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« les gouvernements doivent tenir leurs promesses »

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lundi 4 avril 2011 -la tribuneÉconomie | international Page 8 Klaus regling,directeur gÉnÉral du Fonds euroPÉen de stabilitÉ Financière « lES GOUVErNEMENTS DOIVENT TENIr LEUrS PrOMESSES » Le chef du fonds d’aide aux pays de la zone euro en difficulté financière, à l’instar de l’Irlande, est opposé à la participation des créanciers privés à la restructuration de la dette de Dublin.
pRopos Recueillis paR FloRence autRet, envoyée spéciale à luxembouRg
lES BâNqUES IrLâNDâISES ONT fiNâLEMENT BESOIN DE 24 MILLIârDS D’EUrOS SUPPLÉ-MENTâIrES DE CâPITâL. sELON LE NOUVEâU MINISTrE DES fiNâNCES IrLâNDâIS, mIChâEL nOONâN, LE CUMUL DES DETTES SOUVErâINES ET DES MâUVâISES CrÉâNCES DES BâNqUES POUrrâIT rENDrE LES fiNâNCES DU PâYS IN-SOUTENâBLES. lE PLâN D’âIDE À L’irLâNDE Vâ-T-IL SUffirE? L’enveloppe de 35 milliards d’euros dédiée au secteur bancaire dans le programme d’aide négocié en 2010 est suffisante. L’argent est là. Tant que l’on reste dans cette envelop-pe, le programme est soutenable.
lE GOUVErNEMENT IrLâNDâIS SEMBLE PrÉ-stratégie fonctionne sans reve-PârEr LES ESPrITS À UNE PârTICIPâTION DESnir sur nos promesses. CrÉâNCIErS PrIVÉS PrIOrITâIrES, LES « SENIOr BONDhOLDErS », À Lâ rESTrUCTUrâTION DUQUEL EST, À COUrT TErME, VOTrE rÔLE ? SECTEUr BâNCâIrE. QU’EN PENSEz-VOUS ?Trois pays ont des problèmes. La Il s’agit d’une catégorie parti-Grèce a fait de grands progrès culière de créanciers, dont lesmais elle en a encore pour plu-titres sont garantis parsieurs années. C’est la l’État. Ce serait une me-même chose en Irlande. lE Fmi sure drastique, un chan-Le Portugal connaît CONTINUERà gement rétroactif, quiune bataille politique n’est pas en ligne avecinterne. On verra s’il À àBONDER l’approche que nous es-demande ou non de l’as-sayons de mettre en œu-TOUT pLàN Àsistance. S’il le fait, nous vre. Si un gouvernementsommes prêts. CONCURRENCE ne tient pas une promes-DE 50 % se dans ce cas, certainseTES-VOUS DÉçU qUE LES pourraient se dire qu’unChEfS D’éTâT ET DE GOUVEr-DE CE qUE autre pays pourrait faireNEMENT NE SE SOIENT PâS METTENT LES de même. Nous sommesMIS D’âCCOrD EN MârS SUr Lâ persuadés que notreeUROpéENS.rÉfOrME DU FONDS EUrOPÉEN
conjoncture UNE HàussE DEs Tàux fRàgILIsERàIT DàvàNTàgE Là CROIssàNCE DàNs Là zONE EuRO Selon le baromètre Ernst & Young,l’activité reste limitée par la crise de la dette. Si la croiSSance mondialedevrait atteindre 3,5 % cette année, grâce aux pays émergents et aux États-Unis, en revanche les conditions d’une forte reprise économique dans la zone euro sont loin d’être réunies. Selon les prévisions de l’indice tri-mestriel Ernst & Young Euro-zone, le Produit Intérieur Brut (PIB) de la zone devrait croître de 1,5 % cette année, et de 1,7 % en 2012. Les pays ayant adopté la mon-naie unique doivent d’abord subir des politiques d’austérité visant à réduire leurs déficits publics et alléger le poids de leurs dettes. Mais en retour, celles-ci pèsent sur la consom-lité financière (FESF), qui a per-ment le pétrole, qui selon eux mation et l’investissement. « Lemis d’éviter la défaillance de ladevrait refluer de 110 dollars à vrai risque de la dette souverai-Grèce puis de l’Irlande », expli-95 dollars le baril. ne, c’est celui de la contagion,que Alexis Karklins-Marchay.Quant au moteur de la zone euro, surtout si elle devait concerner« nous anticipons une convergence une économie de la taille dedes taux de croissance entre l’Al-RepRise menacée celle de l’Espagne », soulignelemagne et la France pour 2012. Alexis Karklins-Marchay, asso-Autre risque, l’inflation. Les ex-Mais avec une différence de taille : cié chez Ernst & Young.perts d’Ernst & Young mettentoutre Rhin le chômage baisse. D’autant que les dirigeants desen garde contre un relèvementCela s’explique en partie par les pays de la zone avancent politi-trop rapide des taux directeursmesures prises par Berlin pour son quement à petits