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Fonds Régional d’Art Contemporain Poitou-Charentes 63 Boulevard Besson Bey | F-16000 Angoulême tél : +33(0)5 45 92 87 01 | e-mail : frac.pc.angouleme@wanadoo.fr www.frac-poitou-charentes.org
008. Collection nouvell s connexions
Nouvelles acquisitions du Fonds Régional d’Art Contemporain Poitou-Charentes Karen Andreassian|Davide Balula|Emily Bates |Anna Baumgart Hervé Bezet|Sylvie Blocher|Édouard Boyer|Roe Ethridge Vincent Ganivet|Marco Godinho|Alex HubbardRémy Hysbergue|Ingrid Luche|Rabih Mroué|Eileen Quinlan Kristina Solomoukha|The Plug|Heidi Wood|Akram Zaatari
Vernissagesram21iduejencserépenh18àittsseeedsral
Expositiondu 13 mars au 29 août 2009
FRAC Poitou-Charentes 63 Boulevard Besson Bey | 16000 Angoulême Ouvert du mardi au samedi : 14h-19h
Entrée libre Visites accompagnées pour les groupes et les scolaires sur rendez-vous Centre de documentation : ouvert sur rendez-vous
Le FRAC est membre de «PLATFORM»
www.frac-poitou-charentes.org
Contacts FRAC Poitou-Charentes : 05 45 92 87 01 Presse : Isabelle Delamont - idelamont.frac.pc@wanadoo.fr
008. Collection, nouvelles connexions. Une exposition des nouvelles acquisitions. 29 nouvelles œuvres de 19 artistes : après quatre ans d’interruption, le Fonds Régional d’Art Contemporain Poitou-Charentes a pu, en 2008, poser les bases d’un nouveau programme d’acquisitions.
Autour d’Alexandre Bohn, directeur, le nouveau comité technique d’achat composé de Yann Chevallier, responsable arts visuels du Confort Moderne, Poitiers, Enrico Lunghi, directeur général du Musée d’Art Moderne Grand Duc Jean (MUDAM), Luxembourg, et Stephen Wright, théoricien de l’art, Paris, a porté un regard aigu sur la collection. Il a considéré que chaque nouvelle œuvre devait pouvoir générer de multiples nouvelles connexions avec le corpus éclectique de la collection. C’est ce à quoi le FRAC Poitou-Charentes s’emploiera au fil de ses actions de diffusion et de médiation dans les mois et années à venir. Dans l’immédiat, nous sommes heureux de partager le plaisir simple de découvrir ces nouvelles œuvres réunies en une exposition et d’évaluer ainsi ce qui, déjà, peut se jouer entre elles.
008. Collection, nouvelles connexionsen évidence la grande diversité technique et formelle des œuvres acquises, met l’extrême variété de leur ton et l’ouverture extra-occidentale de leur aire d’origine. Cet ensemble d’œuvres stimulant, à l’instar de la collection qu’il a rejoint, est représentatif de la création contemporaine. Les œuvres qui le constituent viennent enrichir, dans la collection, les ensembles constitués autour du travail sur la mémoire, l’archive et le document (Andreassian, Mroué, Zaatari) ; d’une vision poétique et métaphorique du monde (Balula, Godinho, The Plug) ; du portrait sociologique et psychologique (Bates) ; de l’image médiatique, fictionnelle et politique (Baumgart, Bezet, Solomoukha) ; de la question de l’inscription de l’individu dans la société contemporaine (Blocher) ; de la délégation du geste créatif, du protocole et de la règle du jeu (Boyer, Wood) ; de la transfiguration du trivial (Ethridge, Ganivet) ; de la peinture, son histoire et son expérimentation (Hubbard, Hysbergue, Quinlan) ; de l’architecture, du design et de leur incidence sur les comportements sociaux (Luche)…
Karen Andreassian(1957, Erevan (URSS), vit et travaille à Erevan, Arménie) Voghchaberd, 2003 site Internet : http://www.voghchaberd.am
L’artiste explore depuis 2003, la situation d’un village, Voghchaberd, à proximité de Erevan. Construit sur une zone géologiquement instable mais fertile, c’était, à l’ère Brejnévienne, un lieu prospère où les apparatchiks avaient leur résidence secondaire. Aujourd’hui, menacée de glissements de terrains, aggravés par le séisme de 1988, la population s’expose au danger en refusant de se « déplacer ». C’est sur le double constat du caractère mouvant de ce lieu et de la volonté des habitants d’y rester que Karen Andreassian a amorcé son projet, en déplaçant le village dans un espace électronique enrichi jour après jour.
