Apparition de Ségolène Royal chez Ruquier
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Après son quasi oubli sur le plateau précédent de France2 Ségolène Royal resurgit sur celui de Ruquier et de son indécollable émission du samedi soir On n'est pas couché et au sortir d'une interview détendue à peine entravée de quelques pincements dans le sourire lorsqu'elle se met à parler plus sérieusement et démontrer que son pragmatisme lui fait toujours garder les pieds sur terre et que sa "position particulière" au-dessus de l'hémisphère socialiste n'étonnerait personne de la voire sortir victorieuse dès le premier tour des primaires socialistes.

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Publié le 08 octobre 2011
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Langue Français

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Apparition de Ségolène Royal chez Ruquier
 Après son quasi oubli sur le plateau précédent de France2 Ségolène Royal resurgit sur celui de Ruquier et de son indécollable émission du samedi soirOn n'est pas couchéet au sortir d'une interview détendue à peine entravée de quelques pincements dans le sourire lorsqu'elle se met à parler plus sérieusement et démontrer que son pragmatisme lui fait toujours garder les pieds sur terre et que sa "position particulière" au-dessus de l'hémisphère socialiste n'étonnerait personne de la voire sortir victorieuse dès le premier tour des primaires socialistes.  Ayant convaincus les "plus éloignés" lors de son précédent test ce coup de primaires ouvertes à un public encore plus élargi pourrait la propulser comme la motrice de la campagne présidentielle. Il ne s'agit plus de course où des rivaux et des ennemis larvés voudraient arriver en tête de leur polémique intestine (socialiste - socio démocrate -radicaux - centre gauche) mais bel et bien d'une équipe présidentielle déjà en ordre de
marche constituée d'un socle gouvernemental préexistant par ses fondations dans ses six candidats déjà mis en avant. Cette fois-ci ce ne sera pas seulement les militants qui seront concernés (estimés à 250 000 chez les plus optimistes) et qui vont se déchirer entre eux mais on parle de deux à trois millions au mieux des estimations alors avec cet indice tout est possible. En effet le raisonnement mathématique verrait se partager cinq candidats sur 250 000 militants et à Ségolène de rafler le reste… au pire un million, au mieux un million cinq et voilà la problématique de la candidature socialiste résolue. Et puis il est question de groupes de travail soudés chez les socialistes et non pas de partis qui essayent de travailler ensemble comme c'est le cas chez les droitiers qui ont donné naissance de leur victoire à un spectre fluctuant vers son extrême déjà contestée en sa majorité par les propositions de candidature "dissidentes" des Borloo, Villepin et Bayrou… Y en aurait-il d'autres à droite qu'on n'y verrait pas d'inconvénient et qu'on pourrait se mettre à envisager sérieusement un second tour Présidentiel
uniquement entre les socialistes et les écologistes comme si tout ce qui est à droite seraitmort… Sarkozy a créé l'Ump en espérant qu'il en serait le seul vainqueur et qu'il n'aurait pas de concurrent de taille à l'affronter au sein de son camp politique hormis celui qu'il lui plairait à nommer comme son successeur !  Assurément elle est partie en tête sa dauphine et s'est bien tenue de ne pas répéter ce que les autres diront au cours de leurs interventions et c'est là qu'elle a déjà gagnée, que sa longueur d'avance se précise en nous montrant que le mur médiatique présente un peu trop les enjeux comme une table ronde où tout le six candidats sis aux primaires répèteraient à peu près la même chose. Bon jusqu'à présent c'était quand même un peu le cas mais le coup d'État médiatique qu'est entrain de réaliser le Parti Socialiste ayant réussit il devient désormais possible d'aller à l'essentiel pour préparer au mieux l'affrontement que nous impose cette droite dure qu'à synthétisée Nicolas Sarkozy. Fascinant et opérationnel !
