Stratégie Internet n° 118 - nov 2007
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Tous les mois, l’essentiel de l’Internet : des informations et des conseils pour les dirigeants.

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Publié le 07 juin 2012
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stratégie internet Informations et conseils pour dirigeants d’entreprises Novembre 2007 Le commerce électronique N°118 BtoB en France SOMMAIRE Le développement du e-commerce BtoB, dynamisé par l’arrivée régulière de nouveaux acteurs, attise la convoitise des sites grand FocusP. 3 public à l’affût de relais de croissance. Les marques testent les mondes virtuels n 2006, le chiffre d’affaires cumulé des sitesWelcome Office,Viking Direct…) et en ciblant E d’e-Commerce BtoB interrogés par essentiellement les PME / TPE. Etude de casP. 4 Benchmark Group a progressé de 30 % par rap- Le secteur informatique / high-tech, pionner et Le programme relationnel port à 2005. Quelques nouvelles structures affi- plus mature dans le e-commerce, connaît une de King Jouet chent des croissances bien supérieures, leur acti- croissance nettement inférieure (+19 %). Pour ce vité en ligne ayant plus que doublé. Par consé- type de biens, comme sur le marché grand public, ConseilP. 5 quent, la croissance moyenne des sites se situe à Internet est un canal d’achat qui facilite la compa-Le développement durable 34 %. Les responsables estiment pouvoir mainte- raison des produits et des prix et qui a rapidement sur les sites du CAC 40 nir en 2007 le même niveau de croissance qu’en trouvé une clientèle. Certains marchands justifient 2006. Pourtant, sur le premier trimestre 2007, aussi ces moindres performances par la tendance ChiffreP. 6 celle-ci s’affiche légèrement en retrait (+28 % en déflationniste sur ce type de biens. Les internautes français moyenne). C’est dans le secteur équipements / fournitures et la vidéo industrielles que la croissance est la plus forte. Sur Tableau de bord ce secteur encore émergent sur le Web, les chiffres Les équipements industriels d’affaires des marchands ont progressé en tirent la croissance JuridiqueP. 7 moyenne de 50 % en 2006. Pour 2007, la croissance L’adresse IP, une donnée Le secteur des fournitures de bureau a été présent devrait être stimulée par une hausse importante comme les autres ? très tôt sur les canaux électroniques, notamment des investissements promotionnels. Ici, les mar-A lire... / Carnet avec les toutes premières applications minitel, puis chands interrogés constatent l’arrivée de nou-dès la fin des années 90 sur Internet. Aujourd’hui, veaux acteurs qui privilégient plutôt des position-ActualitéP. 8 les vépécistes commeJM-Bruneau(groupe nements de niche. FAI, Finance, Médias, 3 Suisses International) etJPGcontrôlent plus de Télécoms, e-Commerce : 80 % des ventes de fournitures de bureau en ligne. l’essentiel des informations Les sites grand public En 2006, le chiffre d’affaires de ces sites a progressé sur le Net s’intéressent au BtoB en moyenne de 36 %.Evénements Ce secteur est marqué par l’arrivée de nouveaux La course à la taille critique et la recherche de acteurs qui cherchent à s’imposer face aux leaders synergies va devenir l’enjeu des années à venir. Ce en développant une offre discount (Ipsoprestode concentration a d’ailleurs déjà, mouvement commencé. A titre d’exemple, les sites deWstore (positionné PME / TPE) et deInmac(positionné Evolution du CA des sites grands comptes) ont fusionné à la fin de l’année e-commerce BtoB 2006. Les responsables interrogés font également Evolution T1 2007 / part de l’intérêt grandissant de leaders nord-amé-moyenne du CA T1 2006 ricains pour le marché européen. Enfin, plusieurs en 2006 / 2005 sites BtoB ont été approchés par des acteurs Equipements et + 50 % + 40 % fournitures industriellesimportants du BtoC, notamment sur le secteur des Fournitures de bureau + 36 % + 28 %fournitures de bureau.Une publication Informatique / high-tech + 19 % + 18 %L’enquête en ligne réalisée par Benchmark Group B ENSEMBLE DES SITES + 34 % + 28 %auprès de professionnels dans l’entreprise montreenchmark Intelligent Source : Benchmark Group, Juillet 2007que les deux tiers des acheteurs utilisent aussi biengroup Management
Stratégie Internet n° 118 - Novembre 2007
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Plus de 70 % des marchands interrogés ont aug-menté leur budget de promotion en 2006. Pour la moitié des sites, la croissance du budget est infé-rieure à 25 %. En 2006, les dépenses publicitaires (tous leviers confondus) représentaient en moyenne environ 5,7 % du CA, soit une très légère hausse par rapport à l’année précédente (5,4 % en 2005). C’est dans le secteur des fourni-tures de bureau que l’effort publicitaire est le plus important. En 2007, 76 % des sites interrogés ont prévu une augmentation de leurs dépenses de promotion. Toutefois, la moitié des marchands sont plutôt dans l’optique d’une réduction du poids des coûts de promotion dans leur chiffre d’affaires.
