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Mostefaï Samir M. L.

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LA LANOUVELLERÉPBUILUQE  -nt°4 népnddaen idram 3 310aM -uotidien -dz.com Qamitnoi d i’fnro DEO ITEDL’ gétimi rnl. WWW .KRIBUOZ alniB egirstna l ed  SJ asuK lar un l p. e p F 2 oobtla C l uoepd ’Algérie : les di siarv :  emèlborp  duxfa s, .   p atéb 11-  i02 x :p irA 3 m 10 D esse ai Pr

Fin de mission pour Ben Laden p. 10

Que peut-on dire de la presse algé- gnoté un espace utile au développe- filer entre les mains une liberté chère- rienne en cette Journée mondiale de la ment du pays. Le ton utilisé par celle-ci ment acquise. Qui n’avance pas recule liberté de l’expression. Un retour en prêtait à l’optimisme d’autant qu’elle a dit-on. Et c’est le cas de le dire, notam- arrière s’impose pour bien comprendre largement contribué à sauver le pays du ment dans le secteur de l’audiovisuel le cheminement d’une presse qui se naufrage. Mais cet espace s’est rétréci qui traîne la patte même si le président cherche toujours. L’année charnière de comme une peau de chagrin. Les inté- de la République a promis la création l’ouverture du champ médiatique, en rêts des uns et des autres ont fait le de chaînes thématiques. Autrement dit, 1990, a laissé entrevoir un avenir envié reste. Si on parle de bilan de ces der- que son ouverture est loin d’être par tous les pays en voie de développe- nières vingt années, il ne peut qu’être  acquise même si l’éclaircie dans le sec- ment. D’autant que l’avènement de la qualifié de mitigé alors que certains le  teur de l’information est palpable. La presse indépendante est annoncé tam- considèrent positif. Les uns et les autres  presse écrite a reculé de plusieurs pas, bour battant. Au début des années 90, ont peut-être raison mais force est de  l’audiovisuel fait du sur-place. Libre à un vent de liberté a soufflé sur le pays reconnaître qu’il reste beaucoup à faire  vous d’en tirer les conclusions. et cette presse s’enorgueillit d’avoir gri- dans un secteur sclérosé qui a laissé Z. K.

