Désirs humains de Lang Fritz
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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DÈsirs humains Human desire de Fritz Lang FICHE FILM Fiche technique
USA - 1954 - 1h30 Noir et blanc
RÈalisateur : Fritz Lang
ScÈnario : Alfred HayesdÕaprËsLa bÍte humainede Emile Zola
Musique : Daniele Amphiteatrof
InterprËtes : Glenn Ford (Jeff Warren) Gloria Grahame (Vicki Buckley) Broderick Crawford (Carl Buckley) Edgar Buchanan (Alec Simmons) Kathleen Case (Ellen Simmons) Diane De Laire (Vera Simmons) Grandon Rhodes (John Owens)
L E
Gloria Grahame et Broderick Crawford
D O C U M E N T
vivant. De tous les produits de lÕactivit de lÕhomme, elle est pourtant le plu proche de lui, celui qui en donne la reprÈ sentation la moins contestable : ceci pour dire quÕil y aLa bÍte humain dÕEmile Zola,La bÍte humainede Jea Renoir etHuman desirede Fritz Lang e que si le rapprochement de ces troi Ïuvres ne conduit ‡ rien que de stÈrile, par contre chacune dÔentre elles pe rÈserver un riche enseignement ‡ qui l considËre par rapport ‡ son auteur. 2∞ Parlant dÕEmile Zola, il mÕen faudr dire beaucoup de mal : la perspective o˘ je me suis placÈ y invite de toute faÁon Mais le soin incombe plutÙt ‡ quelqu psychiatre de qualifier, si ce nÕest dÈj fait, ce lyrisme de la crasse ‡ qui rie nÕest trop bas, cette complaisance da lÕabjection, assortie dÕincroyables am tions scientifiques. Ainsi Renoir et Fritz Lang, fidËles ‡ eux mÍmes plus quÕ‡ Zola, se trouvent-il avoir raison dÕun cÙtÈ comme de lÕaut (É) Ainsi ces quinze annÈes qui sÈparent l film de Fritz Lang du film de Renoir ont v se modifier une maniËre de sentir et d comprendre. Mais ce sont surtout quinz ans dans lÕ‚ge des deux metteurs e scËne. On ne fait pas le mÍme film quarante-cinq et ‡ soixante ans : pÈriod cruciale qui confirme une maturitÈ si ell ne consomme un dÈclin. La dÈclaratio de Claudel, selon qui lÕhomme atteint soixante ans la maturitÈ et la pleine maÓ trise de ses facultÈs, ne doit surprendr que des esprits superficiels.(É) Cette parenthËse me sera pardonnÈe si lÕon reconnaÓt quÕelle sÕouvrait sur le du sujet. Elle explique pourquoi, en dÈpi dÕemprunts Èvidents, les points de co paraison entreHuman desireet bÍte humainede Renoir dÈbouchent des perspectives contraires. Le person ge central du film de Fritz Lang nÕes Gloria Grahame ni Glenn Ford com lÕÈtait Jean Gabin, mais Brode Crawford et ceci change en effet bi des perspectives. Lang avait, ‡ plusie reprises, abordÈ ou traitÈ le thËme
rapports entre une femme jeune et u homme plus ‚gÈ : successivement dan La femme au portraitetLa rue roug et, quelques annÈes plus tard sous un forme nouvelle, dansLe dÈmo sÕÈveille la nui,t etHuman Desire. Il nÕa pas fallu moins de deux films -L rue rougeet celui qui nous occupe pour dÈvelopper certains ÈlÈments notÈ prÈcÈdemment, les regrouper selon l perspective que je disais, pour faire d notations cursives un centre de gravit autour duquel lÕÏuvre tout entiËr sÕorganise. La vieillesse, si elle marque la libÈratio de lÕesprit pour ceux qui en connaisse le pouvoir, consomme aussi le dÈclin d la chair. Les personnages deHuma desireignorent Èvidemment ces pou voirs, et le drame qui se noue entre eu dÈroule ses rÈactions successives avec l cruautÈ des lois naturelles. Le flÈtrisse ment manifeste de lÕhomme vieillissan trop vite reconnu comme essentiel, exci te ‡ la rÈvolte cette chair en expansion substance de la beautÈ la plus manifes te. Le rÈflexe surgit aussitÙt, avec cett soudainetÈ irrÈflÈchie si contraire ‡ l vraisemblance, mais si proche aussi de l vÈritÈ : dÈtruire de la vie, puisque de par et dÕautre cette vie lui Èchappe, aus bien sa propre vie que celle de la femm quÕil croyait possÈder. Ici la vraisembla ce psychologique serait, comme la plu part du temps au sens o˘ on lÕentend, d cÙtÈ du faux-semblant. La scËne o˘ lÕidÈ de la vengeance, ou plus exactement d meurtre, sÕimpose ‡ Broderick Crawfor cette scËne ne requiert aucune explica tion puisque le meurtre revÍt un caractË re mythique : reconquÈrir lÕautre e lÕassociant ‡ la culpabilitÈ. Ainsi la fait-
