Accord des dirigeants de l UE sur le CFP: priorités budgétaires de l UE pour la période 2014-2020
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CO SEIL EUROPÉE Bruxelles, le 8 février 2013 (OR. en) EUCO 37/13 CO EUR 5 CO CL 3 OTE DE TRA SMISSIO du: Secrétariat général du Conseil aux: délégations Objet: CO SEIL EUROPÉE 7 ET 8 FÉVRIER 2013 CO CLUSIO S (CADRE FI A CIER PLURIA UEL) Les délégations trouveront ci-joint les conclusions du Conseil européen (7 et 8 février 2013) 1concernant le point relatif au cadre financier pluriannuel . ___________________ 1 Les conclusions concernant les autres points figurent dans le document 3/13. EUCO 37/13 FR Conclusions – 7 et 8 février 2013 GÉ ÉRALITÉS 1. Au cours de ces dernières années, l'Union européenne et ses États membres ont pris des mesures importantes pour faire face aux problèmes posés par la crise économique et financière. Dans une perspective d'avenir, le prochain cadre financier pluriannuel (CFP) devra faire en sorte que le budget de l'Union européenne soit conçu pour faire sortir l'Europe de la crise. Le budget de l'Union européenne doit être un catalyseur de croissance et d'emplois pour toute l'Europe, notamment en stimulant les investissements productifs et les investissements dans le capital humain. Au sein du futur cadre financier pluriannuel, les dépenses doivent être mobilisées au service de la croissance, de l'emploi, de la compétitivité et de la convergence, dans le droit fil de la stratégie Europe 2020.

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Publié le 15 février 2013
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COSEIL EUROPÉE
 
 
 
 
Bruxelles, le 8 février 2013(OR. en)
EUCO 37/13    CO EUR 5COCL 3
 OTE DE TRASMISSIOdu: Secrétariat général du Conseilaux: délégationsObjet:COSEIL EUROPÉE7 ET 8 FÉVRIER 2013 COCLUSIOS(CADRE FIACIER PLURIAUEL)   Les délégations trouveront ci-joint les conclusions du Conseil européen (7 et 8 février 2013)concernant le point relatif au cadre financier pluriannuel1.      
 ___________________
                                                 1 Les conclusions concernant les autres points figurent dans le document 3/13. EUCO 37/13 FR   
 
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Conclusions – 7 et 8 février 2013 GÉÉRALITÉS 
Au cours de ces dernières années, l'Union européenne et ses États membres ont pris desmesures importantes pour faire face aux problèmes posés par la crise économique etfinancière. Dans une perspective d'avenir, le prochain cadre financier pluriannuel (CFP) devrafaire en sorte que le budget de l'Union européenne soit conçu pour faire sortir l'Europe de lacrise. Le budget de l'Union européenne doit être un catalyseur de croissance et d'emplois pourtoute l'Europe, notamment en stimulant les investissements productifs et les investissementsdans le capital humain. Au sein du futur cadre financier pluriannuel, les dépenses doivent êtremobilisées au service de la croissance, de l'emploi, de la compétitivité et de la convergence,dans le droit fil de la stratégie Europe 2020. Parallèlement, alors que la discipline budgétaireest renforcée en Europe, il est essentiel que le futur CFP reflète les efforts d'assainissementdéployés par les États membres pour ramener le déficit et la dette sur une trajectoire plussoutenable. Il convient d'examiner soigneusement la valeur de chaque euro dépensé afind'accroître la valeur ajoutée européenne et la qualité des dépenses dans le cadre du futur CFP,notamment par une mutualisation des ressources, un effet catalyseur, des économies d'échelle,des effets d'entraînement et des répercussions transfrontières positives, contribuant ainsià réaliser plus efficacement ou plus rapidement les objectifs communs des politiques età réduire les dépenses nationales. La croissance durable et l'emploi ne pourront repartir quesi une approche cohérente et globale est mise en œuvre, conjuguant un assainissementbudgétaire intelligent qui préserve l'investissement dans la croissance future, des politiquesmacroéconomiques saines et une stratégie active pour l'emploi qui préserve la cohésionsociale. Les politiques de l'UE doivent être conformes aux principes de subsidiarité, deproportionnalité et de solidarité et doivent également générer une véritable valeur ajoutée.
