Revue de presse « Défense » Date : 25 octobre 2010 ***** Sommaire ...
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Revue de presse « Défense » Date : 25 octobre 2010 ***** Sommaire ...

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Revue de presse «Défense »  (contact : adulou@numericable.fr) Votre avis nous intéresse : si vous voulez réa ir à un article de la revue de resse, vous pouvez contacter directement le responsable de thème ou réagissez sur lacommunauté de Défense.   
Date : 25 octobre 2010  ***** Sommaire : (les articles ro osés) : 1 Enjeux de la Défense, Doctrine, Concepts, Missions :  A l'école des imams à la Française  L’austérité, une aubaine pour la coopération militaire  Adieux aux armes 2Relations internationales - Europe de la défense - OTAN :   te d’examiner la candidature serbeBruxelles acce   énéral de secrétaireNomination de M. Pierre Vimont au oste exécutif du Service européen d'action extérieure  chef du Service di Le nommé officiellement lomati ue  Les diri eants franco hones veulent accroître leur oids sur la scène mondiale 3 Armements - Industries - Economie :   uiLa déflation, le fantôme hante l’économie mondiale  Madrid vise un contrat entre Ryad et une filiale de Gen Dynamics  DCNS s'associe avec le russe OSKMistral :   du Meteor sur Gripen rationLa suède prépare l’inté 4Les forces armées - Air - Marine - Terre -Gendarmerie :  Alindien s'installe aux Emirats arabes unis 5Zones de conflits :  Karzai reconnaît des dons de l'Iran sous forme de «sacs d'ar ent»  Les Italiens en Af avot le safran contre le ouent hanistan   hanistan l'initiative en Af risLes Américains ont re  lors de l’attaque d’une base de Casques bleus enHuit rebelles tués RDC  Espagne: 15 gardes civils accusés de torture contre deux membres de l'ETA  Nouvelles hotos controversées de soldats israéliens avec des Palestiniens   ers tués en Af hanistan en 2010600 soldats étran 6Renseignements intérieurs extérieurs intelligence économique :   des services secrets ouvoirsLes nouveaux   des bouées rou es ué ar uitté le chenal marLe HMS Astute a  ÉTATS-UNIS - MEXIQUE  Le salut à l’autre bout du tunnel
Sécuritéi nétreiure:  
7  des manifestations ?Qui sont les casseurs en mar e  8  Menaces :  prévoit une croissance d’un demi-point pour Dubaï en 2010Le FMI  Le Venezuela va investir 780 millions de dollars dans un ro et gazier en Iran   contre la rotesteTok o de navires chinois non loin d'îles résence contestées 9Ener ie environnement climat :  Des sénateurs climato-sceptiques financés par des industriels 10Histoire, mémoire cinéma :  Il y a 20 ans, l’Europe …. 11Communication. :  Abonnements Triple Play : les députés votent la hausse de la TVA  L’Europe remet partiellement en cause la taxe pour copie privée   leFibre optique : Goo va tester un accès Internet 1 Gbit/s à Stanford Université  L'éditeur d'antivirus Kaspersky a distribué de faux antivirus… malgré lui  Documents WikiLeaks : les fuites qui brouillent le jeu mondial 12Jour après Jour :  Le 25 octobre 13Titres d’articles non retenus : 14 étran ue : èreRevue de internationale en lan resse  Bolivian navy to have access to the Pacific for the first time in 130 years  Indian, Israeli Naval chiefs reach new accord   unmanned weapons of alit ethics, le ofU.N. official calls for stud   reen nsChavez si with Portu al ener deal   carrier' in defence review shi aircraftBritain 'to axe fla *****   1/ ENJEUX DE LA DEFENSE - DOCTRINE -CONCEPTS - MISSIONS A l'école des imams à la Francaise Source ournal ou site Internet : France Soir Date : 25 octobre 2010 Auteur : Jean-Claude Galli Adressé par : JF Mazaleyrat La Grande Mosquée et l’Institut catholique de Paris forment peu à peu les futurs cadres de l’islam de
France voulu par les pouvoirs publics. 
Le este est am le, la voix est forte. Ils sont une uarantaine, hommes et femmes, à rendre des notes et à l’écouter. Camper à l’extrémité d’une immense table installée au centre de la bibliothèque de la Grande Mosquée, Djelloul Seddiki donne un cours sur l’histoire de l’islam. Il s’adresse à ses élèves, tantôt en arabe, tantôt en français. Sa mission : former les futurs cadres musulmans de l’Hexagone.
