metropolis maroc oct 2013
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Musique au Maroc INTERVIEWS CHRONIQUES ET AUSSI ... Nabyl Lahlou Ahmed Ghayat Agenda A. Corbier-Labasse Hamza Chaoui Sortie cinéma Aziz Sahmaoui Design Georges Moquay Actu Auto Où en sommes-nous ? EDITO On n’enferme pas un baiser ! DRISS JAYDANE On aimerait pouvoir dire de cette histoire qu’elle entre dans la catégorie de ces beaux rêves qui, par on ne sait quel tour de vis de l’inconscient, tournent au cauchemar. On aimerait que cette histoire soit un inédit de Kafka, - mais non, rien de tout cela… Tout ceci est bien arrivé.

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Publié le 30 octobre 2013
Nombre de lectures 402
Langue Français
Poids de l'ouvrage 6 Mo

Extrait

Musique
au Maroc
INTERVIEWS CHRONIQUES ET AUSSI ...
Nabyl Lahlou Ahmed Ghayat Agenda
A. Corbier-Labasse Hamza Chaoui Sortie cinéma
Aziz Sahmaoui Design
Georges Moquay Actu Auto
Où en sommes-nous ?EDITO
On n’enferme pas un baiser !
DRISS JAYDANE
On aimerait pouvoir dire de cette histoire qu’elle entre dans la catégorie de ces beaux rêves qui, par
on ne sait quel tour de vis de l’inconscient, tournent au cauchemar. On aimerait que cette histoire soit
un inédit de Kafka, - mais non, rien de tout cela… Tout ceci est bien arrivé.
Et voilà, des ados enfermés pour cause de baiser donné, photographié, et partagé… Alors, puisqu’il
est entendu qu’une flle et garçon, s’ils s’embrassent et le montrent au grand jour… Ce Qu’ils
font toujours sur les réseaux sociaux – ont pu, pour ce geste, être arrêtés, au même titre que des
criminels… Il est de notre devoir de rappeler aux soi-disant défenseurs de la bonne morale, et à
ceux qui ont la menotte tellement facile, qu’il y a, en ce pays – mais ils le savent déjà et depuis trop
longtemps, - des proxénètes, pourvoyeurs de flles pour gros clients dont les pratiques sont si sales et
si peu humaines, qu’elles feraient vomir un animal… Et que dire de ces villes, entièrement vouées à
la prostitution, ces petites villes, en apparence tranquille, où l’on apprend à de petites flles à danser,
sur les rythmes appropriés, - de la musique pour les Khaliji, comme on dit – rythmes si prisés par ces
mêmes gros clients, qui seront un jour les leurs…
Mais non, cela n’arrive pas.
C’est nous qui, parlant de ces choses-là, rêvons debout. Et en plein jour… De même que nous
rêvons aussi, lorsque des flms pornographiques sont proposés à nos enfants. Avec leurs images, qui
proposent, à leur si fragile et si poreux désir, l’éventail de pratiques qui relèvent de l’avilissement et de
l’humiliation, des pratiques et des positions qui n’enseignent pas autre chose que le mépris du corps
de la femme… Et de l’Homme. Des flms qui, eux, circulent librement. Que dire aussi de pratiques
zoophiles, - que des blagues, qu’on dit populaires !, banalisent, des blagues que se racontent des
gosses de sept, huit ans comme autant de contes sordides pour enfants dont on se moque de savoir
de quoi leurs fantasmes seront nourris.
Mais tout cela, bien sûr, nous le rêvons, tout cela n’existe pas !
Tout cela qu’on sait et qu’on ne voit pas.
Mais que deux jeunes se soient donnés un baiser sur la bouche et que ce baiser soit vu, - et c’est
la Police qui vient les chercher, eux, - mais pas les directeurs du vice qui opèrent dans l’impunité
qu’autorise précisément le vice à condition qu’il reste bien caché. Des jeunes qui s’embrassent, qui
se donnent un baiser pour dire que le Beau, la Douceur et la Délicatesse existent encore… Un baiser,
un rempart, contre la pornographie, contre le vice, contre le viol, contre ce trop plein de caves où se
vendent les chairs de milliers de jeunes flles de ce pays.
Un baiser contre ceux qui les vendent et ceux qui les dévorent, ces chairs. Et contre ceux qui les voient
et ne les empêchent pas. Mais qui enferment, font disparaître ce baiser comme un témoin gênant.
Alors, même si nous apprenons, avec soulagement que ces jeunes ont été libérés, nous n’oublions pas
que d’autres, s’ils partagent l’une des plus belles choses qui soient au monde, - un baiser -, peuvent
encore subir le même sort. Et cela, au fond, nous gâche un peu, - beaucoup, la fête.INTERVIEWS
08 ALBAN CORBIER-LABASSE
CHRONIQUES