Un effort publicitaire qui tend à se stabiliser
Tous les mois, l’essentiel de l’Internet : des informations et des conseils pour les dirigeants d’entreprise (direction générale, direction de la communication, direction marketing, direc-tion commerciale, direction des systèmes d’information...)
Edité parBenchmark Group,www.strategie-internet.com,69/71 Avenue Pierre Grenier 92517 Boulogne-Billancourt. Téléphone : 01 47 79 50 00 - Fax : 01 47 79 50 01. PDG/directeur de la publication : Corinne Delaporte.Stéphane Loire (benchsi@benchmark.fr), XavierRédaction : Fiquemo, Julie Marétheu, Gilles Blanc, Francine Ma, Nicolas Garmy et Grégory Paget. Flashage/impression : Indica, Colombes (92), 01 47 82 32 32.légal : Novembre 2007 ; ISSN : 1270-9301. Prix du numéro : 49 euros. Prix de l’abonnement annuel (10 numéros : France 460 euros /Dépôt Etranger 490 euros). Copyright :partielle, par quelque procédé que ce soit, du contenu de la revue, est interdite par latoute reproduction même loi du 11/3/1957 sans l’autorisation écrite préalable de la direction de la revue. © Benchmark Group.
stratégie internet Informations et conseils pour dirigeants d’entreprises
Média offline (1)
3 %
26 %
32 %
14 %
E-pub (bandeaux, bannières…)
Liens commerciaux
Comparateurs
E-mailing
Référencement naturel (2)
5 %
Répartition des dépenses publicitaires suivant les principaux leviers
En couverture
13 %
7 %
Méthodologie L’étude menée par Benchmark Group repose sur les résultats de 20 entre-tiens menés durant les mois d’avril et mai 2007 avec des responsables de sites de commerce électronique BtoB (achats hors production). Ces entre-tiens ont permis de recueillir les don-nées clés de leur activité.
ffiliation
(1) Inclus les opérations de mailing papier, catalogues ou faxmailing (2) Opérations d'optimisation du référencement naturel soustraitées Source : Benchmark Group, Juillet 2007
Les liens sponsorisés représentent la plus grosse part du budget des acteurs interrogés. En moyenne, près d’un tiers de leur budget de promotion y est consacré. Il s’agit du levier principal de dépenses pour plus de la moitié des sites. Le deuxième poste de dépenses concerne les différents leviers offline (presse spécialisée, mailing papier, fax-mailing, catalogues…). Mais cette moyenne cache de très fortes disparités. Chez les vépécistes, il s’agit d’un levier majeur, tandis qu’il l’est beau-coup moins parmi les pure-players. Viennent ensuite les opérations d’e-mailing et les dépenses pour intégrer les comparateurs, représentant res-pectivement 14 % et 13 % du budget des acteurs interrogés. Enfin, l’ensemble des dépenses d’e-pub, d’optimisation du référencement naturel (quand l’opération est sous-traitée) et l’affiliation pèsent à elles trois environ 15 % des dépenses en moyenne.
Stratégie Internet n° 118 - Novembre 2007
Celui-ci proposera notamment plus de solutions de serveurs, de stockage, de réseaux et de télé-communications. Cette nouvelle version mettra l’accent sur les services (hotline, financement, conseils, services d’aide…). De plus, une entrée par profil permettra aux professionnels d’accéder à une offre adaptée à leurs besoins. Afin de pou-voir proposer des produits dédiés aux profession-nels,Mistergooddeala intégré sur son site l’offre d’Ipsoprestoen marque blanche.
En France, beaucoup de sites grand public dispo-sent déjà d’un espace réservé aux professionnels (LDLC,Pixmania…). Mais jusqu’à maintenant, la plupart des sites grand public ayant mis en place une offre BtoB ne proposaient pas de conseils différenciés et présentaient le même catalogue aux deux cibles. Il semble toutefois que les sites commencent à prendre en compte la nécessité de disposer d’une offre spécifique aux entreprises.Rue du Commercevient de lancer un site dédié aux entreprises et collectivités, avec des promotions et un service client dédié, des devis en ligne et la possibilité d’utiliser des bons de com-mande administratifs pour un règlement par mandat.Surcouf Entreprisesa annoncé la sortie prochaine de la nouvelle version de son site.
Panier moyen des marchands en 2006 * - Equipements / Fournitures industrielles : 262 euros, - Fournitures de bureau : 161 euros, - Informatique / High-tech : 1 634 euros.
