02/05/2010 5 dimanche de Pâques André Boudier L'amour. Les ...
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02/05/2010 5 dimanche de Pâques André Boudier L'amour. Les ...

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Langue Français

Extrait

02/05/2010
5
ème
dimanche de Pâques
André Boudier
L’amour. Les français, qui passent pour les champions du monde d’un amour raffiné, et qui
s’exposent ainsi à Shanghai, ne savent pas distinguer dans leur vocabulaire l’amour des frites
de l’amour de leur conjoint, de leurs enfants, ou encore de l’amour du Dieu auquel il croit.
C’est donc comprenne qui pourra, quand nous employons le mot aimer, pour exprimer la
diversité de nos sentiments, de nos attachements, qui parfois font basculer notre vie en lui
procurant une nouvelle orientation qui nous habite jusqu’au coeur. N’y a-t-il pas de plus grand
amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ?
En ce jour, où l’évangile nous situe au cours du dernier repas où Jésus va laver les pieds de
ses disciples et leur donner sa vie en nourriture, pour que nous fassions comme Lui, en Lui,
avec Lui, et en mémoire de Lui, ce qu’il a fait pour nous, l’amour fraternel prend un sens
particulièrement exaltant :
c’est possible, humainement, d’aimer vraiment, d’aimer toute vie
humaine, la plus admirable et réussie à nos yeux, comme la plus blessée ou douloureuse, telle
que nous voudrions à tous prix l’éviter ou la cacher.
Le commandement de l’amour passe d’abord par le respect de toute vie humaine, tel,
d’ailleurs, que chacun de nous, apprécie d’être aimé pour lui-même, et pas d’abord pour ce
qu’il apporte d’immédiat à la collectivité.
La maladie, le mal-être, n’est pas réservé à l’âge de la grande vieillesse, et touche aussi bien
de tout petits que des jeunes handicapés à vie après un accident, ou appelés par milliers à
vivre avec un membre en moins à Haïti, à la suite du séisme qui les a touchés.
Quand l’Eglise célèbre le sacrement des malades comme nous en ce dimanche, elle dit au
monde la permanence de l’amour de Dieu, de sa tendresse, de sa force de vie, de guérison, la
grâce qu’il
nous donne pour affronter l’adversité sous toutes ses formes, le mal qui risque
toujours de nous plonger dans le désarroi, et la tristesse sans fin, comme l’évoque
l’Apocalypse.
Non : « Dieu lui-même sera avec eux ! », il n’abandonne jamais ceux qu’il aime, et je dirai
même plus : il exprime sa préférence pour les faibles et les petits, les blessés de la vie, les
souffrants. Et si le sanctuaire de Lourdes l’exprime quotidiennement sans besoin de discours,
il nous faut en paroisse nous redire à travers ce sacrement des malades, accueilli et reçu par
quelques-uns d’entre nous, que «
Dieu est tendresse et pitié, plein d’amour pour tout ce qu’il
a mis au monde », qu’il fait des exploits toujours étonnants en rendant la joie et le courage de
vivre à tant de ceux qui peinent en trainant leurs casseroles, sans trouver le repos.
Alors, aimer, oui ! Quand il s’agit de Dieu, il suffit de regarder Jésus, de l’écouter, de
cheminer avec Lui, pour comprendre toute la dimension d’une humanité sauvée, qui peut
repartir chaque jour avec coeur, en comptant sur un amour qui permet de vivre un bonheur au-
delà de ce que nous estimions possible jusque-là. «
Voici que je fais toutes choses
nouvelles ! » dit encore l’Apocalypse. Que notre amour de disciples puisse ainsi rendre gloire
à Dieu.
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