Hector au Mont blanc

Sarah Photography Mady Namite

Description

Hector invite les enfants à partager ses aventures. Ensemble, ils descendront le Mont Blanc et apprendront l’étagement de la montagne.
Hector est un garçon de dix ans. Il est brun, curieux et il aime le sport. Il vit dans une petite maison avec sa maman et son oncle Alfred. Mais Hector n’est pas tout à fait comme les garçons de son âge car sa maison a été construite tout en haut du Mont blanc. De sa fenêtre, il admire les petites lumières au pied de la montagne et il n’a qu’une envie descendre voir la ville. Un jour, son sac sur le dos et sa luge sous le bras il décide de partir à l’aventure.
Hector au mont blanc permet d’aborder de façon amusante la faune et la flore de la montagne. Le texte illustré de photos permet de découvrir des lieux inoubliables à travers les voyages animés d’un petit garçon énergique et audacieux.
Un moment ludique et enrichissant qui comblera petits et grands.

Informations

• Publié par: lidee-qui-trotte
• Publié le: 14 février 2014
• Nombre de lectures: 67
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

ISBN : 979-10-93383-04-0 - Dépôt légal 2014
Loi n°49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse
© L’Idée qui trotte Editions, 2014
TOUS DROITS RESERVES
Cette histoire présente de façon ludique les différents étages qui
constituent une montagne.





Il existe un endroit merveilleux où le ciel se confond avec la terre et
où la neige est éternelle. C’est là qu’habite Hector tout en haut du
Mont Blanc. Il a dix ans et il vit avec sa maman dans un petit chalet
perdu sur la cime de la montagne.
L’hiver, il rentre les bêtes dans l’étable et l’été il parcourt les alpages
pour les faire brouter. Parfois, les randonneurs font une halte. Sa
maman leur prépare le repas et les installe dans la chambre derrière
l’étable. Ils racontent comment c’est en ville : le bruit des voitures qui
pétaradent, les gens malpolis qui leur marchent sur les pieds sans
s’excuser et le patron qui leur crie dessus. Ils lui disent qu’il a de la
chance de vivre ici, au calme et au grand air. Mais le soir, de sa
fenêtre, il entrevoit les millions de lumières qui dessinent comme des
étoiles sur la terre, il n’a qu’une seule envie; c'est d'aller voir ce qui se
passe au pied de la montagne. Parfois, sa maman descend à la ville. Hector l’a suppliée
cent fois de l’emmener, mais elle répond toujours : mon flocon de
neige, ce n’est pas un endroit pour mon petit garçon et puis elle part
sur le chemin. Bientôt, la neige aura recouvert ses traces. Il doit rester
avec le vieil Alfred.

Il ne l’aime pas le vieil Alfred, il est sourd et il pue des pieds. En plus,
il lui manque des dents et il ne veut jamais jouer avec lui. Mais
aujourd’hui, c’est un grand jour parce que, c’est décidé, Hector va
descendre voir le monde. Il a préparé son sac à dos, son duvet, sa
boussole, sa balle de tennis porte-bonheur, des clous, de la colle, un
bout de ficelle, un morceau de pain et de fromage chipés au déjeuner,
son canif et une gourde d’eau. Il a rajouté du sirop de framboise parce
que c’est meilleur l’eau avec de la framboise. Il a préparé son anorak
et ses bottes. Sa Maman ne doit pas rentrer avant la fin de la semaine.
Elle doit aller voir tata Martine pour des choses de grandes personnes
comme elle dit. Il sera de retour largement avant elle. Le vieil Alfred
s’est endormi. Il ronfle. Parfois, il pète un coup. Mais ça n’a pas l’air
de le déranger. Hector s’habille et lace ses chaussures. Il passe sur la
pointe des pieds devant le vieil Alfred et sort sans faire de bruit. Sa
maman a dit qu’il fallait quelques heures pour arriver à la ville. Il va
récupérer sa luge posée contre le tas de bois dans la remise.
Arrivé à l’entrée du chemin, il regarde autour de lui et se
jette un bonbon dans la bouche. Il enfile son bonnet vert et ses
moufles. Et puis, bien cramponné, les pieds au fond de la luge, il
s’élance du haut de la montagne. Les flocons giflent son visage et le
vent siffle à ses oreilles. Il descend à toute allure la pente neigeuse.
Parfois, il doit virer de bord. Il donne un grand coup de reins, un coup
à droite, un coup à gauche. Il vient de doubler le gros rocher interdit,
celui qu’il n’a pas le droit de dépasser. A partir de maintenant, il est
en terre inconnue. Il continue de descendre à toute allure. La neige
recouvre son bonnet et son blouson d’une fine couche de blanc. Elle
s’accroche à ses cils et à ses sourcils, il a l’air tout vieux comme le vieil
Alfred. Il ouvre la bouche et les flocons viennent s’écraser sur sa
langue. C’est rigolo !





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