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Conclusions 7 et 8 février 2013
Le futur cadre financier doit non seulement assurer un niveau de dépenses approprié, maiségalement garantir la qualité de ces dernières. La qualité des dépenses permettra d'améliorerl'élaboration des politiques, en tirant pleinement parti des possibilités qu'elles offrenten termes de valeur ajoutée européenne, et ce notamment à un moment où de lourdescontraintes pèsent sur les budgets nationaux. Il convient par conséquent de faire un usageaussi efficace que possible de tous les instruments de financement. Les efforts visant à mieuxdépenser les fonds de l'Union doivent porter, entre autres, sur une meilleure gouvernance despolitiques, y compris en termes de conditionnalité, et sur la concentration et le ciblage desfonds sur les domaines qui contribuent le plus à la croissance, à l'emploi et à la compétitivité,et ce pour tous les instruments et programmes de financement, quelle que soit la rubrique dontils relèvent, chaque fois que cela est possible. Il convient d'établir des rapports périodiquesen vue de l'évaluation, au niveau politique, des résultats de l'ensemble des politiques etinstruments de financement. En outre, parmi les éléments permettant d'assurer une qualitéappropriée des dépenses doivent figurer la flexibilité, les incitations positives, la concentrationdes fonds sur les mesures propices à la croissance, l'évaluation et le réexamen, la prioritéaux résultats, la simplification de la mise en œuvre, une assistance technique appropriée,l'application du principe de concurrence dans le choix des projets et une utilisation adéquatedes instruments financiers. Un certain nombre d'éléments destinés à permettre l'applicationdes principes précités figurent dans les présentes conclusions. Par ailleurs, l'ensemble desinstitutions de l'Union devraient tout mettre en œuvre pour que la législation sectoriellerelative aux instruments de financement pertinents prévoie des dispositions visant à accroîtrela qualité des dépenses. Afin que la qualité des dépenses puisse faire l'objet d'une évaluation détaillée, etconformément au rapport annuel d'évaluation des finances de l'Union présenté parla Commission en application de l'article 318 du TFUE, la Commission transmettra chaqueannée au Conseil et au Parlement européen un rapport sommaire sur les programmes relevantdu cadre stratégique commun (CSC) (sur la base des rapports annuels de mise en œuvreprésentés par les États membres), ainsi qu'une synthèse de toutes les évaluations disponiblesdes programmes. Deux rapports stratégiques concernant les programmes relevant du CSCseront en outre présentés au cours de la période de programmation. Le nouveau CFP couvrira les sept années allant de 2014 à 2020 et sera établi pour uneUnion européenne comprenant 28 États membres, l'hypothèse de travail étant que la Croatieadhérera à l'Union en 2013.
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Conclusions – 7 et 8 février 2013Les dépenses seront regroupées sous six rubriques reflétant les priorités politiques de l'Unionet offrant une marge de manœuvre suffisante en vue d'une affectation efficace des ressources.
La structure du cadre financier pluriannuel pour la période 2014-2020 sera la suivante:Sous-rubrique 1a: "Compétitivité pour la croissance et l'emploi", qui inclura lemécanisme pour l'interconnexion en Europe;Sous-rubrique 1b: "Cohésion économique, sociale et territoriale";Rubrique 2: "Croissance durable: ressources naturelles", qui comportera un sous-plafond pour les dépenses relatives au marché et les paiements directs;Rubrique 3: "Sécurité et citoyenneté";Rubrique 4: "L'Europe dans le monde";Rubrique 5: "Administration", qui comportera un sous-plafond pour les dépensesadministratives;Rubrique 6: "Compensations".