« Avant, nous n’avions pas cette certitude. LaIci, on est sûr de produire un bon imam francophone ! personne qui suit notre programme est imprégnée du Coran, mais aussi de la pensée fran aise et occidentale que maîtrisent rarement les prêcheurs qui viennent de l’étrangerassure celui qui dirige l’institut de», théologie al-Ghazâli, installé dans les murs de la Grande Mosquée de Paris. Il se dit convaincu que pour guider au mieux ses fidèles, «un imam en France doit aussi connaître Jean-Paul Sartre et Voltaire».
«La laïcité, c’est une chance pour les musulmans»
En 2005, Nicolas Sarkoz , alors ministre de l’intérieur, ose dans un livre ui fait rand bruit (*) la uestion de la formation des imams, invitant ses «compatriotes musulmans» à s’organiser dans le cadre de la laïcité et «à se montrer capables d’inventer un islam de France, un islam intégré à la culture européenne», en mesure de faire front aux courants les plus extrémistes de cette religion. Un an plus tard, répondant aux vœux du futur président de la République, la Grande Mosquée de Paris met en place un cursus universitaire unique en son enre : 800 heures de cours, ré arties sur uatre ans, dédiés à la formation des aumôniers (devant travailler dans les prisons, les hôpitaux et les écoles) et à celle des ministres du culte musulman. Jusqu’alors, les imams qui officient sur le territoire français sont, pour la plupart d’entre eux, des étrangers, méconnaissants, dans des bien des cas, la société française, sa culture, ses principes juridiques, ses mœurs, voire sa langue. «La laïcité, c’est une chance pour les musulmans, c’est un espace où l’on peut respirer», estime le Dr Seddiki, ardent défenseur d’un islam à la fran aise. Selon lui, «il faudrait former 200 imams par an», pour répondre aux besoins des 2.200 lieux de culte et de prières musulmans que compte la France.
Pour inculquer les fondements du droit français à ses élèves et perfectionner leur compréhension de notre culture, la Grande Mosquée travaille avec l’Institut catholique de Paris (surnommé, la «Catho») qui, lui aussi, participe à cette formation de cadres musulmans souhaitée par les pouvoirs publics. Un clergé « à la catholique s’indigne encore aujourd’hui certaines organisations et associations musulmanes hostiles à ce » projet sacrilège où, selon elles, « les curés enseignent aux imams ». «Nous ne demandons pas à l’Institu catholique de dispenser des cours de religion, mais de donner des cours de philosophie, d’histoire et de sociologiese défend Djelloul Seddiki. En clair : la «», Catho» s’occupe de la formation culturelle, La Mosquée de Paris, quant à elle, de l’enseignement théologique.
«Au départ, je suis venue pour apprendre le Coran et le droit musulman li ue», ex Sonia, 37 ans, étudiante de 2e année à l’institut al-Ghazâli. Française, née en Algérie, mère d’un enfant, elle travaille dans une société ui s’occu e de l’or anisation de salons rofessionnels et souhaite à résent devenir aumônier énitentiaire. «Je suis sensible au problème des prisons où près de 65 % des détenus sont d’origine musulmane. Je veux aider cette jeunesse égarée, lui transmettre la sagesse de la loi coranique», confie la jeune femme, par ailleurs licenciée en psychologie.
Comment concilie-t-elle le Coran, qui, notamment, autorise la polygamie et le droit français qui, lui, l’interdit ? «Sur le plan légal, nous devons respecter les règles du pays dans lequel nous vivons. Par contre, sur le plan humain, j’observe que dans la société française beaucoup d’hommes ont des maîtresses et fon quelquefois des enfants avec elles. Le président Mitterrand lui-même agissait de la sorte. Cela ne l’a pas empêché de devenir chef de l’Etat», relève Sonia, la tête recouverte d’une étoffe de couleur rose. A l’entendre : «Au lieu que les choses se passent dans l’hypocrisie, le Coran légalise, dans des conditions
rigoureuses, ce qui en France reste dans l’ombre. La règle dans le droit musulman, c’est que l’on ne doi pas enlever à l’une ce que l’on donne à l’autre. »
Envisage-t-elle de suivre ensuite les cours des professeurs de l’Institut catholique ? «Oui, c’est très intéressant. Je suis musulmane mais je possède aussi l’héritage de Voltaire, de Rousseau, de la Révolution. Je suis française !», répond, amusée, l’étudiante.
