ARENDT ET HEIDEGGER / Heidegger: 35 ans plus tard
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ARENDT ET HEIDEGGER / Heidegger: 35 ans plus tard

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Antonia Grunenberg
Résumé : Qu’est-ce qui a bien pu relier Hannah Arendt et Martin Heidegger ? L’amour ? Uniquement ? L’auteure commente les traces des rencontres à l’égard de ceux qui s’inquiètent de ce lien.
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Martin Heidegger: 35 ans plus tard
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Extrait

Que devenir après une rupture irrémédiable de la tradition ?
HANNAH ARENDT ET MARTIN HEIDEGGER, HISTOIRE D'UN AMOUR
Antonia Grunenberg
Résumé : Qu’est-ce qui a bien pu relier Hannah Arendt et Martin Heidegger ? L’amour ? Uniquement ? L’auteure commente les traces des rencontres à l’égard de ceux qui s’inquiètent de ce lien.
Republié en poche, cet ouvrage peut gagner un nouveau public grâce à la tâche qu’il se donne : éclairer les relations d’amour entre Hannah Arendt et Martin Heidegger. La postérité a du mal avec cette histoire. Et pour des raisons évidentes. La première rencontre de ces deux personnes mise à part, leur éloignement est programmé dès que Heidegger commence à attendre du national-socialisme l’éveil de la nation allemande et que Arendt se tourne vers le sionisme. L’un attendait cependant de pouvoir remplir un rôle éminent dans l’éducation du peuple allemand. L’autre n’a cessé de se pencher sur la question de l’éducation, en redéînissant la modernité. Tout pouvait donc tourner entre eux autour de rapports d’amour et de haine. On peut certes crier au scandale, cela a été fait. On peut aussi adopter la
position du voyeur et se contenter des faits connus. Fidélité et trahison, passion et routine, oubli et souvenirs s’entrepénètrent. Une juive pouvait-elle se compromettre avec un nazi en devenir ?
Cela étant, dès lors que l’on s’extrait de ces fragments de presse et de ces propos înalement convenus, on peut tenter de comprendre comment cette relation s’entremêle d’amour et de pensée, mais surtout sur fond de mise en question de la modernité. L’auteure conçoit alors un autre îl directeur de ce couplage Arendt/Heidegger, et qui est hautement problématique : Arendt et Heidegger ont compris, écrit-elle, dans la douleur et avant tout autre expérience, qu’ils étaient les témoins d’une rupture irrémédiable de la modernité avec la tradition. Et dans ce contexte qui pouvait conduire soit au nazisme, soit au communisme, soit au sionisme, ils se sont risqués tous les deux, mais chacun à sa manière, à proposer un nouveau commencement de la culture. L’auteure insiste en précisant sa formule : il faut lire dans cet amour l’expression d’une pensée sans îlet, sans appui sur la tradition.
C’est alors que sur les caractéristiques d’un siècle passé, de ses ruptures, de ses catastrophes et de ses drames personnels, elle raconte la double relation entre Arendt et Heidegger, comme amants et penseurs. Leur histoire se confond sans doute avec le siècle, puisqu’elle commence en 1924, et se poursuit autour de la Deuxième guerre mondiale, pour se rejouer après Guerre lorsque Heidegger est forcé de se retirer dans l’isolement, après son procès en dénaziîcation, et Arendt s’est largement tournée vers la politique et la mise en œuvre de la démocratie pour temps des masses. En réalité, les destinées en question se croisent aussi à proportion d’une inversion înale tout à fait passionnante à analyser : l’enfermement dans un discours philosophique de la sérénité pour l’un et l’émergence de la pensée du monde politique pour l’autre.
