Moniteur-Educateur 2005 Inst. Régional du Travail Social - Basse-Normandie
8 pages
Français

Moniteur-Educateur 2005 Inst. Régional du Travail Social - Basse-Normandie

-

Cet ouvrage peut être téléchargé gratuitement
8 pages
Français
Cet ouvrage peut être téléchargé gratuitement

Description

Examen du Supérieur Inst. Régional du Travail Social - Basse-Normandie. Sujet de Moniteur-Educateur 2005. Retrouvez le corrigé Moniteur-Educateur 2005 sur Bankexam.fr.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 18 juillet 2008
Nombre de lectures 124
Langue Français

Extrait

,QVWLWXW 5pJLRQDO GX7UDYDLO 6RFLDO6HUYLFH6pOHFWLRQV
UXH*X\RQ GH *XHUFKHYLOOH +e5289,//(6$,17 &/$,5
6e/(&7,21 ’(6 021,7(856 (’8&$7(856
e35(89(6 e&5,7(6 ’8 MDQYLHU
1RPEUH WRWDO GH SDJHV
(SUHXYHV pFULWHV G•XQH GXUpH WRWDOH GH KHXUHV FRPSUHQDQW GHX[ pSUHXYHV
- (35(89( pSUHXYH G•DQDO\VH GH WH[WH HW G•H[SUHVVLRQ pFULWH
- (35(89( pSUHXYH LQWLWXOpH ' GRVVLHU ELRJUDSKLTXH “
$77(17,21
&KDTXH pSUHXYH HVW FRUULJpH SDU GHV FRUUHFWHXUV GLIIpUHQWV 9RXV GHYH]XWLOLVHUXQH IHXLOOH G•H[DPHQSRXUFKDFXQH GHVpSUHXYHVHWVLJQHUHQILQGH
PDWLQpH ORUVTXH YRXV UHQGH] YRV FRSLHV VXU GHX[ IHXLOOHV VSpFLILTXHV
' (35(89( “HW'(35(89( “
/HVFDQGLGDWVJqUHQWOHXUWHPSVFRPPH LOVOH VRXKDLWHQW,OVSHXYHQWVRUWLUDX
FRXUV GHV TXDWUH KHXUHV HQ UHVSHFWDQW OD WUDQTXLOOLWp GHV DXWUHV FDQGLGDWV
/HVFDQGLGDWVGRLYHQWFRPSWHUHQYLURQGHX[KHXUHVHWGHPLH SRXUO•pSUHXYH
G•DQDO\VH HW G•H[SUHVVLRQ pFULWH HW XQH KHXUH WUHQWH SRXU OH GRVVLHU
ELRJUDSKLTXH /HV FDQGLGDWV VRQW FHSHQGDQW OLEUHV GH JpUHU OHXU WHPSV
FRPPH LOV OH VRXKDLWHQW
(35(89(
$QDO\VH GH WH[WH HW H[SUHVVLRQ pFULWH
9HXLOOH] OLUH OHV GHX[ WH[WHV MRLQWV HW UpSRQGUH DX[ TXHVWLRQV VXLYDQWHV HQSUHQDQWVRLQG•LQGLTXHUjFKDTXH IRLVOHVQXPpURVHWOHWWUHVGH ODTXHVWLRQ
DX[TXHOVFRUUHVSRQGYRWUH UpSRQVH
7(;7( 1289(//(6 35$7,48(6 62&,$/(6 (7 &8/785(//(6
3DVFDOH .5(0(5 VHSWHPEUH $UWLFOH H[WUDLW GH ' /H 0RQGH † ’RVVLHUV ’RFXPHQWV OD )UDQFH IDFH DX GpIL GHV 3HUVRQQHV $JpHV “
7(;7( /$ ’(3(1’$1&(
3KLOLSSH %(51$5’ VHSWHPEUH $UWLFOH H[WUDLW GH ' /H 0RQGH † ’RVVLHUV ’RFXPHQWV OD )UDQFH IDFH DX GpIL GHV 3HUVRQQHV $JpHV “
, † &2035(+(16,21 ’(6 7(;7(6 SRLQWV
, † /•HQVHPEOH GHV GRFXPHQWV SRLQW
D ’•R VRQW H[WUDLWV FHV GRFXPHQWV " 4XHOOH HVW OHXU QDWXUH " SRLQW
E 4XHO HVW OH WKqPH FRPPXQ DX[ GHX[ GRFXPHQWV " SRLQW
, ’HVVHQLRUVDFWLIV†1RXYHOOHVSUDWLTXHVVRFLDOHVHWFXOWXUHOOHV†7(;7(
SRLQWV
D ’DQV OHV GHX[ SUHPLHUV SDUDJUDSKHV OLJQHV j TXHOOH HVW OD SKUDVH
TXL UpVXPH OH PLHX[ O•LGpH TXL HVW GpIHQGXH " SRLQW
E ’DQV OHV SDUDJUDSKHV OLJQHV j OLJQHV j OLJQHV j OLJQHV j O•DXWHXU GpIHQG O•LGpH VHORQ ODTXHOOH OHV VHQLRUV
IRQW SDUWLH GH OD YLH VRFLDOH SRXU FKDFXQ GHV SDUDJUDSKHV
UHIRUPXOH]O•DUJXPHQWDSSX\DQWFHWWH LGpH HWFLWH]XQH[HPSOH WLUp GXWH[WH SRXU FKDTXH LGpH SRLQWV
F ’DQV OHV GHX[ GHUQLHUV SDUDJUDSKHV GH FRQFOXVLRQ OLJQHV j
UHOHYH] O•H[SUHVVLRQ TXDOLILDQW OHV SOXV GH DQV GLWHV j SDUWLU GH TXHO VkJH VOHVVHQLRUVQH SDUWLFLSHQWSOXVjODYLH VRFLDOH HWUHOHYH]OHVGHX[
UDLVRQV j FHOD SRLQW