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
‡ communiquer et, au lieu du zolesque dÈnouement, combien plus conforme ‡ lÕÈconomie du mythe est-il que, l‡ o˘ il lÕa entraÓnÈe, Faust, je veux dire B. Crawford, se prive sans espoir de toute communication avec Marguerite, mÍme lorsque la respectant enfin en tant que personne, il souhaite remplacer leurs rapports dÕemprise et possession par ceux de loyautÈ rÈciproque: ceux-ci sont impossibles dÈsormais et il ne pourra lui offrir de dÈlivrance que dans la mort. Dans tout ceci, Glenn Ford se trouve rÈduit, malgrÈ la taille de son rÙle, ‡ la dimension dÕun comparse; Ètranger au drame, aussi bien de fait que de sa propre volontÈ ‡ mesure quÕil en com-prend la teneur, il nÕen est que le moyen, amenant et laissant face ‡ face les pro-tagonistes. De toute faÁon, les personnages sont constamment dÈpassÈs par des actes dont la portÈe leur Èchappe, car ils ne conÁoivent que ces actes sans com-prendre quelles intentions ils projettent au monde, ils nÕont pas conscience de la valeur mythique que leur inconscience leur confËre. De mÍme que la jalousie nÕest pas le mobile des actes de B. Crawford mais seulement lÕÈcorce du mobile, ainsi cette participation dÈsirÈe jusquÕ‡ la panique nÕest que le vÍtement dont se dÈguise la peur de la solitude. Le malaise mÍme que nous ressentons au spectacle de ces actes, cÕest que nous y discernons trop bien les forces qui ras-semblent les personnages et les heurtent sans espoir de les sÈparer : une peur obscure de la solitude, un besoin dÕagglu-tination. (É) Philippe Demonsablon ∞ -˚
D O C U M E N T
Entretien avec le rÈalisateur
Vous nÕaimez pas le titre. Soyons francs ! Jerry Wald aimait beau coup le film de Renoir,La bÍte humai-ne(1938). Le ´hÈrosª Ètait Jean Gabin cÕÈtait un dÈtraquÈ sexuel, psychopathe il ne pouvait faire lÕamour ‡ une femm quÕen la tuant. Dans un film amÈricain, est absolument hors de question que l hÈros soit un maniaque sexuel. Point. Il faut donc que Glenn Ford joue le rÙle, u peu comme LilÕAbner revenant de CorÈ - cent pour cent amÈricain avec un sexualitÈ tout ce quÕil y a de plus norm le (si une telle chose existe). Jerry Wald avait ÈtÈ trËs impressionn par le film de Renoir o˘ lÕon voit bea coup de trains qui entrent dans des tun nels - Jerry pensait que cÕÈtaient de symboles sexuels; je doute que Renoir en 1938, ait eu de telles idÈes, mai comme Jerry en Ètait persuadÈ, il tomb amoureux des trains. Il alla ‡ la directio de la Compagnie Santa Fe Railroad, leu montra le film de Renoir et leur expliqu quÕil aimerait tourner le film sur le rÈseau, que cela leur ferait beaucoup d publicitÈ. Ils ont vu, lui ont dit qu cÕÈtait un trËs beau film, mais que l rÈponse Ètait non. Pourquoi ? Jerry mi beaucoup de temps ‡ comprendre que l Santa Fe ne considÈrait pas comme un bonne publicitÈ quÕun maniaque sexu rÙde dans leurs wagons-lits. Je suis all voir toutes les compagnies de chemin d fer pour mÕentendre dire ´nonª ‡ chaqu fois. Ils Ètaient trËs gentils avec moi jusquÕ‡ ce quÕils entendent parler de film. JÕai dÈcouvert plus tard que le gens de la Santa Fe avaient rÈdigÈ un lettre dÕavertissement ‡ toutes le autres compagnies: si un salaud vien vous voir en vous demandant Áa, dite ´nonª. Finalement, le scÈnario fut Ècrit et tou Ètait arrangÈ pour que le tournage ai lieu au Canada, quand, pour une raiso qui nÕavait rien ‡ voir avec le film, o abandonna lÕidÈe du Canada (je croi que cÕÈtait ‡ cause de Rita Haywo
