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L E D E V O I R , L E S S A M E D I 1E R 2 A I M A N C H E 2 V R I L 0 0 6 DE TG 9 V I V R E M O N T R É A L Formation technologique et à distance La référence francophone à l’échelle internationale « Of frir un programme de certificat totalement par la voie du Net » S’il est une industrie qui se montre gourmande dans l’utilisa-tion des technologies de pointe, c’est bien celle du tourisme. La direction du dépar tement d’études urbaines et touris-tiques l’a vite compris, et elle a choisi cette voie dans son ap-proche de formation et dans la dif fusion des connaissances. Elle met largement à contribution l’utilisation des technolo-gies et la collaboration avec le milieu dans plusieurs volets de ses inter ventions pédagogiques. R É G I N A L D H A R V E Ypremiers utilisateurs de ce moyen de communication, le tourisme figurait Pahrie é àalc resrufosepadéu  at,enemrtuehcrehcicossa rde la gerl asnrdpem eTeoiislre. » tene êts dèIblaelbnu tai eéme ndtse de tourisme et directeur du Centre même à l’arrivée du «transaction-international de formation et de re- nel» dans le secteur de l’héberge-cherche en tourisme (CIFORT), ment et le domaine aérien. Tout le François Bédard a collaboré étroi- monde de la distribution de pro-tement à l’usage accru des techno- duits en a été chamboulé:«En vertu logies dans le milieu de l’enseigne-des nouvelles technologies, chaque ment universitaire. Ses activitéstouriste individuel peut devenir son d’enseignement et de recherche enpropre agent de voyages.» font un ardent défenseur de la «e.formation» dans différents do-Un laboratoire maines, et plus particulièrementet un centre dans celui du tourisme. Gestionnaire de formation, Fran-çois Bédard a fondé en 2001 un la-Internet obligatoireboratoire de recherche et de déve-Il explique de quoi il s’agit:«Es-loppement sur l’intégration des sentiellement, c’est l’utilisation destechnologies de l’information et de technologies de l’information par lesla communication (LABTIC) dans entreprises touristiques pour assurerla formation universitaire. Il en les fonctions normales et habituellesfournit la raison:«L’éducation est un de gestion de leurs affaires.»Une pa-des domaines qui aura à vivre ce reille vision pédagogique découleque traversent depuis 1997 ceux du d’un état de fait: et de la distribution, à savoir voyage«On n’est pas en priorité des technologues, mais plutôt une très grande pression et des cham-des gestionnaires, et on enseigne à bardements majeurs.» des futurs gestionnaires ou dirigeantsIl en est résulté une premièreES NADEAU LE DEVOIR d’entreprise. Aujourd’hui, pour opé-réalisation:«Je me suis dit que noustravaille étroitement avec la TELUQ, dont lesLe Centre international de formation et de recherche en tourisme J AbCuQrUeaux sont sit ués rer quelque entreprise que ce soit, allions commencer, en tourisme, àau ville de Montréa particulièrement dans le secteur du utiliser les nouvelles technologiesdans le nouveau complexe des sciences de l’UQAM, centre- l. tourisme où l’information est l’une tant en salle que pour les cours à l’université est l’une de celles qui se ristiques particulières de notre inter- mouture du programme et on a cor- régulier des étudiants désireux de des composantes essentielles du pro- distance. Le tout premier program- démarquent le plus en matière de vention sur le plan des programmes rigé le tir parce qu’il y avait une for- poursuivre leurs études et d’obtenir duit — on en crée et on en distribue me totalement à distance à l’UQAM rayonnement et d’action au sein de universitaires en tourisme de pre- te demande dans ce milieu-là. On un baccalauréat.» — les technologies de l’information fut celui de tourisme, en partena- ce mouvement.» mier cycle, soit celui du baccalauréat recrutait des gens ayant une forma-Le tout s’est matérialisé de la fa-, ont un rôle stratégique majeur à riat avec la TELUQ, avant mêmeDirecteur du CIFORT, François tionen gestion du tourisme