pas, montrantpar la Banque centrale euro-marché de travail. Cela prouve que leurs difficultés à unifier unepéenne (BCE), ce qui auraitles réformes structurelles peuvent réponse à la crise. « Il n’y a paspour effet de fragiliser encoreproduire des résultats positifs. un projet politique européen,plus la repriseD’autant qu’uneTout n’est pas conjoncturel, il y a mais des projets politiquespartie de cette hausse des prixdes choix sociétaux à faire », note européens, comme par exem-est alimentée par l’appréciationAlexis Karklins-Marchay. ple le Fonds européen de stabi-des matières premières, notam-RobeRt Jules
DE STâBILITÉ fiNâNCIÈrE (FesF) qUI EST NÉCESSâIrE POUr qUE VOUS DISPOSIEz D’UNE CâPâCITÉ DE PrêT EffECTIVE DE440 MILLIârDS D’EUrOS ? Le Conseil européen a dit que ce serait fait en juin. Si tel est le cas, tout va bien. Bien sûr, j’aurais préféré ne pas avoir ces trois mois supplémentaires, mais on a de toute façon assez de moyens. Les deux tiers du MESF, ce pot de 60 milliards géré par la Commission euro-péenne, sont disponibles. Et le FMI continuera à abonder tout plan à concurrence de 50 % de ce que mettent les Européens. Si toutefois, il y avait un besoin, je
suis sûr que les États membres pourraient se mettre d’accord plus tôt.
QUELLE EST L’âMPLEUr DE L’EffOrT SUPPLÉ-MENTâIrE À PrODUIrE POUr âTTEINDrE CET OBjECTIf DE 440 MILLIârDS D’EUrOS ? Tout dépend comment on s’y prend : garanties ou capital, probablement essentiellement les premières. On y travaille. On n’a pas encore de solution. Entretien accordé conjointe-ment à « Irish Times » et « Der Standard » Retrouvez l’intégralité de l’entretien surlatribune.fr
États-unis BàRàCk obàMà và bRIguER uN sECOND MàNDàT Il veut devancer ses rivaux républicains pour cette campagne annoncée comme la plus chère de l’histoire.
c’eSt Un Secret de polichinelle que s’apprête à révéler Barack Obama. Le président américain devrait officialiser lundi son in-tention de briguer un second mandat à la Maison Blanche, en s’acquittant des formalités ad-ministratives nécessaires pour entamer les levées de fonds. Il annoncerait dans la foulée sa dé-cision par courrier électronique à ses partisans, avant d’entamer une série de déplacements dans tout le pays pour récolter des do-nations. Chicago, où sera basé son QG, New York, Los Angeles et San Francisco devraient être ses premières destinations.
Financement illimité En officialisant sa candidature si tôt - l’élection n’a lieu que le6 novembre 2012 -, BarackObama espère prendre de vitesse ses adversaires républicains. Car la campagne s’annonce comme la plus chère de toute l’histoire après l’annulation, par la Cour suprê-me, des limites imposées sur le financement par les entreprises. Une décision censée avantager le camp républicain. En 2008, Ba-rack Obama avait levé 745 mil-lions de dollars pour sa campagne et dépensé 730 millions. Deux fois plus que son rival John McCain.
« À l’heure où des millions d’Américains restent sans-emploi, où nous faisons face à des crises multiples et où nous cherchons à trouver un accord budgétaire, il est surprenant que le président passe plus de temps à planifier sa réélection qu’à se pencher sur les problèmes domestiques et inter-nationaux», a ironisé Sean Spicer, le directeur de la communication du Comité national républicain.Dans l’entourage d’Obama, on indique que ce timing n’a rien d’inédit et correspond à celui de ses prédécesseurs. JéRôme maRin, à new yoRk
ZapateRo ne bRigueRa pas de tRoisième mandat
« Deux mandats c’est assez ». Malmené par la crise et les mesures d’austérité qui ont sapé sa popularité, le chef du gouvernement espagnol, Jose Luis Rodriguez Zapatero, a renoncé à se présenter aux élections législatives de 2012. Baisse du salaire des fonction-naires, réforme du marché du travail et des retraites, depuis le début 2010 les mesures d’austérité se succèdent. Malgré cela, l’an dernier, le produit in-térieur brut a reculé de 0,1 % et le taux de chômage dépasse toujours 20 %.
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