Les questions auxquelles François Hollande ne réponds pas… Ces recettes dont il manquera toujours l assaisonnement !
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Si François Hollande se lance pour toute la gauche dans des projets raisonnables, il n'est pas certain qu'un certain capital ne lui fasse pas défaut lorsqu'il arrivera au bas de sa liste de réformes quasiment exhaustive… Puisque dans l'état actuel de l'endettement il faudrait tout changer tout en gardant le même système, ce qui reste bien improbable aux yeux de nombreux économistes rationnels qui sembleraient faire tant défaut à F. Hollande.
L'efficacité des bonnes intentions ne suffira sans doute pas à répondre aux exigences économiques et les calculs d'apothicaires auxquels se livreraient les experts du Parti Socialiste auront bien du mal à masquer les difficultés qu'il y aura dans tous ces projets mirifiques que propose François Hollande à garder l'équilibre d'une stabilité entre le déficit public et la balance commerciale…

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Publié le 23 janvier 2012
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Langue Français

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Ces questions auxquelles François Hollande ne réponds pas Ces recettes dont il manquera toujours l'assaisonnement !
Si François Hollande se lance pour toute la gauche dans des projets raisonnables, il n'est pas certain qu'un certain capital ne lui fasse pas défaut lorsqu'il arrivera au bas de sa liste de réformes quasiment exhaustive Puisque dans l'état actuel de l'endettement il faudrait tout changer tout en gardant le même système, ce qui reste bien improbable aux yeux de nombreux économistes rationnels qui sembleraient faire tant défaut à F. Hollande.
L'efficacité des bonnes intentions ne suffira sans doute pas à répondre aux exigences économiques et les calculs d'apothicaires auxquels se livreraient les experts du Parti Socialiste auront bien du mal à masquer les difficultés qu'il y aura dans tous ces projets mirifiques que propose François Hollande à garder l'équilibre d'une stabilité entre le déficit public et la balance commerciale…
Écueil auquel se heurtera inévitablement une politique, certes charitable et dévouée, qui reste quand même aléatoire dans sa gestion qui considère déjà comme acquise l'accord et le soutien inconditionnel de tous et de toutes au risque de faire sien trop vite l'apport participatif de chacun appelé à prendre sa partie au projet du déjà intronisé F. Hollande. De cette rapidité naîtra l'efficacité ou pas d'une politique économique qui reste effectivement imprécise en comparaison des propositions sans concessions qu'offriraient le programme économique du Front de Gauche qui conseille à la situation de crise que nous affrontons des solutions de crise adaptées à sa gravité pour ne pas donner dans la demi-mesure comme c'est toujours à peu près le cas après que les idées soient passées à la centrifugeuse majoritaire du Parti Socialiste qui s'estime légitime de ramener chaque idée neuve à son projet dusse-t-elle provenir de terres un peu plus extrêmes que celles d'un PS classique. Écologie et énergies renouvelables, contrôle du capital, les secteurs de la santé, de l'enseignement et de la recherche se trouvent déjà sous la gouvernance de ses propositions concrètes et alléchantes ; tout s'insère dans ce centre de gravité qu'est devenu le Parti Socialiste qui puise dans chaque formation de la gauche la particularité distinctive qui tisse la solidité et l'étendue de ses programmes qu'il aménage ensuite comme bon lui semble, aux degrés qui lui conviennent…
Jeux des annonces officielles des programmes prises par un calendrier qui obligent les premiers à se jeter un peu les yeux bandés en quelque sorte dans l'inconnu tandis que pour les suivant, un terrain déjà travaillé s'offre alors plus facilement à eux et aux réorientations ou explications complémentaires qu'ils seraient susceptibles d'apporter… Démarche qui, croie-t-on trop souvent, n'amènerait rien de supplémentaire au déjà si élaboré projet du Parti Socialiste uni avec lui-même et son candidat mais pas forcément avec l'ensemble de la gauche. En témoigne encore ce week-end la candidate écologiste Éva Joly qui défend vaillamment son statut de candidate dans une fierté idéologique inébranlable ainsi que celui du Front de Gauche qui a déjà fait savoir à François Hollande "qu'il se débrouille" puisqu'aucun débat entre les deux candidats "socialistes" à la
Présidentielle 2012 n'est jusqu'ici consenti !… Quant à l'extrême gauche, la chefferie majoritaire du PS l'a depuis longtemps réduite à la peau de chagrin que lui confèrent ses scores en pourcentages de scrutins alors que ses idées et propositions n'en sont pas pour autant saugrenues même si trop hâtivement elles sont encore souvent considérées comme inappropriées… L'impossibilité affichée et voulue à pouvoir les appliquer pour préserver et sauvegarder l'unité du parti majoritaire de la gauche aurait-elle fait reculer ainsi leur part des suffrages alors que c'est chez elle que se trouve les bases politiques inviolées d'une société égalitaire pour tous ?
Ce n'est pas en menaçant le monde de la finance que celui-ci aura affaire, avec le candidat Hollande, à son pire ennemi intime, conforté et persuadé qu'il parviendra à les empêcher de faire ce qu'ils veulent avec leurs capitaux en flux et reflux… Non, il faudra des mesures draconiennes pour qu'un possible soit réalisable comme par exemple en interdisant pour cinq ans le déplacement de ces capitaux hors banques de l'État français et si il le fallait, ils seraient également mis en interdiction totale de quitter le territoire ou d'avoir accès aux avoirs par l'intermédiaire de banques étrangères ou sur d'autres territoires…
L'empressement et la précipitation à vouloir accorder immédiatement le droit de vote aux étrangers pour certaines élections sans passer par un référendum lui-même pas forcément explicite dans l'exposé du candidat socialiste du Parti Socialiste pourrait bien lui porter préjudice… Là aussi il est imprécis sur la question référendaire ou escompterait-il jouer ainsi de l'engouement pour la mobilisation collective que susciterait l'adoption institutionnelle instantanée d'un tel projet sans consultation citoyenne ?
Incontestablement qu'avec au moins Jean-Luc Mélenchon au Ministère de l'Économie-Finance-Industrie, de sérieuses garanties pourraient être enfin consenties aux Français toujours prêts à se rallier par les urnes aux promesses précises d'envergure dont le financement fera toujours défaut. Aussi transformées ou modelées soient-elles, elles n'échapperont pas à la difficile répartition entre les Régions qui resteront inégalitaires en dépit de la promise décentralisation tant qu'une tranche conséquente arrachée au grand capitaux ne soit effectuée autrement que par des réévaluations aux chiffres insignifiants - ou tout au moins insuffisants - pour combler les déficits budgétaires et l'engrenage de la dette autrement qu'en reportant dans un futur ultérieur, devenu maintenant inexorablement antérieur, les bilans des déficits qui augmenteront au rythme des coûts.
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