elle devait jouer le rÙle mais Harry Cohn ne voulait pas quÕelle quitte le pays cause des problËmes avec lÕAga Kha En fin de compte, cÕest Gloria Graham qui eut le rÙle). Ils finirent par avoir de la chance puisquÕun gros actionnaire de l Columbia possÈdait Ègalement des part dans une petite compagnie de chemi de fer; nous pouvions donc tourner che eux. Le producteur se rendit sur les lieux et revint en nous disant: ´Tout est par-fait - jÕai offert une tÈlÈvision ‡ un typ et un fusil de chasse ‡ lÕautre; Áa va Ítr merveilleux.ª Je me suis donc rendu l‡-bas avec mon Èquipe au dÈbut du moi de dÈcembre - la pire saison pour tour ner en extÈrieurs - il fait froid, il y a du vent et de la neige - et la veille du pre mier jour de tournage, un c‚ble arriva : ´Que personne ne sÕapproche des voie ferrÈes. Personne !ª Que sÕÈtait-il passÈ Il semble quÕun sous-fifre de la comp gnie eut appris quÕon allait tourner u film sans quÕon lÕait prÈvenu - ce nÕÈ pas celui avec qui le producteur sÕÈta arrangÈ -, cÕÈtait un type trËs ambitieu et sa vanitÈ avait ÈtÈ blessÈe. Et il avait dÈcidÈ dÕaller faire, juste ‡ ce momen l‡, une tournÈe dÕinspection. Ils o failli, Dieu tout-puissant !- jÕessai dÕabrÈger cette histoire - arrÍter le fil pour de bon, mais quarante camion Ètaient dÈj‡ partis dÕHollywood, bourrÈ dÕÈquipement; ils ont donc fait un nouv arrangement : nous avions le droit de faire ci et Áa, mais pas tout ce que nous avions prÈvu. Il mÕa donc fallu tourner c foutu truc; le temps Ètait Èpouvantable et lÕÈquipe voulait, Èvidemment, Ítre d retour pour NoÎl, et qui est responsabl si le soleil se cache ou sÕil neige ? L metteur en scËne. Au moment o˘ nous Ècrivions le scÈna rio, Alfred Hayes et moi, je crois bien que personne dÕautre nÕavait mÍ entendu parler de lÕhistoire de Zola. J dis cela sans malice puisque jÕaim Jerry Wald, mais un jour, il nous convo-qua pour nous dire: ´Vous vous trompe tous les deux !ª JÕai demandÈ ‡ Jerry c -
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mÕa rÈpondu : ´Ecoutez. «a sÕappellLea bÍte humaine, mais dans votre film, tout le monde est mÈchant. - ForcÈment, cÕest parce que Zola voulait montrer quÕune bÍte sommeille dans chaque Ítre humain.ª Ce ‡ quoi il rÈpondit : ´Vous ne comprenez pas ! CÕest la femme qui est la bÍte humaine ! ª Est-ce quÕon peut lutter contre son producteur ? Nous nous sommes regardÈs, Hayes et moi, et nous avons tentÈ de le convaincre; finalement nous sommes arrivÈs ‡ un compromis -cela revenait ‡ lÕÈternel triangle. Quelle merveille ! Et vous savez le plus drÙle ? JÕavais trËs peur que le film soit descendu en flËche ‡ Paris parce que cÕÈtait une vÈritable falsification de Zola - soit on fait du Zola, soit on nÕen fait pas - mais il a eu droit ‡ dÕexcellentes critiques ; ne me demandez pas pourquoi.
Vous auriez prÈfÈrÈ que Glenn Ford tue Broderick Crawford, ‡ la fin? Non. Pourquoi encombrer ce fichu film avec tant de cadavres ? Je crois quÕil nÕavait aucune raison de tuer Crawford.
Pourquoi avez-vous filmÈ tant de plans de cette derniËre sÈquence en plongÈe ? DansM, quand Lorre erre dÕun coin de rue ‡ un autre, jÕai filmÈ en plongÈe afin que le spectateur puisse voir. MÍme chose ici : vous filmez ‡ ras du sol et un train vous bloque le champ; vous filmez de haut afin de tout voir.
Avez-vous une conception gÈnÈrale de lÕemplacement de la camÈra ? JÕai beaucoup discutÈ avec mes direc-teurs de la photographie et jÕen suis venu ‡ une conclusion : chaque scËne nÕa quÕune seule bonne faÁon dÕÍtre fil-mÈe. Cela aurait ÈtÈ une expÈrience passionnante - si on avait assez dÕargent pour la tenter - que de confier le mÍme film ‡ Ford, Lubitsch, Hawks, Lang, etc. pour voir comment le caractËre de chaque metteur en scËne aurait dÈteint sur le mÍme sujet, les mÍmes scËnes.