S'intégrer à la société française pour mieux guider les fidèles
« puissent être légitimes aux yeux des pouvoirs publics et donc à ceux uion boulot est de des gens ormer  de l’opinion publique», considère Olivier Bobineau, responsables de l’enseignement à l’Institut catholique de Paris. Il ex li ue ue, « et se retrouvaient en décalage pa aisbeaucoup d’imams ne parlaient pas le fran rapport au pays et, surtout, par rapport aux croyants à qui ils avaient affaire au sein de la communaut musulmane. Le décalage existait aussi par rapport aux autres religions. Un prêtre, un pope, un pasteur, un rabbin, c’est en moyenne six à huit ans de formation universitaire sur le sol français».
Bref, les ministres du culte musulmans n’étaient pas toujours au niveau de leurs «confrères» chrétiens et juifs. «enseignement est centré sur les valeurs et l’histoire de la RépubliqueNotre , précise le sociologue.Je donne aussi un cours de rhétorique où je leur apprends à s’exprimer devant un auditoire, un maire, un préfe ou les médias. Je leur apprends aussi à serrer des mains, à s’asseoir, à regarder…»
Mais our uoi des imams arrivant de l’étran er, écha ant à toute forme d’autorité, et ui, le lus souvent, se sont autoproclamés, feraient-ils aujourd’hui le choix d’une formation mise en place par la Grande Mosquée et la «Catho» en concertation avec l’Etat français ? «Parce qu’avoir une légitimité légale est un plus pour ceux qui veulent prêcher, affirme Olivier Bobineau.La légitimité des imams étrangers qui fascinent les jeunes des banlieues par leurs prêches ne dure que quelques mois. Après, quand il s’agit de construire une mosquée, d’organiser un pèlerinage, de gérer les problèmes que posent l’abattage et la distribution de la viande halal, il est nécessaire de fréquenter les institutions françaises et les pouvoirs publics. Si on ne connaît rien aux codes juridiques français, on ne peut rien faire, on repart à l’étranger», conclut le sociologue.
La raison d’être de la formation est donc de permettre aux candidats à «l’imamat» de s’intégrer à la société française our être en mesure, ar la suite, de mieux uider leurs fidèles, de les aider à s’inté rer eux aussi. Qui la finance ? Du côté de la Grande Mosquée, les frais d’inscription sont modiques, 120 € par an. «C’es la Mos uée ar % elle-même à 60 (financée l’Etat Al érien, NDLR) paie les professeurs ui», assure Djelloul Seddiki. «En ce qui concerne l’Institut catholique, les cours sont financés par l’Etat (4.500 € par étudiant) », indique pour sa part, Olivier Bobineau.
«D’autres organisations, comme l’Union des organisations islamiques de France(UOIF), forment des cadres avec leurs fonds propres. Elles ne sont pas estampillées « ministère de l’Intérieur » et attirent de nombreux candidats», reconnaît un étudiant rencontré à la sortie des cours. «C’est vrai que quand on écoute les derniers discours ou les déclarations de Besson et d’Hortefeux sur l’immigration, on peut se poser des questions avant de se décider à franchir la porte de la Grande Mosquée ou celle de l’Institut catholique qui ont passé un accord avec ce gouvernement», juge t-il.
«L’important, c’est de jeter des ponts entre des milieux qui se défient ou se méprisent, tout simplement pa ignorance, estime Olivier Bobineau. Aucun théologien n’intervient dans nos cours. Je m’y suis engag auprès de l’Etat et des représentants musulmans. Tous nos professeurs viennent de l’enseignement public ou du CNRS», précise-t-il, pour bien souligner la différence qui existe entre «sa» formation, «proposée» et financée par les pouvoirs publics, et celles des organisations religieuses comme l’UOIF. « on souci, ajoute
l’universitaire, c’est qu’au bout de quatre ans nous avons seulement 70 personnes qui ont obtenu notre diplôme universitaire. Il m’en reste encore 3.000 à former.  »
(*)La République, les religions, l’espérance, de Nicolas Sarkozy, éd. du Cerf 2005.
En Chiffres
5 à 6 millions de musulmans vivent en France, on estime que 70 % sont nés dans le pays. Le Conseil du culte musulman français (CFCM) a été créé en 2003. La France com te rès de 2.200 lieux de culte et de rières musulmans. 1.500 imams travailleraient en France, seulement 200 d’entre eux ont été formés «à la française», 700 seraient «autoproclamés seulement 120 aumôniers musulmans énitentiaires our». On com te une population carcérale de 64.000 personnes où 60 à 65 % des détenus sont d’origine musulmane. La formation d’un imam coûtede de 7.000 à 8.000 € à l’Etat.