Le Conseil européen est parvenu à un accord politique selon lequel le montant total maximaldes dépenses pour l'UE-28 pour la période allant de 2014 à 2020 est de959 988millions EURen crédits pour engagements, ce qui représente 1,00 % du RNB de l'UE, et de908 400 millions EUR en crédits pour paiements, ce qui représente 0,95 % du RNB de l'UE. Lescrédits pour engagements sont ventilés selon les schémas ci-après. Les mêmes montantsfigurent également dans le tableau de l'annexe I, qui indique en outre les prévisionsconcernant les crédits pour paiements. Tous les montants sont établis sur la base des prixconstants de 2011. Des ajustements techniques automatiques auront lieu annuellement pourtenir compte de l'inflation. C'est sur cette base que le Conseil va à présent solliciterl'approbation du Parlement européen, conformément à l'article 312, paragraphe 2, du TFUE,qui prévoit que le Conseil adopte le règlement fixant le cadre financier pluriannuel aprèsapprobation du Parlement européen.
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Conclusions – 7 et 8 février 2013Afin que l'Union soit en mesure de remplir toutes ses obligations financières découlantd'engagements existants et futurs pendant la période 2014-2020, conformément à l'article 323du TFUE, des règles spécifiques seront établies pour la gestion des plafonds annuels despaiements.  
Les données statistiques et les prévisions utilisées pour l'établissement des critères d'éligibilitéet des enveloppes concernant les Fonds relevant du CSC, ainsi que pour le calcul du RNBtotal, sont celles utilisées par la Commission aux fins de l'actualisation, en juillet 2012, de saproposition de règlement fixant le CFP (COM(2012) 388).
Compte tenu des besoins financiers liés à la réalisation d'investissements en Europe et del'objectif visant à maximiser l'effet de levier des actions bénéficiant d'un soutien au titre dubudget de l'UE, un recours accru aux instruments financiers, y compris à des obligations liéesà des projets, sera prévu dans le cadre de la mise en œuvre du prochain CFP. Les instrumentsfinanciers doivent contribuer à la réalisation d'un ou de plusieurs objectifs spécifiques del'action de l'Union, fonctionner de manière non discriminatoire, avoir une date d'expirationclairement définie, respecter les principes de saine gestion financière et être complémentairesdes instruments traditionnels tels que les subventions. Dans le prochain cadre financierpluriannuel, la responsabilité financière de l'Union pour ces instruments financiers seralimitée à la contribution du budget de l'UE et ne donnera pas lieu à des engagementsconditionnels pour le budget de l'Union.
Les instruments financiers ne peuvent être mis en œuvre que s'ils remplissent les conditionsstrictes énoncées dans le nouveau règlement financier. Tout financement provenant du budgetde l'UE aux fins d'instruments financiers ne devrait intervenir que dans des proportionsraisonnables et lorsque cela génère une valeur ajoutée.
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Conclusions – 7 et 8 février 2013Le RAL (reste à liquider) est un sous-produit inévitable de la programmation pluriannuelle etdes crédits dissociés. Toutefois, pour plusieurs raisons, le RAL sera sensiblement plus élevéque prévu au terme du cadre financier 2007-2013. Par conséquent, afin de garantir un niveauet un profil gérables pour les paiements dans toutes les rubriques, plusieurs initiatives fontpartie intégrante de l'accord sur le cadre financier 2014-2020:
les niveaux des engagements sont fixés à un niveau approprié dans toutes les rubriques;les règles de dégagement seront appliquées de manière stricte dans toutes les rubriques;en particulier les règles de dégagement d'office;les taux de préfinancement sont réduits par rapport à la période 2007-2013;il n'est pas prévu de dégressivité des engagements annuels pour les régimes régionaux"filet de sécurité" au titre de la politique de cohésion, afin de contribuer au profilgérable des engagements et des paiements.
