Lizin Tanbou 4 - Traditions tambourinaires guadeloupéennes

Zebus

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Lizin Tanbou 4 - Traditions tambourinaires guadeloupéennes

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• Publié par: ovaqetyg
• Nombre de lectures: 138
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

21 JUIN 2008

Dans ce numéro :

Matalon et Tapou1

Tanboudibas

Makè et Boula

2

2

Tanbou Mas a Senjan3

Sources et références3

Programmation 4 LIZIN TANBOU

La Guadeloupe pos- sède une tradition de tambours riche et di- versifée •Tanbou gwoka •Tanbou zendyen •Tanbou a mas •Tanbou di bas •Tanbou !!!

•Tanbou di brèz!

C onseilG é nér a ld ela Gu ad elo up e- Méd iat hèq ueC araïb e

Quatretraditionstambourinaires guadeloupéennes

Document créé dans le cadre de la manifestation LIZIN TANBOU en juin 2008

Matalon et Tapou Musique indo-guadeloupéenne Le vaste champ culturel Gua-Le MATALONde 67 couplets. Il s’accompa- deloupéen compte une tradi-gne du TALOM (cymbalettes De forme cylindrique légère- tion musicale indienne ances-en cuivre). Un seulMatalon ment renflée en son milieu, trale, datant de l’arrivée desKalence rituel. Certains tient c’est l’instrument le plus im- travailleurs «volontaires »rythmes accompagnent des portant de la musique in- immigrés de l’Inde du Sud à la danseurs. dienne. Il est constitué d’un èm e seconde moitié du XIX tronc d’arbre évidé (amandier, siècle. Il s’agit d’une musique poirier…) long de 50 à 60cm, Les musiciens tambourinaires vocale accompagnée de per- fermé à chaque extrémité par sont initiés souvent de père en cussions, essentiellement une peau de cabri et une peau fils ou par lePusariprêtre ou jouée dans un cadre religieux de bouc. LeMatalon Kalen du temple. Ils respectent un lors des cérémonies indous en (joueur de MATALON) certain protocole avant de l’honneur de divinités diver- maintient l’instrument par une jouer lors des cérémonies. ses :Malyemen, Kalimayi... sangle à la hauteur du ventre, Pour la tendre, ils réchauffent Deux tambours rythment ces et joue en frappant des deux la membrane du TAPOU au- rituels : mains sur les membranes. dessus d’un boucan. Le TAPOU Si aujourd’hui ces traditions Appelé aussi KA il s’agit d’un ont quasiment disparu en tambour plat constitué d’un Inde, les indiens de la Guade- cadre circulaire en acier (50cm loupe ont su les préserver à 60cm de diamètre environ Le Matalon jusqu’à nos jours en dépit sur 4 à 5cm de hauteur) re- d’un passé douloureux. Il couvert d’une peau mâle de existe de nombreuxtemples bouc. Suspendu à l’épaule par Ces tambours proviennent répartis principalement en une sangle, leTapou Kalen des traditions du Sud de Grande-Terre, accueillant un (joueur de TAPOU) en joue l’Inde. Considérés comme nombre croissant d’adeptes de des deux mains en frappant la sacrés, ils assurent chacun une toutes origines dont certains peau avec deux baguettes fonction particulière. Le TA- s’initient même à la pratique (Koutchi etNel Koutchi)la dont POU intervient au début des de ces instruments. Afin de plus petite improvise sur la rituels pour appeler les divini- mieux faire connaître les tradi- rythmique assurée par l’autre. tés. A chaque divinité corres- tions indiennes guadeloupéen- pond un rythme particulier nes, les musiciens jouent par- joué par un groupe de plu- fois du MATALON et du sieursTapou Kalen. Le TA- TAPOU lors de manifesta- POU rythme aussi le rituel de tions profanes (les défilés du la noix de coco dont l’eau carnaval, les spectacles…). sacrée représente un noble élément cultuel pour les offi- ciants. Le MATALON rentre après l’invocation des divini- Tambour sur cadre, fait tés lors de la récitation du d’une peau de cabri, le TAN- Le Tapou Talatou Malyenmen, une prière