L’austérité, une aubaine pour la coopération militaire Source journal ou site Internet : El Pais Date : 25 octobre 2010 Auteur : Andréa Rizzi Adressé par : JF Mazaleyrat
Paralysée par les intérêts nationaux, la coopération militaire européenne reste embryonnaire. Mais la crise économique pousse les États à rechercher des synergies et à mettre en commun leurs ressources et leurs infrastructures de défense. La va ue d'austérité ui déferle en Euro e va durement fra er la défense. L'Allemagne planche sur une réduction des dépenses militaires d'1 milliard d'euros en quatre ans, et envisage de supprimer la conscription obligatoire. La France veut économiser 3,5 milliards d'ici 2013. Le Royaume-Uni doit concrétiser une coupe que le gouvernement annonce douloureuse et qui, selon les analystes spécialistes du secteur, devrait représenter près de 10% du budget. La tendance est identique sur tout le continent : la défense est une cible de com ressions socialement moins ex losive ue d'autres domaines. Contraints de fermer les vannes, les principaux gouvernements européens commencent à explorer de nouvelles formes de coopération pour optimiser leurs moyens et garder intacte la capacité d'action de leurs armées. La France et l'Allemagne viennent de constituer un groupe de travail pour étudier "les sujets pou lesquels nous pouvons aller vers la mise en commun et la mutualisation" afin de réaliser "des gains budgétaires et des économies d'échelle uillet le ministre fran", a déclaré en ais de la Défense, Hervé Morin. Paris et Londres ont mis en place une autre commission bilatérale. Après plusieurs années de piétinement, les choses semblent bouger. "Les réticences n'ont pas disparu comme par enchantement, mais je pense que cette situation permettra de concrétiser des avancées à moyen terme, d'ici quelques années", estime Nick Witney, ancien directeur de l'Agence européenne de défense.
Large marge de coopération à l’arrière-garde
La rinci ale motivation des ouvernements est d'éviter de as iller de l'ar ent en doublons d'infrastructures et d'équipements. Bien sûr, les dirigeants souhaitent toujours conserver un contrôle total sur tous les moyens utilisés au front. Mais il y a une large marge de coopération à l'arrière-garde. "L'opinion générale est que plus on se trouve près du front, plus les choses sont compliquée,résume Witne. Je suis pour ma par sceptique sur la formation d'unités pluriétatiques. Cependant, il y a des secteurs où renforcer la coopération est politiquement acceptable, par exemple dans la recherche et le développement ou les infrastructures de la
défense. Rien n'oblige chaque pays à avoir ses propres structures pour entretenir et réparer les mêmes appareils. Il en va de même pour le test et l'évaluation des armes, munitions et explosifs, pour les souffleries utilisées dans la conception des avions et pour les bassins où ont lieu les essais de bateaux." Certaines relations bilatérales euvent aller lus loin. "Il y a par exemple une marge de coopération plus grande entre la France et le Royaume-Uni, poursuit Witney.L'aile droite des conservateurs au pouvoir à Londres reste très sceptique sur la politique de défense de l'UE et préfère tout canaliser vers l'OTAN. Mais même eux son prêts à renforcer la coopération avec la France, un pays qu'ils estiment disposé à payer et à se battre."
Moyens financiers en baisse
S'il est impensable de partager des avions de combat, il est tout à fait concevable de mettre en commun les infrastructures, les centres de développement, l'entretien et l'entraînement, voire les appareils de transport. "Plusieurs études montrent qu'il est possible de faire des économies en coopérant,récise Elisabeth Sköns, responsable du programme sur les dépenses militaires de l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI). lenteur est due surtout à la protection des bases industrielles et technologiques La militaires nationales et aux divergences dans les politiques de défense. Ces problèmes sont toujours présents, mais ils sont moins pesants aujourd'hui en raison de l'harmonisation au sein de l'UE." Les dés bud étaires sont etés et l'Euro e va devoir décider si elle veut o timiser des mo ens militaires en baisse. La France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne – les cinq principales puissances européennes, dont le PIB réuni est légèrement inférieur à celui des Etats-Unis – ont consacré 165 milliards d'euros aux dépenses militaires en 2009, soit trois fois moins que les Etats-Unis. La même année, la Chine a augmenté son budget défense de 217% et l'Inde de 67%. Si l'on fait la moyenne de l'augmentation de ce budget dans les cinq grands pays européens, on arrive à peine à 10%.
