La lecture à portée de main
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Publié par | stop-arnaques |
Publié le | 24 novembre 2011 |
Nombre de lectures | 43 |
Langue | Français |
Extrait
Financer divers projets, répondre à un événement inattendu ou affronter les aléas du quotidien... c'est lorsque l'on a le plus besoin d'argent, que nos comptes font généralement grise mine. Pour renflouer son budget, reste alors une solution à manier avec beaucoup de précaution : la réserve d'argent. Un dispositif de prêt négociable auprès d'organismes de crédit, que chacun baptise selon ses préférences. Réserve d'argent ou de crédit, mais aussi crédit renouvelable... mettent à disposition du client un certain pécule pour répondre à un besoin de liquidité urgent. Une somme d'argent accessible en quelques jours, dont le montant au maximum a été fixé à l'occasion du contrat. Mais toute médaille a son revers : si ce découvert autorisé peut s'avérer intéressant dans certains cas, le bât blesse généralement au niveau des taux de remboursement.
Ce crédit serait en tout cas du genre inépuisable : une fois la réserve initiale utilisée, le compte se renfloue comme par magie. Grâce à son caractère renouvelable, cette réserve se recharge sans subir la contrainte de renégocier un prêt avec l'organisme créancier. Mais pour jouir d'un pécule supplémentaire, le débiteur doit s'acquitter d'une obligation et non des moindres : honorer toutes ses mensualités. La réserve constitue dans les faits un prêt disponible, mais qui doit être remboursé sous peine d'en répondre devant la justice. Et pas question pour le prêteur d'être lésé dans l'histoire, un dispositif inclus derechef dans le contrat limite automatiquement le nombre de renouvellements. Car l'argent ne coule pas à flots.
Pour autant, le débiteur est libre de faire ce qu'il veut de son argent. Une liberté d'agissement qui lui permet d'utiliser sa réserve ou de la laisser bien au chaud sur son compte. Mais à quoi bon ? Sans utilisation de la somme à disposition, il n'y a alors rien à rembourser : une possibilité qui ne doit pas tomber dans l'oreille d'un sourd. Un cadeau empoisonné pourtant, car cette liberté, le débiteur la paye très cher...
Une ombre plane sur ce dispositif : le taux d'intérêt très élevé. À ce niveaulà, le bât fait plus que blesser : ces taux de 15 à 19% font en effet exploser les mensualités de remboursement. Et, avec un tel revers de la médaille, mieux vaut ne pas opter pour cette réserve de crédit à la légère. Faire jouer la concurrence pour négocier le meilleur taux d'intérêt, se renseigner auprès des banques ou encore s'assurer que le montant de sa réserve correspond à ses moyens... permettent d'éviter la casse, sans pour autant être à l'abri de tous les risques. Car sinon, le rêve vire au cauchemar.