Taux moyen de transfor-mation en 2006 * - Equipements / Fournitures industrielles : 3,2 %, - Fournitures de bureau : 4,0 %, - Informatique / High-tech : 1,8 %.
des sites spécialisés BtoB que des sites grand public. Certains acteurs relativisent cette menace, considérant que le marché des professionnels implique des contraintes très différentes de celles du BtoC. D’une part le coût d’acquisition client y est plus élevé (fidélité au fournisseur, importance du conseil, inertie aux changements…), d’autre part les contraintes logistiques sont différentes (horaires et délais de livraison, quantités…). La différenciation par les services semble être l’une des clés pour maintenir à distance les sites BtoC, en particulier sur le secteur high-tech. Or, à ce niveau, les évolutions récentes laissent penser que les spécialistes de l’e-commerce grand public commencent à intégrer les contraintes spécifiques du BtoB.
Etude Le commerce électronique B to B en France Juillet 2007 www.benchmark.fr
* Moyenne des performances des acteurs interrogés.
Poids des nouveaux clients en 2006 * - Equipements / Fournitures industrielles : 24 %, - Fournitures de bureau : 14 %, - Informatique / High-tech : 34 %.
Entreprises interrogées - Equipements / Fournitures indus-trielles : Bernard, Manutan, Raja, Testoon. - Fournitures de bureau : Ipsopresto, JM Bruneau, JPG, Onedirect, Serg, Welcome Office. - Informatique : Bechtle, Compufirst, Dell, Ebizcuss, HP, Inmac wstore, Surcouf Entreprises, Vepenet.
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Focus
Les marques testent les mondes virtuels
De plus en plus de marques investissent les univers virtuels. Le point sur les initiatives et les premiers enseignements. Avec Stéphane Desnault, consultant, et Dan Benzakein, fondateur d’Extralab.
ajeunir l’image d’une marque, bénéficier R d’une forte couverture médiatique, cibler une communauté de consommateurs… Les enjeux des mondes virtuels tels queSecond Life attirent de plus en plus de marques. Les inter-nautes y évoluent à travers un personnage imagi-naire (avatar) et entrent en relation les uns avec les autres en chattant. P our les entreprises, il s’agit en premier lieu de tester ces univers et de s’y positionner en vue des évolutions à venir. L’engagement des personnages, les contacts et le temps passé dans l’univers sont compliqués à évaluer, ce qui rend difficile la mesure du retour sur investissement. On trouve des univers vir-tuels pour les enfants (Barbie Girls,Club Penguin), les adolescents (Habbo Hotel,Neopets,Stardoll) ou le grand public (Second Life,IMVU).
Un levier de croissance ou un axe de diversification MTVpropose sur sa plateformeVmtv.comune série de mondes virtuels liées à ses programmes, notamment sa “série réalité”Laguna Beach. MTVpeut ainsi interagir avec plusieurs cen-taines de milliers de jeunes internautes, et louer des espaces promotionnels aux annonceurs. Mattela lancéBarbiegirls.fr.Après s’être enre-gistrées sur le site, les jeunes filles peuvent créer un personnage virtuel, faire du shopping avec de l’argent virtuel, jouer à des jeux... Le forum de discussion fonctionne avec une liste de mots pré-définis et un filtre.
Une plateforme événementielle Les premières campagnes menées surSecond Lifeconsistaient à y organiser un événement en misant sur l’effet de buzz provoqué par cette opération innovante. Plusieurs marques ont ainsi bénéficié d’une campagne à forte audience pour quelques milliers d’euros. Par exemple en France,BNP Paribasa créé une île où elle orga-nise des opérations événementielles (recrute-ment en ligne, retransmission d’une compétition d’échecs.) et qu’elle tient à disposition de ses
filiales. Désormais, une opération menée sur Second Lifene bénéficiera d’une bonne couver-ture médiatique que si elle est appuyée par une campagne de relations publiques. Mais ces stra-tégies vont peu à peu s’essouffler.
Un laboratoire marketing Les entreprises peuvent créer ou faire migrer une communauté d’internautes dans un monde virtuel pour agir avec elle, à l’instar des blogs de marques. L’entreprise dispose ainsi d’un véri-table laboratoire marketing à travers lequel elle peut observer les consommateurs et tester de nouveaux concepts. Le groupe alimentaireKraft Foodsa ainsi participé à la création d’une île sur Second Life(Food Island) où il teste divers concepts nutritionnels. Les internautes qui com-posent cette communauté ont été recrutés sur des blogs et des forums spécialisés dans la nutri-tion.
