Scène de ménage au jardin
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Description

Scène de ménage au jardin Chiendent, pissenlits, trèfles ou encore chardons... Fleurs et les bourgeons ne sont pas les seuls végétaux à revenir à la vie une fois l'hiver terminé, toute une kyrielle de mauvaises herbes s'activent elles aussi, partant à la conquête des jardins. Des envahisseurs qui rompent alors toute l'harmonie d'un extérieur à l'aube de sa vie, nuisant aux diverses plantes entretenues. Particulièrement vivaces au point que certaines résistent aux longs mois d'hiver, ces mauvaises herbes s'érigent telle une barrière empêchant les bienfaits du soleil, de l'eau et des nutriments d'infiltrer le sol. Et tandis que les fleurs et les arbustes s'asphyxient sous cette couverture nuisible, reste une seule et unique méthode pour préserver un jardin du trépas : le désherbage. à moins que pour éviter de recourir à l'huile de coude, les jardiniers aient tout miser sur la prévention. Mieux vaut prévenir Le paillage naturel, composé de feuilles mortes et de pelouse tondue, constitue de fait la pire bête noire des mauvaises herbes. En recouvrant les pieds des plantes de paille ou de copeaux de bois, chiendents, pissenlits et plantains connaissent alors le même sort que leurs victimes : privés des faveurs de la lumière du soleil, ces végétaux inopportuns ne peuvent sortir de terre. De quoi faire d'une pierre deux coups, quand on sait que ce procédé limite également l'évaporation de l'eau d'arrosage.

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Publié le 31 janvier 2012
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Langue Français

Extrait

Scène de ménage au jardin

Chiendent, pissenlits, trèfles ou encore chardons... Fleurs et les bourgeons ne sont pas les seuls végétaux à revenir à la vie une fois l'hiver terminé, toute une kyrielle de mauvaises herbes s'activent elles aussi, partant à la conquête des jardins. Des envahisseurs qui rompent alors toute l'harmonie d'un extérieur à l'aube de sa vie, nuisant aux diverses plantes entretenues. Particulièrement vivaces au point que certaines résistent aux longs mois d'hiver, ces mauvaises herbes s'érigent telle une barrière empêchant les bienfaits du soleil, de l'eau et des nutriments d'infiltrer le sol. Et tandis que les fleurs et les arbustes s'asphyxient sous cette couverture nuisible, reste une seule et unique méthode pour préserver un jardin du trépas : le désherbage. à moins que pour éviter de recourir à l'huile de coude, les jardiniers aient tout miser sur la prévention.

Mieux vaut prévenir Le paillage naturel, composé de feuilles mortes et de pelouse tondue, constitue de fait la pire bête noire des mauvaises herbes. En recouvrant les pieds des plantes de paille ou de copeaux de bois, chiendents, pissenlits et plantains connaissent alors le même sort que leurs victimes : privés des faveurs de la lumière du soleil, ces végétaux inopportuns ne peuvent sortir de terre. De quoi faire d'une pierre deux coups, quand on sait que ce procédé limite également l'évaporation de l'eau d'arrosage. Certains jardiniers attribuent également des vertus antimauvaises herbes aux oeillets et aux roses d'Inde, celles-ci émettraient en effet des substances entravant le développement du chiendent et de la prêle. Autres remparts naturels, les capucines grimpantes, qui en rampant sur le sol, privent le chiendent d'air et de lumière, causant ainsi son trépas.

Au naturel Si l'opération prévention a été zappée, reste alors une solution : le désherbage, diverses méthodes pouvant être utilisées par les jardiniers amateurs. Gratuite et écologique, la version naturelle exige une bonne dose d'huile de coude. Dès le mois de mars, un binage de la terre stoppe la prolifération de ces germes dans un massif ou dans un petit potager. Un simple coup de griffe rapide et superficiel se charge de les déraciner, tandis qu'un grand soleil dessèche leurs plantules évitant leur réenracinement. Si les mauvaises herbes ont bénéficié d'assez de temps pour s'enraciner profondément, l'arrachage des plants doit alors être effectué à la suite de fortes pluies, celles-ci rendant la terre plus molle au point qu'elle libère aisément leurs ramifications.

Cuisiner ses propres remèdes

Si les bras vous manquent, d'autres méthodes 100% naturelles et écologiques peuvent être mijotées. Semer un peu de moutarde sur la terre d'un potager nouvellement créé permettrait d'étouffer les mauvaises herbes tout en fournissant de l'humus au sol. Attention tout de même à pas oublier de la retourner avant qu'elle ne monte en graines. L'eau bouillante, ayant servi à la cuisson de divers aliments (pâtes, pommes de terre, légumes secs...), s'avérerait également fatale à ces plantes invasives, le sel et le vinaigre étant eux aussi considérés comme de puissants désherbants. Autant de recettes naturelles qui doivent uniquement être répandues sur les mauvaises herbes, pour ne pas risquer d'éliminer du même coup les plantes d'ornement et arbustes fruitiers.

Tout feu, tout flamme

Tout aussi respectueux de l'environnement, le désherbage thermique est prescrit dans le nettoyage des revêtements durs, comme les dallages ou les pavés, mais aussi du gravier. Une technique qui en plus d'éradiquer les mauvaises herbes préserve le sol. Dans ce cas, une sorte de choc thermique provoque l'éclatement des cellules des plantes invasives : un simple rayon de vapeur ou à infrarouge engendre alors l'évaporation de l'eau qu'elles contiennent ainsi que la coagulation de leurs cellules, conduisant à leur dessèchement progressif. Autre possibilité très populaire parmi les jardiniers amateurs, le désherbage à la flamme qui requiert l'usage d'une canne munie d'un brûleur et connectée à une bouteille de gaz propane. Mais plusieurs précautions doivent alors être prises : le brûlage ne doit pas excéder 2 secondes et s'attaquer uniquement aux chienlits et autres herbes néfastes, les autres végétaux environnants devant, eux, être protégés sous peine sinon de partir littéralement en fumée. En outre, avant et après chaque traitement, le matériel doit être vérifié et nettoyé, l'étanchéité du tuyau devant faire l'objet d'une surveillance accrue.

Un ruissellement chimique

Pour éviter le moindre effort, reste enfin la méthode chimique. Comme son nom l'indique, ce procédé consiste à recourir à des désherbants chimiques sous forme liquide ou solide (granulés ou poudre que l'on dilue dans l'eau), épandus à même le sol. Mais du fait des risques sanitaires et de pollution de l'environnement inhérents à cette pratique, celle-ci ne peut être utilisée que sur des surfaces de peu d'ampleur. En outre, de multiples précautions s'imposent : aspergez uniquement les mauvaises herbes pour éviter la contamination de tout le sol, respectez scrupuleusement les doses prescrites, ne pas les répandre en cas de vent et de pluie. Et en plus d'un nettoyage des outils, gants, blouse, masque ainsi que bottes doivent protéger les jardiniers de possibles éclaboussures. Mais si leur efficacité s'avère manifeste, au fil du temps, les plantes peuvent «s'habituer» aux principes actifs, subir des mutations génétiques, et réagir moins à ceux-ci. En outre, ce sont des produits chimiques, qui ne s'éliminent pas facilement, leur utilisation contribue donc à la pollution de l'environnement. Un choix qui nécessite peut-être, dans quelques années, une autre forme de nettoyage de printemps.

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