Soltani s’en prend aux médias p. 2

RN 32-22-42

actuel Le chiffre du jour La NR 4013 – Mardi 3 mai 2011 2 4 000 hectares consacrés à la création de nouvelles exploitations agricoles à Médéa. algérie-turquie port éducation demain Commerce Anniversaire Examens Conférence de presse Début des travaux à Istanbul Cérémonie de recueillement, hier Début, hier, des épreuves d’éducation de la délégation de de la 12 e session du conseil d’affaires à Alger, à la mémoire des dockers physique, de musique et d’arts l’UE à l’hôtel Sofitel. algéro-turc. assassinés par l’OAS. plastiques du bac et du BEM. Liberté de la presse Vraisproblèmesetfauxdébats L g à ’  R o e O u E l N le U P p È o R ur E g S arant  i s r e l j a o l i i n b d e r r e t  é appelle tous les vernements à , L’Etat al envi- d’expression sage des ré g f é o r r i m en e   s q  p ui oli- L’Organisation des Nations unies a appelé, hier, à la veille de la -tiques est il encore pour le célébration de la Journée mondiale pluralisme démocratique ? de la liberté de la presse, tous les Veut-il toujours garantir le gouvernements à se joindre à elle pluralisme des idées, la vi- pour garantir la liberté d’expression. Dans un message commun, le t t i a q li u t e é     m du a   i d s  é a b u a s t s   i d  l é a  m q o u c a r li a t - é secrétaire général de l’ONU, Ban Ki- moon, le haut commissaire aux des contenus et la spécifi- droits de l’homme, Navi Pillay, et la cité du métier de journa- directrice générale de l’Unesco, Irina liste ? Certains en doutent Bokova, «demandent à tous les gouvernements de joindre a m u o   n m d o e m c e o n n t  v o ie ù  n t t o  d u e t     l l a e  né- leurs forces à celles de l’ONU pour   garantir et promouvoir la liberté cessité de sanctuariser la d’expression dans les publications presse. papier, sur les ondes et en ligne». Evoquant les changements «rapides» induits par les nouvelles Prévu par la loi 90/70 du 3 avril technologies et qui ont permis 1990 relative au Code de l'infor- l'émergence de la presse mation, le fonds d’aide de l’Etat l é e le s c « tr n o o n u i v q e u ll e e , s l  'O m N es U u p r o e i s n d te e  s d ti u n  é d e o s i  g à t  est d’abord destiné aux titres pri- bloquer, filtrer ou censurer vés. Le volet formation n’en est l'information, revêtant des formes que l’un des aspects. Aussi, force différentes, mais se présentant est de constater que ce fonds a toutes comme des violations d'un été détourné aujourd’hui de sa vo- droit fondamental de la personne cation initiale. En effet, le logement humai a n n e i ». a  tiondesNationsunies sécuritaire accapare pour l’essen- «L'Org s tiel ces subsides. Une situation qui est déterminée à faire en sorte que profite à l’hébergement des jour-  La presse se morfond dans des débats stériles. (Photo > Amine/ LaNR.) l v 'i r n ai te m r e n n e t td m e o v n ie d n ia n l e (  . u .. n ) r e é t s il e f a a u u p t ublic nalistes essentiellement du sec- prendre des mesures pour assurer la teur public. A la décharge des pou- voirs publics, si le fonds d’aide à la Le monopole de l’Anep, sécurité et l'intégrité physique des presse n’a pas été utilisé comme il Soltani s’en prend aux médias parlons-en ! j é o le u c r t n ro al n i i st q e u s e  . d  e T  o la u  s p l r e e s s  s p e rincipesdela se doit, c’est parce que certains A chaque visite d’observateurs liberté d'expression doivent titres ont opposé, là aussi, leur  Sous le thème de «Libertés médiatiques en Algérie , entre acquis et étrangers ou à l’occasion de la s'appliquer au monde de veto en qualifiant cette aide de aspirations», une conférence de presse s’est déroulée, hier, sous le tenue de forums, on sort l’argu- l'internet»,affirm i e e n n tles «vulgaire prime à la médiocrité». patronage du président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), ment du monopole de l’Anep au- responsable onus s. Une formule lapidaire qui a vite Bouguerra Soltani, à l’occasion de la Journée mondiale pour la liberté de la quel on prête tous les excès. Ainsi, fait de semer le trouble dans l’es- presse, au siège du parti en présence de membres du mouvement, certains titres ont poussé la co- prit des responsables du minis- d’hommes politiques, ainsi que d’universitaires. quetterie jusqu’à refuser l’inser-  monde, cette manne est toujours tère de la Communication qui sem- Lors de cette conférence, le premier à prendre la parole a été Mohamed tion de la publicité de l’agence éta-  utilisée comme une aide indirecte blent en avoir développé un véri- Jamouaa, secrétaire général des affaires politiques du MSP, qui a rendu tique alors qu’ils en ont, plutôt,  à la liberté de la presse. Il faut sa-  table complexe. On n’a, ainsi, hommage aux «martyrs de la profession», notamment ceux qui étaient largement profité depuis leur avè-  voir que chez nous, parmi