Mayne reid doigt du destin
390 pages
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Captain Mayne-Reid LE DOIGT DU DESTIN Traduction par Hippolyte Vattemare, Paris Hachette, 1895 Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits » Table des matières CHAPITRE PREMIER Les demi-frères. .................................6 CHAPITRE II Doggy Dick...................................................... 13 CHAPITRE III La fête de Faro............................................... 21 CHAPITRE IV Une coquette..................................................26 CHAPITRE V Deux cordes à l’arc ..........................................32 CHAPITRE VI Le ciel s’obscurcit. .........................................36 CHAPITRE VII Diplomatie féminine. .................................. 40 CHAPITRE VIII Père et Fils. .................................................45 CHAPITRE IX Échec et Mat.52 CHAPITRE X Le poisson mord. ............................................59 CHAPITRE XI La demande en mariage................................65 CHAPITRE XII Exil volontaire..............................................73 CHAPITRE XIII Les Étouffeurs de Londres. ........................79 CHAPITRE XIV Choix d’une carrière....................................86 CHAPITRE XV Travail interrompu.......................................89 CHAPITRE XVI La Rançon. ..................................................94 CHAPITRE XVII Désagréable reconnaissance. ....................99 CHAPITRE XVIII Sympathie. .............................................106 CHAPITRE XIX En marche..................................................112 CHAPITRE XX Lettre de change......................................... 118 CHAPITRE XXI Sous le cèdre ............................................. 127 CHAPITRE XXII Un singulier voyageur. ............................ 133 CHAPITRE XXIII Dissimulation.........................................138 CHAPITRE XXIV Visite inattendue. ................................... 142 CHAPITRE XXV Discourtoise réception............................. 145 CHAPITRE XXVI Brusque congé. .......................................150 CHAPITRE XXVII Vie latine des Brigands. ........................ 154 CHAPITRE XXVIII Nouvelles peu rassurantes. ................. 159 CHAPITRE XXIX Tristes réflexions.................................... 164 CHAPITRE XXX Le banditisme et ses causes..................... 167 CHAPITRE XXXI Les Torreanis.......................................... 173 CHAPITRE XXXII Le capitaine comte Guardioli. .............. 178 CHAPITRE XXXIII Changement de régime. ......................183 CHAPITRE XXXIV Cara Popetta. .......................................188 CHAPITRE XXXV Rédaction difficile ................................. 195 CHAPITRE XXXVI Exécution sommaire........................... 200 CHAPITRE XXXVII Opération chirurgicale. ..................... 209 CHAPITRE XXXVIII MM. Lawson et Fils. ......................... 216 CHAPITRE XXXIX Le Carnet de visites. ............................223 CHAPITRE XL Tableau à vendre. ...................................... 228 CHAPITRE XLI Horrible menace.235 CHAPITRE XLII Correspondance anonyme.......................243 – 3 – CHAPITRE XLIII Évasion. ................................................. 248 CHAPITRE XLIV Un comte en garnison. ...........................254 CHAPITRE XLV L’interrogatoire. .......................................259 CHAPITRE XLVI Explications. ...........................................266 CHAPITRE XLVII Des loups sous peaux d’agneau.............273 CHAPITRE XLVIII Seul contre quatre................................278 CHAPITRE XLIX Evviva ella Republica ! .......................... 282 CHAPITRE L L’enlèvement................................................ 289 CHAPITRE LI Sur la piste. ..................................................294 CHAPITRE LII Breuvage suffocant.....................................299 CHAPITRE LIII Amour de bandit...................................... 304 CHAPITRE LIV Ville gagnée. ...............................................311 CHAPITRE LV La République romaine. ............................. 319 CHAPITRE LVI Le n° 9 de la strada Volturno. ...................323 CHAPITRE LVII Inutiles recherches ................................. 328 CHAPITRE LVIII Le jeune squire de Beechwood...............334 CHAPITRE LIX Dans l’Amérique du Sud. .......................... 341 CHAPITRE LX Hospitalité de l’autre Monde......................346 CHAPITRE LXI Un hôte inconnu. ...................................... 351 CHAPITRE LXII Un légataire retrouvé...............................355 CHAPITRE LXIII Un numéro du Times. ............................362 CHAPITRE LXIV Le Testament du Général. ..................... 368 – 4 – CHAPITRE LXV Le Doigt du Destin. ..................................376 CHAPITRE LXVI Bilan général...........................................385 À propos de cette édition électronique................................ 