Les facteurs de réussite Dans un monde virtuel, une entreprise doit adopter une communication plus originale et plus ludique. Toutefois, la présence d’une marque dans ces environnements en 3D doit toujours être cohérente et complémentaire avec ses actions sur le Web et dans la vie réelle. Pour attirer les internautes qui évoluent dans le monde virtuel, il faut leur proposer des contenus ou des services attractifs. La musique et la vidéo intéressent les internautes car ils vont pouvoir les partager avec d’autres. Les fonctionnalités ou services innovants et divertissants sont égale-ment un bon levier pour se faire connaître. On peut ainsi faire participer les internautes à la créa-tion d’un nouveau projet, à l’instar deStarwood Hotels. Les opérations de couponning (American Apparel,Galeries Lafayettes) offrent également de bons retours. Une entreprise doit se personnifier à travers des avatars. Pour les animer, elle doit mobiliser et former une équipe capable d’intéresser la com-munauté en ligne. Le coût de transfert et d’animation d’une com-munauté d’internautes dans un monde virtuel ouvert est de 10 à 50 000 euros, selon le temps investi pour l’animation. Pour lancer son propre univers, développer et fidéliser une communauté, l’investissement est beaucoup plus élevé, de 100 000 à un million d’euros.
Audience trimestrielle des mondes virtuels en France -Habbo: 359 000 visiteurs uniques (VU) (Brand),* -IMVU: 255 000 VU (Brand),* -Barbie Girls: 190 000 VU (Channel),* -Second Life: 199 000 VU (Brand).* -Stardoll: 178 000 VU (Brand).* * Une “brand” est un agrégat de domaines, sites uniques et/ou pages rattachés à une même marque. Le niveau “channel” désigne une thématique/chaîne. Source : Médiamétrie//NetRatings ; Panel France ; Domicile et /ou Lieu de travail ; Applications Internet exclues ; 3ème trimestre 2007 ; Copyright Médiamétrie//NetRatings, Tous droits réservés.
Les marques sur les supports participatifs Dans l’étude Publicité et marketing sur Internet de Benchmark Group, 10 % des annonceurs interrogés en avril 2007 avaient déjà monté une opération sur Second Life et 8 % d’entre eux prévoyaient de le faire d’ici la fin de l’année. Par ailleurs, 35 % des marques avaient mis en place des espaces contri-butifs sur leur site, un blog ou un site événementiel, et un quart d’entre elles prévoyaient de le faire d’ici fin 2007. Les améliorations ergonomiques, l’allègement des logiciels d’instal-lation, l’interopérabilité des plate-formes permettant d’utiliser le même avatar dans différents mondes virtuels… sont autant de facteurs qui vont contribuer à la montée en puissance des mondes virtuels.
Orange sur Second Life Après neuf mois de maturation, Orange inaugure son île dans Second Life. La Division Contenus d’Orange (jeux, TV, vidéo, musique) qui porte ce projet, a mis en place une équipe de trois personnes chargées d’accueillir et d’informer les visiteurs rencontrés sur Second Life, et d’organiser deux à trois événements par semaine (tables rondes, interviews…).
Stratégie Internet n° 118 - Novembre 2007
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La mise en place du programme relationnel Le lancement du Club du King a mobilisé une quinzaine de per-sonnes et un chef de projet. Le concept a été défini en colla-boration avec une agence. Une autre agence web s’est char-gée de la réalisation du site. Les contenus (activités créatives, jeux…) ont été développés avec six personnes employées en free-lance, spécialisées dans la pro-duction de contenus pour les jeunes et un prestataire spécialisé dans le jeu (Gargul Studio). Ce choix s’est imposé pour des raisons de coûts et de flexibilité. Le projet a duré trois mois. Une V2 du site est prévue pour le milieu de l’année 2008.
Le groupe King Jouet Le groupe King Jouet est à la fois distributeur grossiste pour la vente aux professionnels et détaillant spécialisé pour la vente aux particuliers. Il regroupe plusieurs enseignes (King Jouet, Joupi, Jouet dis-count), ainsi que la collection Logitoys qui regroupe les marques propres du groupe, et la société Gueydon, grossiste en jeux et jouets.
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Etude de cas
Le programme relationnel de King Jouet
Services en ligne et e-mailing sont au coeur du dispositif de CRM multicanal de l’enseigne de jouets.
eClub du King(Club-du-king.com) est le L programme relationnel deKing Jouet. Il s’adresse aux clients et prospects de l’enseigne, enfants et parents, à travers un espace privatif qui propose des jeux, des contes et histoires, des vidéos, des ateliers créatifs et des offres exclu-sives pour les parents… L’objectif est de créer une communauté de clients basée sur une rela-tion privilégiée et un lien affectif construit pro-gressivement. 400 000 internautes sont inscrits au Club. Les jeux interactifs, particulièrement appréciés des enfants, représentent la majeure partie du trafic.
