Salon Ecobat, la grand-messe de l habitat durable
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Description

Salon Ecobat, la grand-messe de l'habitat durable Paris, porte de Versailles. Rien que le lieu donne une idée de l'importance de l'adition 2011 du salon ECOBAT. 6000m², 150 exposants, 3 jours d'exposition (du 3 et 5 mars), et 16.000 visiteurs attendus. Quand on parle de consommation d'énergie, ou encore de l'utilisation de produits suspects pour l'environnement, la construction et plus généralement le bâtiment sont souvent pointés du doigt. Comment atteindre les objectifs des nombreux textes, protocoles et autres Grenelles sans révolutionner ce secteur ? En changeant les pratiques, les habitudes, la culture même de la construction. Ceci au niveau des matériaux comme des process. Mais attention, l'éco-construction doit s'appuyer sur des critères précis pour mériter son appellation. Voici ceux qui ont été retenus pour ce salon. L'esprit de l'éco-construction Les matériaux naturels sont très nombreux, issus des trois règnes, animal, végétal et minéral. Avant de chercher à créer artificiellement des matériaux complexes, utiliser les propriétés de ceux que la nature nous offre peut changer beaucoup de choses. Ces derniers présentent en plus la caractéristique intéressante d'être renouvelables sans intervention lourde de l'humain. Ces matériaux doivent être « sains », c'està-dire dont l'extraction et l'utilisation ne présentent pas de risques pour les individus et leur environnement.

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Publié le 18 avril 2011
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Langue Français

Extrait

Salon Ecobat, la grand-messe de l'habitat durable

Paris, porte de Versailles.

Rien que le lieu donne une idée de l'importance de l'adition 2011 du salon ECOBAT.

6000m², 150 exposants, 3 jours d'exposition (du 3 et 5 mars), et 16.000 visiteurs attendus.

Quand on parle de consommation d'énergie, ou encore de l'utilisation de produits suspects pour l'environnement, la construction et plus généralement le bâtiment sont souvent pointés du doigt.

Comment atteindre les objectifs des nombreux textes, protocoles et autres Grenelles sans révolutionner ce secteur ? En changeant les pratiques, les habitudes, la culture même de la construction. Ceci au niveau des matériaux comme des process.

Mais attention, l'éco-construction doit s'appuyer sur des critères précis pour mériter son appellation. Voici ceux qui ont été retenus pour ce salon.

L'esprit de l'éco-construction Les matériaux naturels sont très nombreux, issus des trois règnes, animal, végétal et minéral. Avant de chercher à créer artificiellement des matériaux complexes, utiliser les propriétés de ceux que la nature nous offre peut changer beaucoup de choses. Ces derniers présentent en plus la caractéristique intéressante d'être renouvelables sans intervention lourde de l'humain.

Ces matériaux doivent être « sains », c'està-dire dont l'extraction et l'utilisation ne présentent pas de risques pour les individus et leur environnement. A cela s'ajoute un bilan énergétique faible, toujours en termes d'extraction et de mise en oeuvre, mais aussi lors de leur cycle de fin de vie. Pas question en effet de se retrouver avec des produits qui seraient un handicap après utilisation. Autant y penser dès maintenant.

A l'usage, le gain doit être réel, et donc pas seulement lié aux qualités intrinsèques des matériaux. Outre un bilan énergétique faible, la qualité de vie ne doit pas être oubliée. Ce point permet de désamorcer une part d'angoisse liée au tournant écologique, qui fait croire à tort que sacrifice et contrainte en sont des mots-clés.

Autre point parfois oublié, l'humain, qui fait partie lui aussi de l'environnement. Respecter notre propre espèce est un des enjeux de la protection de l'environnement. Cela replace la santé humaine au coeur des préoccupations.

L'éco-construction de demain dès aujourd'hui On ne s'étonnera donc pas de retrouver parmi les critères retenus par Ecobat des indicateurs centrés sur la place de l'homme dans l'environnement, et non seulement sur l'environnement lui-même.

Cela commence par la faisabilité économique : une très bonne idée ne vaudra jamais une bonne réalisation, et l'urgence de la situation impose d'avoir des solutions viables qui ont dépassé le stade de la recherche fondamentale. Littéralement, Ecobat est consacré à l'écologie pratique. Plus largement que l'écologie, il s'agit de développement durable, et donc de sociétal. Les projets qui n'excluent pas le facteur humain sont donc privilégiés, comme par exemple ceux qui impliquent les résidents, les riverains, et autres locaux. Il convient que chaque construction soit pensée en fonction de son milieu immédiat, et non seulement par rapport à l'environnement en général. Cela inclut toutes les structures qui l'accompagnent.

Salon Ecobat, la grand-messe de l'habitat durable Plus de doute, c'est l'évènement majeur de l'éco-construction, un rendez-vous incontournable.

Les nouveautés De nombreux exposants sont arrivés cette année au salon avec leurs techniques propres, dans tous les sens du terme. De quoi étoffer encore un peu plus l'offre, mais surtout avec quelques idées qui peuvent tout changer.

L'habitat consomme à lui seul plus de 40% de l'énergie totale. L'isolation est donc un point crucial. C'est clairement dans ce domaine que les nouveautés sont les plus nombreuses. Matériau dit à énergie passive (MEP), l'argile brute arrive en force. Composée en partie d'eau, elle est un climatiseur naturel. Le principe est simple ; le jour l'eau s'évapore et absorbe de la chaleur, la nuit elle se condense et restitue la chaleur accumulée pendant la journée. Un cycle gratuit et sans fin. L'argile brute est la preuve qu'un matériau naturel peut avoir un mécanisme fin et précis, en parfaite adéquation avec les besoins.

Autre utilisation intelligente des processus existants, la glumelle de riz. Cette coque qui entoure les grains, impropre à la consommation alimentaire, est disponible en grande quantité, en tant que sous-produit du secteur agroalimentaire. Elle constitue un bon isolant et ne nécessiterait donc pas la création d'une filière, puisqu'elle est actuellement considérée comme un déchet d'une filière déjà en place. Nouveaux produits, nouvelle utilisation de produits existants, mais aussi optimisation de processus : le cycle du bois est un autre exemple. 35% du bois de hêtre exploité est invendu ! Plutôt que de le voir finir en bois de chauffage (et donc émetteur de CO²), pourquoi ne pas lui donner plus de sens ?

Les collectivités à l'honneur Leur rôle est primordial, car elles interviennent à tous les niveaux : prescripteurs, productrices d'énergie, propriétaires de foncier... Depuis l'année dernière, elles sont présentes à Ecobat, une présence qui est appelée à se développer. Un cycle de conférence leur était dédié cette année. Les sujets évoqués portaient sur des problématiques aussi diverses que l'architecture, la production d'énergie, la chaufferie, l'éclairage, la ventilation, la phytorestauration (utilisation des plantes pour le traitement des pollutions), et l'isolation.

Ce salon, qui s'adresse à tous, est probablement le meilleur moyen d'avoir des réponses à toutes les questions que l'on se pose sur l'éco-construction.

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