Néanmoins, l’auteure a raison de souligner qu’entre les deux, un troisième personnage intervient. Karl Jaspers, en eet, les rencontre tous deux, et, jeune médecin et psychiatre d’abord, venu du nord de l’Allemagne, puis universitaire et directeur de la thèse de Arendt, il a le même projet de renouveler radicalement la pensée philosophique ainsi que l’université par temps de crise, après la Première Guerre mondiale. Ce qui va forger le lien entre ces trois protagonistes, c’est le constat que la philosophie ne saisit plus les questions existentielles du présent. Elle est enfermée dans des universités qui ne célèbrent que le passé (philosophique). Du point de vue qui nous occupe cependant, Jaspers demeure le conîdent de Arendt après-guerre. Elle se tourne vers lui pour comprendre cette Allemagne qu’elle ne reconnaït plus. Tandis qu’il a rompu avec Heidegger. Arendt cependant tentera de les réconcilier. Sans succès.
L’auteur a aussi raison de remarquer que ce qui semblait si clair aux générations de l’après-guerre (et aux nôtres), à savoir la culpabilité de
Heidegger et le statut de victime de ses élèves (Arendt bien sûr, mais aussi Günther Anders, Karl Löwith, Elisabeth Blochmann, Hans Jonas, Herbert Marcuse, …), constituait à l’époque un monde intellectuel complexe dans lequel les pensées communistes, messianiques, juives, chrétiennes, sionistes, nationalistes et racistes agissent les unes sur les autres et les unes contre les autres. À lire les textes de références, les correspondances revues par l’auteure, les échanges de documents, il apparaït très vite qu’avant même le déclenchement de la propagande nationaliste et du nazisme tout un nœud de relations se tisse autour d’une réforme nécessaire de l’université, d’une reprise de la philosophie contre la tradition, d’une guerre des postes à l’université, … On pourrait même relire ces pages à la manière de Pierre Bourdieu, et y constater le rapport constant entre les ambitions statutaires et les velléités de réformer les études. À quoi s’ajoutent les conséquences de la Première Guerre mondiale, assez bien mises à plat par l’auteure : l’absence de capacité de jugement indépendante devant les nationalismes, l’idée que la guerre aurait été un moyen d’éduquer la nation, l’idée que les intellectuels sont les éducateurs du peuple, …
Antonia Grunenberg reconstruit les biographies des trois protagonistes de ce drame avec ecacité – un catholique proche de la théologie dérivant vers la phénoménologie marié à une luthérienne, en ce qui regarde Heidegger, une jeune îlle juive venue de Königsberg (avec exploration du milieu des commerçants juifs et étude de leur assimilation, p. 77 sq.), et au grand-père de laquelle on doit cette réplique, en 1933 : "Je tiens pour criminel celui qui conteste ma germanité". Pour le lecteur qui cherche des sources, ce livre en ore en abondance (y compris en notes). L’auteure décrit la rencontre de Jaspers (homme déjà connu à l’époque) et de Heidegger, le 8 avril 1920. Le trait qui les réunit alors : la solidarité contre l’autorité des ordres abstraits (universitaires). De cette rencontre date leur correspondance. Elle est mâtinée cependant d’éléments contradictoires : amitiés, démarcations, jalousies, … Les deux hommes se sentaient une grande anité spirituelle dans leur passion commune pour le renouvellement de la pensée philosophique en Allemagne. Ils étaient d’accord sur la nécessité de réformer de fond en comble les universités. Ils se moquaient des "vieux" professeurs. Mais Heidegger, au cœur de marques d’aection (d’ailleurs réciproques) surjouait aussi le désespoir (quant à son accession au poste convoité), tirait les choses du côté de la nation Allemande, et tient parfois des propos douteux. Néanmoins ses étudiants ne cessent de crier leur admiration.
Christian RUBY
AJOUT DE LA REDACTION
Mélancolie», un récit de John Doe
Pio Baroja (1872-1956)
"C'était une vieille et pâle et en haillons, ses yeux froids semblait voir qui parlait, sa bouche sourit avec tristesse amère, sa voix était une ombre éteint, et toute sa personne respirait la carie et la ruine.
Ainsi parlait le vieil homme:
«Mes parents étaient nobles et riches, mort avant que je puisse réaliser ce qui est mort, j'ai été éduqué dans une école où il n'y avait personne contre ma volonté, je l'ai quitté à vingt ans, noble, riche et belle , je caprices du Nabab, j'ai rencontré, pas mes yeux refusé à tout ce qu'ils voulaient, ou mon plaisir anhelase coeur, j'ai apprécié tout, tout le monde ne peut présenter plus agréable ...