Adieux aux armes Source ournal ou site Internet : La Re ublica Date : 25 octobre 2010 Auteur : Andréa Bonnani Adressé ar : JF Mazale rat
La crise oblige les Etats européens à des coupes sans précédents dans le budget de la Défense. Les armées des différents a s se retrouvent ainsi à court d’hommes et de mo ens. Une situation ui menace la supériorité technologique de l'Europe et la sécurité de ses citoyens. Après avoir été pendant des siècles l caserne du monde, la remière uissance hé émoni ue, uis un cham de bataille mondial, l’Euro e du "soft power , mais surtout de la crise économique, découvre le charme discret de l’adieu aux armes.Elle sabre " dans les budgets de la défense, congédie les régiments les plus glorieux, démantèle un certain nombre de navires et de orte-avions, ferme lusieurs bases militaires, et met au lacard un rand nombre de tanks et d’avions. L’alerte a d’abord été donnée – comme toujours – outre Atlantique. A la veille du sommet de l’OTAN de Lisbonne, ui doit romouvoir en novembre le "nouveau conce t straté i ue" de l’Alliance, les Etats-Unis s’inquiètent de l’attitude des Européens qui dépensent de moins en moins pour la Défense. Cependant, cette fois-ci, les responsables européens partagent l’inquiétude des Américains devant le désarmement croissant de leur Vieux continent."Si les Etats-Unis continuent à affecter de nombreuses ressources au secteur de la Défense, les dépenses militaires des Européens n’atteignent pas 2% du PIB, niveau u’ils s’étaient pourtant fixé aolo", reconnaît l’amiral Giam ui, Di Paola, du haut de sa fonction de président du Comité militaire regroupant les chefs d’état-major de l’OTAN, tente d’endiguer les effets de l course au désarmement.
La course au désarmement
Nous sommes face à un aradoxe our le moins étonnant : l’Euro e n'a amais aussi eu dé ensé our ses forces armées, au moment où elles sont engagées sur le terrain plus que jamais depuis l’après-guerre. Des dizaines de milliers de soldats sont actuellement postés en Afghanistan, au Liban, dans les Balkans et dans diverses missions en Afrique. Pour l’Europe, c’est un coût humain et économique très lourd. La crise financière, puis celle des dettes publiques, ont contraint les Européens à prendre une série de mesures draconiennes de réduction des dé enses militaires. En 2002, tous les a s membres de l’Alliance atlanti ue s’étaient donné comme objectif d’affecter chaque année "au moins" deux pour cent du PIB à la Défense. En 2009, seuls la Grèce (3,1%), l’Albanie (2,0%), la France (2,1%), le Royaume-Uni (2,7%) et les Etats-Unis (4,0%) ont maintenu leur engagement, contrairement à l’Italie et à l’Allemagne (1,4%) et à l’Espagne (1,2%). L’année prochaine, les Etats-Unis risquent d’être le seul pays qui dépassera le taux de 2%. Les remières mesures d’austérité ont été rises au lendemain de la crise de Wall Street. Le Premier ministre britannique, David Cameron, vient d’annoncer une diminution des dépenses militaires de 8% pour les quatre années à venir. Londres s’apprête à renoncer à son unique porte-avions actuel, l'Ark Royal, en attendant la construction des deux nouveaux prévus, et il va réduire considérablement sa commande du nouvel avion de chasse américain JSF. Le programme nucléaire des sous-marins Trident est maintenu, mais la Royal Navy est en leine restructuration. Au bout du com te, le secteur de la défense va erdre 42 000 em lo és d’ici 2015.Quant à la France, elle a confirmé, pour cette année, ses engagements budgétaires. Cependant, les spécialistes de l’armée s’attendent à une réduction sévère pour 2011. Les Français et les Britanniques on déjà préparé des accords qui leur permettront de gérer ensemble, en en partageant tous les frais, l’arsenal nucléaire, ainsi que les nouveaux avions de transport militaire Airbus A400.L’Allemagne, qui passe actuellement d’une armée de conscri tion à une armée de métier, avec our consé uence une diminution des effectifs et une augmentation des frais, se prépare à baisser à son tour les dépenses militaires. Le nouveau gouvernement des Pays-Bas a déjà annoncé qu’il renonçait à l’achat des JSF. En matière d’armement, l’Italie se serre aussi la ceinture : elle a décidé de quitter le programme SAC de l’OTAN (Strategic Airlift Capabilities), qui prévoyait l’acquisition et le partage d’avions de transport militaire C130, et elle a commandé 25 avions de chasse Eurofighter de moins que prévu.