et de l’hôtelle- collégiale[DEC],ce qui est en-çon suivante:«Il s’agit d’un pro-jouer. Donc, ce qui nous intéresse, ce qu’il soit question du rattachementBédard a même travaillé durantrie; il s’agit d’une concentration dans court de cinq cours en ges- gramme le cas. Mais à cause de la com- core sont toutes les technologies reliées à TELUQ-UQAM aujourd’hui réali-une année pour l’OIT, lors d’uncette sphère d’activité. C’est intéres- plexité des problèmes que rencon- tion du tourisme émanant majori-la gestion et à la distribution.» sé.» sabbatique en 2000:Plus tard, le professeur initiera congé d’avoir établi un véritable parte-«Cela sant tant les hôtels que les restau- trent du département et de la tairement François Bédard résume un des à titre de directeur scientifique unest venu renforcer notre présence Nous sommes en train de TELUQ. avec un institut qui, histori- nariat en présence des phénomènes rants aspects pratiques de cet enseigne- projet éducatif technologique quiparmi  quement,ces gens et on a pu tisser des à la préparation de cinq intervenait principalement de concentration et de fusion des en- travailler ment:«Une des applications, c’est les’appliquera à l’ensemble des fa- cours afin d’être en mesure autres il devient de plus en plus treprises, les secteurs secondaire et collé- dansliens étroits. Nous avons de plus si-Web. Comment l’utiliser pour fairecultés de l’université. gial.»gné une entente de coopération.»Il précise: un programme de certificat de recourir à des diplô- d’offrir«Les cours de l’Insti- nécessaire trois choses: aider les consommateurs L’universitéEn 1991, l’Organisation mondia- est même devenue de- totalement universitaires.» par la voie du Net.» méstut sont dispensés par ses professeursIl à planifier leurs vacances en leur lors la référence francophonele du tourisme (OMT), qui regrou- puisdans leurs propres locaux. Il existeLa fusion porte fruitepna sv asentuel elemse nmté rdiet elsi:v eparln  e«nO-erexd te ser transmettant de l’information, leurpe  au150 pays, ouvrait ses portes à la sein de l’Organisation.une vraie synergie entre les deux ins- fournir un outil pour leurs réserva-société civile. L’UQAM décidaittitutions d’État. Les deux établisse- reuve tions et un autre pour payer ou effec-d’en devenir membre et, dans cePrésence dans le milieuments possèdent un caractère natio- eL-gntvaadptiaf tnemetrapéda-forml  aadsnms eraidc d àesics étudiantspeuvesiatcn,em ia seltima con-oms tnrviual erof tuer des transactions.»but, des professeurs du départe- L’UQAM a établi un partenariatnal et, de plus, ils sont des voisins aution à distance. Louis Jolin en four-plète sur Internet, avec une dimen-Il est indéniable de constater que ment mettaient sur pied le CI- privilégié avec l’Institut de tourismecentre-ville de Montréal.»nit la preuve:«De façon nette, c’est d’interactivité comprenant des sion le Net a provoqué une véritable peti- FORT:«Sa première mission étaitet d’hôtellerie du Québec (ITHQ) Ce mariage a été réussi et il a de discussion et des forums.une préoccupation. Là encore, on se groupes te révolution dans l’industrie touris-de rassembler l’ensemble des ins- produitdepuis plus de 15 ans. Professeur des résultats: assez unique et tout cela s’ins- C’est que ce serait intéressant de disait«On a pu ré-tique:«Primo,c’est probablement le tances actives en tourisme dans cet- tementau dépar des études ur- pouvoirpondre aux besoins de formation du crit offrir un programme uni- dans le rattachement de la secteur où, en termes numériques, on te institution et de la représenter au-baines et touristiques, Louis Jolinpersonnel-cadre en hôtellerie et res- Télé-Université à l’UQAM.» versitaire complet sur Internet dont retrouve le plus grand nombre de sites près de cette organisation interna-décrit la forme que prend cette col- lestauration. On ne touchait pas beau- cours pourraient même être re-à travers le monde. Si l tionale.on regarde les Quelque 15 ans plus tard,laboration: connus à ce volet dans la premièrepar la suite dans le cursus  coup«C’est l’une des caracté-Collaborateur du Devoir