Le fonctionnement du programme Le programme relationnel de King Jouet com-prend des services en ligne sur le site, et des ser-vices en push, avec des offres liées à l’anniver-saire des enfants, des avantages clients (codes barres et coupons de réductions imprimables...). LeClub du Kingest accessible via un login et un mot de passe. L’inscription n’est pas réservée aux clients, mais l’accès à l’intégralité des conte-nus du site est cependant restreint pour les inter-nautes qui ne disposent pas d’un “code privilè-ge” que l’enseigne note sur les tickets de caisse ou les bons remis en magasin. Les clients qui sai-sissent ce numéro au moment de leur inscription en ligne peuvent accéder à l’intégralité des contenus et des offres du Club. Les clients ayant acheté en ligne accèdent directement au Club avec l’identifiant et le mot de passe qui leur ont été attribués lors de leur commande. Les membres du Club bénéficient de bons d’achat qu’ils peuvent utiliser sur le site mar-chand ou en magasin. En moyenne, 20 % des coupons distribués sont utilisés pour un nouvel achat dans l’un des magasins de l’enseigne ou sur son site Internet. L’utilisation des services et les retours sur les actions promotionnelles viennent enrichir le CRM de King Jouet, en complétant les informa-tions déclarées au moment de l’inscription au Club (adresse, type d’habitation, mode d’achat, magasin fréquenté, prénom et date de naissance des enfants), et l’historique des achats.
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Les leviers de promotion du programme Grâce à un jeu-concours mis en place en 2005, King Jouet a recruté 150 000 abonnés en un mois. Mais ce type de procédé rend difficile le recrutement de contacts qualifiés et actifs par la suite. Pour promouvoir son Club et développer des contacts pertinents, King Jouet s’est donc recentré sur ses clients. Pour cela, l’enseigne a réalisé des opérations dans les points de vente (200 magasins), des insertions dans ses cata-logues (10 millions d’exemplaires distribués), et des mises en avant sur le site e-commerce. Le Club est également relayé par les partenaires de l’enseigne qui communiquent dans un univers proche ciblant les femmes de 35-45 ans, et via des jeux-concours pour les jeunes avec des chaînes jeunesse commeCanal J,GulliouTiji.
Les évolutions King Jouet prévoit de personnaliser ses offres en fonction du degré d’éloignement des prospects (géomarketing) par rapport aux magasins de l’enseigne, pour privilégier selon les cas l’achat en ligne ou en magasin. Une partie des offres est déjà personnalisée en fonction des déclarations des enfants sur leurs types de jeux préférés, et de l’historique d’achat des parents. L’objectif du marchand est de désaisonnaliser l’achat de jouets en proposant de nouvelles occasions d’offrir. En plus des listes de cadeaux de Noël et d’anniversaire, King Jouet va notam-ment proposer une liste personnalisée de cadeaux aux parents dont l’enfant aura obtenu un bon bulletin trimestriel. King Jouet enverra la liste de cadeaux aux proches parents et amis déclarés au moment de l’enregistrement. La liste sera mise à jour automatiquement chaque fois qu’un cadeau aura été acheté par un proche. Sur le site, King Jouet prévoit de simplifier l'ac-cès au module d’inscription au Club pour les clients online ou offline, et d’enrichir les fiches de conseils aux parents.
King-jouet.com en chiffres
Audience du site : 6 millions de visiteurs uniques sur l’ensemble de l’année 2006 Nombre de membres du Club : 400 000 Nombre d’abonnés à la newsletter : 316 000 Envois d’e-mails commerciaux : 30 e-mails / an / client (dont la moitié en fin d’année) Taux de transformation des opérations de couponning : 20% Source : King Jouet, 2007
Conseil
Le développement durable sur les sites du CAC 40
Benchmark Group a relevé les bonnes pratiques adoptées par les grands groupes pour exposer leur politique de développement durable sur leur site Internet.
ien communiquer sur sa politique de déve-B loppement durable et les actions de son entreprise permet tout à la fois d’augmenter la confiance des clients, des actionnaires, des ONG, des médias, et de motiver les salariés du groupe et les étudiants à la recherche de leur future entre-prise. Les trois quarts des sociétés du CAC 40 ont développé une vraie rubrique titrée “développe-ment durable” (Suez,Vinci,Dexia,BNP Paribas…) ou un site dédié (PSA Peugeot Citroën, Veolia Environnement,EDFcontenus…). Ces sont ainsi mieux mis en valeur, et plus faciles d’accès pour les internautes. Le choix d'un site dédié permet de développer davantage de conte-nus et de présenter l’entreprise sous un angle dif-férent, moins porté sur les intérêts économiques et financiers.
Le choix de l’intitulé des rubriques L’expression “développement durable” revêt un large éventail de problématiques (écologiques, sociales, sociétales, éthiques…). Il est donc préfé-rable de cibler les thématiques liées aux activités du groupe dès l’intitulé de la rubrique, l’essentiel étant de rester clair et explicite :Carrefouradapte l’intitulé de la rubrique à son secteur d’activité et utilise le terme “commerce responsable” en y développant des contenus autour de l’environne-ment, de la sécurité alimentaire, de ses démarches éthiques et sociales et la solidarité.Totalest par-ticulièrement précis avec son titre “responsabilité sociétale et environnementale”.France Telecom communique autour de sa “responsabilité d’en-treprise” en précisant “nos engagements et notre vision du développement durable”.
