Poids léger de Améris Jean-Pierre
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Poids lÈger
de Jean-Pierre AmÈris FICHE FILM Fiche technique
France - 2003 - 1h30
RÈalisation scÈnario : Jean-Pierre AmÈris D'aprËs le roman deOlivier Adam
Image : SÈverine Barde
Montage : Katya Chelli
Musique : Doctor L
InterprËtes : Nicolas Duvauchelle (Antoine) Bernard Campan (Chef) MaÔ Anh LÍ (Su) Sophie Quinton (Claire) …lisabeth Commelin (HÈlËne) FrÈdÈric Gorny (Pierre)
RÈsumÈ Critique Vif, rapide et puissant, Antoine boxe dansDÈbarrassÈ de l'envie d'Èmouvoir, le rÈali-la catÈgorie " poids lÈger ". Il fait la fiertÈsateur ainsi touche dix fois plus. Il rÈussit ‡ de Chef, qui dirige le club amateur o˘ ildonner une pesanteur aux choses : on croit s'entraÓne le soir. Le jour, il gagne sa viesentir, par la position des corps, le poids comme employÈ dans une entreprise ded'un cercueil, la douleur d'un coup. La mise pompes funËbres. Antoine est instable,en scËne nous place au cÏur mÍme de ce tourmentÈ, et la boxe ne suffit pas ‡ cana-que ressent le personnage. D'o˘ certains liser son Ènergie.instants de pure gr‚ce o˘ l'on s'imagine Son histoire d'amour avec Su est peut-ÍtreÍtre dans un film inÈdit de Pialat. une issue. Mais Antoine devra affronterAden - La rÈdaction ses pulsions destructrices, afin de renouer avec la vieÉ Poids lÈgers'impose par la simplicitÈ flui-de de la mise en scËne et du rÈcit. Duvauchelle excelle en personnage fÍlÈ qui essaye de se reconstruire ‡ coups de poings. Campan incarne avec un mÈlange de douceur et de fragilitÈ l'image du pËre tant recherchÈe. L'amour et l'amitiÈ l'em-porteront finalement. AprËs le KO, la vie. Figaroscope - EmmanuËle Frois
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D O C U M E N T S
(É) Avec une camÈra aussi aiguisÈeRÈcit dÕapprentissage qui se double quÕun scalpel et aussi douce quÕunedÕune fiction sÕessayant ‡ capter les caresse, AmÈris colle au destin de jeunemouvements fÈlins et brusques de la boxeur blessÈ. (É) Une course vers laboxe ‡ lÕaide dÕune camÈra DV,Poids lumiËre quÕil ne faut pas manquer. (É)lÈgertÈmoigne de cette foi ‡ prendre Jean-Pierre Lavoignatles stÈrÈotypes ‡ bras le corps dont a Studio Magazine n∞202souvent fait preuve le cinÈma de Jean-Pierre AmÈris. La dÈmarche du rÈalisa-teur nÕest pas loin de celle de Ken Jean-pierre AmÈris filme avec frÈnÈsie.Loach, qui possËde lui aussi une croyan-Pour les scËnes de combat, il a usÈce et une candeur envers ce quÕil filme, d'une camÈra DV et poussÈ ses acteursqui sont telles quÕelles lui permettent de au bout d'eux-mÍmes.mettre en scËne le plus galvaudÈ des Le Parisienlieux communs avec une Ènergie qui donne ‡ penser que celui-ci se voit filmÈ pour la premiËre fois. Si le clichÈ de lÕentraÓneur-pËre de sub-Pour Jean-Pierre AmÈris, qui a commen-stitution ne nous est pas ÈpargnÈ, uncÈ ‡ rÈaliser des courts mÈtrages sillon bien plus profond se creuse eninfluencÈs par lÕÈpure bressonienne, parallËle avec le personnage de la sÏurcÕest finalement lÕartisanat dÕun FranÁois qui a dÈcidÈ de survivre malgrÈ tout, etTruffaut qui semble reprÈsenter la surtout malgrÈ son frËre. Au milieu demÈthode la plus exemplaire, et cÕest ce K.O, Nicolas Duchauvelle fait lepeut-Ítre aprËs cette sorte dÕinnocence poids. perdueque les personnages de ses films S.L. courent‡ perdre haleine, du paumÈ PremiËre n∞328affabulateur incarnÈ par Bruno Putzulu dansLes Aveux de lÕinnocent(1996) aux adolescentes prÍtes ‡ tout donner Jean-pierre AmÈris, qui ne sait trop o˘pour connaÓtre un vÈritable premier se placer face ‡ ses personnages, faitamour dansMauvaises frÈquenta-virevolter une camÈra faussement lÈgË-tions(1999). re et saupoudre le tout de notes senti-DansPoids lÈger, cÕest Nicolas mentalistes. Duvauchellequi prÍte sa relative virgini-Jacques MoricetÈ de comÈdien et la sensibilitÈ ‡ fleur TÈlÈramade peau de son jeu ‡ cette quÍte heur-tÈe, o˘ le rÈcit veut convoquer le mÈlo-drame tout en sÕobligeant ‡ la pudeur, Peut-Ítre pour illustrer le sentimentautrement dit ‡ montrer le stÈrÈotype d'Ètouffement du personnage principal,pour ce quÕil est, mais seulement sÕil les cadres Ècrasent les acteurs et lessÕinclut dÕÈvidence dans la progression empÍchent d'exister.narrative. DÕabord perplexe, le specta-Isabelle Regnierteur se dit que finalement, il faut bien Mondeen passer par cet enchaÓnement de catastrophes qui seul pourra permettre ‡ Antoine de se libÈrer de ses chaÓnes, y (É) La mise scËne ‡ lÕÈpaule est sans compris par les Ètapes qui semblaient originalitÈ, voire complaisante dans un les plus ostentatoires (jusquÕ‡ lÕaccou-certain esthÈtisme ‡ la nostalgie facile. chement de son fils etÉ la disparition Quant au scÈnario, il reste dÈfinitive-de son chaton adorÈ). (É) ment dans les cordes. (É) Julien Welter GrÈgory Alexandre http://www.arte-tv.com/fr CinÈlive n∞80
L EF R A N C E SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 2 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
D O C U M E N T S
Entretien avec le rÈalisateur
Ses impressions sur le roman dÕOlivier Adam J'ai eu un vÈritable coup de foudre pour ce livre. Il exprimait tout ce que je res-sentais confusÈment : le dÈsir d'Èchap-per ‡ la nostalgie sans y parvenir, une envie de violence et un besoin de ten-dresse mÍlÈs, le sentiment d'Ítre bous-culÈ dans la vie comme dans les mon-tagnes russes, la recherche d'une famil-le, la volontÈ de se lier aux autres tout en faisant tout pour ne pas y arriver.
Son envie dÕadaptation Ce roman a suscitÈ en moi un trËs fort dÈsir de cinÈma, une volontÈ d'Ítre davantage dans l'action, les comporte-ments, que dans le dialogue ou la psy-chologie. Un peu en rÈaction ‡C'est la vie, une expÈrience merveilleuse mais Èprouvante, j'avais envie d'un film plein d'Ènergie et de mouvement. J'avais une sorte d'appÈtit ‡ filmer la jeunesse, le sport, les enfants, la danseÉ Disons la vie dans tous ses Ètats.
Ses influences J'avais en tÍte un certain cinÈma amÈri-cain des annÈes 40 et 50. Des films dits de sÈrie B, tournÈs rapidement, sans fio-ritures, rapides et concis, commeNous avons gagnÈ ce soirde Robert Wise, pour moi un des plus beaux films sur la boxe, ou bien ceux de Samuel Fuller. DËs l'Ècriture du scÈnario, je savais que je voulais tourner ce long mÈtrage avec une Èquipe rÈduite, en DV, afin qu'aucu-ne lourdeur ne vienne entraver mon dÈsir de filmer. J'ai faitPoids lÈger comme on livre un combat, il y avait pour moi quelque chose de vital ‡ le rÈa-liser.
Le choix du comÈdien principal Je pensais ‡ Nicolas Duvauchelle dÈj‡ en Ècrivant le scÈnario. Je n'ai pas hÈsi-tÈ une seconde, je ne voyais que lui. Il a ce mÈlange d'Ènergie et de fragilitÈ qui
correspondait parfaitement au person-nage. Il m'Èvoque Patrick Dewaere. Il pratiquait dÈj‡ la boxe mais il s'est beaucoup entraÓnÈ pour le film. C'est un grand plaisir de filmer un comÈdien qui s'investit physiquement, qui ne fait pas semblant. Nous avons abordÈ le person-nage dÕAntoine de maniËre trËs concrËte : il nÕarrÍte pas de bouger, de courir, de dÈvalerÉ cette course est aussi la recherche dÕun obstacle, dÕun autre corps, comme celui de Su, quÕil Ètreint dËs quÕil est avec elle. Antoine pense que la vie se rÈsume ‡ prendre des coups ou ‡ en donner. Le film raconte comment il va dÈcouvrir la tendresse et lÕabandon.
Un travail de recherche de documentaire JÕattache beaucoup dÕimportance au tra-vail prÈliminaire dÕenquÍte, dÕimmersion dans un milieu. Moi qui ne suis pas trËs sportif, jÕai passÈ six mois ‡ mÕentraÓner dans le club de boxe dÕAubervilliers o˘ nous avons tournÈ.De mÍme, jÕai suivi pendant plusieurs semaines les employÈs dÕune entreprise de pompes funËbres dans leur travail quotidien. Cela mÕa appris beaucoup de choses, que jÕai pu intÈgrer dans le film. JÕaime voir des personnages en situation de travail ou en train de pratiquer une acti-vitÈ spÈcifique. LÕimportant cÕest le geste, la justesse du gesteÉ
LÕinvestissement des comÈdiens pour un rendu des plus rÈalistes Pour les combats de boxe, nous avons tournÈ pendant de vrais galas amateurs, avec un vrai public. Quand le speaker appelle Antoine sur le ring, il le fait "en live". Pas question de couper et de la refaireÉ Il faut rendre hommage aux comÈdiens qui ont su accepter ces situa-tions et jouer "sans filets". Bernard Campan sÕest impliquÈ avec une grande humilitÈ et une immense sensibi-litÈ dans le rÙle de Chef. Il est venu sÕentraÓner lui aussi, de maniËre ‡ Ítre le plus juste possible dans ses gestes dÕentraÓneur. Il nÕavait jamais tournÈ
dans une configuration si rÈduite, aussi en prise avec la rÈalitÈ. CÕÈtait trËs nou-veau et excitant pour nous tous.
Les rapports entre les personnages Ce que jÕaime filmer cÕest la tendresse, la chaleur entre les personnages : com-ment un solitaire tente de trouver son refuge, sa place dans un couple, une famille ou un groupe. DansPoids lÈger, Antoine ne cesse de rebondir dÕun personnage ‡ lÕautre, de se confronter au corps des autres, dans la boxe ou la tendresse. Au fond, il ne cherche quÕune seule chose : quÕon le prenne dans ses bras. JÕai eu beaucoup de bonheur ‡ filmer les comÈdiennes qui interprËtent les per-sonnages fÈminins avec lesquels Antoine est liÈ : MaÔ Anh LÍ, dÕune beautÈ si Èclatante, qui dÈgage quelque chose dÕapaisant et de serein, Sophie Quinton, plus terrienne et au jeu si sub-til, et aussi Elisabeth Commelin, dans le rÙle dÕHÈlËne, que je trouve absolument bouleversante.
Les jeux de lumiËre Concernant la lumiËre, je ne voulais sur-tout pas une ambiance glauque ! Avec SÈverine Barde, chef-opÈratrice et cadreuse, nous avons travaillÈ ‡ ce que le film donne une impression de chaleur, de vie, de naturel, que cela soit trËs solaire et que les visages et les corps soient beaux. JÕai aussi beaucoup aimÈ tourner les quelques sÈquences en Super 8. Mon pËre en faisait beaucoup et jÕai moi-mÍme commencÈ, adoles-cent, par faire de petits films dans ce format. Je tenais ‡ faire dialoguer la DV et le Super 8, que dans le grain de lÕimage se cÙtoient ainsi le passÈ et lÕavenir. (É) http://www.commeaucinema.com
Le rÈalisateur
Ce Lyonnais, ancien ÈlËve de l'IDHEC, a
L EF R A N C E SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.713 Fax : 04.77.32.07.09
D O C U M E N T S
d'abord tournÈ huit courts mÈtrages avant de passer au long avecLe bateau de mariage, histoire d'un instituteur sous l'Occupation, et surtoutLes aveux de l'innocent. Mauvaises frÈquentationsetC'est la vieont fait connaÓtre ce cinÈaste au grand public. http://www.commeaucinema.com
Poids lÈgerest le septiËme film de Jean-Pierre AmÈris, rÈalisateur dÕorigine lyonnaise et ancien ÈlËve de lÕIDHEC. Pour les grands Ècrans, le cinÈaste a dÈbutÈ en 1992 parLe Bateau de mariageavec Florence Pernel et Laurent GrÈvill (É). En 1996, il rÈalise Les Aveux de lÕinnocentavec Bruno Putzulu, Elisabeth Depardieu et Jean-FranÁois StÈvenin. En 1999, il sort un film remarquÈ :Les Mauvaises frÈ-quentationsavec Robinson StÈvenin et Lou Doillon. En 2001, le rÈalisateur rencontre un rÈel succËs dÕestime et public avecCÕest la vie, lÕhistoire dÕune rencontre entre un homme condamnÈ par une maladie incurable (Jacques Dutronc) et une aide bÈnÈvole qui officie dans le centre dans lequel il est traitÈ (Sandrine Bonnaire). DansPoids lÈger, on retrouve Bernard Campan des humoristesLes Inconnus. Outre les comÈdies du trio (Les Trois frËres,Le ParietLes Rois mages, co-rÈalisÈes par Bernard Campan et Didier Bourdon), on a pu le voir, entre autres, dans le trËs joli film de Zabou Breitman (Se souvenir des belles choses) et dansLe CÏur des hommesde Marc Esposito. Il a ainsi montrÈ lÕampleur de son talent dÈpassant trËs largement le cadre de la comÈdie. (É) www.ecrannoir.fr
Filmographie
courts mÈtrages : Le retour de Pierre1981 La visite1982 LÕhÙtel des cimes1983 Sans abri1987 IntÈrim Figures libres1988 La passion dÕAlexandre Lenoir1989
documentaires : Une vie nouvelle1989 AprËs la frontiËre1990 Ainsi la nuit : un portrait dÕHenri Dutilleux1991 Les mystËres du premier film1994
longs mÈtrages Le Bateau de mariage Les Aveux de l'innocent Mauvaises frÈquentations C'est la vie Poids lÈger
1993 1996 1998 2001 2003
Documents disponibles au France
Revue de presse importante Cahiers du CinÈma n∞590 Positif n∞520 Fiches du CinÈma n∞1752 É
Pour plus de renseignements : tÈl : 04 77 32 61 26 g.castellino@abc-lefrance.com
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