Un dangereux effet boomerang
Tous les s écialistes s’entendent au moins sur un oint : mal ré les réductions bud étaires, aucun a s, jusqu’à présent, n’a diminué les salaires des soldats partis en mission en Afghanistan ou ailleurs dans le monde. Dans ce secteur, les restrictions se font pourtant sentir. Si, l’an dernier, les Européens ont répondu avec hésitation à la demande américaine d’envo er un effectif su lémentaire de 10 000 hommes à Kaboul, c’est non seulement par indécision politique, mais également pour de simples questions financières. Le désarmement artiel de l’Euro e ne s’est our le moment as encore ré ercuté dans le domaine de la sécurité. Les Européens seraient du reste en difficulté, à l’heure actuelle, pour lancer une importante opération militaire si une crise venait à se déclencher… Le projet d’envoyer une force de maintien de la paix en Somalie a été écarté non seulement our des raisons oliti ues, mais aussi ar man ue de mo ens. Et l'envoi d’une force d’interposition dans le cas d’un accord de paix au Moyen-Orient ne saurait être possible sans intervenir dans les des bud ets de la Défense. L’amiral Di Paola affirme ue "d’importants programmes de développement des armements voient le jour dans d’autres régions du monde. Notre supériorité technologique risque d’être rattrapée en très peu de temps. La supériorité qualitative doit être maintenue coûte que coûte, dût-on sacrifier en partie l’aspect quantitatif".Ainsi, les mesures de réduction budgétaire se répercutent, une fois de plus, sur l’économie et sur la compétitivité du "système Europe" plus ue sur la sécurité. Elles ris uent aussi de rovo uer un dan ereux effet boomeran , au moment même où l’Europe, dans son ensemble, peine à faire repartir la machine de la croissance économique.
 
 2/ RELATIONS INTERNATIONALES -EUROPE DE LA DEFENSE - OTAN : Bruxelles accepte d’examiner la candidature serbe Source journal ou site Internet : Le Temps Date : 25 octobre 2010 Auteur : AFP Adressé par : JF Mazaleyrat Union européenne Les ministres euro éens des Affaires étran ères, réunis à Luxembour , ont décidé de demander à la Commission européenne d’étudier la candidature de la Serbie à l’Union européenne. Une étape symbolique importante pour Belgrade Les pays européens ont accepté lundi que la candidature serbe à l’UE soit examinée, permettant ainsi à Belgrade de franchir une étape symbolique importante dans son rapprochement avec le bloc des 27, ont indiqué des sources diplomatiques à l’AFP. Réunis à Luxembourg, les ministres euro éens des Affaires étran ères et euro éennes ont décidé de demander à la Commission euro éenne d’étudier et de rendre un avis sur la candidature de la Serbie en vue d’une adhésion. «Il y a un accord à ce sujet», a dit un diplomate. Dans le même temps l’Europe entend maintenir la pression en vue de l’arrestation de l’ancien général serbe Ratko Mladic et réclame la «pleine coopération» de Belgrade avec le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPI). «Des conditions ont été fixées concernant la coopération avec le tribunal», a souli né un autre di lomate euro éen. Bel rade avait dé osé sa candidature en décembre 2009, mais les 27 n’étaient jusqu’ici pas parvenus à s’entendre sur la suite à y donner, du fait de l’opposition des Pays-Bas notamment qui ont eu une position très ferme à l’égard de la Serbie.  Nomination de M. Pierre Vimont au poste de secrétaire énéral exécutif du Service européen d'action extérieure Source ournal ou site Internet : service de resse de la re résentation euro éenne en France Date : 25 octobre 2010 Auteur : Adressé par : Y de Prémorel Hi h Re resentative Catherine Ashton nominates the to mana ement of the External Action Service  Catherine Ashton, the Hi h Re resentative of the Union for Forei n Affairs and Securit Polic /Vice-President of the European Commission has today announced the appointment of Pierre Vimont as the Executive Secretary General of the future External Action Service and David O’Sullivan as its Chie Operating Officer. "I promised to appoint the brightest and best and in Pierre Vimont as the Executive Secretary General, and David O'Sullivan as Chief Operating Officer I have done just that. Pierre is held in the hi hest re ard b the di lomatic communit and will brin a wealth of knowled e and ex ertise on foreign policy issues. David has served in the highest capacity in the European Commission, as well as
