Economie et Gestion 2005 TELECOM Management
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Examen du Supérieur TELECOM Management. Sujet de Economie et Gestion 2005. Retrouvez le corrigé Economie et Gestion 2005 sur Bankexam.fr.

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Publié le 08 mars 2007
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Langue Français

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         MANAGEMENT    Année 2005   Concours d entrée en 1 ère année   Epreuve d Economie et Gestion    Durée : 4 heures  Coefficient : 12   EXERCICE – (10 points), choisir une des deux questions : 1   I – 1 Microéconomie (page 2), ou  I – 2 Comptabilité Générale (pages 3 à 4).  EXERCICE 2 – (5 points), choisir une des deux questions :  II – 1 Macroéconomie (page 5), ou  II – 2 Analyse financière (page 6).  EXERCICE 3 – (5 points), choisir une des deux questions :   III – 1  Histoire des Faits Economiques (page 7), ou  III – 2  Comptabilité – Gestion (page 8).        N.B.: Ce document comporte 8 pages.
 
1
I – 1 MICROECONOMIE(10 points )     L’entreprise « Efficace » est en situation de monopole sur la production et la vente en France du produit « Extra ». La fonction de demande française qui s’adresse à elle est la suivante : Q f = 1040 2 p   dans laquelle p représente le prix de vente du produit « Extra ». Sa fonction de coût total est : C t = 21 Q 2 40 Q  avec Q = quantité produite   1.  On demande : a)  de déterminer le couple prix-quantité qui maximise le profit de l’entreprise. b)  de faire une représentation graphique ; on indiquera à partir de ce graphique quels sont les surplus des consommateurs et du producteur ainsi que le surplus social ; on calculera ces différents surplus c)  de donner une définition de la charge morte du monopole et d’indiquer celle-ci sur la représentation graphique ; on demande aussi d’en calculer son montant ainsi que les variations de surplus par rapport à la situation de concurrence pure et parfaite.   2. a)  Les pouvoirs publics souhaitent instaurer un contrôle sur le prix du produit « Extra ». Ils imposent alors un prix p*. Expliquez, en vous aidant d’une représentation graphique, ce qui se passe, notamment en ce qui concerne les variations de surplus, lorsque :  le prix imposé est compris entre le prix de monopole et celui de concurrence -pure et parfaite. - Le prix imposé est inférieur à celui de concurrence pure et parfaite. b)  Les pouvoirs publics renoncent finalement à imposer un prix et optent pour une taxe unitaire d’un montant de 50. On demande d’établir le nouvel équilibre prix-quantité et de calculer les différents surplus. Déterminer la répartition de la taxe entre consommateurs et producteur.      3 L’entreprise « Efficace » s’aperçoit qu’elle pourrait être aussi en situation de monopole dans un pays étranger dont la demande est : Q e = 400 P e  Elle décide alors de satisfaire cette demande en procédant à une discrimination par les prix: a)  Quelles sont les conditions nécessaires pour que cette discrimination soit possible ? b)  Quel sera le nouvel équilibre sur le marché français et sur le marché étranger ? Quel sera le nouveau profit de l’entreprise ?  
 
2
   I – 2 COMPTABILITE GENERALE(10 points)    A la fin du mois de novembre 2000, le bilan de la société Cristal se présentait comme suit :   Actif Bilan de la société Cristal (en milliers d'euros) au 30/11/2000 Passif  VB A/P Ne t       Actif immobilisé   4.880 Capitaux propres ?       Immo. Corporelles Capital 3.000 Réserves ?     Terrains 500 500 Constructions 4.000 2.620 1.380 Matériel & outillage 4.000 1.000 3.000      Actif circulant  6.120 Dettes 5.800      Stocks de Marchandises 4.120 4.120 Emprunt 4.220 1  Créances clients 1.000 1.000 Fournisseurs 1.200 Disponibilités 1.000 1.000 Dettes fiscales (TVA à décaisser) 380  1.  Quel est le montant des capitaux propres fin novembre 2000? Quel est le montant des réserves à la même date?   2.  Passer les écritures dans le journal de la société Cristal pour le mois de décembre, sachant qu'elle a réalisé les opérations suivantes : (pour simplifier les calculs prendre un taux de TVA de 20%)  1.  Le 1/12 : achat de marchandises au prix hors taxe de 600 (à crédit). 2.  Le 2/12 : vente de la moitié des marchandises en stock au prix hors taxe de 3.000 (comptant). 3.  Le 5/12 : achat d’un matériel informatique amortissable en dégressif sur 5 ans (coefficient dégressif : au prix hors taxe de 1.200 (à crédit).                                                           1 Emprunt bancaire souscrit le 1/1/1998 au taux de 6%, les intérêts sont payables annuellement le 1/1 (le principal est remboursable in fine le 31/12/2005)  3
4.  Le 15/12 : vente d’un matériel acheté à 800 depuis 1 an et demi (amortissement linéaire au taux de 24%) au prix de 600 HT (comptant). 5.  Le 20/12 : règlement de la TVA au titre du mois de novembre. 6.  Le 21/12 : achat de marchandises au comptant au prix de 1.000. 7.  Le 28/12 : établissement de la paie (et règlement): les salaires bruts s’élèvent à 1.000. Le taux des charges sociales salariales est de 20%, celui des charges patronales est de 40%. 8.  Le 29/12 : vente du 1/3 des stocks à 2.000 HT (comptant). 9.  Le 30/12 : établissement de la déclaration fiscale au titre de la TVA du mois de décembre. 10.  Le 31/12 : Nova a un litige avec un client qui risque de lui coûter 40 . 11.  Passez les écritures d’inventaire des stocks et des immobilisations ainsi que celle relative à l’impôt sur les sociétés (au taux de 50%). Les immobilisations figurant au bilan s'amortissent selon le mode linéaire:  Les constructions: 12% l'an Matériel et outillage: 24% l'an   
 3.  Etablir le bilan et le Compte de Résultat au 31/12/2000.  
 