Mettre en avant les actions concrètes du groupe Au-delà des informations générales (défis majeurs du groupe, engagements, convictions, priorités…), il est important de mettre en avant les réponses que l’entreprise apporte aux enjeux du développement durable, à travers l’organisa-tion et le pilotage de sa politique, les actions pré-cises mises en œuvre et l’évaluation de ses actions, à l’instar deSuez,CarrefourouPSA
Peugeot Citroënest d’être transpa-. L’essentiel rent, crédible et humble, en expliquant notam-ment les difficultés rencontrées… Sur le site de PSA Peugeot Citroën, des tableaux de bords exposent de manière synthétique les plans d’ac-tions du groupe. Les internautes peuvent visuali-ser les projets, les réalisations et leur état d’avan-cement.
Des contenus synthétiques et dynamiques Les valeurs et engagements du groupe doivent être exposés de manière claire, structurée, synthé-tique et transparente. La rubrique “développe-ment durable” deSuezprésente une introduc-tion, des actualités, un mot du président, les publi-cations thématiques…Vinciregroupe l’ensemble de ses principes, engagements et valeurs qui gui-dent la politique de ressources humaines de l’en-treprise, ses relations avec ses fournisseurs, ainsi que le gouvernement d’entreprise. Huit sociétés sur dix proposent des documents à télécharger se référant aux valeurs, à l’éthique, au développement durable… Pour le rapport annuel sur le développement durable, les internautes apprécieront l’ergonomie d’une version interactive en Flash comme celle deCarrefourouBNP Paribas. Les contenus au format audio et/ou vidéo sont plus rares (Publicis,Dexia,Gaz de France…). Dexia, avec sa rubrique “Dexia TV, le développe-ment durable en direct”, propose les contenus les plus riches : enjeux du développement durable, commerce équitable, traitement des déchets, énergie éolienne…
Montrer que l’entreprise est ouverte au dia-logue avec les citoyens Une bonne communication est en partie basée sur l’écoute et le dialogue. Il est donc important de mettre en avant les moyens de contact mis à la disposition des internautes qui veulent s’adresser à l’entreprise à propos de sa politique de déve-loppement durable. La rubrique “démarche éthique” d’EDFprésente une fonctionnalité ori-ginale : un droit d’alerte auprès du délégué à l’éthique (“signalez au délégué à l’éthique tout manquement au respect des valeurs du Groupe”) a été mis en place. Une fois dans la rubrique “nos valeurs” deSuez, un dispositif original permet d’adresser par mail une question aux déonto-logues.
Veolia Environnement Veolia Environnement (www.deve-loppement-durable.veolia.com) a mis en ligne de nombreux docu-ments à télécharger, un glossaire complet vers lequel est souvent renvoyé l’internaute grâce à des liens hypertextes insérés dans le corps des articles, des témoi-gnages de collaborateurs… Des actualités (engagement du mois, conférences, brèves…) contribuent à animer régulière-ment le site.
PSA Peugeot Citroën PSA Peugeot Citroën (www.deve-loppement-durable.psa.fr) présente un site bien structuré qui détaille l’ensemble des engagements et des actions du groupe en matière de développement durable (éco-nomie, social, environnement, société). Une entrée dédiée aux “analystes” permet d’accéder rapidement à une bibliothèque de documents en version PDF qui reprennent l’ensemble des conte-nus développés sur le site : rap-ports, indicateurs de développe-ment durable, tableaux de bord, plans d’actions.
Les actions de mécénat Au-delà des grands principes qui guident la gestion et la stratégie de l’entreprise, 82 % des entre-prises du CAC 40 communiquent sur leurs valeurs au travers de leurs actions de mécénat et de soutien à des programmes cultu-rels, éducatifs et humanitaires. Cette information est souvent incluse dans la partie dédiée au développement durable sous la forme d’une sous-rubrique géné-ralement intitulée “Mécénat” ou “Partenariats”. La Société Générale et BNP Paribas présen-tent de bons exemples de mise en valeur des actions de mécénat.
Séminaire Intégrer les valeurs du développement durable dans sa communication 6 Décembre 2007 www.benchmark.fr
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France, Etats-Unis, Europe : Indicateurs clés de l’Internet
Nb d’internautes (en millions) % de la population Marché du e-commerce B to C (en milliards d’euros, en 2006) Nb de cyberconsommateurs (en millions, en 2006) % d’internautes ayant acheté en ligne (en 2006) Marché de l’e-Pub (en milliards d’euros, en 2006)
e-Pub : Baromètre AdNetTrack-JDN Nombre de créations diffusées par les 200 premiers annonceurs plurimédias Juillet 2007 3 357 Juin 2007 4 443 Mai 2007 4 151 Avril 2007 3 978 Décembre 2006 4 702 Novembre 2006 4 694 Octobre 2006 4 194 Septembre 2006 4 059 Août 2006 2 458 Juillet 2006 3 175
Les contenus vidéo préférés des Américains Pew Internet & American Life Project a interrogé 1 492 inter-nautes américains âgés d’au moins 18 ans en février et mars 2007, afin de connaître les types de contenus vidéo qu’ils avaient déjà visionnés, et ceux qu’ils avaient vus récemment : - News : 37 % des internautes interrogés en ont déjà visionnés (et 10 % en ont récemment vus), - Humour : 31 % en ont déjà vus (7 % en ont récemment vus), - Musique : 22 % (4 %), - Education : 22 % (3 %), - Animation : 19 % (3 %), - Cinéma, TV : 16 % (3 %) - Politique : 15 % (2 %), - Sport : 14 % (3 %), - Commerce : 13 % (2 %), - Adultes : 6 % (1 %), - Autres : 6 % (2 %).