390 – 5 – CHAPITRE PREMIER Les demi-frères. Dans un bois, à dix milles environ de Windsor, deux jeunes gens s’avancent silencieusement, le fusil en arrêt. En avant, quête une couple de beaux chiens couchants ; en arrière, mar- che un garde revêtu d’une riche livrée et parfaitement équipé. La présence des épagneuls et du garde exclurait toute idée de braconnage, si l’apparence mémo des chasseurs permettait d’entretenir le moindre soupçon à ce sujet. Ce bois n’est qu’une simple remise à faisans appartenant à leur père, le général Harding. Ancien officier de l’armée des In- des, le général, pendant vingt ans de service actif en Orient, a amassé les deux cent mille livres sterling nécessaires à l’acquisition d’une propriété dans le plaisant comté de Bucks ; c’est là qu’il s’est fixé dans l’espoir de se rétablir d’une maladie de foie gagnée dans les plaines brûlantes de l’Hindoustan. Un château, en briques rouges, datant du règne d’Elisabeth, et dont on pouvait apercevoir, à travers les éclair- cies de la futaie, se profiler sur l’azur les lignes élégantes, témoi- gnait du goût raffiné du général, en même temps que cinq cents acres de parc admirablement boisé, des terres en plein rapport attenantes à l’habitation et une demi-douzaine de fermes bien 1arrentées, prouvaient que le ci-devant soldat ne s’était pas donné le mal de ramasser aux Indes une si grande quantité de 1 Ce mot est en français dans l’original. (Note du Traducteur) – 6 – 2lacs de roupies pour les gaspiller inintelligemment en Angle- terre. Les deux chasseurs sont ses fils uniques, par le fait, les seuls membres de sa famille, à l’exception d’une sœur qui, âgée de seize ans et peu intéressante, d’ailleurs, ne figure que pour mémoire dans le récit. En examinant les jeunes gens, à mesure qu’ils s’avancent dans la réserve à faisans, on voit que si leur taille est à peu près ’égale, ils se distinguent l’un de l’autre par lâge et la physiono- mie. Tous deux ont le teint bronzé, mais d’une nuance diffé- rente. L’aîné, répondant au nom de Nigel, a la peau presque oli- vâtre et des cheveux droits et noirs qui, au soleil, revêtent des reflets pourpres. Henry, le cadet, possède une carnation plus fine et plus ro- sée ; sa chevelure, d’un beau châtain doré, descend sur son cou en boucles ondoyantes. Si différente est leur apparence extérieure, qu’un étranger ’pourrait difficilement s’imaginer qu ils sont frères. Ils ne le sont pas non plus dans la stricte acception du mot. Tous deux peuvent appeler le général Harding leur père, mais ils doivent le jour à deux femmes différentes, mortes au- jourd’hui. La mère de Nigel repose dans un mausolée aux envi- rons de l’antique cité d’Hyderabad ; celle de henry, dans une tombe de date plus récente, élevée dans l’enclave d’un cimetière de village, en Angleterre. 2 La roupie, monnaie indienne, vaut 2 fr.37 ; un lac comprend cent mille roupies ; un crore, 100 lacs ou 10 millions de roupies (Note du Tra- ducteur) – 7 – Le général Harding n’est pas le seul homme, civil ou mili- taire, qui ait deux fois introduit son cou dans le joug du ma- riage, bien que peu d’individus aient jamais épousé deux fem- mes si dissemblables. Physiquement, intellectuellement, mora- lement, l’Hindoue d’Hyderabad différait autant de la Saxonne qui lui avait succédé, que l’Inde diffère de l’Angleterre. Cette différence de tempérament s’est propagée de mère en fils ; et il suffit de considérer Nigel et Henry pour s’apercevoir que le sang paternel n’a pas réussi à la détruire. Un incident va justement en donner la preuve. Quoique le bois qu’ils fouillent soit exclusivement une ré- serve à faisans, ce n’est plus l’oiseau à l’aile vigoureuse que poursuivent les jeunes chasseurs. Les chiens cherchent un plus petit gibier. Nous sommes au milieu de l’hiver. Une semaine aupara- vant, les deux frères, coiffés de la cape et revêtus de la robe d’étudiant, parcouraient en péripatéticiens les cloîtres du col- lège d’Oriel, à Oxford. En vacances pour plusieurs jours, ils ne peuvent trouver de plus agréable occupation que de battre les bois du domaine paternel. La gelée, qui a durci le sol, s’oppose à la grande chasse, mais la bécassine et le coq de bruyère, tous deux oiseaux de pas- sage, se sont abattus dans le voisinage des eaux courantes. C’est sur les bords d’un ruisseau qui, défiant la gelée, mur- mure à travers les arbres, que les jeunes gens se sont mis en quête. C’est le coq de bruyère qu’ils chassent : la race de leurs chiens, des épagneuls, l’indique suffisamment. Ces chiens, un blanc et un noir, sont de race pure, mais dif- féremment élevés. Le noir tombe en arrêt ferme comme un roc ; – 8 – le blanc, plus évaporé, court comme un fou ; deux fois déjà il a lancé l’oiseau sans l’arrêter. Le chien blanc appartient à Nigel, le noir à son demi-frère. Pour la
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