NABYL LAHLOU 13
42 DROIT DE CITÉ
08 AZIZ SAHMAOUI
50 JE NE VEUX PAS ÉCRIRE SUR ...
13GEORGES MOQUAY
ET AUSSI ...
44DESIGN
DRÔLE OU ÉPURÉ
46AUTO
QUOI DE NEUF ?
EVASION
48CAPITALES
DE LA CULTURE
SOMMAIRE
ACTUS
12 AGENDA
20LIVRESSE
22 CINÉMA
24DVD
26 MUSIQUE
DOSSIER
32 MUSIQUE AU MAROC,
OÙ EN SOMME-NOUS ?
TALENTS
14 ABDELLAH TAÏA
S’TOON ZOO
MOBIDYK
SI SIMO
18 FESTIVAL LES ANDALOUSIES
ATLANTIQUES D’ESSAOUIRA
24ÉVÈNEMENT
ESCALE À SQALA
30 Y A-T-IL UNE RENTRÉE
LITTÉRAIRE AU MAROC ?
24PRIX LITÉRRAIRE
DE LA MAMOUNIA Yasmina Lahlou
Journaliste indépendante et
correspondante de l’hebdomadaire
français L’Express, Yasmina
Lahlou a débuté en 2004 à Jeune
Afrique où elle était notamment
responsable du cahier culture de
l’hebdomadaire panafricain. Elle
travaille désormais pour diverses
publications, essentiellement
basées à Paris, mais aussi à
Casablanca pour le mensuel
Metropolis.
AHMED GHAYET
Ahmed Ghayat est chroniqueur,
écrivain, militant associatif, il est
l’un des membres fondateurs de
l’Association Marocains Pluriels
« mouvement d’opinion et force
de conviction » prônant les
valeurs de diversité, de dialogue,
d’ouverture, de partage…et
œuvrant pour l’engagement de la
jeunesse. L’association regroupe
aujourd’hui plus de 3000
membres et a pour parrain
M. André Azoulay.
La culture
n’est pas à vendre
CONTRIBUTEURS
JALAL BOUKHARI
Après des études à l’université
Paris VIII de Saint Denis, Jalal a
entamé une carrière de journaliste
et a collaboré avec de nombreuses
publications nationales et
internationales, ses domaines de
prédilection sont le cinéma, la
musique et tout ce qui touche à
l’art en général. Il collabore avec
Metropolis depuis sa création en
2012.
HAMZA CHAOUI
YACHAR BOUHAYA
Hamza est directeur associé de
Diplômé de L’Ecole Spéciale l’agence Big Ideas, spécialisée
d’Architecture et après une dans la création. Il est aussi
expérience parisienne dans
Fondateur du blog « fringues et
différentes agences(a/NM/a, Anne
meringues » et du magazine «
Demians, Prinvault Architectes, Bédo ». Reconnu pour son ton
AW²), Yachar Bouhaya installe son
incisif, Hamza fait du nihilisme
atelier à Casablanca fn 2010. Il
une forme d’humour. Ses
est par ailleurs membre fondateur commentaires sur les plus grands
de l’association Architectes événements médiatiques au
non Anonymes qui prône un
Maroc sont couronnés par une
repositionnement de l’architecte foule de lecteurs à chacune de
dans une société en évolution. ses publications.
Directeur général : Julien Casters I Directeur de publication : Othmane Mediouni I Rédacteur en chef : Driss Jaydane I Responsable rubrique culturelle : Amine Lagssir I Secrétaire
de rédaction : Mounia Bennis I Journalistes : Lilya Choukri, Yasmina Lahlou, Jalal Boukhari I Directeur artistique : Jamal Abdennassar I Réalisation making-off : Zouhair Elharti I
Standard : Salma Zouak I Crédits photos : Istockphoto-AFP I CTP impression : PIPO-SOMADI I Régie publicitaire : 4 sponsoring / Moulay Ahmed Alami T. 06 08 85 01 23 I Metropolis
est édité par : CASTERS-LAMBERT-MEDIA / 18, Rue Oumayma Sayeh - Racine, Casablanca. Tél. 05 22 36 38 62 - www.metrpolis.ma I Dossier de presse : 52/S 2011 I Dépôt légal :
2012 PE 0024 I ISSN : 2028- 7745 I Ce numéro est tiré à 10 000 exemplaires I www.facebook.com/MetropolisMaroc.
6 N16 METROPOLIS OCTOBRE 2013
AMINE LAGSSIR
Nouvelliste depuis plusieurs
années, Amine a collaboré aux
pages d’Al Bayane, du Matin,
de la revue littéraire Nejma et
a contribué à l’Anthologie de la
Nouvelle Marocaine des éditions
l’Harmattan. Stratégiste web et
community manager de métier, il
intervient en indépendant auprès
de grandes marques au Maroc.
Pour faire court, il est : nouvelliste,
polémiste. Community manager,
emmerdeur. Stratégiste, pseudo-
gauchiste. Chroniqueur, paniqueur.
LILYA CHOUKRI
De mère musicienne et de père
auteur et journaliste, Lilya a grandi
dans un foyer où la profondeur
des mots a dansé sur de légères
mélodies. Fortement imprégnée
par les univers créatifs de ses
parents, Lilya dit de son père qu’il
écrivait bien mais sans discipline
et de sa mère qu’elle a tellement
de discipline qu’elle en oublie son
art. Elle cherche toujours le juste
milieu entre les deux.
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