D O C U M E N T
complËtement diffÈrente. Je pense qu chaque rÈalisateur, inconsciemment impose son caractËre, sa faÁon de pen ser, son mode de vie, sa personnalitÈ ses films. Peter Bogdanovic
Fritz Lang en AmÈriqu - Cahiers du CinÈm
Le rÈalisateur
Lang, Fritz : rÈalisateur et scÈnariste alle mand, 1890 - 1976. Il naÓt le 5 dÈcembre 1890 ‡ Vienne, fil dÕun grand architecte. Entre en 1905 ‡ l Realschule, o˘ il suit des cours dÕarchitect re, quÕil abandonne pour la peinture. Pui visite lÕAllemagne, la Belgique, les Pay Bas, lÕAsie Mineure, le Japon, Bal lÕAfrique du Nord. AprËs un an, en 1912, e Italie, il sÕinstalle en France, dessine d caricatures pour les journaux allemands des cartes postales, peint. ArrÍtÈ en 191 comme ressortissant autrichien, il sÕÈvad gagne Vienne, est mobilisÈ. Quatre foi blessÈ, il est dÈmobilisÈ comme lieutenan de rÈserve. Cependant, ce nÕest que pl tard, sur le tournage deMetropoliset no ‡ la guerre, quÕil perdra un Ïil. AprËs la guerre, il travaille, gr‚ce ‡ Eric Pommer, comme scÈnariste pour laDecla et Ècrit notamment le scÈnario d Tombeau hindou, en collaboration avec s femme Thea von Harbou. Il ne tournera l scÈnario que quarante ans plus tard, la pre miËre version ayant ÈtÈ rÈalisÈe par Jo May en 1921. Il devient rÈalisateur en 1919, et travaille e Allemagne jusquÕen 1933, o˘ Goebbels fa interdirele Testament du docteu Mabuse, mais propose ‡ Fritz Lang de diri ger le cinÈma allemand. Quelques heure plus tard, Lang sÕenfuit en France o˘ il tou neLiliom, puis aux U.S.A. o˘ il rÈalis vingt-quatre films entre 1936 et 1956. CÕe alors quÕil revient en Allemagne, o˘ il tou ne ses trois derniers films, aucune compa gnie dÕassurances ne voulant plus lÕassur vu son ‚ge. Dossiers du cinÈma, ed. Caster
Filmographie
Halbblut Le mÈtis Der Herr der Liebe
Die SpinnenLes araig ties) : -Die goldene SeeLe la -Das Brillantensch dÕesclaves
Harakiri Madame Butterfly Das wandernde Bild Vier um die Fra Herzen Der m¸de Tod Les trois lumiËres
Dr Mabuse, der Spiele Dr Mabuse le joueur (de -Dr Mabuse, der Spi der Zeit -Inferno - Menschen d
Die Nibelungen Les Niebelungen (deux p -Siegfrieds TodLa mor -Kriemhilds RacheLa Krimhild
Metropolis Spione Les espions Die Frau im Mond La femme sur la lune M M le Maudit Das Testament des Dr Le testament du docteur
En France : Liliom
Aux …tats-Unis Fury Furie You Only Live Once JÕai le droit de vivre You and Me Casier judiciaire The Return of Frank J
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Western Union1941 Les pionniers de la Western Union Man Hunt Chasse ‡ lÕhomme Hangmen Also die1943 Les bourreaux meurent aussi The Woman in the Window1944 La femme au portrait Ministry of Fear Espions sur la Tamise Scarlet Street1945 La rue rouge Cloak and Dagger1946 Cape et poignard Secret Beyond the Door1948 Le secret derriËre la porte House by the River1950 American Guerrilla in the Philippines GuÈrillas Rancho Notorious1952 LÕange des maudits Clash by Night Le dÈmon sÕÈveille la nuit The Blue Gardenia1953 La femme au gardÈnia The Big Heat RËglement de comptes Human Desire1954 DÈsirs humains Moonfleet1955 Les contrebandiers de Moonfleet While the City Sleeps1956 La cinquiËme victime Beyond a Reasonable Doubt LÕinvraisemblable vÈritÈ
En Allemagne : Der Tiger von Eschnapur1958 Le tigre du Bengale Das indische Grabmal Le tombeau hindou Die tausend Augen des Dr. Mabuse
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Fritz Lang Trois lumiËrespar Alfred Eibel - CinÈma/Flamario Fritz Langpar Noel Simsolo - Edilig Fritz Langpar Reihe Hanser - Reihe film 7 Fritz Langpar Lotte H. Eisner - Cahiers
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