tribalisme mis en œuvre par M. OUATTARA. Les conséquences de ce programme sont horrifiantes. Toutefois, ne perdons pas espoir car la raison finira par triom-pher et conduira certainement la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR) à dénoncer le péril que fait planer M. Alassane OUATTARA sur la Côte d’Ivoire. Que Dieu nous garde.
▆L.GLAHOU
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paScal affi n’GuESSan Président du FPI et ancien Prémier ministre
SiMOnE EhiVEt GBaGBO Première Dame de la republique de Côte d’Ivoire et présidente du groupe parlementaire FPI
BrO GrEBE GEnEViEVE Présidente du MIDICI et ancien ministre
GilBErt aKE n’GBO Prémier ministre, professeur d’économie
MichEl GBaGBO Professeur d’université fils ainé du président GBAGBO
dacOurY taBlEY Gouverneur de la BCEAO
JEan JacquES BEchiO Président de PLCI et ancien ministre
Mahan GahE BaSilE Président de la centrale syndicale dignité, Président de la confédération mondial du travail
aBOudraManE SanGarE Inspecteur général de l’état et vice président du FPI
dESirE dallO Ministre de l’économie et des finances, Ingénieur industriel
Des intellectuels et dirigeants de la Côte d'Ivoire sont illégalement détenus au secret depuis le 11 Avril 2011
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