Il incombe à l'Union européenne, en prévoyant certaines conditions, des contrôles approfondiset une évaluation efficace des performances, de s'assurer que les ressources sont mieuxdépensées. Elle doit également répondre à la nécessité de simplifier ses programmes dedépenses afin de réduire la charge administrative et les coûts pour les bénéficiaires des Fondset l'ensemble des parties prenantes, tant au niveau de l'UE qu'au niveau national. L'ensemblede la législation sectorielle relative au prochain CFP ainsi que le nouveau règlement financieret l'accord interinstitutionnel sur la coopération en matière budgétaire et la bonne gestionfinancière devraient par conséquent contenir des éléments substantiels contribuant à lasimplification et améliorant la responsabilisation et l'utilisation efficace des fonds de l'UE.Un effort particulier sera fourni, tant dans la législation que dans sa mise en œuvre, pourveiller à ce que les principes de subsidiarité et de proportionnalité soient pleinement prisen compte et à ce que les spécificités des petits programmes dans les États membres"mono-régionaux" soient prises en considération dans la définition de règles plus souples.
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Conclusions – 7 et 8 février 2013 10. Pour garantir une réalisation optimale des objectifs fixés dans certains domaines d'action,il convient d'intégrer les priorités, telles que la protection de l'environnement, dans diversinstruments relevant d'autres domaines d'action. Les objectifs en matière de lutte contre lechangement climatique représenteront au moins 20 % des dépenses de l'Union au cours de lapériode 2014-2020; ils seront par conséquent intégrés dans les instruments appropriés afinde pouvoir contribuer au renforcement de la sécurité énergétique, parallèlement audéveloppement d'une économie sobre en carbone, efficace dans l'utilisation des ressourceset capable de s'adapter aux effets du changement climatique, de façon à accroître lacompétitivité de l'Europe et à créer des emplois plus nombreux et plus verts.
 11. Afin que le budget de l'UE puisse jouer son rôle essentiel de catalyseur de la croissance, del'emploi et de la compétitivité, il convient à présent d'adopter dans les meilleurs délais lestextes législatifs énumérés ci-après, conformément aux procédures inscrites dans le traité et enrespectant le rôle des différentes institutions. En particulier:   
·le règlement fixant le CFP pour la période 2014-2020;·l'accord interinstitutionnel sur la coopération en matière budgétaire et la bonne gestionfinancière; ·la décision relative au système des ressources propres de l'Union européenne ainsi queses mesures d'exécution.
Sur la base des niveaux des engagements figurant dans cet accord et en prenant note deschiffres indicatifs proposés par la Commission pour les objectifs relevant des différentesrubriques, le Conseil et le Parlement européen sont invités à trouver en temps utile un accordsur le financement approprié de chacun des instruments, programmes et fonds proposés, quiseront financés dans le cadre du CFP, y compris la possibilité d'un réexamen. Rappelant les contacts intensifs qui ont été menés au cours des derniers mois avec leParlement européen, que ce soit en marge des sessions du Conseil des affaires générales ou auniveau des présidents des institutions, conformément à l'article 324 du TFUE, le Conseileuropéen invite la présidence à faire progresser rapidement les discussions avec le Parlementeuropéen. La Commission est invitée à fournir toute l'assistance et le soutien qu'elle jugera utiles pourfaire avancer le processus de prise de décision.
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Conclusions – 7 et 8 février 2013 12. Le Conseil européen invite les colégislateurs à adopter rapidement les programmes definancement destinés à mettre en œuvre le cadre financier pluriannuel 2014-2020 afin qu'ilspuissent être déployés en temps utile à partir du 1er janvier 2014. Il rappelle l'objectif commundes institutions et des États membres qui consiste à simplifier les règles et procédures definancement et leur responsabilité partagée à cet égard. Le Conseil européen se félicite desprogrès accomplis dans les négociations en cours et engage les colégislateurs à adopter desprogrammes plus simples et qui se traduisent par une nette diminution des chargesadministratives pour les autorités publiques et les bénéficiaires. Cela rendrait les programmesplus accessibles, plus souples et résolument axés sur l'obtention de résultats en termes decroissance et d'emploi, conformément à notre stratégie Europe 2020.