4
   
II – 1 MACROECONOMI E   (5 points)     
 Répondre à deux questions au choix   
   
 
1.  L’effet d’éviction : définition, explications, conséquences  2.  La courbe de Phillips dans sa présentation de base et dans la version revue par Friedman. Ses conséquences en matière de politique économique  3.  La fonction de consommation keynésienne et ses aménagements post-keynésiens
5
II – 2  ANALYSE FINANCIERE (5 points)   Voici le bilan de la société Marco au 31/12/2002 (en K€) :  Amort. ACTIF Brut prov. Net Immobilisations corporelles 610 495 115 Immobilisations financières 105 0 105 Stocks de matières 70 70 Stocks de produits finis 330 330 Créances clients 365 30 335 Autres créances 15 15 Valeurs mobilières de placement 45 0 45 Disponibilités 10 0 10 Charges constatées d'avance 15 15 Charges à répartir 80 80 Total 1645 525 1120  PASSIF Capital social 300 Réserves 100 Report à nouveau 10 Résultat 20 Provisions pour risques et charges 2  30 Emprunts et dettes financières (1) 320 Fournisseurs 250 Dettes fiscales et sociales 60 Dettes sur immobilisations 20 Autres dettes 10 Total 1120 (1) dont concours bancaires et soldes créditeurs des banques 40  1.  Présenter les principes et les fondements du bilan économique. 2.  Etablir le bilan économique de la société Marco au 31/12/2002. 3.  Calculer le gearing. Est-il un bon indicateur de la capacité de remboursement de l'entreprise ? Commenter.                                                           2 Ces provisions ont un caractère de réserves.  6
III – 1  HISTOIRE DES FAITS ECONOMIQUES (5 points)      Répondre à deux questions au choix  
 
1.  
2.  
3.  
Quelle analyse pouvons nous faire de la politique économique mise en œuvre par le gouvernement Mauroy en 1981-1982
Le fordisme et sa crise
Le contenu des accords de Bretton-Woods
7
    
 
 