Révolution urbaine
Un monde fait de métropoles Depuis 1960, les villes mondiales qui connaissent la plus forte croissance démographique ne sont pas les villes les plus riches Le livreRedécouvrir l’histoire mondiale, sa des défis des métropoles de demain consiste Unnon plus rurale. Très bientôt, en 2030, ce n’est pas dynamique économique, ses villes et sa géo- féconds avec les nom- ts établir des rappor à50 %, mais bien 60 % de la population mondiale qui vi-graphie, aux Éditions Liber, démontrai à breuses villes moyennes qui les entourent. Cesvra dans les villes. tEn 1900, un seul pôle dominait vraiment le monde, peuvent favoriser une croissance équili- dernières  ur-celui de Londres et des villes britanniques (en 1900, et saine des métropoles en les décongestion- brée bqauneli spaotiinotn  doénvte léotpép leimése nat ué ccoonuorms iqduees  e5t000cinq des 20 plus grandes agglomérations du monde nant et en leur offrant un appui économique indis-se trouvaient en Grande-Bretagne). En 2000, trois pensable. Un système urbain dynamique et équili-der nières années et à quel point la géogra- repose en grande partie sur un réseau de villes bré«villes mondiales» se partageaient l’hégémonie éco-p h i e a s t r u c t u r é l ’ é v o l u t i o n d e l ’ u n e t d e moyennes «performantes».nomique du monde: New York, Londres (jumelée à Paris) et Tokyo. lsearuat rme.a rTqouuét  liuni daiuqsusei  pqaure l lees  nmoêumveesa uin tseièraclc-eEntre 1980 et 2000, Lagos, Dacca, Le Caire, Tian-bru snoi senialeiandace Pl«régaux jin, Hyderabad et Lahore ont accédé au rang des »mo s tions entre l’espace, la production et la popu- L’analyse30 plus grandes villes du monde, alors qu’on prévoit traditionnelle du monde sous l’angle des lation. Cela dit, ce siècle semble aussi devoirMilan, Essen et Londres auront étéqu’en 2010,  Il pays devient de moins en moins per tinente. ous surprendre. maintenant de réfléchir plutôt à des «ré-rayées de cette liste et que New York, Osaka et Paris, convient n urbaines mondiales» ou à des «territoires re- gionstout en y demeurant, y auront été déclassées par des villes des pays émergents. composés» et des «régions fonctionnelles». L U C - N O R M A N D T E L L I E R À l’intérieur des diverses régions urbaines mondiales,Dans 50 ans, tout indique que Shanghai, Can-ton–Hong-Kong et Mumbay devraient avoir rejoint l’émergence des nouveaux pôles mondiaux implique IsLoe  dal isninoisnecsncurx cos. Arentel sedôpnouaérigsaa llteatisn ioilutaaPse n,ooê m, stel  oeamSent la marginaliosvus ud etê em-ètsyrendLos- tlaà s euL teq gnlesoA in murbaal, ondi,kT kooye  taPirNew Yorttceeolyb ,ensna aB , de 4000eu moins y anup  l toute première métropole que le monde ait connue, fut la première ville à atteindre le seuil des Mexico, Séoul, Bangkok, Istanbul et même Johan- Angeles peut poser problème à San Francisco, celle de 300 000 habitants. Deux mille ans plus tard, Rome fut nesburg et Sydney pourraient, elles aussi, aspirer à Toronto à Montréal, celle de Sydney à Melbourne, celle la première ville à franchir le seuil du million d’habi- joindre le club sélect des grands pôles mondiaux. de Sao Paulo à Rio de Janeiro et Buenos Aires, celle de tants. Pour ce faire, elle a dû constituer la première rich à Genève et «économie-monde», c’est-à-dire la première entitéMise en réseauleBâce, e ll Jdehonaenbsru guaC ap, etc.y baumMhl i àeDlaucteC  celtta,e Zule d économique suffisamment grande et autosuffisante La mondialisation ne semble donc pas être asso- Un autre phénomène important est susceptible de pour former un monde en elle-même. À peu près à laDANIEL AGUILAR REUTERS l’évolution prochaine des systèmes urbains marquerréduction du nombre de pôles dominants.ciée à une même époque s’est constituée, à l’autre extrémité de c e s d e u n e e s tM e x i c o é g a l o p o l e s m u i qAu contraire, l’inverse apparaît plus vraisemblable. celui