Et j'étais triste.
Vi voyagé dans les mers du Sud tous les lumières brillaient de chute dans l'éclat d'une scie à diamant dans le Nord du pin ponderosa et d'épinettes plantées et recouvert de neiges éternelles arc en ciel juste un soleil pâle, comme de convalescence , je me suis embrouillé dans le tourbillon infernal de la grande ville, comme la lame avec l'autre champ, frénétique à culbuter dans l'air demeurait dans le village de mœurs simples, mais n'a pas connu la paix de l'esprit ...
Et j'étais triste.
J'ai étudié, j'ai réalisé facilement les plus sombres mystères de la science, le sphinx m'a révélé leurs secrets, acquis une renommée dans le monde de comprendre, comme l'Ecclésiaste dit que, dans beaucoup de sagesse de chagrin, et celui qui augmente la connaissance augmente la douleur. Non, ma sagesse, n'a pas atténué mes désirs vagues, mes désirs chaotique ...
Et j'étais triste.
Il a vu l'astre du jour sourire sommet des montagnes, entraînant les ombres noires de la vallée; éclat veíale gouttes ornant herbes délicates; air chargé des émanations gazeuses était que dégageaient Leurs des champs; chuchoté dans mon oreille Doux sont le Lux cristalline, mais je n'ai pas céder au charme, le plaisir était étrange de ne pas voir dans ce magniïque spectacle plus d'une douleur à mon esprit.
Et j'étais triste.
Un jour, j'ai vu dans les rues d'une ville antique d'un jeune, presque un enfant, charmant, et sa tête était vierge quelque chose, je pensais la voir entourée d'une aura blanche, son visage était empreint de tristesse douce, sa démarche était légère; ses vêtements, modeste et simple. Je l'ai suivie, je l'ai vu entrer dans une maison très pauvre apparence, puis regarder par la fenêtre étroite, dont le rebord de la tenue de deux pots avec deux roses roses pâles; grimaça choc de mes yeux et je frémis à la vue.Sentíme pousse à aimer, mais cette force étrange qui reste en moi et m'amène à Soul Movement désespoir anéanti, s'enfuit de l'endroit, j'ai quitté cette ville et toujours, toujours ...
Et j'étais triste.
Je sais que l'amour qui brûle le cœur, je sais qui irrite la colère ou la joie qui élargit l'esprit, ni l'envie vers le bas, et nous espérons que tout rose teint, je n'ai pas de vertus ou des vices , ou des passions, ou quelque chose ... désolé jeunesse perdue et je n'ai pas apprécié, l'argent que j'ai jamais vu avec mépris quand je suis propriétaire, l'amour impossible maintenant pour moi, et pour moi avant dédaigné. Je veux exactement ce que j'ai, et pourtant, il ya dans mon âme un idéal ïxe et clair, se sentir envies et désirs pour quelque chose de grand, quelque chose d'énorme, mais je vais mourir avec eux, et avec eux enterrez-moi, qui sait ?, mort peut-être, pour les faire disparaître, les satisfait. " En disant ces mots il sourit amèrement.
Et j'étais triste. "
Leopardi: synthèse
Aujourd'hui eopardi est un poète peu connu, cependant, non seulement eu une immense inLuence sur des écrivains romantiques de son temps (il a vécu de 1798 à 1837), mais aussi dans les écrivains de toutes sortes. es lecteurs et les érudits de son travail ont tendance à catégoriser ce génie "inclassable" (peut-être la manière dont Montaigne ou sont donc Sade) du contemporain plutôt que classique. Pourquoi?
Alors on peut dire que Freud a découvert les profondeurs de l'inconscient dans l'individu, dans la production de eopardi a vu ce même processus à une échelle plus globale: avec beaucoup de lucidité, sont dans ses pensées et de poèmes qui prévaut également courants sous-jacents son temps et le nôtre: «Aujourd'hui, nous sommes vraiment les passagers et pèlerins sur la terre, vraiment obsolète: les êtres d'un jour: la Leur du matin, après-midi fanées ou sec,» écrivait-il dans ses carnets. En eopardi tombé sur une volonté riverains de synthèse obsession: une envie de vivre, un disque dur de concilier les contradictions inhérentes à la vie elle-même et se brisent sans cesse en joignant les forces nécessaires pour aller de l'avant dans ce monde de tromperie.