6
Chiffres
Tableau de bord
France 30 57% 9 17 62% 2,2
Etats-Unis 182 70% 140 133 75% 12,6
Sources : Benchmark Group, comScore NetWorks, Forrester Research, IAB, Internet World Stats, Médiamétrie, Nielsen NetRatings, TNS Media Intelligence.
Europe (UE) 250 53% 99
Profil des internautes français Part dans l’ensemble Part dans de la population la population française internaute Hommes 48 % 54 % Femmes 52 % 46 % 11-15 ans 7 % 10 % 16-24 ans 13 % 19 % 25-34 ans 15 % 19 % 35-49 ans 24 % 28 % 50-64 ans 22 % 17 % 65 ans et plus 19 % 5 % CSP + 21 % 33 % CSP - 30 % 29 % Retraités 22 % 7 % Etudiants 10 % 16 % Autres inactifs 17 % 15 % er Source : Médiamétrie - Observatoire des Usages Internet - 1 trimestre 2007 - Copyright Médiamétrie - Tous droits réservés
Usages des internautes Home panel Mediametrie//NetRatings en Septembre 2007 France ( Applications Internet Inclues ) Nombre de sessions par mois 40 Nombre d’heures passées par mois sur le PC 36 : 06 Nombre de domaines visités par mois 85 Temps consacré par page en secondes 42
Etats-Unis
35 33 : 28 64 51
Chiffre Les internautes français et la vidéo Lecture de contenus vidéo Les internautes français passent sur Internet par pays plus de 10 % de leur temps sur Internet à consulter des vidéos.% du temps Nb de% d’internautes consultant total de lectures par des vidéos* connexion internaute elon comScore Inc, 80 % des internautesFrance 79 % 13 % 64 S français âgés d’au moins 15 ans et ayantEtats-Unis 76 % 6 % 65 Allemagne 70 % 9 % 62 accès à Internet depuis leur domicile ou leur tra-Royaume Uni 80 % 10 % 80 vail, ont visionné une vidéo en ligne en juillet * Total des adeptes uniques consultant des vidéos en avril 2007 / Total 2007. Ils ont ainsi consacré 18 % de leur temps des internautes en avril 2007 Source : comScore Video Metrix ; Avril 2007 ; Population totale des inter-total de connexion à la lecture de vidéos en juillet nautes - Domicile et travail, internautes de 15 ans et plus. Le trafic issu des ordinateurs publics comme dans les cybercafés ou à partir de télé-2007 contre 13 % au mois d’avril, avec en moyenne phones portables ou d'assistants numériques personnels n'est pas inclus. 74 lectures de vidéos par internaute en juillet, contre 64 en avril. Principaux sites français Ces résultats montrent que la consultation de de lecture de vidéos contenus vidéo via Internet (news, humour, Adeptes de Nb de Nb de musique, cinéma, TV, sport...) figure désormais la lecture de vidéos et lectures de vidéos et de téléchargements vidéos par parmi les activités favorites des internautes fran-téléchargements (en millions) internaute çais, au même titre que les recherches en ligne, le(en millions) Audience Internet courrier électronique, et l’achat en ligne. 20,0 1 281,3 64 française totale Sites Google 8,5 285,7 34 (YouTube inclus) ComScore présente aussi les sites de consultation Dailymotion.com 6,8 249,2 37 de vidéos les plus populaires. Parmi les 1,28 mil-Sites Iliad/Free.fr 2,5 17,6 7 liard de lectures effectuées en France en avril France Telecom 2,4 24,0 10 2007, 22 %, soit 285,7 millions, proviennent des Sites Microsoft 1,6 5,3 3 sitesGoogle(en particulierYouTube.com). Source : comScore Video Metrix ; Avril 2007 ; Population totale des inter-nautes - Domicile et travail, internautes de 15 ans et plus. Le trafic issu Dailymotionsuit de très près avec 249,2 millions des ordinateurs publics comme dans les cybercafés ou à partir de télé-de lectures en avril 2007.phones portables ou d'assistants numériques personnels n'est pas inclus.
