Intentions de vote février 2017

Laurene Boisson

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• Publié par: NRCO
• Publié le: 04 février 2017
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Extrait

En partenariat avec :
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Adélaïde ZULFIKARPASIC
Directrice BVA Opinion
Tél : [phone]
Mail : [e-mail] erEnquête BVA-Salesforce pour la Presse Régionale et Orange réalisée par Internet du 1
au 2 février 2017.
Échantillon de 955 personnes inscrites sur les listes électorales, issues d’un échantillon
représentatif de 1000 Français âgés de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas appliquée aux
variables suivantes : sexe, âge, profession de la personne de référence du ménage, région
et catégorie d’agglomération.
INTENTIONS DE VOTE
Les intentions de vote qui figurent dans ce rapport reposent, pour chaque hypothèse, sur la base des
personnes inscrites sur les listes électorales, certaines d’aller voter et ayant exprimé une intention de
vote.
Les résultats d’intentions de vote ne constituent pas un élément de prévision du résultat
électoral. Ils donnent une indication significative de l’état du rapport de forces à moins de 3 mois du
er er nd1 tour du scrutin, en fonction des hypothèses envisagées pour les 1 et le 2 tours.
La notice de cette enquête est consultable à la commission des sondages qui la rend publique sur
son service de communication en ligne.
2Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois
statistiques. Le tableau ci-dessous présente les valeurs des marges d’erreur suivant le résultat obtenu et la taille de l’échantillon
considéré.
INTERVALLE DE CONFIANCE À 95% SELON LE SCORETAILLE DE
L ’É CHA NT ILL O N 5 OU 95% 10 OU 90% 20 OU 80% 30 OU 70% 40 OU 60% 50%
4,4 6,0 8,0 9,2 9,8 10,0100
3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1200
2,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8300
2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0400
1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5500
1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1600
1,6 2,3 3,0 3,5 3,7 3,8700
1,5 2,1 2,8 3,2 3,5 3,5800
1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3900
1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,11 000
1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,22 000
0,7 0,9 1,3 1,5 1,6 1,64 000
0,6 0,8 1,1 1,3 1,4 1,46000
0,4 0,6 0,8 0,9 0,9 1,010 000
Note de lecture : Dans le cas d’un échantillon de 1 000 personnes, pour un pourcentage obtenu par enquête de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5. Le
pourcentage a donc 95% de chance d’être compris entre 17,5% et 22,5%.
Dans le cas présent, les intentions de vote sont calculées sur la base des personnes certaines d’aller voter ayant exprimé une intention de vote, soit 646 à
640 individus selon les hypothèses. Ainsi, pour un pourcentage obtenu par enquête de 20%, la marge d’erreur est égale à 3,3. Le pourcentage a donc
95% de chance d’être compris entre 16,7% et 23,3%.
3Un score en baisse et une Après la primaire, une dynamique Emmanuel Macron Marine Le Pen, un socle
èmequalification compromise pour Benoît Hamon, au détriment s’installe à la 2 place électoral solide
ndpour le 2 tour de Jean-Luc Mélenchon
FRANCOIS EMMANUEL BENOÎT JEAN-LUC MARINE
FILLON MACRON HAMON MELENCHON LE PEN
18% à 20% 21% à 22% 16% à 17% 11% à 11,5% 25%
face à face à face à face àSans F. Bayrou Sans F. Bayrou Sans F. Bayrou Sans F. Bayrou
F. Bayrou F. Bayrou F. Bayrou F. Bayrou
60% des sympathisants de la gauche jugent que
Benoît Hamon serait le plus légitime pour porter une
éventuelle candidature unique à gauche
1. Le chômage 2. L’avenir de la sécurité sociale 3. La sécurité
89% 85% 82%
4Réalisée peu de temps après la victoire de Benoît Hamon à la primaire de la gauche et les révélations du Canard enchaîné sur
François Fillon, notre nouvelle vague d’intentions de vote POP2017 se caractérise par de fortes évolutions.
François Fillon est désormais devancé par Emmanuel Macron et voit sa qualification au second tour remise en question. Fort
