Effi Briest de Medem Julio
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Effi Briest de Rainer Wer FICHE FILM Fiche technique
R.F.A - 1974 - 2h20 N. & B.
RÈalisation et scÈnario : Rainer W. Fassbinder, dÕaprËs le roman de ThÈodor Fontane
InterprËtes : Hanna Schygulla (Effi Briest) Wolfgang Schenck (baron von Instetten) Ulli Lommel (major Crampas) Lilo Pempeit (Frau Briest) Herbert Steinmetz (Herr Briest) Karl-Heinz Boehm (Wullersdorf)
L E
Hanna Schygulla (Effi Briest)
D O C U M E N T
105 ouvertures et fermetures en fondu Chaque point prend ainsi une importanc propre, en mÍme temps que lÕÈvolutio dÕensemble sÕen trouve revalorisÈe. Marquant une prÈdilection pour des per sonnages au caractËre paroxystique Fassbinder les dÈcrit avec minutie dan des situations ponctuelles propices ‡ e rÈvÈler prÈcisÈment le caractËre dÕexce tion. Mais par del‡ ce rare sens dÕun dramaturgie foisonnante et mÈthodique la fois, il dresse avec force le tablea dÕune sociÈtÈ, la description intimist devenant significatrice du poids de tout une tradition dÕapparences et de tout une sÈrie de codes et conventions, et pa l‡ de leurs rouages, immuables. Par c constat de lÕimmuabilitÈ des choses, e quoi Fassbinder rejoint Fontane, le fil prÈsente un certain pessimisme, qui conduit lÕhÈroÔne jusquÕ‡ son dÈfaitis final. Mais par l‡ est soulignÈe un contradiction, parfois dÈchirante, entr ce constat dÕimpuissance et lÕaspirati profondÈment et viscÈralement ressenti dÕune action, dÕune prise en main de condition pour en changer les compo santes et le contexte. Le drame, la dra matisation, sont ceux de cette hÈsitatio de lÕindividu isolÈ entre le refus dÕu sociÈtÈ et son acceptation finale. CÕest l cas dÕEffi, cÕest le cas de son mari, nÕagit que par soumission ‡ ses princip dont pourtant il est Ègalement victime cÕest le cas du libÈral Wullersdorf qu mÍme demeurant par conviction hostile la dÈcision de son ami de se battre e duel en vient ‡ se soumettre aussi ‡ un sorte de fatalitÈ sociale : ´Notre culte d lÕhonneur est de lÕidÙlatrie, nous devo pourtant nous y soumettreª Contradictions schÈmatisÈes dans de rapports dualitaires, oppositions baron Wullersdorf, pËre-mËre dÕEffi. Gilles Colpar Saison cinÈmatographique 197
RamenÈe ‡ sa plus simple expression Effi Briestde Theodor Fontane est lÕhi toire classique dÕune femme qui Èpo
un homme plus ‚gÈ quÕelle (Instette sous-prÈfet de Kessin) et qui, dÈlaissÈ par cet homme pour sa brillante carriËr auprËs du chancelier Bismarck, meubl son ennui en ayant une liaison avec u voisin, ami de la famille (le baron vo Crampas). Liaison sans suite (elle ne sur vit pas au dÈmÈnagement du sous-prÈfe et de sa femme ‡ Berlin), du moin jusquÕau jour o˘, par hasard, Instette tombe sur la correspondance amoureus dÕEffi, provoque Crampas en duel, le tu rÈpudie sa compagne et, du mÍme coup la met au ban de la sociÈtÈ. RejetÈe pa ses parents, reniÈe par sa fille, Effi n survit pas ‡ cette exclusion, ‡ cett malÈdiction qui la fait se cloÓtrer et dÈpÈ rir dans une pension. Malade, trËs affai blie, elle est ramenÈe, sur la demand expresse de son mÈdecin, chez se parents, pour y mourir, sÕÈteindre ‡ lÕa des murs qui lÕavaient vue si heureus enfant, comme si son tort, sa seul erreur, avait ÈtÈ un jour de sortir de cett grande demeure pour dÈcouvrir l monde. Si le dÈnouement diffËre, l canevas nÕest pas trËs ÈloignÈ de cel deGibier de passage: le dÈcalage es trop grand entre lÕunivers familial dan lequel les parents ont confinÈ Hanni (IÕenfermant dans un Ètat de perpÈtuell enfance, indÈpendante du mouvement d la vie, comme en tÈmoigne sa chambr remplie, ‡ un degrÈ pathologique, dÕan maux