Davide Balula (1978, Annecy. Vit et travaille à Paris) Flaques, 2008 verre et bois,ensemble de 3 pièces | ø : 300 cm| ø : 230 cm | ø : 150 cm
Réalisée dans le cadre de la première exposition personnelle de Davide Balula au Confort Moderne, cette œuvre caractérise la pratique duelle et empreinte de poésie de l’artiste, entre bricolage et high tech, archaïsme et technicité. Matérialisation de l’onde provoquée par un ricochet dans une flaque d’eau, la sculpture (dans un équilibre délicat du verre posé sur le bois) saisit le moment où la flaque d’eau devient cratère de verre, emprisonnant l’instant, sa fugacité comme sa fragilité, tour à tour réfléchissant l’espace qui l’entoure ou l’absorbant par transparence selon le point de vue choisi.
Emily Bates(1970, GB. Vit et travaille à Amsterdam, NL) Spruce Meadow II, 2006-08 tirage C-Print sur Dibond avec Plexiglas | 120 x 150 cm Lilisha, 2006-08tirage C-Print sur Dibond avec Plexiglas | 107 x 85 cm
Bloom, 2006-08tirage C-Print sur Dibond avec Plexiglas | 120 x 150 cm Spruce, 2006-08 tirage C-Print sur Dibond avec Plexiglas | 56 x 70 cm
Le travail d’Emily Bates explore les liens entre le paysage et l’humain, entre tradition et modernité.Love scenesest un projet réalisé à partir de matériel iconographique et sonore glané lors des voyages de l’artiste dans la province chinoise du Yunnan. À travers son intérêt pour la culture minoritaire des Naxi, leurs chants, leurs danses et leur religion Dongba qui préconise le culte dans l’harmonie de la nature et des ancêtres, l’artiste transmet ses impressions d’une Chine en train de perdre ses traditions ancestrales sous la pression de la modernisation.
Anna Baumgart(1966, Wroclaw, vit et travaille à Warsaw, Pologne) Weronika AP,2006 sculpture, plâtre | h : 110 cm
Anna Baumgart met sa pratique au service d’une réflexion sur la condition féminine, l’image de la femme, son histoire et son inscription au sein de la société occidentale. Représentation réaliste, sa sculpture est tirée de la photographie - qui a fait la une duTimes- de « la » femme victime des attaques terroristes contre le métro de Londres en 2005. Cette femme, dont le visage est couvert de pansements, est devenue le « visage », le symbole de ces attentats. Le titre de l’œuvre est une allusion au foulard de Sainte Véronique :vera eikon, une vraie image. Proposée comme une déconstruction de l’image médiatique, la sculpture s’inscrit dans une critique distanciée du « choc des photos », et renvoie à la violence des images qu’annihile le papier glacé.
Hervé Bezet(1970. Vit et travaille à Bourges) Réseau de neurones, 2008 installation, hub 24 prises, 200 m de câble noir blindé RJ45, 24 embases, connecteurs et manchons RJ45, 24 dessins numériques plastifiés (21 x 29,7 cm) sur support bois Casting, 2008Avatar, 2008 vidéo 20’ coul, sonvidéo 10’ coul, son
Ces trois œuvres ont été produites dans le cadre de la résidence de l’artiste à l’Appart, (associationEn attendant les cerises productions, Poitiers). Le projet consistait à donner à voir et à partager tous les moments de la réalisation d’un film avec le public. Le travail de maturation, de fiction, de scénarisation se retrouve matérialisé par leRéseau de Neurones. La vidéoCastingdes entretiens menés avec témoigne quarante professionnels et amateurs confondus. Le temps du tournage dans des conditions professionnelles est celui du filmAvatar. Chaque moment a donné lieu à une forme (une installation et deux films) et à une expérience partagée du cinéma.
Sylvie Blocher(1953. Vit et travaille à Saint-Denis) Living Pictures / The Meditation room, 2001 installation, vidéo couleur, son, 18’
Sylvie Blocher croise les pratiques de la vidéo, du théâtre et de la performance et questionne les notions d’altérité, la part du féminin dans l’homme, le rapport à l’autre. Elle explore également l’idée de la transmission, de la représentation, et de la responsabilité politique de l’art. Œuvre majeure,Living pictures/The Meditation Room, retranscrit les entretiens que l’artiste a mené avec 11 des meilleurs physiciens du CERN, dont Jack Steinberger, prix Nobel de physique, à Genève. Les questions qu’elle posait étaient volontairement philosophiques et ambiguës, leurs réponses furent scientifiques et totalement contrôlées, dans une atmosphère lourde de compétition.
Edouard Boyer(1966, Le Havre. Vit et travaille à Paris) zéro G, 2005 300 dessins papier et version numérique, protocole d’édition et de diffusion
L’artiste a obtenu du dessinateur Willem l’autorisation de capter son style. Il a construit une banque de d’images : SNOWI (iS NOt WIllem) de ses dessins, qu’il augmente et diffuse librement sur le site www.snowi.fr. Le principe étant de donner en libre accès la possibilité de construire une narration, d’imprimer un dessin, de composer à partir des figures ou autres règles du jeu proposées par l’artiste. L’œuvrezéro Gest un ensemble constitué de 300 dessins sous forme numérique et dans leur version papier en deux séries :Les cohérentsetLes incohérents, auquel s’ajoute, un protocole de diffusion et d’édition de papier peint, dont le motif est constitué par les figures.
Roe Ethridge(1969, Miami Floride. Vit et travaille à New York) Double Santa, 2005 c-print | 94 x 81 cm
Roe Ethridge traverse librement les genres classiques de la photographie : paysages, portraits, natures mortes. Il documente tous les instants de la vie quotidienne, jouant sur l’idée même du cliché, oscillant entre document et stéréotype. Il intègre dans son travail le ridicule comme le sublime et dépasse les divisions entre photographie d’art et photographie commerciale, pour laquelle il travaille encore parfois. Son travail émet l’hypothèse de pouvoir distinguer un instant, une personnalité, une attitude ou une émotion du flot des images qui nous environnent, et requiert du spectateur un instant d’attention, de curiosité y compris pour la plus banale ou la plus kitsch des images.
Vincent Ganivet(1976, Suresnes. Vit et travaille à L’Île Saint-Denis) Roue, 2005 37 parpaings, 37 cales en bois, sangle | ø : circa 240 cm
Vincent Ganivet s’ingénie à prendre le monde à contre-pied.Véritable chef-d’œuvre de virtuosité, morceau de bravoure digne d’un Compagnon du Tour de France, l’œuvre joue sur la tension qui émane de sa construction : l’architectonique fonctionne sur le principe de la clef de voûte de plein cintre et de la répartition des forces ; l’ensemble est simplement sanglé. Pour le spectateur, l’expérimentation physique est bien réelle, la perception aussi bien mentale que physique du danger y développe toute son acuité, le risque fantasmé émerveille autant qu’il surprend, la sculpture n’est plus ici seulement une image ou une belle évidence.
Marco Godinho(1978, Portugal. Vit et travaille à Luxembourg et Paris) Tenho em mim todos os sonhos do mundo, 2007 clous acier | dimensions variables : circa 50 x 1000 cm
« Marco Godinho, artiste luxembourgeois déraciné, né au Portugal avec pour point d’attache le Luxembourg, imagine des géographies subjectives globales, entre dédoublement de l’individu et situations poétiques altruistes. « Tenho em mim todos os sonhos do mundo » (« je porte en moi tous les rêves du monde ») est inscrit sur un mur avec des clous, reprenant les paroles de l’écrivain et poète portugais Fernando Pessoa qu’il admire, dans sa remise en question de l’existence, du dédoublement de la personnalité. Exil identitaire et migration psychique sont un voyage immobile. Marco Godinho est un voyageur du monde sans valises cartographiant ses allées et venues. » Didier Damiani
Alex Hubbard(1975 Toledo, Oregon. Vit et travaille à NY) Dos Nacionales, 2008) vidéo couleur, son, 3’30’’
Alex Hubbard réalise des performances filmées à la manière des shows télévisés que sont les émissions de cuisine ou les tours de magie. Elles se déroulent comme un dessin animé ménageant coups de théâtre et suspense. Le personnage principal, c’est la peinture, qu’elle défile à l’image dans son histoire (collage, zip, drippings, recouvrements, pliages, trouées…) ou qu’elle montre la « cuisine » de l’atelier, le bricolage, l’accident, la trouvaille, le repentir et le ratage. Tel un prestidigitateur, l’artiste enchaîne avec humour et bonheur les événements, qu’ils semblent majeurs ou mineurs, déclenchant petites ou grandes catastrophes sur la toile, tour à tour toile de fond, écran, toile du tableau et peinture.
Rémy Hysbergue(1967, à Valenciennes. Vit et travaille à Paris.) Étendues II[E 0308], 2008 acrylique sur toile tendue sur bois | 118 x 90 x 2 cm
Rémy Hysbergue eststrictement peintre. C’est par l’expérimentation picturale qu’il se confronte aux spécificités de ce médium, et c’est de l’intérieur de la discipline qu’il en explore les possibles. Depuis son quotidien de peintre, il évalue les acquis de l’histoire de la peinture, et par sa peinture virtuose il sonde notre culture visuelle contemporaine, nos accoutumances esthétiques, nos soumissions aux effets et signes visuels dans le champ totalitaire de la société de consommation et de communication de masse.
Ingrid Luche(1971, Antibes. Vit et travaille à Paris) All Day And All Of The Night, 2005 bois, néons clignotants, Altuglas | 105 x 171 x 106 cm Blue Bell Knoll,2006 montages électriques, ampoules flamme et fluo-compactes, gélatines | circa : 150 x 40 x 15 cm
Balcon, luminaire, mobilier urbain ou d’intérieur, les œuvres d’Ingrid Luche jouent sur un savant mélange entre les genres : architecture, sculpture, design ou peinture ? Cinéma peut-être ? Ses œuvres semblent issues de ces scènes dont on se remémore l’ambiance, à l’atmosphère tantôt sourde tantôt teintée de cet exotisme dont se pare le quotidien quand il est vu par les autres ou filmé par le cinéma. L’artiste détourne ou exacerbe le potentiel narratif des images et des objets qui nous entourent, et installe la fiction. Comme au cinéma, les choses observées portent en elles-mêmes le filtre qui donne l’illusion de la nuit en plein jour.
Rabih Mroué(1967, Beyrouth. Vit et travaille au Liban.) Three posters, 2008 vidéo, couleur, son 20’
C’est fortuitement, pour cause de lourdeurs administratives ayant interdit à ce qui devait être une pièce de théâtre d’être jouée à l’étranger, queThree Postersest devenu une œuvre vidéo. Mêlant les images d’archives d’un kamikaze répétant laborieusement son discours de martyr, la représentation télévisuelle et publique d’une scène semblable jouée par Rabih Mroué, le commentaire analytique du processus de création de l’œuvre, une interview d’un dirigeant politique de l’époque, jusqu’au coup de théâtre ménagé par Rabih Mroué lors de la diffusion télévisée. Sidéré, comme le public de la performance filmée, le spectateur deThree Postersest destinataire d’une démonstration magistrale de l’ambiguïté propre à bien des récits contemporains, entre fiction et réalité.
Eileen Quinlan(1972 Boston, vit et travaille à New York) Farenheit #9, 2008 cibachrome, pelliculage UV, laminé monté sur Sintra | 101,6 x 76,2 cm The Black & White Version of Fahrenheit #9, 2008 impression argentique sur toile avec encadrement inox | 101.6 x 76.2 cm
Le travail photographique d’Eileen Quinlan tient dans la radicalité et la rigueur avec laquelle elle envisage la photographie sous l’angle de l’expérimentation, dans l’atelier à l’instar du peintre. L’appareil photographique, placé au centre d’un dispositif qui lui permet de réfléchir ou diffracter la lumière, enregistre les variations de formes, de couleurs, de matières à partir desquelles l’artiste crée des compositions abstraites. La photographie est un médium, un matériau. Le procédé tient de la recherche picturale, son travail précis et formel joue sur la composition, la déclinaison, la variation et l’impression colorée, dans l’héritage des artistes des années 60 et 70.
Kristina Solomoukha(1971 Kiev, Ukraine. Vit et travaille à Paris.) Paysage 1etPaysage 2, 2008 broderies | 43 x 56 cm
La démarche artistique de Kristina Solomoukha consiste en une approche critique de la perception de l’espace, du territoire et des clivages économiques qui le structurent. Sans privilégier une technique particulière (l’artiste réalise des maquettes, éléments de mobilier, installations, vidéos, dessins animés, aquarelles, broderies…) l’humour est souvent un moyen d’action pour elle. CesPaysagessont des interprétations brodées de deux photographies documentant des environnements périurbains ukrainiens. Ils s’inscrivent aussi bien dans un discours sur l’économie mondiale, qu’ils questionnent la qualité subjective des images proposées.
The Plug(David Brognon, 1978, Belgique. Vit et travaille en Belgique et au Luxembourg) Sans titre (Boum), 2008 plâtre sur néon | 90 x 250 cm
Issu de l’école de la rue, du graffiti et du « street art »,The Plug joue autant avec les mots qu’avec les conventions. Associations d’idées, inversions et détournements sont récurrents dans son travail qui convoque avec humour et poésie les onomatopées, les expressions, les mots et les sons tirées du quotidien. Jouant sur les ressorts poétiques et parfois ironiques de la métaphore, du chiasme et de l’oxymore, le travail plastique de David Brognon s’empare de façon critique des codes et des conventions qui régissent notre environnement sonore et visuel.
Heidi Wood(1967 à Londres. Vit et travaille à Paris) Serving Suggestion n° 1 pour « Budapest à la carte »,2008 installation, bois, photocopies, linoléum, 2 lustres | circa 350 x 400 x 150 cm diptyqueBudapest à la carte - Vienna Crumbs, 200(huile sur tissu d’ameublement | 146 x 95 cm chaque)
Produite pour l’exposition inaugurale du FRAC à Angoulême, l’œuvre est caractéristique du travail de l’artiste associant ses préoccupations picturales et graphiques, ses questionnements qui croisent le champ élargi de la peinture héritée des avant-gardes, les porosités et les jeux entre art, graphisme, peinture et décoration. L’œuvre reconstruit un espace domestique dans l’espace de l’exposition, elle est aussi une peinture, un tableau qui donne à voir l’envers du décor. Le motif joue la tapisserie, le signe visuel la peinture, le pan de mur l’envers du tableau ; une suggestion de présentation.
Akram Zaatari(1966, Saïda, Liban. Vit et travaille à Beyrouth.) Vidéo en Cinq Mouvements,2006vidéo couleur, 35’
En 1997, naît à Beyrouth la Fondation Arabe pour l’Image qui se donne pour mission de collecter, conserver et valoriser le patrimoine photographique du monde arabe en péril. Akram Zaatari, artiste, réalisateur et commissaire d’exposition est à l’origine de cette fondation. Il va tout particulièrement s’intéresser à l’importante archive constituée par le photographe Hashem El Madani, propriétaire du Studio Shehrazade à Saïda. Plus qu’une simple archive, qu’un témoignage, la vidéo, composée en cinq temps, comme un morceau de musique, invite le spectateur occidental à une projection au sein de l’époque comme au sein de la vie de cette famille du Liban des années 60 ; pour participer lui aussi à la façon dont on apprivoise la caméra que l’on soit devant au ou derrière l’objectif.
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