 Décontractée, radieuse et rieuse, rien ne
l'angoisse, elle a réponse à tout et semble convaincante lorsque de son expérience régionale elle ose mettre en avant le leadership économique vers lequel se serait hissée la France si elle était parvenue à battre Sarkozy à l'époque puisque dans la région qu'elle dirige la voiture électrique fonctionne très bien mais son expansion n'a pût gagner les marchés mondiaux de la construction automobile car pour cela il aurait fallu qu'elle grimpe les marches de l'Élysée et prenne la place de celui qui aujourd'hui est appelé à être viré. Bien sûr que Nicolas Sarkozy n'est pas un copain et qu'il a trop d'intérêts à son veston pour qu'on ose douter de ses capacités à diriger les affaires de l'État comme l'avait suggéré Nadine Marano lors de l'émission précédente mais à chaque fois que le Président donne de ses nouvelles on est au bord de la syncope, de l'attaque cérébrale ou d'une mise à mort télépathique tant la chanson de la crise et des restrictions devient pénible jusqu'à l'agacement traversé de quelques peurs… la haine sera si il reste…
 Elle en deviendrait presque arrogante pour les hommes de droite si rigides lorsqu'elle évoque de son expérience ministérielle les bons chiffres qu'observèrent les statistiques sur les violences faites aux enfants nettement moindres que celles enregistrées maintenant car dans ce qu'elle propose au sujet du prisme Éducation - enseignement -famille, la notion fondamentale est de ne pas laisser les enfants à l'abandon en perfectionnant leur encadrement par des adultes capables de dépasser la limite du périscolaire. À la gifle elle répond par un accompagnement, aux mains dans la gueule des mains tendues ! Elle préfère le balai au kärcher là où il faut donner des coups (ouais chouette on va pouvoir prendre les barres de fer pour taper sur les nazis y aura pas besoin de fabriquer des lances flammes se disent les plus extrémistes des socialistes)… Quand il lui est reproché d'avoir éloigné d'elle l'électorat des instituteurs apeurés à l'idée de se risquer à devenir des balances ou des indiques pour le gendarmeries et les commissariats pour la faire sombrer dans le cynisme qui caractérise le plateau du Ruquier elle, d'une pirouette, fait virer la
réponse dans un humoristique argument quantitatif en suggérant que les inscrit' qui n'ont pas voté pour elle hier avaient des élèves qui eux sont plus nombreux aujourd'hui et seront majeurs capables de voter pour elle demain ! On peut trouver cela hasardeux comme argument mais on en a vu d'autres s'en sortir moins bien aux questions bidons concernant l'électorat qu'on viserait en tant que candidat politique.
 Élèves à l'abandon mais aussi jeunes adultes et personnes plus âgées à qui il faut redonner envie de ne pas fuir certaines professions qu'ils pourraient estimer dangereuses en proposant par exemple des services à la personne sous forme de taxis municipaux qui ramèneraient chez elle des personnes éloignées de leur domicile ou qui se sentent menacées. En ne les laissant pas seules elles ne seraient plus à l'abandon et ainsi exposé à un haut risque d'agression ou de suicide toutes professions confondues (Éducation nationale, Police, Eaux & Forêts, Francetéléc…déconnectée pour ne citer que les principales faisant l'objet de faits divers).
 Face à la lessiveuse d'idées qu'est devenue cette émission et la réputation de vous passer à la moulinette qu'elle s'est taillée, Ségolène Royal s'en sort vraiment bien avec du concret jeté dans les gencives des plus déstabilisateurs. En témoigne ce jeune écrivain apollinien de la rentrée invité pour la suite qui ose parler d'illusion où se situeraient les efforts de Mme Royal à exposer ses méthodes de financement. Là on a eut peur qu'elle dérape aussi un peu et comment ne s'y serait-elle pas laissée tenter au regard du visage blanc du jouvenceau qu'elle lui conseillait de venir revivifier dans sa région, que ça lui ferait du bien etc.… se prenant sur la fin l'âme d'une véritable guerrière indienne dont on pourrait comprendre son mépris et son dégoût pour les "visages pâles" mais c'est un peu facile de devenir méprisante quand on arrive fardée au fond de teint devant les caméras. Difficile aussi pour elle d'éviter de symboliser l'abysse de l'échec lorsqu'on est incapable de répondre aux questions concernant - ni même de citer - le Mitterrand de 1981 et celui de 1983 car il y
