Corrigé BTS 2015 - Tertiaires - Economie-Droit
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BTS Tertaires Session 2015 Épreuve : Economie-Droit Durée de l’épreuve : 4h PROPOSITION DE CORRIGÉ Economie Il nous est demandé de concevoir une note structurée et argumentée en répondant à l’esprit et aux consignes de l’épreuve suivante: L’objectif de Monsieur MOULIN, producteur apicole dans le Limousin et adhérent du syndicat UNAF (Union Nationale de l’Apiculture Française) créé en 1946, dont il est le secrétaire, est de participer à la rédaction du prochain bulletin d’information. Il doit dès lors, développer une argumentation pour défendre les droits du syndicat, ce qui implique un plan assorti d’un développement d’après une réflexion cohérente sur le sujet proposé, à savoir : - la défense des intérêts des apiculteurs regroupés sous le syndicat UNAF Une conclusion, permettant d’élargir les débats, terminera l’élaboration de cette note. INTRODUCTION Définition des termes principaux du sujet : - activité apicole: L'apiculture est une activité qui s'enclenche bien dans les autres activités agricoles et les projets de développement ruraux. Certaines cultures semées lors de tels projets peuvent rapporter du miel à l'apiculteur tout en bénéficiant des activités de pollinisation des abeilles - pollinisation: il s’agitde la fécondation indispensable à la reproduction des plantes à fleurs.

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Publié le 01 juin 2015
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Langue Français

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BTS Tertaires Session 2015 Épreuve : Economie-Droit Durée de l’épreuve : 4hPROPOSITION DE CORRIGÉ Economie
Il nous est demandé de concevoir une note structurée et argumentée en répondant à l’esprit et aux consignes de l’épreuve suivante: L’objectif de Monsieur MOULIN, producteur apicole dans le Limousin et adhérent du syndicat UNAF (Union Nationale de l’Apiculture Française) créé en 1946, dont il est le secrétaire, est de participer à la rédaction du prochain bulletin d’information.Il doit dès lors, développer une argumentation pour défendre les droits du syndicat, ce qui implique un plan assorti d’un développement d’après une réflexion cohérente sur le sujet proposé, à savoir : -la défense des intérêts des apiculteurs regroupés sous le syndicat UNAF Une conclusion, permettant d’élargir les débats, terminera l’élaboration de cette note.INTRODUCTION Définition des termes principaux du sujet : -activité apicole: L'apiculture est une activité qui s'enclenche bien dans les autres activités agricoles et les projets de développement ruraux. Certaines cultures semées lors de tels projets peuvent rapporter du miel à l'apiculteur tout en bénéficiant des activités de pollinisation des abeilles -pollinisation: il s’agitde la fécondation indispensable à la reproduction des plantes à fleurs. Le peuple des pollinisateurs est principalement constitué d’abeilles sauvages ou domestiques -marché du miel: La France consomme environ 40 000 tonnes de miel par an, cependant 10 000tonnes sont issues de la production nationale alors que 30 000 tonnes font l’objet d’importations.Délimitation du sujet : -en France. : Malheureusement, la production de miel français n'augmente pas, elle est même en légère diminution, alors que la consommation des ménages pour ce type de produit augmente régulièrement. PROBLEMATIQUE Les abeilles, piliers de la pollinisation et donc de la présence des fleurs, fruits et légumes, disparaissent massivement -Quelles sont les conséquences de la disparition des abeilles en France ? PLAN POSSIBLE Le déclin de l’activité apicole provient de la disparition des abeilles: en effet, dans certaines régions, on a constaté la perte de 15 à 30 % des colonies, victimes de la pollution, de l’utilisation massive de pesticides dans les campagne, mais aussi de monocultures agricoles qui ne leur fournissent pas suffisamment de nourriture.
Le déclin de cette activité a quatre impacts principaux sur la situation du marché du miel : 1° - un impact direct sur les apiculteurs: Les récoltes de miel sont en baisse, de ce fait, les apiculteurs craignent de ne pouvoir maintenir leur position sur le marché, les besoins des consommateurs faisant le plus souvent appel à des produits d’origine étrangère.Parallèlement, unevraie menace existe sur le devenir de futurs apiculteurs, aujourd’hui formés dans des ruchers-école grâce à des syndicats départementaux via l’UNAF2° - un impact direct sur les agriculteurs : à travers la pollinisation, l’apiculture génère mais aussi subit des externalités : les cultures de produits dits « porte graines» étant en augmentation et le nombre d’abeilles en diminution, les agriculteurs sont contraints aujourd’hui de rémunérer les apiculteurs à chaque placement de ruche, et par ruche, alors qu’auparavant, la situation était l’inverse: les abeilles étant en nombre suffisant, l’apiculteur était seulement rémunéré par la production de son miel. Ce n’est plus le cas à ce jour: le prix du marché du miel français étant trop élevé, les apiculteurs sont contraints de trouver une autre source de revenus, via, toujours, l’installation de leurs ruches. Quant aux agriculteurs, il semble bien être les premières victimes de l’utilisation massive de pesticides générés par eux mêmes. - ainsi que le disait K. Marx à propos du capitalisme, ne pouvons nous dire à propos de l’agriculture française «qu’elle porte en elle même les germes de sa propre destruction» 3° - un impact direct sur les ménagesménages étant linéaire, onconsommation des : la assiste du fait de la loi de l’offre et de la demande à une hausse du prix du miel «made in France», ce qui entraîne une augmentation de la consommation de produits d’origine étrangère, bien moins onéreux et une aggravation de la situation économique du marché du miel français. 4° -un impact à moyen terme sur l’Etat:le syndicat de l’UNAF, en cas de non satisfaction de ses demandes auprès l’Etat, envisage des recours auprès des pouvoirs publics.On peut donc dire que l’apiculture génère et subit des externalités CONCLUSION La préservation de tout le milieu vivant, appelée biodiversité, et produit de plus de 3 milliards d’années d’évolution, constitue un patrimoine naturel et une ressource vitale au niveau mondial. L’Etat doit donc contribuer à organiser la protection de la nature et la conservation de tous les milieux et de toutes les espèces ainsi que leur diversité génétique sur le plan national et mondial puisque les biens publics mondiaux tels que la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité, ou le contrôle des pandémies, sont une extension au niveau international des biens publics nationaux ou locaux. Les solutions sont multiples, mais il s’agit avant tout de s’entendre collectivement: par exemple, chaque pays peut s’engager sur le plan national, à atteindre les objectifs fixés au niveau mondial.
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