Dans l'une des mentions de plus de quatre mille pages qui composent vos pensées, on peut lire le passage suivant: "expérience de la douleur de l'homme est un plaisir de voir immédiatement les limites de son extension [...], la mélancolie, Je suis moderne, etc, sont précisément ainsi, si doux, parce que l'âme plongée dans un abîme indéterminé de pensée de ceux qui ne savent pas ou voir ou contours inférieurs. "
En 1833, eopardi composé à Florence un des poèmes les plus importants de leur production par l'importance qu'elle aura sur l'ensemble de sa vie et de travail, ainsi que des écrivains plus tard: "Pour être stesso" ("lui-même"), où déclare le vide de la vie et préfère l'amour de la mort. Maria de las Nieves Muniz Muniz, spécialiste et traducteur de eopardi en espagnol, a expliqué dans l'édition deCantoscomplète de eopardi (publié enchaire) que «ce qui est dit ici n'est pas [...] pour les belles espérances lettre morte, mais le coup dévoiler sa fausseté radicale; dissipe rien, tout est transformé en son contraire ».
Nous quittons le poème complet dans l'original et dans la traduction en espagnol, aïn que vous puissiez proïter de ce poète unique et penseur, considéré comme un précurseur du pessimisme de la dix-neuvième
Ou poserai per sempre, stanco mio cor. Peri inganno l'estremo, mon credei ch'eterno io. Peri. Ben assis, dans Inganni cari noi di che ne l'speme, Spento è il Desiderio. Posa per sempre. Assai palpitasti. Non val nessuna chose i tuoi motivation, E NE sospiri Degna di terra. Amaro et noia la vita, altro mai nulla il mondo è e de boue. T'acqueta omai. Dispera l'ultima volta. En géné il nostro fato morire il che non un don. Omai disprezza vous, la nature, il brutto poter che, ascoso, une commune danno prévaut, e tutto l'vanità inïni.
Doit reposer éternellement cœur fatigué. Décédé ïn déception, que je croyais éternelle. Décédé. Eh bien désolé, de trucs chers, pas d'espoir, jusqu'à ce que le désir est mort. repose désormais pour toujours. tout aussi latiste. Rien ne vaut votre rythme cardiaque, et est digne d'un soupir la terre. Hiel et l'ennui de la vie, rien de plus, et de la boue du monde. Arrête. Désespoir dernier. Un destin de notre espèce , mais ne sont pas morts. Sent le mépris pour la nature et pour vous, pour l'horrible pouvoir, dommages cachés prévaut en commun, et la vanité inïnie de tout.
"Le jeu des nuages", Goethe
Le jeu des nuages, JW Goethe. Illustrations par Fernando Vicente.livres nordiques, 2011, € 16,50 pp, 128.
Nous sommes habitués à la lecture de Goethe (1749-1832) grâce àWerther, leFaust,Les AinItés électIvesouWIlhelm MeIster, mais Goethe était un grand fan de la science, et sa fascination qu'elle n'a jamais passé inaperçu. Ce livre,Le jeu des nuages, inédit jusqu'à présent dans notre pays, recueille ses études de terrain sur la météorologie et des dessins faits par lui entre 1820 et 1825.
orsque Goethe a écritWerther, par exemple, avait un peu plus de vingt ans, la publication de ce livre a été un best-seller absolu et insolite qui fait de lui la gloire dans la littérature mondiale.'inLuence des Sourances du jeune Werther était immense, tellement à la mode chez les jeunes de l'époque le manteau bleu et gilet jaune protagoniste du roman, même à provoquer une vague de suicides.
«Mon amI, m'écrIaI-je, l'homme est homme, et le peu de compréhensIon que l'on peut ne suIs pas venu en compte lors de la combustIon passIon et d'opprImer on lImIte l'homme. [...]