eut effectivement un Mitterrand de 1981 et l'autre de 1983… Aussi pourrait-il également se dessiner un candidat socialiste de 2012 et un autre en transformation en 201? combien ? ! Elle aurait certainement préféré s'expliquer sur ces questions mais elles et/ou il lui ont tout gâché avec cette boutade alors qu'on pensait avoir rencontré une personne de confiance, tout s'écroule : le croyait-elle malade ce jeune écrivain telle un médecin découvrant le teint livide de son patient pour qu'elle lui fasse une remarque pareille ? Elle avait plutôt l'air agacée et sût garder son calme face au réflexe quasi maladif des animateurs des débats politiques à vous couper la parole toute les trente secondes empêchant ainsi l'exposition de certains développements. À finir par croire que finalement personne n'écoute et que personne n'acceptera de mettre en application ses propositions concernant la gestion de la crise mémorable que nous affrontons actuellement. Et pourtant sur le papier cela semblerait facile aux vues de toutes ces entreprises étrangères implantées sur le territoire français qui ne payent que 7% de taxes alors qu'elles devraient être
soumises aux 30% exigées aux PME qui elles sont françaises… En rehaussant de 7 à 30 il devrait y avoir de multiples pays qui leurs ouvriraient les bras à 15%… Il est des déménagements qui risquent de couter cher !  Redonnant de l'attrait à l'actualité des primaires socialistes dès le début en posant comme comparatif la bonne marche de celles qui ont départagés Obama etHillary Diane RodhamClinton outre-atlantique où il n'y eut pas de polémiques identiques à celle développée en France. Elles furent d'une politesse exemplaire ! Mais bon c'est un peu normal que les primaires américaines n'ont posées aucun problèmes étant donné qu'elles firent se confronter un duo déséquilibré - même si pour Obama c'était pas gagné d'avance - et non pas un sextuor qui, quoi qu'il arrivera, propulsera un candidat valide et décidé à s'imposer en s'attaquant aux déséquilibres économiques et à la précarité ; cette chaîne qui génère la crise et que la droite active. Mais quel ennui par moment à supporter le couple de critiques aux limites de vous infliger une crise de nerf lorsque l'une d'elle d'une voix
lascive sans âme et d'un ton laconique voudrait prendre de la hauteur en s'adressant à l'invitée comme si elle (Natasha Poliny) s'adressait à ses chaussettes les yeux plongés dans ses notes ou comme si elle la prenait pour son objet (le disque, le livre, le film ou l'invité politique de la soirée) ; une personne comme tout le monde devenue l'objet d'une démolition orchestrée.
 Enfin, si ils apparaissent morcelés aux yeux de la presse sarkozyste, les six candidats des primaires de la gauche forment une unité indivisible qui parle la même voie au contraire des clichés d'ensemble qui continuent à les présenter comme des frères ennemis, des rivaux de marque d'audience à des nuances près qui se chamailleraient en direct pour la plus grande joie du téléspectateur. Si cette même presse continue à prendre ces six candidats pour ce qu'ils ne sont pas on risque effectivement de ne pas apprendre grand chose sur leurs programmes si semblables en apparences qu'ils nous montrent qu'ils sont "le" programme.  Ils aimentcheapanouillerautour de débats
qui n'en sont pas les animateurs des plateaux du PAF comme si ils avaient reçu l'ordre de laisser les candidats en dire le moins possible. À cette démarche si figée Ségolène Royal donne un coup de massue à la falaise médiatique du non sens presque avec un certain amusement lorsqu'elle la voit carrément s'écrouler dès lors qu'elle parvient à développer un peu plus amplement son argumentaire en ce qui concerne la manière de concrétiser ce que nombreux sont à considérer comme impossible ou irréalisable. C'est qu'ils doivent être bien au courant sur la manière de procéder pour établir de "si hauts salaires" et encore plus compétents ceux qui se chargent de les dissimuler pour finir par considérer que le projet socialiste relève de l'utopie… Celle de la droite la plus dur qu'ait connue la Vème République depuis Vichy, on pensait non plus pas que ça arriverait et pourtant c'est bel et bien là.  A pari qu'il faudra considérer le programme socialiste mis en place sur la ténébreuse suite que nous promet l'Ump issue d'une construction imaginaire de la politique qui réunit en une seule les droites
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