, /D GpSHQGDQFH † 7(;7( SRLQWV
D &RPPHQWVH SUpQRPPH ODSHUVRQQH kJpH GRQWLOHVWTXHVWLRQGDQVOH
GRFXPHQW " 4XHO HVW VRQ kJH " SRLQW
E 4XHOV VRQW OHV GLIIpUHQWV U{OHV GH )ORUH $OSKRQVH " &RPPHQW V•DSSHOOHOH
PpWLHU TX•HOOH H[HUFH " SRLQW
F 4XHOOHVVRQWOHVGHX[VRUWHVG•DLGH GRQWEpQpILFLH ODSHUVRQQH kJpH
GRQW LO HVW TXHVWLRQ GDQV OH WH[WH " SRLQW
G /D GDPH kJpH EpQpILFLH W HOOH GH O•HQWRXUDJH IDPLOLDO " -XVWLILH] YRWUH
UpSRQVH j O•DLGH GX WH[WH SRLQW
H ’RQQH] XQ DXWUH WLWUH j FH WH[WH SRLQW
,, † 75$9$,/’•(&5,785(SRLQWV
$YDQW OHV SUREOqPHV OLpV j OD FKDOHXU GH O pWp OD V–XU G <YRQQH
’8%8482, VH SRUWDLW ELHQ HW V RFFXSDLW EHDXFRXS G <YRQQH 0DLV HOOH VH
UHQGFRPSWH HQYLHLOOLVVDQWTXHOOH QH SHXWSOXVDVVXPHUFH U{OH HWGpFLGH G pFULUH DX PDLUH GH O•DUURQGLVVHPHQW SRXU WRXW G DERUG IDLUH SDUW GH O pWDW
GH VDQWp SK\VLTXH HW SV\FKLTXH G<YRQQH HW HQVXLWH SRXU LQVLVWHU VXU OD
QpFHVVLWp G•DLGHVVSpFLILTXHV
(Q YRXV LGHQWLILDQW j OD V–XU G<YRQQH YRXV UpGLJHUH] FHWWH OHWWUH HOOH
FRPSRUWHUD HQYLURQ j OLJQHV HW GLIIpUHQWV SDUDJUDSKHV 9RXV SHQVHUH] j UHVSHFWHUOHVIRUPHVKDELWXHOOHVGH SUpVHQWDWLRQG•XQH OHWWUH
$8&81( )(8,//(’( %528,//211( 6(5$$&&(37e(



DES SENIORS ACTIFS
7(;7( 1RXYHOOHV SUDWLTXHV VRFLDOHV HW FXOWXUHOOHV

Les retraités multiplient les achats haut de gamme, les voyages, l’usage
d’Internet et l’activisme associatif.
EN RETRAITE , pas en retrait. La formule de Gérard Mermet, qui, chaque année,
dans ses Francoscopie (Larousse), scrute la société française, résume bien la situation des
personnes de plus de 60 ans.