III – 2  COMPTABILITE - GESTION (5 points)
Traiter un des trois sujets suivants:  1.  
2.  
3.  
Le principe de prudence
La juste valeur
La marge de sécurité
8
CORRIGE D’ECONOMIE    
MICROECONOMIE   Question 1   a) quantité : 280  prix : 380  profit : 78400   b) surplus des consommateurs : 19600  surplus du producteur : 78400  surplus social : 98000   c) charge morte : 19600 / 3  quand on passe de monopole à la concurrence pure et parfaite le surplus des consommateurs augmente de 137200 / 9 et celui du producteur diminue de 78400 / 9 ; la variation du surplus total est donc de 19600 / 3   Question 2 a)             - prix imposé compris entre le prix de monopole et celui de concurrence pure et parfaite : le graphique devait mettre en évidence le fait que le surplus des consommateurs augmentait tandis que celui du producteur ainsi que la charge morte diminuaient.  prix imposé inférieur à celui de la concurrence pure et parfaite : le -graphique devait mettre en évidence le fait que la quantité demandée était supérieure à la quantité offerte. Le surplus des consommateurs augmentait mais au prix de la non satisfaction d’une partie d’entre eux ; le surplus du producteur diminuait considérablement ; quant à la charge morte non seulement elle demeurait mais elle était même susceptible de s’accroître en fonction du niveau du prix imposé. Pour chacune de ces deux situations, les variations de surplus devaient être indiquées sur le graphique.   b) quantité : 255  prix : 392.5  surplus des consommateurs : 16256.25  surplus du producteur : 65025  surplus public : 12750  variation du surplus social : - 3968.75 La partie de la taxe supportait par les consommateurs s’élève à 12.5 soit 25 %  et celle supportée par le producteur à 37.5 soit 75 %.    
Question 3   a) il fallait surtout mettre en évidence le fait que les marchés devaient être parfaitement imperméables l’un à l’autre.  b) quantités : marché français : 248  marché étranger : 64   prix : marché français : 396  marché étranger : 336   nouveau profit de l’entreprise : 83520   MACROECONOMIE    Question 1 : L’effet d’éviction : définition, explication, conséquences    On souhaitait une présentation assez simple de cet effet et de ses conséquences, à savoir : quand un gouvernement pratique un déficit budgétaire et qu’il le finance par emprunt, l’augmentation de la demande sur le marché des fonds prêtables entraîne une hausse des taux d’intérêt qui, à son tour, pénalisera l’investissement privé. L’augmentation des dépenses publiques est donc, partiellement ou totalement, compensée par une diminution des dépenses privées. La conséquence en est qu’une politique de relance par les dépenses publiques perd une partie voire la totalité de son efficacité. L’effet d’éviction apparaît donc comme une négation de l’efficacité des politiques de relance keynésiennes.   Question 2 : La courbe de Phillips dans sa présentation de base et dans la version revue par  Friedman. Ses conséquences en matière de politique économique.    Une analyse simple de la question devait conduire les candidats à préciser que Phillips avait mis en évidence empiriquement une corrélation négative et non linéaire entre chômage et variation des salaires. Des travaux de Samuelson et de Solow avaient ensuite transformé cette relation en une relation inflation - chômage. Cette courbe est alors apparue comme un élément théorique essentiel de la synthèse néoclassique et de la politique économique des trente glorieuses conduisant les gouvernements à devoir choisir entre lutte contre le chômage et lutte contre l’inflation.  Friedman a repris cette analyse en y ajoutant les anticipations et en construisant une courbe par taux d’inflation anticipé. Il en résulte que l’augmentation du taux d’inflation réel (déplacement sur la courbe) entraîne une augmentation du taux d’inflation anticipé (déplacement vers le haut de la courbe). A terme on retrouve le même niveau de chômage avec un taux d’inflation plus élevé ; la courbe de Phillips se présente alors comme une droite verticale ayant pour abscisse le taux de chômage naturel.  Un graphique représentant cela était le bienvenu ainsi que quelques éléments d’explication sur les anticipations adaptatives de Friedman.   
Question 3 : La fonction de consommation keynésienne et ses aménagements post-keynésiens.  On attendait ses candidats qu’ils présentent non seulement la fonction de consommation keynésienne mais qu’ils expliquent aussi les notions de consommation autonome ainsi que celles de propension moyenne et marginale à consommer. Les prolongements keynésiens devaient les conduire à présenter, nécessairement, Duesenberry avec les effets, à la fois, de cliquet et de démonstration .D’autres analyses ont été positivement appréciées telles que, par exemple, l’effet de mémoire (Brown 1952), l’effet de structure (Smithies 1945), l’action du patrimoine (Modigliani, Brumberg et Ando).  Une interprétation théorique du terme « postkeynésien » devait les conduire à ignorer la théorie du revenu permanent de Friedman (1957) ; une interprétation chronologique les amenait à développer cet effet. Les candidats n’ont donc pas été sanctionnés s’ils abordaient cet aspect.    HISTOIRE DES FAITS ECONOMIQUES   Question 1 : Quelle analyse pouvons-nous faire de la politique économique mise en oeuvre par le gouvernement Mauroy en 1981-1982 ?    Quand les socialistes arrivent au pouvoir en 1982, c’est la deuxième année d’une récession mondiale qui a commencé au milieu de l’année 1980 dans le sillage du deuxième choc pétrolier, à peu prés de la même ampleur que le premier mais sans les mêmes conséquences. Alors que les principaux pays mènent, au début de la décennie 80, une politique basée sur une triple rigueur (budgétaire, monétaire et salariale), le gouvernement socialiste français décide de conduire une stratégie solitaire de relance dont il espère qu’elle fera école en Europe et permettra à la France de vaincre le chômage. Le gouvernement français décide donc de stimuler la demande en utilisant plusieurs moyens : - hausse du pouvoir d’achat : dès le mois de juin 81, le gouvernement décidait d’un relèvement d’environ 25 %  des allocations familiales, de 20 %  du minimum vieillesse et de 10 %  du SMIC. Ces mesures étaient complétées, au cours des 12 premiers mois de fonctionnement du gouvernement Mauroy par une nouvelle majoration d’environ 25 %  de certaines prestations familiales, de nouvelles augmentations du minimum vieillesse et du SMIC. - création d’emplois publics : ce fut la deuxième action pilote du plan de lutte contre le chômage. Dès le 10 juin 1981, le gouvernement décidait la création de 55000 emplois publics ; l’objectif était de créer 90000 emplois en 1982 et, au total, 210000 avant la fin de l’année 1983. - Parallèlement, d’autres actions étaient engagées pour un nouveau partage du travail : semaine légale de 39 heures, 5 ième semaine de congés payés, limitation du travail temporaire et des CDD, stages de formation alternée pour les jeunes de 16 à 18 ans, contrats de solidarité qui permettraient de dégager des emplois par de fortes diminutions d’horaires et par des pré retraites dès 55 ans. A cela s’ajoutaient les nationalisations bancaires et industrielles. Le déficit budgétaire entraîné par ces décisions allait être, en 1982, de l’ordre de 2.5 %  PIB ce qui est comparable au déficit du plan Chirac de 1975 et restait très inférieur aux déficits moyens des autres pays industrialisés.
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