L'ELEVAGE : COMMERCE DE L'ANIMAL DOMESTIQUE

Respect Animal

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L'ELEVAGE : COMMERCE DE L'ANIMAL DOMESTIQUE

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L’ELEVAGE :

COMMERCE DE L’ANIMAL DOMESTIQUE

1 - L’hérédité et le caractère propres à la race sont connus

Au sujet de l’hérédité, les éleveurs, qui font très régulièrement appel à l’endogamie

1

, vont-ils avouer

aux futurs propriétaires de ce qui représente leur fond de commerce, que le chiot qu’ils vont acheter

(et pas adopter) est le fruit d’un croisement entre une mère et son fils, un oncle et sa nièce, par

exemple ?

Il est fort probable que la plupart des éleveurs ne s’étendent pas sur le résultat de l’endogamie,

appelée plus communément consanguinité

2

(croisement entre ascendants et/ou descendants),

l’hérédité d’un chiot n’est donc pas toujours connue des futurs propriétaires.

Au sujet du caractère, l’éleveur tentera d’influencer la dominance de caractère et de comportement

d’un chien, en écartant certains reproducteurs.

Malgré tout, on ne peut pas présager que, si une femelle A, douce et gentille, est saillie par un mâle B,

doux et gentil lui aussi, le caractère de leurs chiots sera à l’identique.

En effet, nous parlons ici de génétique, celle-ci n’étant pas une science exacte. L’éleveur, par cette

sélection génétique, ne fera qu’orienter. On ne peut donc pas être sûr à 100% d’un « résultat »

éventuel.

De plus, le comportement d’un animal domestique est influençable par son éducation, le sevrage et la

socialisation réalisé par sa mère. Il ne s’agit pas d’une donnée figée mais bien de la conséquence de

plusieurs éléments intervenant dans la vie de l’animal.

2 - Les soins et l’attention que l’éleveur consacre au chiot (ou chaton) dans ses premières

semaines conditionnent sa santé et son caractère sa vie durant.

On ne peut pas présager de la santé et du caractère d’un chien (ou d’un chat). De plus, rien ne prouve

qu’un éleveur ait porté assez d’attention à ses chiots (ou ses chatons).

Tout simplement parce que cet élément ne se mesure pas.

3 - Les chiots (ou chatons) sont toujours vendus tatoués et vaccinés.

Rien d’exceptionnel, concernant le tatouage, et plus exactement, l’identification, il s’agit d’une

obligation légale

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que les refuges SPA ou autres associations qui recueillent les animaux abandonnés

respectent aussi.

Les vaccins ne sont par contre pas obligatoires, sauf l’antirabique (vaccin contre la rage), obligatoire

dans certains départements de France.

4 - Le chien (le chat) sera parfait : il n’aura pas de problèmes de santé car c’est une priorité

pour l’éleveur.

Pour l’éleveur, la santé de l’animal est secondaire.