MaIs Il est vraI que dans le monde tout ce quI est nécessaIre, c'est l'amour de l'homme.
Goethe, Les Soufrances du jeune Werther , 12 et 15 Août
En revanche, dansle jeu des nuagespeut lire le Goethe plus mature, et dans la dernière décennie de sa vie. Bien que notre auteur était intéressé et beaucoup de recherches sur la nature de l'amour et des relations, sans doute n'aurais pas détesté faire partie de l'histoire de la pensée scientiïque (rappelez-vous, par exemple, que Goethe a publié une théorie de la couleurs rapidement contré et a souligné Arthur Schopenhauer, pourquoi leur relation, même si elle ne fut jamais proche de la seconde aurait souhaité, a ïnalement commencé à se détériorer).
Le jeu des nuagesainsi recueillies réLexions et des images sur la météorologie et la science en général conçu pour Goethe de 1820. En outre, ce petit bijou de seulement 130 pages, est illustré par Fernando Vicente, collaborateur régulier du supplément culturelBabelIale journalEl País, où il montre son travail plus littéraire, tous les samedis. Ces magniïques illustrations de F.Vicente où Goethe accompagner le texte traite de l'étude des nuages et de l'état du ciel, dans le but de dissiper les incertitudes de l'(lutte cosmique géant, antogonismo entre le bien et le mal ...) le plus vrai. Telle est sa maxime: «s'en tenir à la plus vraie d'atteindre dès que possible progressivement à l'incertitude."
Le vraI, le même pour les dIeux, vous ne pouvez jamaIs dIrectement reconnaIssent que ce que nous voyons se reéter dans son modèle, son symbole, Isolées et des manIestatIons quI luI sont lIées, nous prenons conscIence de son
exIstence en tant que vIe de IncompréhensIble et nous ne pouvons donc renoncer au désIr de le comprendre encore.
Goethe, Le jeu des nuages , "Test de la météorologIe"
Quant à l'importance scientiïque des études sur la météorologie Goethe-Isabel Hernandez explique le "Epilogue" du livre "est considéré aujourd'hui comme parent, si pas nul. En fait, leurs hypothèses sur la terre comme un organisme qui inspire et expire, ainsi que la pulsation régulière des forces de gravité, sont désormais archaque et contradictoires éclectique et sombre, et montrer une certaine ignorance de certains résultats la science qui avait eu lieu en son temps. Mais, même dans l'exercice de ses nombreuses études de scientiïques, le grand génie allemand semblait être trop prêts à renoncer à certains des principes de caractère analogique et morphologique défendues toute sa vie et que [... ] ont déterminé la conception [...] de son énorme littéraire, est oui, aujourd'hui encore, d'une validité universelle. "
Une occasion unique d'observer le ciel à travers les yeux d'un génie ...
Novalis: éloge de la Nuit
Novalis a été examiné par Goethe que le potentielïmperatorde la vie spirituelle en Allemagne était si éminemment poétique et la force philosophique.Friedrich von Hardenburg (Novalis) est décédé subitement, à seulement 29 ans. 'impact majeur de son travail a eu lieu seulement après sa mort, quand les géants udwig Tieck et Friedrich Schlegel a publié trois ans plus tard, certaines de ses œuvres posthumes, comme le romande Henry OterdIngen, avant qu'ils ne soient publiés que quelques aphorismes et des fragments de pensées :La oI et l'amouretHymnes à la NuIt.
Un Novalis est souvent considéré comme le représentant le plus authentique du romantisme allemand première, presque le prototype d'une nouvelle façon de penser et de sentir (soit une cinquantaine d'années plus jeune que Kant, essing, Klopstock et Wieland, et contemporain Schlegel, Clemens Brentano et ledit Tieck). Notre auteur est ancré entre deux opposés mouvements culturels: lesIècle des LumIères(ou umières allemandes) et du romantisme. En 1798, Eustache nous dit dans l'édition BarjauprésidentdesHymnes à la NuItetHenrI de NovalIs, Schlegel Novalis son ami a annoncé un plan ambitieux: "un très
grand, très fructueuse, jetant une lueur d' l'intensité maximale sur le système de Fichte, une idée pratique », et ce projet concerne également la réalisation des désirs et des sentiments de l'homme le plus courageux de tous les temps.
