Budgets rectificatifs : fausses réformes, vrais déficits
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Argumentaire UMP - Budgets rectificatifs : fausses réformes, vrais déficits

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Publié le 27 juin 2014
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Langue Français

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ARGU FLASH
BUDGETS RECTIFICATIFS
FAUSSES RÉFORMES, VRAIS DÉFICITS
À RETENIR éreriatégdubfictreorcLeoisnvésisrptelemenégèrtelajusmais continue à sous-estimer le déficit du gouvernement, et à surestimer la croissance au risque de faire manquer à la France ses engagements financiers. sslaesnentquaeconcersalsecisemtnpimdsseisbasLenseécnonnastôpmasquent pas l’ampleur du matraquage fiscal moyennes et ne décrété depuis mai 2012. Le pouvoir d’achat des Français est toujours autant menacé. L’urgence serait de baisser massivement les dépenses pour réduire vraiment l’endettement et les prélèvements !
CHIFFRE CLÉ 90 % C’est la proportion des foyers fiscaux qui ne sont pas concernés par la baisse d’impôt prévue par le gouvernement.
Un « correctif » budgétaire qui ne corrige rien : les déficits dérapent toujours
La loi de finances rectificative ignore les critiques de la Cour des comptes : Elle prévoit un déficit à 3,8 % du PIB. La Cour des comptes pense qu’il sera« légèrement supérieur à 4 % ».  Lacroissance est maintenue à 1% quand la Cour des comptes rappelle la prévision du Haut Conseil des finances publiques qui la juge« désormais élevée ». les objectifs de la loi de finances rectificative ne seront pas tenus. Dans ces conditions D’ailleurs le déficit retenu est plus important d’1,4 milliard par rapport à la loi de finances initiale.À quoi bon un correctif budgétaire s’il ne corrige rien au final ?
Des baisses d’impôts minimes qui ne sont pas financées et ne concernent pas l’écrasante majorité des classes moyennes
Le gouvernement assure que les impôts des Français vont baisser… Il est vrai qu’une mesure est prévue visant à alléger l’impôt sur le revenu des ménages gagnant jusqu’à 1,13 Smic. Mais : Elle ne vise qu’un nombre très limité de contribuables (3,7 millions) alors qu’il y a environ 36 millions de foyers fiscaux en France et que les classes moyennes vont voir leur impôt sur le revenu s’accroître de l’ordre de 3,5milliards d’euros.
www.u-m-p.org
© Éditions de l’Union
27 juin 2014
ARGU FLASH
Elle ne compense pas les mesures d’alourdissement de l’impôt sur le revenu votées en 2012 et 2013 pour plus de 4,5 milliards d’euros : fiscalisation des majorations de pensions pour les retraités ayant eu trois enfants ou plus; fiscalisation de l’abondement de la part entre-prise des complémentaires santé et nouvel abaissement du plafond du quotient familial de 2000 à1 500euros) ;refiscalisation des heures supplémentaires et suppression de la demi-part accordée aux veufs et aux veuves ayant élevé au moins un enfant… Conjuguée à la mesure prévue dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale rectificatif un effet de 2014 visant à diminuer les cotisations salariales à concurrence d’1,3 Smic, elle crée « trappe à bas revenus » inquiétant. Elle n’est pas financée car : on adosse une baisse d’impôt pérenne à des recettes exception-nelles (issue de la régularisation des avoirs non déclarés à l’étranger)… Pire, des mesures, présentées comme des économies, vont en fait peser sur le pouvoir d’achat des Français : La non-revalorisation des prestations sociales (retraites, logement, famille, invalidité), pour un coût de 1,7 milliard d’euros en année pleine. La non-revalorisation des retraites supérieures à 1200 euros et des aides au logement figure en revanche dans le PLFSSR. ce gouvernement présente aux Français la facture de son manque de Plus que jamais, courage pour mener des réformes de structures.  L’urgenceest de redonner de l’air auxFrançais en baissant réellement les impôts de tous ! Quant aux baisses de prélèvements concernant les entreprises, elles montrent que le gouvernement comprend enfin que le coût du travail est trop élevé après l’avoir longtemps nié. Mais nous avons perdu plus de deux ans. François Hollande a supprimé dès son arrivée au pouvoir, les allégements de charges que nous avions votés. Pendant deux ans, les entreprises ont vu leurs impôts et charges augmenter, leur compétitivité se réduire et leurs marges et donc leur capacité d’investissement et d’embauche diminuer, ce qui se traduit par l’explosion du chômage… Il faudrait aller encore plus loin et plus vite pour espérer enfin recréer de l’emploi en France.
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27 juin 2014
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