Le Monde du silence de Malle Louis, Cousteau J.-Y..
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Nombre de lectures 65
Langue Français

Extrait

Le monde du silence
de Louis Malle et J.-Y. CousteauF
FICHE FILM
Fiche technique
France - 1956 - 1h30
Réalisateur :
Jacques-Yves Cousteau
Louis Malle
Prise de vue :
J.-Y. Cousteau
L. Malle
A. Falco
F. Dumas
Musique :
Yves Beaudrier
Résumé Critique
Documentaire sur les expéditions sous- Cette longue - mais pourtant trop brève -
marines du commandant Cousteau et de promenade à 80 mètres sous les eaux du
Golf Persique restera l’un de nos plusson équipe à bord de la Calypso.
beaux souvenirs cinématographiques.
Ce film fut une révélation à sa sortie et
Lucien Maze
gagna ]a Palme d’or et l’Oscar du meilleur
Le Monde Ouvrier du 17.3.56
documentaire cette année-là.
En voix off, Cousteau fait le récit des
Voici donc, révélée à nos yeux éblouis, une
voyages, alternant, au gré des aventures,
nouvelle dimension de la terre. Cette fois
émotion et humour, pour commenter des
encore, la nature est plus magnifique que
images poétiques souvent frappantes par
ne pourraient l’être les inventions des
leur insolite beauté.
hommes. Le monde du silence ? Un
spectacle inoubliable et unique.
Films et Documents mai 56
Nul doute que ce film exceptionnel, appor-
tant au grand public des images que nul
homme n’avait pu capter avant le comman-
dant Cousteau, n’obtienne un extraordinai-Palme d'or 1956 - Cannes
re succès bien légitime. La beauté, la poé-
L E F R A N C E
1D O C U M E N T S
sie des scènes, la qualité du montage et On pouvait craindre pourtant que Est-ce l'accumulation systématique
de son contrepoint musical en font un l'épreuve du long métrage ne fût déce- d’images surprenantes (et qui ne fai-
spectacle insolite et merveilleux. vante, pour deux raisons. D'abord parce saient que répéter d’autres déjà
Occasion pour le spectateur de se que de remarquables courts métrages connues), est-ce l'orchestration commer-
dépayser en faisant un admirable voya- nous avaient déjà initiés à l'univers ciale de ces images dans un grand film
ge immobile dans les fonds des mers sous-marin et surtout, parce que le pas- destiné à éblouir le (grand) public, Le
tropicales. sage du court au long métrage n'est pas monde du silence, en tout cas, nous a
Le Film Français du 3.2.56 une simple affaire de quantité et qu’il paru bien fabriqué et bien terne, en
est très difficile de soutenir l’attention comparaison des petits films des années
Tout trucage est absent du Monde du d’un public non spécialisé pendant 45-50, qui étaient, eux, de simples mais
silence. Et c’est cette vérité, cette quatre-vingt-dix minutes. précieux documents.
authenticité qui fait entre autres choses Les réalisateurs sortent triomphants de Jean Chevalier
le prix du film... A aucun moment les ces deux périls. En premier lieu, ils ont Image et son n°130
auteurs et leurs amis ne cherchent à conpris qu'il ne fallait pas se contenter
nous impressionner en haussant le ton. de mettre bout à bout des images même La Calypso
Leur récit est simple, familier même. Ils sensationnelles. Ils ont donc pris soin de
racontent ou plus exactement ils nous donner à leur film une cohérence, une
Présentation du bateau
montrent ce qu’ils ont vu. Pourquoi du continuité sinon dramatique, du moins
reste "tartarineraient"-ils ? Dans l’uni- logique, et qui nous permet de com-
La "Calypso" a été aménagée pour lavers où ils nous entraînent l’image la prendre leur travail et de participer à
recherche scientifique. cf. "Le Mondeplus ordinaire est déjà fabuleuse. Ils ne leur vie sur la Calypso, le beau navire du
du Silence" édité par Hachette p.11 ....se laissent même pas aller aux plaisan- commandant Cousteau, pendant cette
"Il me fallait avoir un laboratoire flottantteries faciles, aux gentillesses un peu croisière dans le golfe Persique et
mieux adapté à nos besoins que lesbébêtes, dont abuse Walt Disney quand l’océan Indien. Mais les artifices de pré-
bateaux d’un type courant. Je voulaisil nous parle des animaux. Sur la sentation demeurent toujours légitimes
aussi étendre nos rayons d’action etCalypso on n’extrapole pas ; on garde le et jamais les cinéastes ne cherchent à