Tout comme un roI terrestre de la nature, la lumIère attIre toutes les orces d'Innombrables changements, cravates et dénoue des lIens sans în, enveloppe toute la terre avec votre Image celeste-ouvre sa présence seule la merveIlle des empIres du monde. MaIs je me tourne vers la vallée, au sacré, Inefable, nuIt mystérIeuse.
NovalIs, Hymnes à la NuIt , je
ors du déploiement de cette idée dans l'œuf ce que Novalis appelle «l'idéalisme magique», un projet qui est sur le point en son cœur de la relation entre l'homme et le cosmos, nous pouvons caractériser la relation globale que l'intuition intellectuelle. Toutefois, explique E. Barjau au même endroit », ce qui caractérise novaliana intuition intellectuelle de l'univers est la suivante: au poète cette vision est aussi une extase-ek-stase, un homme hors de lui-même et une projection du sujet actif de objet connu, une action de l'homme sur les choses. [...] [] e analogie entre l'âme individuelle et le corps humain, d'une part, et entre l'âme de l'univers et celui-ci, d'autre part, est la doctrine du microcosme et macroanthropos » . Donc, que l'intuition intellectuelle n'est donc pas une crainte passive de ce qui est en dehors de nous, mais plutôt une représentation de nous à l'extérieur de moi. a magie sera ïnalement l'art d'agir sur les choses-a-magicien sera, de transformer la réalité. Une telle action de l'homme (en particulier, le poète) des choses est sa véritable mission, sa vocation: d'imposer l'idée et l'esprit sur la matière, spiritualiser le cosmos.
Étonnamment IntérIeur de l'homme a été traItée que dans la claIrsemé et peu dans l'esprIt. [...] Personne n'est venu à la recherche de nouvelles orces, toujours pas d'appel.
NovalIs
Novalis prend un virage que Schopenhauer répétée une génération ultérieure comme un système fermé. Ceci, comme Novalis, la distinction entre la
connaissance, selon le principe de causalité (ou de représentation), et de manière intime, liée au corps.Ainsi, non seulement l'homme lui-même est expérimenté lorsque vous eectuez une analyse introspective, mais aussi se penche sur la dimension intérieure du monde. Dans ses manuscrits Berlin, Schopenhauer écrivait que «nous sommes allés dans toutes les directions, au lieu d'entrer soi où tous énigme doit être résolue." Novalis, comme il l'explique dans son livre Rüdiger SafranskiRomantisme(publié en Tusquets), a également donné le nom de «volonté» de ces forces n'est pas encore connue. Comme indiqué plus haut, ce sera pour Novalis quelque chose de magique, et quand nous avons appris cet idéalisme magique, notre auteur a écrit dans son journal, «tout le monde sera votre propre médecin, et vous pouvez gagner un sentiment complet, sûr et précis de son corps" .
Nous n'avons rIen à voIr -
malade est le cœur - le monde vIde.
NovalIs, Hymnes à la NuIt , Vï
'événement décisif dans la vie de Novalis a lieu quand elle rencontre et tombe amoureux de Sophie von Kühn (ïlle d'à peine treize ans). Peu de temps après, elle meurt, causant une grande douleur dans le cœur de Novalis. Safranski explique dans le livre mentionné que «pour vaincre" tous les malheurs de la vie », est immergé dans la puissance créatrice de la nature, il met également en garde lui-même. "e chemin mystérieux va vers l'intérieur." [...] Novalis est pleine de la foi que la mort est inLigée qu'il s'agit d'une transformation, pas une ïn. Eurydice suit Orphée, mais pas dans le royaume des morts, mais à une vie supérieure. e désir de mort est vraiment le désir de vie a augmenté, et il veut obtenir par la force de sa volonté et comme par magie attirés par l'image de sa bien-aimée transïgurée. a douleur de la séparation de notes de son «appel au monde invisible" 'est l'appel de la nuit.
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