de la «con-urbanisation». D’im- mondiaux: l’Eurasie, une autre économie-monde, celle de l’Em-comptent plus de 10 millions d’habitants.Nous assistons à une pluri-«métropolisation» mar- menses conurbations se développent actuellement à la pire chinois. quée par la mise en réseau des multiples métropoles faveur de la fusion pure et simple de grandes agglo-Il fallut attendre l’avènement du transport motori- Ces données sont éloquentes. Cependant, elles mondiales qui, contrairement aux anciennes capi- mérations existantes. Ainsi, les banlieues de New sé en 1825, la seconde révolution urbaine (qui, de n’illustrent qu’imparfaitement les bouleversements tales des empires coloniaux, tableront plus sur la co- York, de Philadelphie, de Baltimore et de Washington 1825 à aujourd’hui, a fait passer le taux d’urbanisa- en cours, lesquels modifient profondément la liste opération entre métropoles que sur le partage du se rejoignent et donnent naissance à un immense tis-tion mondiale de 5 % à près de 50 %) et la seconde des grandes métropoles mondiales. monde en zones étanches. su urbain continu et linéaire suivant laFall Line, cette moitié du XIXesiècle pour que des villes atteignent leDe Mexi o à Bombsister s trop indnnaecà vune tetn Osoa ne dstée  toYkrama.Alabuenjusq elliaf eugnolw Nee  drtpai qu Ruhr et due  Dmemêle, cos brunoitad snal epalu pla pes drtm ud syaal ,ednoes tur lrandrèsglielsev na s.sD seuil des trois millions d’habitants. Les premièresc ay métropoles modernes ayant eu trois millions d’habi- Pour la première fois de l’histoire de l’humanité, montée des villes moyennes est souvent plus importan- Randstad néerlandais pourraient bien un jour fusion-tants et plus ont été successivement Londres, Paris, soit depuis environ 1960, les villes mondiales qui te que celle des très grandes villes. Si, depuis un demi- ner avec le pays liégeois pour ne former qu’une seule New York et Berlin. connaissent la plus forte croissance démographique siècle, les très grandes agglomérations ayant cinq mil- immense agglomération. L’émergence de telles gigan-Aujourd’hui, selon les Nations unies, la hiérarchie ne sont pas les villes les plus riches, au contraire. lions d’habitants et plus se sont multipliées, le nombre tesques conurbations est susceptible de marquer for-urbaine mondiale se présente schématiquement Pour la première fois, la polarisation des populations d’agglomérations ayant entre 500 000 et cinq millions tement la «métropolisation» en cours de notre monde. comme suit: suit une logique relativement différente de celle de la d’habitants a crû à un rythme encore plus grand.  polarisation19 régions métropolitaines comptent plus de des productions. Pour la première fois En somme, le triomphe de l’urbanisation se faitLuc-Normand Tellier est directeur 10 millions d’habitants; aussi, des systèmes urbains se développent à toute sentir un peu par tout. Si elle vide souvent des ré-du département d’études urbaines 22 régions métropolitaines ont entre cinq et 10 mil-rurales et plusieurs petites villes, cette urbani- dans des régions du monde moins dévelop- vitesse  gionset touristiques à l’École des sciences lions d’habitants; pées. Que l’on pense aux systèmes urbains dominés sation permet par contre la croissance de villesde la gestion de l’Université du Québec  dynamiques qui résistent puissamment à moyennesLe Caire, Sao Paulo, Calcutta ou Mexico, Lagos,  par370 agglomérations comptent entre un et cinq mil-à Montréal. Il est l’auteur deRedécouvrir lions d’habitants; Bombay (maintenant Mumbay). la domination des grandes métropoles et dévelop-l’histoire mondiale, sa dynamique 433 agglomérations  D’iciont entre 500 000 et un milliondizaine d’années, pour la première fois, la une  pent avec ces dernières des relations de complémen-économique, ses villes et sa géographie d’habitants. majorité de la population mondiale sera urbaine et tarité plus que de sujétion.(Éditions Liber).
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