Souvent en pleine forme physique, disposant d’un niveau de vie égal, voire supérieur, à
celui des actifs, dégagés des responsabilités parentales, les seniors ne vivent plus le
passage de l’activité à l’inactivité professionnelle comme le temps venu du repli sur soi.
«Une volonté de rester dans la vie sociale » les caractérise désormais, selon Gérard
Mermet.

Gérard Mermet cite en exemple le pourcentage de retraités qui reçoivent des amis ou
de la famille chez eux : au début des années 1980, un peu moins de 20 % d’entre eux
« recevaient » au moins une fois par semaine. Ils sont un tiers aujourd’hui. Les seniors
jouent pleinement leur rôle de « nouveaux grands-parents », complète Robert Rochefort,
directeur du Credoc et auteur de Vive le papy-boom (Odile Jacob, 2000). Ils apportent un
intense soutien affectif et financier à leurs petits-enfants gardant volontiers les plus petits,
suivant les plus grands dans leurs études…

Leur implication dans la sphère associative a connu en vingt ans un essor
considérable et ne se cantonne pas aux associations qui leur sont spécifiquement dédiées.
Près de 30 % des 60-75 ans sont adhérents actifs d’une association, contre moins de 10 %
des moins de 40 ans. « L’effet de masse est tel, poursuit Robert Rochefort, que des champs
entiers de la vie associative seraient abandonnés sans les plus de 60 ans ! » A noter que les
70-79 ans sont tout aussi nombreux que les 60-69 ans à s’impliquer dans les associations,
les taux d’adhésion ne chutant qu’après 80 ans.

Autre « indice d’un certain mode de participation sociale », selon l’INSEE (Données
sociales 2002-2003) : la pratique religieuse, deux fois plus importante chez les plus de 60
ans que parmi leurs cadets. Près de la moitié des seniors se déclarent pratiquants, réguliers
ou occasionnels. Ce qui, selon Hélène Michaudon, de l’INSEE, « va de pair avec l’adhésion
à des associations à vocation altruiste ou centrées sur l’organisation de loisirs collectifs ».
« On peut, écrit-elle, l’interpréter comme une implication plus forte dans la vie sociale.(…)
Dans la période où les seniors sont encore de « jeunes » retraités, ils sont très actifs :
cumuler une pratique religieuse assidue et un engagement associatif n’est pas rare entre 60
et 69 ans ».

L’INSEE note encore l’ « émergence de nouvelles aspirations chez les personnes
âgées qui souhaitent consommer des loisirs ». Leur participation à des activités sportives a
été multipliée par sept en une quinzaine d’années. Autre « bouleversement dans la vie des
seniors », selon Robert Rochefort : la pratique croissante des voyages. Un bouleversement
« suscité par l’offre, qui a voulu régler le problème du hors-saison en ciblant les retraités ».

Globalement, loin de l’idée toute faite selon laquelle la consommation diminue avec
l’âge, les plus de 60 ans, enfants des « trente glorieuses », du développement des loisirs et
de la consommation de masse, font actuellement figure de très gros consommateurs,
notamment de produits haut de gamme à forte valeur ajoutée (assurance, alimentaire,
automobile…).

C’est désormais seulement à partir de 75 ans, et même de 80 ans, que chute
réellement la participation sociale sous toutes ses formes. Avec les incapacités physiques et,
souvent, l’entrée dans le veuvage, arrive le temps du retrait. « Le défi de demain, dit Robert
Rochefort, sera d’offrir des modes d’insertion sociale aux plus de 75 ans qui ne seront pas
dépendants. »
Pascale KREMER (14-15 septembre 2003)
Article extrait de : « Le Monde - Dossiers&Documents : La France face au défi des Personnes Agées ».

1 Les lignes blanches entre chaque paragraphe sont comptées dans la numérotation des lignes.


LA DEPENDANCE
TEXTE 2

Sous un plastique gondolé posé sur une étagère branlante, une brunette avenante
èmetend un verre de champagne, sur une photo en noir et blanc. La «reine du IX
arrondissement » , millésime 1939, n’a pas changé de domicile depuis la guerre. La vieille
dame allongée sur un fatras de coussins dans une chambre de bonne de la rue Richer, c’est
elle. Comme sur la photo, elle porte un nœud dans les cheveux.
Son antre oscille entre la caverne d’Ali Baba et le taudis : l’une des deux pièces, parsemée
de cartons à dessins et de toiles, reflète ce qu’Yvonne Dubuquoi a été : une peintre de
Montmartre, la première femme, d

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents