Nina est ballerine au sein du très prestigieux New York City Ballet. Sa vie, comme celle de toutes ses consoeurs, est entièrement vouée à la danse. Lorsque Thomas Leroy, le directeur artistique de la troupe, décide de remplacer la danseuse étoile Beth Mcintyre pour leur nouveau spectacle, « Le Lac des Cygnes », son choix s’oriente vers Nina. Mais une nouvelle arrivante, Lily, l’impressionne également beaucoup. « Le Lac des Cygnes » exige une danseuse capable de jouer le Cygne blanc dans toute son innocence et sa grâce, et le Cygne noir, qui symbolise la ruse et la sensualité. Nina est parfaite pour danser le Cygne blanc, Lily pour le Cygne noir. Alors que la rivalité de Nina et Lily se mue peu à peu en une amitié perverse, Nina découvre, de plus en plus fascinée, son côté sombre. Mais s’y abandonner pourrait bien la détruire…
Un fi produit par ike edavo Arnod esser rian Oiver et Scott Frankin
SELECTION OFFICIELLE FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM TORONTO2010
Sortie nationale le 9 février 2011 urée n Toutes es inorations es potos es andesannonces sur opresser Site oficie acksanefieu
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Nina est ballerine au sein du très prestigieux New York City Ballet. Sa vie, comme celle de toutes ses consœurs, est entièrement vouée à la danse. orsue omas eroy, le directeur artistiue de la troupe, décide de remplacer la danseuse étoile Bet cintyre pour leur nouveau spectacle, « e ac des Cygnes », son coix s’oriente vers Nina. ais une nouvelle arrivante, ily, l’impressionne également beaucoup. « e ac des Cygnes » exige une danseuse capable de ouer le Cygne blanc dans toute son innocence et sa grâce, et le Cygne noir, ui symbolise la ruse et la sensualité. Nina est paraite pour danser le Cygne blanc, ily pour le Cygne noir. lors ue la rivalité de Nina et ily se mue peu à peu en une amitié perverse, Nina découvre, de plus en plus ascinée, son côté sombre. ais s’y abandonner pourrait bien la détruire…
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Notes de Production vec BC SN, arren ronosky, artiste atypiue et réalisateur audacieux, signe son premier triller psycologiue. ascinant de maîtrise et rice de l’imagination sensorielle ui a ait sa marue, il nous entraîne dans un tourbillon d’illusions, de scioprénie et de paranoïa. près S, NN, et , il orcestre un conte sensuel et oppressant sur une ballerine aux prises avec ses peurs et ses pulsions les plus sombres, un monde obscur dans leuel elle bascule peu à peu.
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, , S interprète Nina, une eune et ambitieuse danseuse du New York City Ballet prête à tout pour ouer le double rôle principal du « ac des Cygnes », le Cygne blanc, symbole de pureté et d’innocence et le Cygne noir, un être maléfiue. Nina obtient le rôle, mais n’arrive pas à trouver en elle la sensualité et la noirceur nécessaires pour ouer la part sombre de la eine des cygnes. lors ue son art atteint de nouveaux sommets, ses antasmes enouis, ses alousies et ses caucemars l’entraînent dans les proondeurs les plus noires de son âme, engendrant un dangereux conflit avec sa principale rivale, ily, séduisante nouvelle recrue de la compagnie. l’approce de la première du spectacle, Nina se laisse progressivement envair par l’envoûtant côté obscur du Cygne noir. Bien loin des trillers abituels, le portrait intime d’une emme découvrant les mystères de sa psycé se déroule dans le plus inattendu des décors, le monde merveilleux et très exigeant du ballet proessionnel. our arren ronosky, il s’agissait du cadre parait pour raconter avec des images rappantes une istoire sur l’obsession de la perection. Comme S, le film lui a donné l’occasion de se plonger dans un monde méconnu et d’explorer ce ui pousse certaines personnes à tout sacrifier par ambition. Bien ue arren ronosky ait imaginé les prémices de cette istoire il y a uine ans, le cinéaste a volontairement conçu BC SN comme le pendant de son dernier film, S. Si le catc et le ballet semblent être deux mondes complètement diérents, et si BC SN ore de purs moments d’orreur psycologiue, ces deux films sont liés par les tèmes des corps poussés à l’extrême et des âmes tourmentées, et par un style visuel ui plonge les spectateurs dans la subectivité des personnages . arren ronosky expliue « Certaines personnes disent ue le catc est la plus basse des ormes d’art, et d’autres ue le ballet est la plus aute, et pourtant ces deux disciplines ont beaucoup de points communs. ’istoire du catceur de ickey ourke ressemble beaucoup à celle de la ballerine de Natalie ortman. Ce sont tous les deux des artistes ui utilisent leur corps pour s’exprimer, et ui redoutent de se blesser parce ue ce corps est leur seul moyen d’expression. Ce ui m’intéressait était de montrer ue ces deux istoires sont liées, bien u’elles se déroulent dans des mondes ui semblent complètement diérents. » Selon arren ronosky, ui compare le travail de Natalie ortman à celui de ickey ourke, les deux films sont également liés par la proondeur et l’engagement pysiue de leurs acteurs principaux. l observe « Natalie a été absolument antastiue.
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Nina était un rôle très diérent de ceux u’elle a oués avant. our elle, c’était autant un défi pysiue u’une prouesse d’actrice. » a production de BC SN s’est révélée au moins aussi complexe ue celle de S. ussi impénétrable ue puisse être le monde du catc proessionnel, arren ronosky a découvert ue le ballet était encore plus ermé aux proanes. utre dificulté l’entraînement ue Natalie ortman devait entreprendre pour ouer elle même les scènes de danse et leur donner autant de lyrisme ue d’intensité dramatiue. arren ronosky raconte « a plupart des danseuses de ballet s’entraînent tous les ours depuis l’âge de uatre ou cin ans, et cela transorme leur corps. ouer d’une açon convaincante une danseuse de ballet proessionnelle sans être passé par là est donc extrêmement dificile. t pourtant, grâce à sa volonté et sa discipline, Natalie est devenue une danseuse. Cela lui a demandé dix mois de travail acarné, mais son corps s’est transormé et même les danseurs les plus perectionnistes ont été très impressionnés. e suis convaincu ue cette préparation pysiue l’a aussi aidée à comprendre l’état émotionnel de son personnage. » e réalisateur note « Cela a vraiment été un plaisir de travailler avec des acteurs capables de relever un tel défi. » es acteurs, uant à eux, ont été attirés par l’opportunité de raconter une istoire audacieuse et rice de suspense sur la gloire soudaine d’une danseuse et sa terrifiante descente aux eners.
l y a dix ans, le proet de film de arren ronosky fit un grand bond grâce à un scénario d’ndrés ein, un drame sur la dangereuse rivalité entre une actrice et sa mystérieuse doublure à Broadway. e réalisateur était intéressé, mais ayant été le témoin durant son enance de la ormation éprouvante de danseuse de ballet suivie par sa sœur, il voulait canger le cadre de l’istoire pour celui d’une troupe de ballet à New York. Ce cangement a mené à la création de Nina et ily, deux stars montantes de la danse prêtes à tout sacrifier pour arriver à la perection.
Tout en travaiant sur d’autres fis arren Aronosk continua de déveopper ce proet pendant des années avec ark Hean ui a coproduit THE RESTLER Le réaisateur eut aussi ’idée de réunir e concept oriina d’Andrés Hein et es tèes du pus céère des aets « Le Lac des Cnes » ui raconte un due traiue entre ’innocence et e vice Avec ark Hean i travaia aussi à créer a nouvee et sore intriue ui avanise ’istoire ans a version finae du scénario es ééents cés du « Lac des Cnes » – es cnes es déons a aie et e doue – sont étroiteent iés à a pscé de ina ui epose en un véritae kaéidoscope pscoseue transorant a eune fie naïve en une créature danereuse ark Hean raconte « arren et oi avons paré pendant des années de aire un trier ui se déroue dans e onde de a danse cassiue
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e suis parti des preières versions du scénario et ai intéré ’intriue du « Lac des Cnes » en a paçant au centre de ’istoire Cea a tout cané C’est devenu e point de départ d’une istoire oderne sur a duaité et sur a peur de voir ueu’un ou ueue cose vous voer votre vie » arren Aronosk reprend « L’istoire s’est recentrée sur a peur de ina de ne pus savoir ui ee est C’est une peur ue tout e onde peut coprendre ais ee devient teeent osédée par ses craintes ue sa réaité finit par reoindre ’istoire du personnae u’ee oue » ark Hean reprend « Pus nous approcions de a version finae de ’istoire pus cea devenait dificie de a pacer dans un enre ou dans un autre Estce un trier antastico orrifiue sur une ee ui se transore en un cne déoniaue ou ien e portrait ascinant d’une artiste aitieuse ui perd a raison sous une pression etrêe Peutêtre es deu en êe teps es fis préérés sont touours es pus incassaes et nous espérons ue LAC SA deviendra ’un d’entre eu u’i era peur au ens ais u’i es era aussi réflécir duraeent » e proet a très vite attiré une éuipe de producteurs ui comprend ike edavoy, rnold . esser, Brian liver et Scott ranklin. Scott ranklin raconte « C’est un terrain à la ois amilier et nouveau pour arren. ’un côté c’est la première ois u’il ait un triller psycologiue, un genre auuel il ne s’était amais vraiment rotté auparavant, et de l’autre on retrouve ce réalisme intense et ce souci du détail, son style visuel si caractéristiue et sa direction d’acteurs ui tend vers un réalisme total. » Brian liver aoute « Si vous ave vu les films de arren, vous save u’il ne ait rien comme tout le monde. Comme avec S, ui a montré au public la triste réalité d’un catceur vieillissant, il a exploré dans ses moindres détails le monde d’une danseuse, tout en construisant un suspense psycologiue ui atteint des sommets. » a productrice exécutive ennier ot note « BC SN n’est pas seulement un triller ou un film sur la danse. l englobe tous ces aspects et les sublime pour créer une istoire sombre et passionnante. »
ui aait ouer ina ’aitieuse danseuse rêvant de devenir étoie de aet suerée par des visions étranes et des événeents inuiétants aors u’ee se prépare pour e pus rand rôe de sa vie Pour e réaisateur cea ne pouvait être ue ataie Portan ui a interprété de noreu rôes éoraes aant de a reine Aidaa dans a saa STAR ARS à ceui d’une stripteaseuse dans CLOSER ETRE AULTES COSETATS ui ui a vau un Goden Goe et une noination à ’Oscar En pus d’avoir étudié e aet étant enant ataie Portan était entousiaste à ’idée de se poner dans un rôe très dificie sur e pan psiue et pscooiue arren Aronosk a rencontré ’actrice i a pusieurs années pour ui parer du fi I raconte « Aors ue LAC SA était encore au tout déut de sa pase de déveoppeent ’ai rencontré ataie autour d’un caé à Ties Suare pour en parer avec ee Ee a ait eaucoup de danse cassiue avant de devenir actrice et a ensuite continué a avaittouours rêvé de ouer une danseuse » pour rester en ore Très vite ee ’ dit u’ee êe s’i s’est écoué presue di ans entre eur rencontre et a version finae du scénario de LAC SA ’actrice a été ascinée par e parcours pscooiue tortueu de ina Pour ina rien d’autre ne copte ue a danse Ee vit ce sa ère ui est eeêe une ancienne danseuse et n’a aais vraient eu de vie d’adute ien à ee uand ee otient e rôe de a Reine des cnes ueue cose de nouveau se réveie en ee un esoin de ieu se connaître de sores sentients ui ont vacier ’éuiire raie de son esprit ina coe a Reine des cnes u’ee veut incarner se retrouve soudain conrontée à a aie au désir et au daner Ce rôe a poussé ataie Portan à eporer de nouveau territoires dont certains ien sores L’actrice epiue « ina a consacré toute sa vie à a danse ee ne pense u’à ça Ee n’a pas encore trouvé sa propre identité en tant ue danseuse et en tant ue ee ais ee cane proressiveent en essaant de trouver et d’eprier sa sensuaité et sa soi de ierté ais c’est une transoration ui a détruit peu à peu et c’était ce u’i avait de pus dificie avec ce rôe » Ee continue « ina recerce a perection ais a perection ne peut eister ue durant un re instant et coe tous es artistes ee risue de se détruire eeêe en tentant de ’atteindre uand ee essae de devenir e Cne noir une cose sinistre et inuiétante se réveie en ee Ee va aors traverser une crise d’identité durant auee en pus de ne pus savoir ui ee est ee ne esure pus vraient a diérence entre eeêe et es autres Ee coence à se voir un peu partout » Prise au pièe de ce onde eraant de doues d’apparences tropeuses de rencontres stérieuses et de paies inepiuées ina coence à perdre a raison ataie Portan note « uand ina coence à se reeer contre tout ce ui réit sa vie ee sore peu à peu dans une danereuse paranoïa ui a ait douter de ce ue es autres attendent d’ee et de sa propre santé entae »
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algré la noirceur de son rôle, Natalie ortman était eureuse de pouvoir s’immerger dans le monde du ballet ui l’a tant ait rêver uand elle était enant. lle raconte « uand ’ai lu le scénario, ’ai beaucoup aimé l’autenticité des détails sur le monde de la danse, et surtout le parallèle entre l’istoire de Nina et celle du « ac des Cygnes ». e la vois vraiment comme une emme ui essaye de se libérer d’un sortilège, de l’emprise des autres sur sa vie, et ui s’eorce de découvrir ui elle est vraiment en tant u’être umain et u’artiste. »
orsu’elle commence à perdre le fil de la réalité, Nina ne peut laisser personne savoir ce u’elle traverse de peur de se aire ravir le rôle de la eine des cygnes par sa plus dangereuse rivale, la sensuelle et impudente ily. Celleci devient la doublure de Nina, au sens propre comme au figuré. Natalie ortman a aussi été séduite par le mélange malsain de ascination, de alousie et de répulsion ue provoue ily ce Nina. ’actrice raconte « ’aime beaucoup leur première rencontre parce u’elles se regardent et se augent comme le ont vraiment les filles. C’est un réflexe de survie Nina regarde ui est sa plus dangereuse adversaire, et voit tout de suite ue ily est belle et talentueuse, et constitue une vraie menace pour elle. ais elle ne sait pas encore ui est vraiment ily. »
Pour ouer ina ataie Portan s’est iposé une préparation psiue et pscooiue rioureuse Son entraîneent psiue a dépassé tout ce u’ee avait iainé urant es di ois ui ont précédé e tournae ee s’est entraînée tous es ours pendant cin eures sous a tutee de pusieurs proesseurs et répétitrices proessionnees dont ar Heen oers une ancienne aerine du e ork Cit aet ui râce à une oration etrêeent eieante a ait d’ee une véritae danseuse cassiue en un teps record ataie Portan raconte « e e suis eaucoup entraînée à a danse ais ’ai aussi ait de a natation de a uscuation et du cross trainin pour ne pas e esser parce ue a danse est très trauatisante pour e corps C’est vraient très dificie d’apprendre e aet à ans êe si vous ave pris des cours de danse auparavant vous n’iaine pas e deré de perection ue cea reuiert Caue este doit être ait d’une açon très précise et avec eaucoup de éèreté et de râce e savais ue ce serait un défi ais e ne ’attendais pas à ce ue ce soit aussi dur sur e pan psiue » En pus d’avoir pratiué a danse dans sa eunesse ataie Portan a étudié a pscooie à Harvard ce ui ui a peris de ieu coprendre a désintération entae de ina et d’aer pus oin dans son eraant voae intérieur Ee epiue « ina est prise dans un cce d’osessions et de copusions Le côté positi pour es artistes et es danseurs c’est ue se concentrer autant sur son art peut aire de vous un virtuose ais i a aussi un côté pus sore une dérive asaine ui peut vous aire perdre e contact avec a réaité C’est à ue e devais entraîner ina » ataie Portan a eporé ce côté oscur dans cacune des reations de ina avec Toas Lero incent Casse e directeur artistiue de a copanie de aet ui a pousse à eporer es recoins es pus inconnus et es pus sores d’eeêe avec sa ère arara Herse une ancienne danseuse ui a protèe trop de trop près et avec et inona Rder une edanseuse étoie décue ue ina a autreois idoâtrée et dont a cute a déstaiise
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ataie Portan est entourée d’acteurs cevronnés dont es interprétations renorcent e éane pnotiue de eauté de stère et d’anoisse du fi Pour ouer Li a rivae de ataie Portan arren Aronosk a coisi ia unis une actrice ukrainienne ui s’est ait connaître râce à ses rôes dans LE LIRE ’ELI et SAS SARAH RIE E A et ui a apporté ’apo et a sensuaité enivrante dont e réaisateur avait esoin pour ouer cette aitieuse nouvee recrue arren Aronosk raconte « ia oue Li coe une personne ui a tout ce dont rêve ina Ee est pus ire pus vivante ue ina ee assue sa seuaité Li est ire de s’eprier et cea ne ait u’attiser ’attraction et a répusion ue ina ressent envers ee » ia unis a iédiateent été attirée par ce personnae ire et sans scrupues et par ’idée de ouer une danseuse ais ee ne s’attendait pas au eorts intenses ue cea aait ui deander Ee raconte « Au déut e pensais ue ’aais être supere et peine de râce dans on tutu ais on n’iaine pas à ue point c’est dificie et éprouvant avant de se ettre à danser Cette râce vous ’otene au pri de vraies sourances psiues » L’ ctrice s’est entraînée très dur et a eporé a transoration u’ee provoue ce ina Ee a epiue « La cé pour ouer Li était d’en aire ’eact opposé de ina son reflet inversé à tous es niveau êe eurs açons de danser sont à ’opposé ’une de ’autre ina est une danseuse très tecniue et très pure aors ue Li est pus sensuee ire et spontanée Toute a vie de ina est tournée vers e aet contraireent à Li ui ee ane des aurers sort a une vie seuee prend des droues et epore tout ce ui se présente à ee Ee est a paraite antitèse de ina et incarne paraiteent e Cne noir » ouer Li à a ois coe une eune ee ouueuse et une apparition a été un vrai nuéro de unaue dont ’actrice avoue u’ee aurait été incapae sans ’appui et a sécurité ue représentait arren Aronosk Ee coente « e n’aurais pas ait ce fi avec un autre réaisateur ue arren parce ue Li est un personnae ui aurait pu devenir très asardeu entre de auvaises ains I n’eistait pas une seue et uniue onne açon de ’interpréter uand ’ai u e scénario e ne e suis pas dit « oià ’ai copris ce personnae et e sais eacteent coent e ouer » parce u’ee est diérente dans caue scène ais e savais ue cea aait onctionner avec arren ’avais confiance en ui »
Si Li représente tout ce ue ina voudrait pouvoir trouver en eeêe e corérape et directeur artistiue de a copanie Toas Lero est ’oe ui a pousse sans énaeent à se dépasser Le rôe est interprété par incent Casse acteur couronné par un César ui en pus de son succès en Europe a oué dans pusieurs fis ooodiens coe OCEA’S TELE ELIAETH et LES PROESSES E L’ORE et a prêté sa voi à ’AGE E GLACE arren Aronosk raconte « incent est un de es acteurs préérés ’adore tout ce u’i a ait en France et au ÉtatsUnis ans LAC SA i oue un personnae aciavéiue un directeur artistiue ui ne pense u’à ’art et ne se soucie pas des victies u’i sacrifie en son no C’était antastiue de travaier avec ui dans ce rôe I a une açon de se ouvoir asouent erveieuse » 12
incent Casse confie « C’était un rôe ue e ne pouvais pas reuser d’aord parce ue ’ai touours vouu travaier avec arren et ensuite parce u’i avait ataie une actrice ue ’adire depuis des années L’idée de aire un trier ui se déroue dans e onde de a danse cassiue e paisait eaucoup I avait tous es inrédients pour aire ueue cose d’intéressant e savais ue cea aait être à a ois sore et se Ensuite ’ai appris ue ia unis et inona Rder aaient aussi ouer dans e fi et ue ’aais e retrouver au iieu de toutes ces ees suies Coent auraise pu reuser » Pourtant incent Casse savait ue Toas ne serait pas un personnae acie à interpréter en particuier à cause de ’intransieance avec auee i pousse ses danseurs à touours se surpasser I raconte « Ce n’est pas vraient un oe à ees e pense ue es ees ne ’ecitent pas autant ue a perspective d’atteindre a perection et a eauté utie dans ’art Ce u’i veut c’est voir es danseuses u’i a coisies s’épanouir et eprier ’idée u’i se ait de ’art porté à son apoée et pour parvenir i utiise des étodes parois très très dures » Pour aire de Toas un personnae criant de vérité incent Casse a étudié a vie et a personnaité des pus rands corérapes au onde de Geore aancine à ikaï arsnikov et a oservé e corérape du fi e céère danseur enain iepied du e ork Cit aet incent Casse note « oir coent enain travaie avec es coup s danseurs coent i se coporte et coent i oue ’a donné eau d’idées trè intéressantes » Le castin est copété par deu actrices noées au Oscars et priées au Goden Goes inona Rder dans e rôe de et a éendaire danseuse étoie de a copanie toée en disrâce et arara Herse dans ceui de a ère de ina Erica ui protèe et étoue sa fie Pour inona Rder et est ’iae de ce ui attend ina à ’avenir Ee epiue « et a été a star de a troupe pendant des années ais ee est arrivée à un âe où d’un este ee est conédiée et aandonnée par son aant e directeur artistiue de a copanie Cea et en uière ce ue vivent es danseuses ’aspect inuste et traiue de a rièveté de eur carrière »
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Ee continue « A travers et e fi porte aussi un reard sur a uête de perection Ce ue doivent endurer es danseurs pour perectionner eur art dépasse de oin tout ce ue es ens peuvent iainer et s’est entraînée très dur depuis son pus eune âe et soudain ee arrive à ce oent où tout ce u’ee a construit pendant ces années de sacrifice s’écroue Et ee n’arrive pas à ’accepter » arren Aronosk note « inona Rder est antastiue dans ce rôe parce u’ee est ee aussi une rande star e pense ue e puic sera très éu par cette danseuse étoie dont a carrière prend fin uand ee est repacée par ina » arara Herse a ee aussi été séduite par LAC SA et par son rôe Ee raconte « e sais ue certaines personnes verront Erica coe a pire des ères ais pour oi c’est avant tout une ère ui traverse une période très dificie C’est un personnae tourenté parce ue ce ee tout s’accopane de son contraire Ee aie sa fie et pourtant ee ’étoue Ee veut u’ee réussisse ais en êe teps ee sait ue sa santé entae est raie Ee est terrieent aouse d’ee ais ee veut ui orir e onde Ee désire ue ina prenne son envo ais ee ne veut pas a voir partir » Les deu actrices ont été ascinées par es tecniues de travai de arren Aronosk avec ses coédiens arara Herse se souvient « e n’ai pas été au répétitions parce u’à ’époue e travaiais sur un autre fi en Aneterre arren ’a donc deandé de aire une cose asouent éniae I a vouu ue ’écrive en e ettant dans a peau de on personnae deu ettres pour ina Tout en travaiant sur cet autre fi ’étais donc déà en train de réflécir à a reation copiuée de ina avec sa ère uand ’ai coencé à écrire e personnae s’est is à parer tout seu Ensuite arren a pris ces deu ettres et i es a données à ataie à des oents stratéiues »
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Comme il avait dévoilé le monde méconnu et proondément umain du catc proessionnel dans S, arren ronosky révèle crûment avec BC SN l’envers d’un décor, les coulisses cruelles du monde de la danse, son extrême exigence sur le plan psycologiue et la réalité d’un travail pysiue éreintant. Bien ue le ballet ait longtemps ait partie de l’istoire du cinéma, depuis le grand classiue S CSSNS S de icael owell et meric ressburger en usu’à NN d’erbert oss en , le film de arren ronosky ne ressemble à aucun autre film de danse. ilmer le monde du ballet de l’intérieur a demandé de nombreuses recerces, un entraînement intensi pour les acteurs, et des tecniues de tournage inabituelles. e coscénariste ark eyman raconte « arren est un réalisateur obsédé par les détails. algré les éléments antastiues de l’istoire comme les apparitions du double et la transormation de Nina, il était très important pour lui d’ancrer le film dans une réalité concrète. » l’approce de la date de début de tournage, arren ronosky a concentré ses eorts sur la açon dont il allait créer les perormances sur scène. l les voulait aussi intenses ue les scènes de combat tournées à la première personne de S, tout en saisissant la grâce et le lyrisme ui ont du ballet une poésie du corps, et en aisant onneur au « ac des Cygnes ». our commencer, il recruta une troupe de ballet dirigée par le corégrape Benamin illepied, un danseur étoile du New York City Ballet et le créateur mondialement connu de plusieurs nouveaux ballets. BC SN est le premier film dont il crée les corégrapies. l commente « C’était vraiment passionnant, et ’ai été très impressionné par les acteurs. » illepied a également oué devant les caméras le rôle de avid, le premier danseur de la compagnie. arren ronosky lui a demandé de prendre des moments clés du « ac des Cygnes » et de les corégrapier de açon à ce u’ils reflètent paraitement la vision du réalisateur et l’idée ue se ait omas eroy d’un spectacle nouveau et ramené à l’essentiel – tout en étant exécutables par deux actrices ui, aussi entraînées soientelles, ne sont pas des ballerines proessionnelles. Benamin illepied expliue « arren voulait rester fidèle au « ac des Cygnes », mais nous savions tous les deux ue nous ne pouvions pas transormer une actrice en première danseuse en six mois, nous avons donc coisi pour Natalie et ila des figures et des pas u’elles étaient capables de aire. Natalie avait déà commencé son entraînement uand on me l’a présentée et elle avait pris des cours de danse durant son enance, mais ila n’avait aucune ormation. on rôle a donc été de perectionner leurs mouvements et d’utiliser la corégrapie pour aire ressortir ce ui nous intéressait. eureusement, arren connaît très bien la danse, et cela a rendu mon travail plus acile. »
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Pour ataie Portan et ia unis ’apprentissae a été rude Pour es aider à proresser enain iepied a ait venir une éuipe de proesseurs de aet pari esues a éendaire Georina Parkinson ancienne danseuse étoie du Roa aet et aîtresse de aet de ’Aerican aet Teatre pendant trente ans ui est aeureuseent décédée deu seaines avant a fin du tournae Les actrices ont aussi travaié avec arina Stavitskaa aîtresse de aet et directrice du répertoire cassiue du anattan out aet et av Oa ostritk dont a iste des anciens éèves coprend ikaï arsnikov et ock Sot ataie Portan raconte « Ees nous ont poussées ia et oi à accopir des coses nous seaient psiueent ipossies et cea n’a pas été sans a ’adore danser et pensais ue cea aait être très ausant de danser dans un fi ais e ne e doutais p ue cea aait être aussi éreintant » Éreintant est peutêtre encore trop aie pour décrire a ataie ue ataie Portan et i unis ont ivrée contre a atiue es essures et aussi contre a ontre pour être prêtes po e tournae ia unis raconte en souriant « Après deu iaents décirés et une épa uée e e suis deandé « ais u’estce ue e suis en train de aire » Ee poursuit « Les pointes ont teeent a au pieds ue e suis incapae de es porter p de vint inutes ous n’ave êe pas esoin de aire des pointes pour avoir a i su de arcer avec otre pied ne peut pas isser vers ’avant du causson parce u’i a ce petite coue riide à ’etréité ui peut aussi vous aire tréucer uand vous es port toute a ournée vos pieds onflent et deviennent eus et noirs » ataie Portan ui a dansé eeêe pus de de ses scènes dans e fi a au souert d’une essure au côtes contractée pendant ’entraîneent Ee raconte « La dou était très intense et ne ’a pas uittée pendant a oitié du tournae ais c’est dificie se paindre uand on voit ce ue es danseurs proessionnes endurent à onueur de te êe avec des essures très raves coe une entorse is continuent de danser Is s aitués à danser en dépit de a doueur » aré toutes es dificutés es deu eunes ees ont été uidées d’une açon si epe u’ees sont devenues pus ortes et pus sûres d’ees en tant ue danseuses ia u confie « C’est certaineent une des coses es pus dificies ue ’aurai aites dans a vie On souine pas asse à ue point e aet est une des discipines sportives et artistiues es p dificies au onde ais e pus antastiue c’est de voir ue tout ce travai et cette souran produisent une perorance artistiue ui see d’une tee aciité » Cette aisance ui caractérise es eieurs danseurs et ui contraste avec e parcours intéri cauceardesue de ina était ce ue enain iepied vouait voir à ’écran I racont « C’était erveieu de voir ataie et ia proresser ous avons is a arre très a ais ees ont reevé e défi avec rio » Pour accopaner ataie Portan et ia unis sur scène enain iepied et e producte eécuti Ari Hande ont enaé un corps de danseurs proessionnes du Pennsvania a dont ait partie Serio Torrado ui danse e rôe de on Rotart dans « Le Lac des Cnes du fi
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En raison du caendrier de tournae trouver a onne copanie de aet pour e fi s’est révéé pus dificie ue de trouver ses acteurs principau Le producteur Scott Frankin epiue « ous avons découvert ue eaucoup de copanies coe e e ork Cit aet et ’Aerican aet Teatre étaient en peine saison et ne pouvaient donc pas aisser eurs danseurs venir travaier avec nous Par cance e
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e tournage de BC SN a débuté à l’extérieur du incoln Center, le lieu de résidence du New York City Ballet, et s’est poursuivi plusieurs semaines à New York, principalement à anattan, et au erorming rts Center de la State niversity o New York urcase, la salle de spectacle polyvalente où Bob osse a tourné des passages de sa célèbre comédie musicale sur la danse, SCC CNC. vec son éuipe, arren ronosky a entremêlé deux concepts visuels le portrait brut et réaliste, caméra à l’épaule, des coulisses du ballet, et une série d’images plus erayantes et surréalistes, pleines de miroirs et d’apparitions étranges de doubles ui brouillent les contours de la réalité. ouours en mouvement, la caméra donne le sentiment de danser et d’accompagner Nina dans sa descente aux eners. ’éuipe était composée de plusieurs collaborateurs réguliers de arren ronosky, parmi lesuels le directeur de la potograpie attew ibatiue, SC NN, la ce décoratrice érèse ere de ob pstein et erey riedman, la ce costumière my estcott S, le ce monteur ndrew eisblum, .C.. S, et le superviseur des eets visuels an Screcker . S’arancissant d’un siècle de films de danse et des tecniues classiues de tournage des trillers psycologiues, arren ronosky et attew ibatiue ont imprimé leur style visuel uniue à un monde dont les coulisses ont rarement été montrées avec