having a diplomatic background. In their respective roles they will help to create a European diplomatic service that the eo le of Euro e can be roud of," said Catherine Ashton. Pierre Vimont is described as the “diplomats' diplomat” with a career spanning over more than 30 years. During that time he was chie of staff for three French Forei n Ministers and Minister for Euro ean Affairs. He was the Permanent Representative of France to the European Union in Brussels for four years, where he was considered outstanding during the French Presidency of the Council in 2000. He has also been posted in London and most recentl in Washin ton as the Ambassador of France to the United States. David O’Sullivan started his career at the Irish Department of Foreign Affairs and went on to work for the European Commission, where he excelled as one of the most talented officials of his eneration. In his 30- ear career he was Director and Director General (DG Education and DG Trade), member of the Cabinet of two commissioners, head of the cabinet of Commission President Romano Prodi before eventually being a ointed Secretar General of the Euro ean Commission. Catherine Ashton made the announcement o the first two members of her top management team today after the Council for General Affairs endorsed the final le al acts for the EAS, namel the amendments to the Staff and Financial re ulations, as well as to the EU Budget for 2010. The remaining vacant positions of the EAS management team will be filled in the coming weeks. Le chef du Service di lomati ue nommé officiellement Source journal ou site Internet : Bruxelles 2 Date : 25 octobre 2010 Auteur : Nicolas Gros Verheyde Adressé ar : Y de Prémorel et JF Mazale rat
Pierre Vimont et David O'Sullivan en réunion dans une des salles du conseil des ministres (© NGV) (A Luxembourg) Cathy Ashton, la Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères, n’a pas trainé ! Quelques jours à peine après l’adoption par le Parlement européen des derniers règlements nécessaires (1) à la mise en place du service européen d’action extérieure (alias le service diplomatique), et aussitôt ces rè lements avalisés ar les 27 ministres des Affaires euro éennes, réunis à Luxembour , elle a annoncé, publiquement, les premiers noms du « top ». Aucune surprise de dernière minute. Ainsi qu’annoncé (2), c’est le Français Pierre Vimont qui prend la tête du service, au poste de « secrétaire général exécutif« . Et l’Irlandais O’Sullivan au poste de « Chief Operating Officer » (*). Les deux autres nominations devraient suivre dans la semaine. «J’ai promis de nommer les plus brillants et avec Pierre Vimont et David O’Sullivan, ’ai fait exactement cela » a commenté Cath Ashton. « Pierre est tenu en très haute estime ar la communauté diplomatique et apportera une richesse de connaissances et d’expertise sur les questions de politique étrangère. David a servi avec la plus grande capacité dans la Commission européenne, tout comme une expérience diplomatique. Dans leurs rôles respectifs, ils contribueront à créer un service diplomatique européen dont la population européenne pourra être fière », a déclaré Catherine Ashton. Ces mots ne sont pas
volés. Avec ces deux diplomates de haut vol, et ceux/celles qui vont suivre (les deux secrétaires généraux ad oints uis les directeurs énéraux), le service di lomati ue a une tête, bien faite, bien é uilibrée et ui dispose de nombreux appuis dans tous les rouages européens comme dans plusieurs Etats membres. (*) Je n’ai pas de traduction à proposer, en gros un secrétaire général au sens habituel du terme, c’est à dire un directeur « administratif » là ou le premier est essentiellement politique. Le Conseil utilise le terme de « Directeur général administratif ». Les diri eants franco hones veulent accroître leur oids sur la scène mondiale Source ournal ou site Internet : Le Tem s Date : 25 octobre 2010 Auteur : Nicolas Dufour Adressé par : JF Mazaleyrat   A l’image de Boni Yayi (à gauche), président du Bénin, et d’Abdou Diouf, secrétaire général de l’Or anisation internationale de la franco honie, les artici ants au Sommet ont insisté our réformer la gouvernance mondiale. (AFP)
A Montreux, l’Organisation internationale de la francophonie réclame une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU. La présidente de la Confédération Doris Leuthard estime qu’il ne correspond plus au monde actuel Un sommet tip top. Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie, Abdou Diouf, disait dimanche «la profonde gratitude du monde francophone» à l’égard des Suisses, au terme d’un sommet ui s’est déroulé sans la moindre anicroche. Il faut dire ue les 6500 mobilisés ( olice, militaires, pompiers, etc.) encadraient une réunion qui, selon le doux euphémisme du chef de la police vaudoise Jacques Antenen, «n’abordait pas des thèmes de nature à provoquer des contestations d’ampleur». Et pourtant. Gouvernance mondiale, Etat de droit et démocratie, défense des femmes, sécurité alimentaire, drame d’Haïti: la quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement ont brassé la plupart des thématiques multilatérales du moment. Leur «déclaration de Montreux» résume les trois oints forts du sommet – gouvernance, développement et éducation – tout en réaffirmant la volonté des pays d’atteindre les Objectifs
du millénaire de l’ONU, sur la réduction de la pauvreté.