Stratégie Internet n° 118 - Novembre 2007
A LIRE
101 tableaux de bord pour mieux communi-quer dans l’entreprise A. LABRUFFE Editions AFNOR, 218 pages, 28 euros.
La biométrie J. PIERSON
Editions Hermès - Lavoisier, 278 pages, 70 euros.
Ingénierie de la collaboration I. BOUGHZALA
Editions Hermès - Lavoisier, 320 pages, 65 euros.
Y a-t-il (vraiment) des technologies de l’information ? Y. JEANNERET Editions Septentrion, 200 pages, 13,50 euros.
J’innove comme on respire O. WOLFE Editions du Palio, 184 pages, 19 euros.
Innover en Ile-de-France CHAMBRE DE COMMERCE ET DINDUSTRIE DEPARIS Editions La Documentation Française, 220 pages, 10 euros.
En bref
LESFAQ DU JURISTE
L’adresse IP, une donnée comme les autres ? es procédures judiciaires à l’encontre d’utilisateurs de P2P télé-L chargeant massivement des œuvres protégées se sont multipliées. A la difficulté de procéder à un constat licite sur Internet, s’ajoute désor-mais le risque de voir annuler les procès-verbaux des agents assermen-tés, sur le fondement de la loi du 6/01/78. La question majeure est celle de la nature de l’adresse IP : constitue-t-elle une donnée à caractère per-sonnel ? En l’état actuel de la jurisprudence, la réponse à cette question est incertaine. En effet, bien que saisis de faits similaires, l’appréciation des juges diverge. Dans certains cas, les tribunaux ont estimé que l’adresse IP constituait une donnée personnelle et ont annulé le procès-verbal de constat, faute pour l’agent assermenté d’avoir obtenu une autorisation préalable de la CNIL (TGI Bobigny 14/12/06 et Saint Brieuc 6/09/07). Dans d’autres cas, les juges ont écarté l’exception de nullité soulevée et estimé que l’adresse IP ne constituait pas une donnée personnelle dans la mesure où, d’une part, l’adresse IP identifie une machine et non l’uti-lisateur de l’ordinateur et, d’autre part, seule une requête judiciaire auprès du FAI permet d’obtenir son identité (CA Paris 27/04/07 et 15/05/07). Ces dernières décisions sont juridiquement contestables. L’article 2 de la loi du 6/01/78 définit comme donnée à caractère personnel “toute infor-mation relative à une personne physique identifiée ou qui peut être identifiée, directement ou indirectement, par référence à un numéro d’identification ou à des éléments qui lui sont propres”, ce qui pourrait être le cas d’une adresse IP. La CNIL a demandé au Garde des sceaux d’examiner la possibilité de se pourvoir en cassation dans l’intérêt de la loi contre ces deux décisions. Profitant du flou jurisprudentiel, les utilisateurs de P2P continuent de télécharger.
Régis Carral et Maëliss Vincent-Moreau, Avocats à la Cour Landwell & Associés, cabinet correspondant de PricewaterhouseCoopers
PROFILS
Fnac Xavier Flamandprend la direction de Fnac Direct.
Surcouf Yves Lagiera été nommé PDG de l’enseigne de distribution informatique Surcouf (groupe PPR).
M6 Publicité Valéry Gerfaudest nommé directeur général de la filiale multimédia du Groupe M6.
Médiamétrie Benoît Cassaigneest nommé directeur des mesures d’audience.
AlloCiné Sébastien Najiest nommé au poste de directeur commercial.
Orange UK Bernard Ghillebaert rejoint l’opérateur comme nouveau CEO d’Orange au Royaume-Uni.
Hotels.com Nigel Pocklingtonest nommé directeur général pour la région EMEA.
Nom .......................................... Prénom ........................ stratégie Pour s’abonner àFonction ......................................................................... internet Informations et conseils pour dirigeants d’entreprises Société ........................................................................... Retourner ce document àBenchmark Group 69/71 Av. Pierre Grenier 92517 Boulogne-Secteurdactivité............................................................. Billancourt ou le faxer au 01 47 79 50 01. E-mail ............................................................................. Je m’abonne pourJe vous règle par un an (10 numéros) chèque bancaire Tél. ............................................Fax. ............................. àStratégie Internetci-joint à l’ordre de Adresse .......................................................................... pour415(1) Benchmark Group. au lieu de 460HT Je souhaite recevoir ..................................................................................... Net à payer TTC : une facture. 437,83Code Postal ................................ Ville ............................ Etranger 445au lieu de 490Date ........................................... Signature Je souhaite en complément recevoir la collection complè-te des10 derniers numéros (un an) pour 290HT SI 118 GarantieAu cas où je souhaiterais interrompre mon abonnement, les numéros à paraître me seront remboursés au prorata.(1) Offre spécialevalable jusqu’au 31 décembre 2007.
Stratégie Internet n° 118 - Novembre 2007
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