mettre nos scaphandres autonomes à lagoût d’une certaine précision scienti- bluffer le spectateur comme cela se
disposition des océanographes et desfique... passe presque à chaque séquence de
biologistes qui voudraient l’utiliser.La qualité exceptionnelle des images tels reportages d’exploration sensation-
C’est pourquoi je fus enchanté de pou-dues à Edmond Séchan tient beaucoup à nels et récents, des techniques scienti-
voir acquérir, avec l’aide financière del’avance technique et au matériel dont fiques patiemment utilisées par une
divers amis et de la Marine Nationaledisposait la Calypso : caméras spéciales équipe de plongeurs habiles et coura-
un ancien dragueur de mines de la mari-ultra-maniables, éclairage fonctionnel à geux, ce film est un émouvant hommage
ne américaine qui se trouvait à Malte.grande puissance, permettant de révéler à la valeur de I’homme et à la beauté de
Je le mis à Antibes en cale sèche ; il yles couleurs de plantes et de poissons la création.
fut entièrement transformé. L’équipe-qui paraissaient jusqu’alors mono- S. Louis
ment dont je le fis pourvoir comprenaitchromes, propulseurs autonomes, etc. C.C.R.T.
un puits de plongée à travers la coque,Le travail, l’ingéniosité et la patience
une chambre d'observation sous-marineque toutes ces améliorations représen- Tout trucage est absent du Monde du
placée sur l'étrave, une plate-forme desilence : cela, on peut le certifier. Ettent, nous les devinons aisément...
mise à l'eau à l'arrivée. Il comprenaitc’est cette vérité, cette "authenticité" siLe commentaire est parfait : sobre, dis-
aussi un pont supérieur en aluminiuml’on préfère, qui fait entre autres chosescret, amical. Nous n’avons pas affaire à
pour la navigation à vue dans les bancsle prix du film de J.Y. Cousteau et Louisdes bavards. Prenez exemple, dévoreurs
de coraux, un radar, deux sondeurs élec-Malle. A aucun moment les auteurs etde micros !
troniques ultra puissants et tout ce queleurs amis ne cherchent à nous impres-Un mot pour finir. Le film nous révèle un
sionner non plus, du reste, qu’à nous la science produit en matériel photogra-excellent comédien : le mérou baptisé
divertir hors du propos par des effets de phique sous-marine de type le plus per-Jojo, poisson de 25 kg humoriste char-
montage d’un humour intempestif. A fectionné... C’est un bateau de 360mant et valseur émérite.
l’humour, Cousteau préfère heureuse- tonnes - 2 diesels de 500CV vitesseJean de Baroncelli
ment la poésie. Nous aussi ! maximum 13 noeuds.Le Monde du 7.2.56
André Bazin
Le Parisien du 17-2-56
L E F R A N C E
SALLE D'ART ET D'ESSAI
CLASSÉE RECHERCHE
8, RUE DE LA VALSE
42100 SAINT-ETIENNE
77.32.76.96 2
RÉPONDEUR : 77.32.71.71
Fax : 77.25.11.83D O C U M E N T S
Une plongée du rubis 1948Présentation de l'équipement Filmographie
Autour d'un récif 1948 Le monde du silence 1955Scaphandres autonomes - torches sous-
(avec Cousteau)marines - scooter électriques - indica-
Les phoques du Rio de Oro1949tion des méthodes de tournage.
Ascenseur pour l’échafaud 1957
Cousteau expose les dangers de la plon-
Carnet de plongée 1950gée.
Les amants 1958
Un chasseur sous-marin devenu pêcheur
Un musée dans la mer 1955de langoustes descend trop bas et doit Zazie dans le métro 1960
subir 3 heures de "décompression" dans
Station 307 1955un caisson adéquat pendant que Vie privée 1961
d’autres mangent les langoustes.
Le monde du silence 1956 Le feu follet 1963cf Cousteau .... "si dans les profondeurs
de l’océan la pression était le seul obs-
Viva Maria 1965tacle, nous pourrions descendre sans
protection à plus de 600 m. Mais les Louis Malle
Le voleur 1966
effets indirects de la pression, absorb-
tion d'azote par les tissus, mauvaise éli- Réalisaleur français né en 1932. IDHEC Histoires extraordinaires 1968
mination du gaz carbonique, arrêtent et assistanat. Louis Malle est par excel- (un sketch)
l'homme bien avant. lence le cinéaste du scandale : la scène
de la baignoire dans Les amants, film Calcuta 1969
vaguement inspiré du Point de lende-Jacques Yves Cousteau Le souffle au cœur 1971main de vivant Denon ; la langue de
Queneau transposée au cinéma avec
Né en 1910 en Girond

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