en peluche de tous les ‚ges) e toutes les promesses, tous les plaisirs toutes les sollicitations quÕoffre la vie a dehors. Cette parentÈ de situation dÕEf et de Hanni, au-del‡ des diffÈrences d contexte, est suggÈrÈe par Fassbinde lui-mÍme, qui a ÈprouvÈ le besoin d faire jouer une des amies dÕenfanc dÕEffi par Eva Mattes, IÕinterprËte Hanni dansGibier de passage. Effi Briestest le rÈcit dÕune Èducatio manquÈe. Effi passe brusquement dÕun enfance choyÈe, protÈgÈe, insouciante, la vie effacÈe, sÈvËre et morne dÕÈpous dÕun homme en vue, rÙle auquel non se lement elle nÕa pas ÈtÈ prÈparÈe, mai
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
sous prÈtexte quÕelle lÕignore, quÕelle nÕest encore quÕune enfant. Ses parents, Instetten, Johanna, Crampas... tout son entourage lÕenferme ou lÕa enfermÈe dans un Ètat faux dÕenfance. Ses parents en ne la considÈrant jamais autrement que comme une enfant (les premiËres images du film nous la montrent faisant de la balanÁoire comme quand elle Ètait enfant) ; Instetten lorsquÕil lui reproche dÕavoir trop peu de principes, dÕÍtre trop peu volontaire ; Crampas, lorsquÕil lui dit, pour la sÈduire, de se mÈfier, quÕInstetten a toujours aimÈ raconter des histoires de fantÙmes pour captiver son auditoire, se donner de lÕimportance, que ce genre dÕhistoires a toujours ÈtÈ liÈ dans son esprit ‡ une finalitÈ pÈdago-gique, ‡ savoir aujourdÕhui : terroriser sa femme pour quÕelle se croit surveillÈe par un fantÙme pendant son absence. Il nÕy a pas que la position symbolique du pËre qui asseoit le pouvoir dÕInstetten sur Effi. Effi vit encore largement dans un monde magique. Les rÈcits fantastiques, les contes et lÈgendes lÕimpressionnent for-tement. (É) A Kessin, toute lÕadministration de la maison est prise en charge par Johanna (Irm Hermann), la gouvernante dÕInstetten. Effi sÕinstalle dans une mai-son dont toute la vie a ÈtÈ mise en place, planifiÈe bien avant quÕelle nÕentre dans lÕexistence du maÓtre de logis. DÕune cer-taine faÁon, elle est le dernier ÈlÈment, IÕÈlÈment manquant ‡ adjoindre pour que cette maison soit un jour achevÈe. En fait, elle vient prendre la place de ce ser-viteur chinois supposÈ hanter la maison. Ce spectre, cÕest lÕombre dÕEffi, une ombre dÈliÈe, flottante, en dÈshÈrence. En dÈpit dÕune lumiËre qui rappelle Gertrud(ouVampyr),Effi Briestappar-tient pleinement ‡ cette catÈgorie de films qui, deRebeccaTristana, de HantiseauCh‚teau du dragonou ‡ Monsieur Verdoux, mettent en scËne des veufs Èpousant une femme plus jeune quÕeux pour lui faire tenir le rÙle de la chËre disparue, rÙle par dÈfinition inte--
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velle venue combler dans la vie le vid laissÈ par la dÈfunte, mais encore rÈpÈ ter la mort de lÕobjet aimÈ.(É) Fontane ne nous dit rien des raisons qui poussent vingt ans aprËs, Instetten ‡ renouer ave la mËre dÕEffi et ‡ revenir arpenter le terres qui le virent et le firent malheu reux en amour. QuÕest-ce que ce reto de prÈtendant Èconduit, sinon lÕappar tion dÕun fantÙme ? Et cÕest bien com tel que lÕa filmÈ Fassbinder. Effi et s mËre sont assises dans le salon, IÕune cÙtÈ de lÕautre, quand apparaÓt dans u miroir le pËre dÕEffi, suivi de Instette Instetten est dÕabord un reflet, une imag dÈposÈe au creux dÕun miroir. Un spectr Pas un corps, pas un Ítre de chair et d sang : IÕimmatÈrialitÈ dÕune image viei de vingt ans, IÕombre dÕun souvenir. L miroirs ne servent quÕ‡ cela : ‡ ensevel et restituer les souvenirs, ‡ les rappeler la vie. CÕest pourquoi ils sont si no breux, si prÈsents dansEffi Briest. Loin dÕÍtre anecdotiques, les histoires d fantÙmes, avec leur contenu surrÈel e leur cadre gothique, sont au centre de romans de Fontane, ils en sont la vÈrit profonde. Non pas au sens o˘ le mond serait peuplÈ dÕÍtres surnaturels, au pouvoirs aussi extraordinaire quÕeffrayants, mais dans ce sens trË prÈcis o˘ tout flottement, tout erremen dans nos actions prÈsentes est la rÈsur gence de fantÙmes de nos actions pas sÈes, de nos dÈsirs irrÈalisÈs. Toute cett architecture symboliste est l‡ pour tra duire le mouvement des pulsions, l dÈplacement des affects. La mort qui guette Effi, sÕempare dÕel la ronge, invisible, cette mort lente, cett anÈmie dans laquelle sÕenlise bient tout le rÈcit, se traduit dans lÕimage p lÕÈquivalent dÕune leucÈmie photogr phique, par une perte toujours plus mar quÈe des valeurs, par la p‚leur toujour plus grande dÕun visage qui finit par s dissoudre complËtement dans la brum qui lÕentoure et noie le paysage derr elle, par une corrosion systÈmatique noirs, des ombres, des contours et gris. Ce noir et blanc trËs doux et ext
mement lumineux, en Èvoq dÈlavÈe des daguerrÈotyp film une dimension irrÈelle rialise le contenu. Ce gliss physique du contenu ‡ la du support est bien plus pr de Murnau que de Ster lÕexpression humaine, d extÈnuÈe dÕun devenir-fa sible. FantÙme, spectre, Effi lÕe Èpouse Instetten, et pas se que celui-ci serait glac cadavre ou parce que sa d froide comme un cavea spectre, elle est parce qu place de sa mËre, quÕelle aux yeux dÕInstetten lÕom Et que prÍtant son corps, cette ombre du passÈ, elle du mÍme coup dÕelle-mÍm grandir. Effi Briest en ce sens nÕe que lÕhistoire dÕun dÈdou sible, imperceptible, ‡ la Fontane, o˘ tout est touj jamais Ítre nommÈ. Si Querellesont des figures dÈdoublement, avec un ter un terme nÈgatif, dÕune gÈ lÕun se diviser en deux,Effi duit ‡ une autre variÈtÈ ment, au cas inverse, celui sion-dÈpossession o˘ deux f En renvoyant Effi, en lui i revoir sa fille, Instetten ne quer, stricto sensu, la loi. lex, qui fait, comme il le autant son malheur que cel nÕen fait ni un monstre ni mais simplement - ainsi q ÈtÈ dÈfini - un homme ‡ pri sÕy tient, dont le malheur tiennent sans doute ‡ une t sÈvËre probitÈ, qui nÕadm aucun arrangement. Perso sans dÈtours - contraireme
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SiEffi Briestrappelle aisÈment lÕatmo-sphËre inquiÈtante deHantiseou du Ch‚teau du dragon, reposant sur le mÍme socle puritain, il en diffËre fonda-mentalement du fait que rien, ni dans le roman ni dans le film, ne permet dÕaffir-mer dÕInstetten quÕil manipule sa femme, ou quÕil ait jamais projetÈ sa mort. Cette manipulation est bien plus suggÈrÈe que rÈelle, et davantage que dÕInstetten, le fait de son entourage, dÕun Crampas ou dÕune Joanna. Comme le mari de Rebecca, Instetten est protÈgÈ, jalousement gardÈ par une gou-vernante au visage si sÈvËre et renfro-gnÈ, si fermÈ, quÕil est une rÈprobation constante du monde qui lÕentoure ‡ lÕexception du maÓtre vÈnÈrÈ. DÈj‡ le pre-mier soir de lÕarrivÈe dÕEffi ‡ Kessin, Instetten avait accusÈ Johanna dÕavoir collÈ au dos dÕun fauteuil une vignette reprÈsentant un Chinois, allusion au fan-tÙme de la maison, afin de mettre sa jeune femme mal ‡ lÕaise. ´Il est curieux de voir le nombre de choses qui deviennent signes et se met-tent ‡ tout raconter, comme si tout le monde avait ÈtÈ tÈmoin direct de ce qui sÕest passȪ (Fontane,Effi Briest).Effi Briestcontient en creux des situations dramatiques semblables ‡ celles qui ont fait les riches heures du film ´nÈo-gothiqueª hollywoodien. En creux parce que, on lÕa vu, la mise en place, la consti-tution de ce rÈseau de signes reste pÈri-phÈrique, extÈrieure au couple, quÕelle est excentrÈe et relativement indÈpen-dante de lui. En creux encore parce quÕon ne peut pas dire que ce rÈseau de signes soit lÕÏuvre dÕune main malfaisante, quÕil rÈsulte dÕune action volontaire, et que tout lÕart de Fontane est prÈcisÈment l‡, dans cette ambiguÔtÈ, dans cette indÈter-mination. Il sÕagit bien plutÙt dÕune convergence dÈsastreuse dÕeffets. Yann Lardeau Rainer W. Fassbinder