 PARTIE I: DÉPESES SOUS-RUBRIQUE 1a - COMPÉTITIVITÉ POUR LA CROISSACE ET L'EMPLOI 13. La croissance intelligente et inclusive correspond à un domaine dans lequel l'action de l'UEapporte une valeur ajoutée importante. Les programmes relevant de cette rubrique peuventlargement contribuer à la réalisation de la stratégie Europe 2020, en particulier en ce quiconcerne la promotion de la recherche, de l'innovation et du développement technologique,les mesures spécifiques en faveur de la compétitivité des entreprises et des PME,l'investissement dans l'éducation et les compétences humaines dans le cadre du programmeERASMUS pour tous, et le développement de l'agenda social. Lorsque des fonds sont allouésau titre de la présente rubrique, il convient d'accorder une priorité toute particulière aurenforcement substantiel et progressif de l'effort déployé par l'UE dans le domaine de larecherche, de l'éducation et de l'innovation, notamment grâce à la simplification desprocédures.
 14. Compte tenu de la contribution particulière de ces programmes à la réalisation des objectifs dela stratégie Europe 2020, les fonds affectés aux programmes Horizon 2020 et ERASMUSpour tous seront en nette croissance par rapport au niveau de 2013. 
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Conclusions – 7 et 8 février 2013 15. Le niveau des engagements pour cette sous-rubrique ne dépassera pas125 694 millions EUR: 
SOUS-RUBRIQUE 1a - Compétitivité pour la croissance et l'emploi(en Mio EUR, prix de 2011) 2014 2015 2016 2017 2018 2019 202015 616 16 332 16 737 17 705 18 501 19 712 21 091
 16. Il est absolument nécessaire de renforcer et de développer l'excellence de la base scientifiquede l'Union. L'effort déployé dans la R & D (recherche et développement) sera par conséquentbasé sur l'excellence, tout en assurant un large accès aux participants dans tous les Étatsmembres, ce qui, associé à une simplification minutieuse du programme, garantira une futurepolitique européenne de la recherche efficace et effective en offrant également aux PME demeilleures possibilités de participation aux programmes. Toutes les politiques seront misesà contribution pour accroître la compétitivité et une attention particulière sera accordée à lacoordination des activités financées dans le cadre du programme Horizon 2020 avec lesactivités soutenues par d'autres programmes de l'Union, notamment dans le cadre dela politique de cohésion. Dans ce contexte, il sera nécessaire de trouver des synergiesimportantes entre Horizon 2020 et les fonds structurels afin de créer une "passerelle versl'excellence" et de renforcer ainsi la capacité régionale en matière de recherche et d'innovationet les moyens dont disposent les régions moins performantes et les régions moins développéespour créer des groupements (clusters) d'excellence.
 MECAISME POUR L'ITERCOEXIO EEUROPE  17. L'existence de réseaux interconnectés dans les domaines des transports, de l'énergie et de latechnologie numérique est importante pour l'achèvement du marché unique européen.Par ailleurs, les investissements dans des infrastructures essentielles dotées d'une valeurajoutée européenne peuvent doper la compétitivité de l'Europe à moyen et à long terme dansun contexte économique difficile, caractérisé par une croissance faible et de fortes contraintesbudgétaires. Enfin, les investissements dans les infrastructures permettront également à l'UEd'atteindre ses objectifs en matière de croissance durable exposés dans la stratégieEurope 2020, ainsi que ses objectifs "20-20-20" fixés dans les domaines de l'énergie et duclimat. Dans le même temps, les mesures prises dans ce domaine respecteront les principalesresponsabilités des acteurs du marché en termes de planification et d'investissement dansdes infrastructures énergétiques et numériques.
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Conclusions – 7 et 8 février 2013L'enveloppe financière pour la mise en œuvre du mécanisme pour l'interconnexion en Europes'élèvera à29 299 millions EUR pour la période 2014-2020, dont10 000 millions EUR seronttransférés à partir du Fonds de cohésion, comme indiqué au point a) ci-après. Ce montant totalsera réparti entre les secteurs comme suit:
a) transports:23 174 millions EUR, dont10 000 millions EUR seront transférés à partirdu Fonds de cohésion pour être dépensés conformément au règlement établissant lemécanisme pour l'interconnexion en Europe (règlement MIE) dans les États membressusceptibles de bénéficier d'un financement du Fonds de cohésion; b) énergie:5 126 millions EUR;c) télécommunications:1 000 millions EUR. 