de sa victoire à la primaire, Benoît Hamon bénéficie d’une réelle dynamique, qui s’opère notamment au détriment de Jean-Luc
Mélenchon. Seul résultat relativement stable dans cet univers mouvant où les choses peuvent changer en l’espace de quelques
jours à la faveur de l’actualité : le score de Marine le Pen, qui reste élevé et la place toujours en première position au premier
tour.
Le « PenelopeGate » a incontestablement fragilisé François Fillon : alors qu’il était crédité de 24% des intentions de
vote début janvier (avec François Bayrou candidat), il en recueille à peine 20% aujourd’hui (18% si François Bayrou
était candidat, soit -6 points, 20% s’il ne l’était pas).
: alors qu’il pouvait compter sur les voix des trois quarts des
sympathisants LR lors de la précédente vague, il ne bénéficie plus que de 62% d’entre elles aujourd’hui, 17% de ces derniers ayant
l’intention de voter pour Marine le Pen et 14% pour Emmanuel Macron*.
Autre élément révélateur :
La majorité d’entre elles (53%) déclarent pouvoir changer d’avis alors qu’elles n’étaient que 36% il y a trois semaines*. Un doute
également lié à l’incertitude qui plane désormais sur la candidature même de François Fillon à l’élection présidentielle.
* Dans l’hypothèse où François Bayrou serait candidat
5Les difficultés de François Fillon, conjuguées à la défaite à la primaire de Manuel Valls, profitent clairement à Emmanuel
Macron.
C’est la première fois depuis la mise en
place de ce baromètre qu’il paraît en mesure de se qualifier au second tour.
Emmanuel Macron attire sur son nom un tiers des sympathisants socialistes (36%) – sans doute pour partie des électeurs de Manuel Valls
à la primaire – même si ces derniers resserrent davantage les rangs derrière Benoît Hamon (la moitié d’entre eux déclare avoir l’intention
de voter pour lui).
(30%* indiquent voter pour lui « parce que c’est le moins pire de tous », un
score supérieur à la moyenne – 25%). S’il apparait comme un recours et séduit des déçus de droite et de gauche, il lui faudra néanmoins
les convaincre du bien fondé de ses propositions s’il veut conforter son avance.
Sa nette victoire face à Manuel Valls confère à Benoît Hamon une .
Crédité de seulement 6% des intentions de vote début janvier (et seulement 27% chez les sympathisants PS), à un moment
où sa candidature n’était pas encore jugée la plus crédible face à Manuel Valls et Arnaud Montebourg, il obtiendrait
désormais entre 16% et 17% des voix selon les hypothèses.
, après une période où cette perspective semblait être devenue inatteignable.
* Dans l’hypothèse où François Bayrou serait candidat
6(la moitié des sympathisants PS déclarent désormais
vouloir voter pour lui) et à (qui n’est plus crédité que de 11% à 11,5% des voix,
soit un à deux points de moins qu’au début du mois de janvier).
Signe également de cette prédominance,
(60% contre 30% pour Jean-Luc Mélenchon).
, une majorité de ses électeurs potentiels déclarant pouvoir changer
d’avis. Notre vague d’intentions de vote a par ailleurs été réalisée dans la foulée de sa victoire à la primaire, ce qui lui confère une
dynamique immédiate qui peut retomber si elle n’est pas nourrie.
Alors que de nombreux candidats enregistrent de fortes évolutions au gré de l’actualité et ne peuvent guère compter
sur un électorat acquis et fiable, Marine Le Pen s’illustre au contraire par des indicateurs à l’opposé de ceux de ses
concurrents.
Même si son score a évolué au cours des 9 derniers mois,
Ses
électeurs se montrent par ailleurs pour les trois quarts d’entre eux sûrs de leur choix : un niveau qu’aucun autre
candidat n’atteint.
Même si l’écart se
resserre entre elle et François Fillon (respectivement 40% et 60%), l’ancien Premier ministre la devancerait
largement, tout comme l’ancien ministre de l’économie (34% contre 66%).
7ERINTERET POUR L’ELECTION ET INDICE DE PARTICIPATION AU 1 TOUR
S’intéressent à l’élection
présidentielle: 78%
Beaucoup 75%
46% Assez
des Français inscrits sur 32%
les listes électorales ont
l’intention certaine de Ne se prononce