un tel réalisme. a plupart des scènes ont été filmées en plans séuences, avec une uniue caméra à l’épaule, constamment en mouvement, sans coupure tecniue de recadrage. arren ronosky raconte « ’étais très entousiaste à l’idée de tourner un triller psycologiue presue uniuement caméra à l’épaule, parce ue cela n’avait encore amais été ait. Certains trillers ont uelues scènes filmées caméra à l’épaule depuis le point de vue d’un monstre, mais tourner tout un film de cette açon et dans un style documentaire était complètement nouveau. » l aoute « ’avais aussi le sentiment ue filmer caméra à l’épaule allait nous aider à entrer dans le monde du ballet, comme cela nous a aidés à monter sur le ring avec les catceurs de S. a caméra danse et tourbillonne avec les danseurs. lle saisit de près leur énergie, la sueur, la douleur et leur talent. » e eu de la caméra est doublé par celui des miroirs, ui ouent un rôle maeur dans la construction visuelle du film. arren ronosky expliue « ans le monde du ballet, il y a des miroirs partout. es danseurs passent leur temps à s’observer uand ils travaillent la relation u’ils ont avec leur reflet est donc une part importante de leur identité. es cinéastes sont eux aussi ascinés par les miroirs, ils ont souvent oué avec, mais e voulais aller encore plus loin sur le plan visuel, explorer le sens proond du miroir et du reflet, montrer ce ue cela signifie vraiment de regarder dans un miroir. ans le film, les miroirs ouent un rôle très important dans la compréension du personnage de Nina, ce ui la notion de double et de reflet oue un si grand rôle. »
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our créer le monde pysiue de BC SN, la ce décoratrice érèse ere a été conrontée au double défi de concevoir les décors d’un triller psycologiue à anattan et ceux d’une représentation du « ac des Cygnes ». arren ronosky raconte « e voulais travailler avec érèse depuis longtemps. vec un budget très serré, elle a créé une antastiue toile de ond pour le film, un monde ui n’est pas le monde réel, mais ui semble réel. » érèse ere déclare « arren a une approce globale, instinctive, de ses films. ’ai donc commencé par créer une palette de couleurs en m’inspirant du « ac des Cygnes » et de ce ue Nina voit tous les ours, c’estàdire les salles de répétition dont le style va de la vieille urope au New York moderne. Nous voulions uelue cose de très minimaliste, nous avons donc utilisé des nuances de noir, de blanc, de gris et de rose pour le ballet. l y a deux catégories de roses, des roses ui reflètent l’innocence de Nina, et des roses un peu plus déraîcis pour Bet. l y a aussi uelues touces de vert, principalement dans le costume de otbart et dans les décors naturels du « ac des Cygnes », mais c’est tout. es couleurs restent très discrètes. » a plupart des décors – comme l’austère appartement noir et blanc de omas eroy où il demande une cose inabituelle à Nina, et la cambre d’enant rose de Nina dans lauelle elle se sent de plus en plus mal à l’aise – laissent discrètement présager de ce ui arrivera plus tard sur scène dans le « ac des Cygnes » pendant le climax explosi du film. érèse ere commente « ’une açon très subtile, de nombreux éléments visuels sont développés et s’entremêlent tout au long du film. arren n’aime pas styliser les coses à l’extrême beaucoup de décors ont donc été conçus pour ancrer le personnage de Natalie dans la réalité. » Autre défi de taie pour a ce décoratrice créer des décors pour une version sore oderne audacieuse et auteent cinééniue du « Lac des Cnes » Ee epiue « Pour arren et oi i était iportant u’i ait du ouveent dans tous es décors du spectace Rien ne devait rester ioie i a donc dans caue acte du aet des ééents en ouveent coe es toies peintes ui se dépoient a une rétroécairée et une aaise avec une rape oie Les décors devaient aussi avoir un aspect potoréaiste pour es rendre pus odernes et surprenants Tout devait être soineuseent aencé » Son travai s’est êe étendu au aies de a scène Ee raconte « Les aies sont presue aussi iportantes ue a scène eeêe ous avons instaé des arres de aet pour ue es danseurs puissent s’écauer et ien sûr des iroirs Tout a été pensé pour ’œi de a caéra »