      18. Les trois grands projets d'infrastructures Galileo, ITER et GMES seront financés au titre de lasous-rubrique 1a à hauteur d'un montant de12 793 millions EUR. Afin de garantir la bonnegestion financière et la discipline financière, le niveau maximal des engagements pour chacunde ces projets sera défini dans le règlement CFP, comme suit: 
Le transfert de moyens du Fonds de cohésion à destination d'infrastructures de transportrelevant du mécanisme pour l'interconnexion en Europe permettra de cofinancer des projetsprédéterminés figurant à l'annexe du règlement MIE; jusqu'au 31 décembre 2016, le choixdes projets admissibles à un financement devrait être opéré dans le respect des dotationsnationales transférées du Fonds de cohésion vers le mécanisme pour l'interconnexionen Europe. Ensuite, les fonds non utilisés pourraient être redéployés vers de nouveaux projetsau moyen de nouveaux appels à propositions concurrentiels.
a) Galileo: 6 300 millions EUR;b) ITER: 2 707 millions EUR;c) GMES: 3 786 millions EUR. 
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Conclusions – 7 et 8 février 2013 19. Afin de contribuer à la sûreté nucléaire en Europe, un soutien sera accordé au déclassementdes centrales nucléaires suivantes2:400 millions EUR à Ignalina, en Lituanie, pour la période 2014-2020;200 millions EUR à Bohunice, en Slovaquie, pour la période 2014-2020;260 millions EUR à Kozloduy, en Bulgarie, pour la période 2014-2020. SOUS-RUBRIQUE 1b - COHÉSIO ÉCOOMIQUE, SOCIALE ET TERRITORIALE POLITIQUE DE COHESIO  20. Un objectif important de l'Union européenne consiste à promouvoir la cohésion économique,sociale et territoriale, ainsi que la solidarité entre les États membres. La politique de cohésionest, à cet égard, le principal outil pour réduire les disparités entre les régions d'Europe; elledoit donc se concentrer sur les régions et les États membres moins développés. La politiquede cohésion est un instrument essentiel pour l'investissement, la croissance et la créationd'emplois au niveau de l'UE ainsi que pour les réformes structurelles au niveau national.Elle représente une part importante des investissements publics dans l'UE, contribueà l'approfondissement du marché intérieur et joue donc un rôle important pour stimuler lacroissance économique, l'emploi et la compétitivité. En outre, la politique de cohésioncontribue à la stratégie Europe 2020 pour une croissance intelligente, durable et inclusivedans toute l'Union européenne. Par l'intermédiaire du Fonds européen de développementrégional (FEDER), du Fonds social européen (FSE) et du Fonds de cohésion (FC),elle poursuivra les objectifs suivants: "Investissement pour la croissance et l'emploi" dansles États membres et les régions, objectif bénéficiant du soutien de l'ensemble des Fonds, et"Coopération territoriale européenne", objectif bénéficiant du soutien du FEDER. Le Fondsde cohésion soutiendra des projets dans le domaine de l'environnement et des réseauxtranseuropéens de transport. Le soutien nécessaire au développement du capital humain seraassuré grâce à une participation adéquate du FSE en faveur de la politique de cohésion.                                                 2 Sans préjudice du Protocole nº 4 sur la centrale nucléaire d'Ignalina en Lituanie, duProtocole nº 9 sur l'unité 1 et l'unité 2 de la centrale nucléaire de Bohunice V1 en Slovaquie,annexés à l'acte d'adhésion de la République tchèque, de la République d'Estonie, dela République de Chypre, de la République de Lettonie, de la République de Lituanie, dela République de Hongrie, de la République de Malte, de la République de Pologne, dela République de Slovénie et de la République slovaque (JO L 236 du 23.9.2003, p. 944),ainsi que du Protocole relatif aux conditions et modalités d'admission de la République deBulgarie et de la Roumanie à l'Union européenne. EUCO 37/13 
 
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