D O C U M E N T
Le rÈalisateur
Professions multiples, journalisme, thÈ‚tre. Il fonde, en 1970, une maison de production, crÈe diverses sociÈtÈs, travaille avec la tÈlÈvision et tourne avec rapiditÈ une quantitÈ impression-nante de films. Bref, il rÈveille le cinÈ-ma allemand. A premiËre vue, sa filmo-graphie est dÕune grande diversitÈ : de Maman K¸sterssur lÕengagement dÕune femme dÕouvrier dans un gro puscule gauchiste aprËs le suicide de son mari, ‡ lÕadaptation deLa mÈprise de Nabokov (Despair), de lÕhomosexua-litÈ duDroit du plus fort‡ la chro-nique de lÕAllemagne nazie puis postna-zie vue ‡ travers le destin dÕune femme (Le mariage de Maria Braun,Lili Marleen,Lola). Il mÍle dans son style, de surcroÓt, le baroque (Petra von Kant) et ledÈpouillement (Gibier de passage), truffant le tout de rÈfÈrences cinÈmatographiques ou politiques. Il entend pourtant donner ‡ son Ïuvre une cohÈrence : ´ JÕespËre vivre assez longtemps pour rÈaliser une douzaine de films qui recomposeraient lÕAIlemagne dans sa globalitÈ, telle que je l av o i s .uneC h a c u nr e p r Èsentant Ètape, mÍme si lÕordre chronologique nÕe pas respectÈ.Lili Marleenest mon pre-mier sujet sur lellle Reich, ce ne sera pas le dernier.Berlin Alexander PlatzetDespairse situent avant Maria BraunetLola(alors en cours de tournage) aprËs. Je vais poursuivre ainsi jusquÕau temps prÈsent, pas ‡ pas. Si un ÈvÈnement me br˚le les doigts, je traiterai de lÕactualitÈ comme dansLa troisiËme gÈnÈration(sur le terroris-me). Ce type de films prendrait dÕailleurs sa place ‡ la fin de IÕÏuvr complËte : Je cherche en moi o˘ je suis dans lÕhistoire de mon pays, pourquoi je suis allemand ª (Le Mondedu 17 avril 1981). Jean Tulard Dictionnaire du cinÈma
Filmo
Courts m This nig Cette nuit Der Stad Le clocha Das klei Le petit c
Longs mÈ Liebe ist LÕamour Katzelm Le bouc Gˆtter d Les dieux Warum l Pourquoi folie meu Rio das Das Kaff Le cafÈ Whity Die Nikl Le voyag Der ameri Le soldat a Warnung Prenez g Pioniere Pionniers Der H‰nd Le marcha Die bittere Les larme Wildwe Gibier de Acht Stu Huit heur Bremer LibertÈ ‡ Welt am Le monde Angst es Tous les Martha Fontane
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Faustrecht der Freiheit1974 Le droit du plus fort Wie ein Vogel auf dem Draht Comme un oiseau sur le fil Mutter K¸sters fahrt zum Himmel1975 Maman Kusters sÕen va au ciel Angst vor der Angst Peur de la peur Ich will doch nur dass ihr mich liebt Je veux seulement quÕon mÕaime Satansbraten1975-1976 Le rÙti de Satan Chinesisches Roulette1976 Roulette chinoise Bolwieser La femme du chef de gare Frauen in New-York1977 Femmes ‡ New-York Despair Deutschland im Herbst LÕAllemagne en automne Die Ehe der Maria Braun1978 Le mariage de Maria Braun In einem Jahr mit 13 Monden LÕannÈe des 13 lunes Die dritte Generation1978-1979 La troisiËme gÈnÈration Berlin Alexanderplatz1979-1980
Lili Marleen1980 Lola1981 Lola, une femme allemande Die Sehnsucht der Veronika Voss Le secret de VÈronika Voss Querelle. Ein Pakt mit dem Teufel
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Revue du CinÈma n∞298 - Sept. 1975 Dossier rÈalisateur Positif n∞173 - Sept 1975 Rainer W. Fassinderpar Yann Lardeau-Cahiers du CinÈma : Col. Auteurs
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