La uestion des instances internationales est celle ui réoccu ait en remier lieu le résident fran ais. Lors d’un passage d’un jour, samedi, Nicolas Sarkozy a déploré avec vigueur l’absence de l’Afrique en qualité de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, «un scandale». Le système onusien, ajoute Doris Leuthard, présidente de la Confédération, «ne correspond plus au monde actuel». Les 56 Etats membres de l’OIF réclament ainsi une «réforme urgente» du Conseil de sécurité, plaidant pour «l’équilibre, l’efficacité et la re résentativité». Nicolas Sarkoz a é alement fait valider son souhait d’une «réforme de la ouvernance économique mondiale», ainsi que du «système monétaire international», termes utilisés dans la déclaration, quelques semaines avant que la France ne prenne la tête du G20 et du G8. «Nous sommes sûrs que l présidence française du G20 nous permettra d’aller plus loin dans l’idée que le G20 s’occupe aussi des 172 pays qui ne sont pas à la table», assure Abdou Diouf, par ailleurs reconduit à son poste pour quatre ans.
Doris Leuthard évo ue en outre les «solidarités franco hones» ui doivent révaloir s’a issant de l’alimentation ou face aux conséquences du changement climatique. Elle cite en particulier une «mobilisation» pour les régions actuellement frappées par les intempéries, Bénin, Togo, Ghana et Vietnam.
La Suisse a plus particulièrement insisté sur le volet de la formation et de la recherche, mettant en avant la création d’un réseau de hautes écoles francophones du Nord et du Sud (LT du 19.10.10). La présidente de l Confédération insiste sur «cette lan ue de arta e et de savoirs, à dévelo er non as contre la lan ue dominante, mais par attachement à la diversité». Venu achever le travail au nom de son président, le ministre fran ais des Affaires étran ères, Bernard Kouchner, souli ne, dans le cadre du dévelo ement, le «caractère indispensable, au même titre que la charité, des financements innovants», à savoir les soutiens à la recherche ou aux entreprises novatrices.
Ce Sommet de Montreux mar uait les dix ans de l’ado tion, à Bamako, d’une déclaration ar la uelle les chefs d’Etat francophones s’engageaient à développer la démocratie et les droits humains dans leurs nations respectives. Sur ce point, les ONG se sont montrées critiques, déplorant le fait que l’OIF ne se donne aucun instrument de contrôle ou de dénonciation des cas de violation des droits de l’homme. Il y a «progression démocratique» en Afrique, assure Abdou Diouf. Toutefois, dans leur texte final, les dirigeants reconnaissent à demi-mot la fra ilité de ces avancées: «Nous dé lorons les situations ui erdurent dans certains de nos pays et soulignons notre détermination à accompagner ceux-ci dans les phases de sortie de crise», allusion, -notamment, à la Guinée et à Madagascar, mises à l’index de l’organisation.
Tout aussi délicate est l’attribution du prochain sommet, dans deux ans, à la République démocratique du Congo. Au moment où les rapports accablants de l’ONU se multiplient, tant sur les massacres passés que su les violences infligées aux femmes ces temps dans l’est. Des associations de la diaspora congolaise dénoncent l’hypocrisie de ce choix, estimant qu’il valide une culture de l’impunité à l’égard de criminels. Amnest , très résente durant le sommet, n’a elle as à l’annulation de la décision, mais insiste sur les «responsabilités considérables» qu’implique la perspective du sommet, selon le directeur de la section de Belgique francophone, Philippe Hensmans: «Il ne suffit pas que l’OIF puisse se réunir en toute sécurité, mais de garantir des droits à la population. Il serait inacceptable que certains généraux actuellement en place, le soient encore lors du sommet». Interrogé à propos des assassinats de défenseurs des droits de l’homme et de ournalistes, le résident Jose h Kabila, au demeurant eu lo uace, ré ond u’il « a eu des arrestations, des procès et des condamnations», assurant de la «détermination du gouvernement congolais que les crimes, contre les journalistes ou la population, ne restent plus impunis».
  
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