les rai- toujours pas défini le statut de l’en- d’obédience MSP, comme les défunts Lahcene Saâdallah, Sayedje Azeddine nement sur la scène médiatique  sons qui ont poussé l’Etat à confier treprise de presse qui reste en- et Chenouf Mohamed. «Pas de démocratie sans liberté d’expression», a-t-il nationale. Une position qui n’est  cette mission à l’Anep, il y avait la core régi à ce jour comme n’im- déclaré à cette occasion. Il préconise l’instauration d’un «conseil de pas toujours dénuée d’arrière-pen-  nécessité d’éviter les marchan- porte quelle entreprise écono- déontologie et de transparence» pour une presse libre et honnête. Lui sées politiques tant ce refus est  dages dont se sont rendus auteur mique. Même si l’activité n’a rien succédant, Abderrezak Mokri, vice-président du mouvement, a mis en souvent justifié par un prétendu  de nombreux responsables locaux à voir avec la production de biens exergue l’importance des médias dans la vie politique, économique et désir d’indépendance du pouvoir  en connivence avec certains mé- matériels, les journaux sont sou- sociale des peuples. politique. Bien sûr, cet argument ne  dias. Pour preuve du rétrécisse- mis aux mêmes charges fiscales Il explique que «des changements profonds p euvent se produire, en une résiste pas à un examen appro-  ment du marché public de la pu- et parafiscales, au même taux de année, en Egypte et Tunisie, chose que nous n’avons pas pu réaliser durant fondi de la situation. La vraie rai-  blicité, le plus gros annonceur qui TVA, etc. D’où l’urgence de repen- plusieurs années». Il insiste sur le rôle des libertés médiatiques dans son à cette «défection» est que la  était jusque-là la Sonatrach utilise ser le modèle économique de la l’alternance au pouvoir et reproche à la presse algérienne son faible situation florissante de ces titres et  à présent pour ses appels d’offres presse à l’issue des états généraux engagement pour le changement démocratique, preuve selon lui l’importance de leur plan de  son propre support, à savoir le que prévoit d’organiser prochai- qu’«aucun ministre, ni aucun chef d’état ni aucun haut responsable n’a été chargesneleurpermettaitpasBaosem.Danslepassé,cettepu- nement le ministère de la Com- poussé vers la sortie suite à des révélations de presse». Et d’ajouter : «Il d’honorer toutes les commandes. blicité avait largement profité à munication. Il va falloir identifier nous reste un long chemin à parcourir pour arracher la liberté Une mauvaise foi corroborée par pas moins de cinq journaux bien avec les professionnels les grands d’expression.» Cela dit, l’orateur n’explique pas le rôle de son parti, au un énième revirement qui consiste identifiés. Personne n’avait trouvé enjeux du secteur, notamment pouvoir depuis une dizaine d’années, dans la lutte pour les libertés à exiger d’être une nouvelle fois à redire. Ce vers quoi nous devons avec l’irruption de la révolution démocratiques. servi par l’Anep faute de quoi ces nous projeter aujourd’hui, c’est numérique en cours. L’Etat algé- Quant au journaliste et chercheur Abdelaâli Rezaghi , qui n’a pas tari médias se poseront en victimes une intervention de l’Etat qui rien se doit, désormais, de prendre d’éloges pour le MSP, évoquera les dysfonctionnements dont souffre le expiatoires d’un «pouvoir autori- puisse pleinement jouer son rôle le taureau par les cornes et de secteur de l’information et se posera la question : comment arriver à taire». Certains confrères conti- de levier. Ce vers quoi nous de- s’engager davantage en faveur de changer les mentalités dominantes ? Le mot de la fin sera pour le président nuent à utiliser cet argument éculé vons aller, ce sont des entreprises l’innovation et de l’investissement, du parti, M. Soltani, qui d’entrée a tenu à féliciter les journalistes pour leur de la mainmise de l’Anep alors que d’information fortes, indépen- grâce notamment à ce fonds d’aide journée mondiale et les grandes avancées enregistrées depuis plus de vingt celle-ci ne détient qu’à peine 20% dantes, capables d’enrichir dura- et réfléchir à mettre en place une années. Il a rappelé à l’assistance les réalisations énormes des médias dans des parts sur le marché publici- blement le débat public. Une ma- nouvelle règlementation. Le véri- le monde ces dix dernières années, notamment dans «le soulèvement des taire national. Le reste (80%) re- nière de garantir la liberté de la table problème n’est pas tant le peuples», «la guerre contre le terrorisme». Il a cité à cet effet les deux vient aux annonceurs privés qui presse et assurer sa transition vers montant des aides ou encore leur chaînes télévisées les plus suivies au monde à savoir : CNN et Al Jazeera. utilisent, eux, les supports de leur un modèle d’avenir en cessant, destination mais l’ambition en fa- Selon M. Soltani, les médias sont des faiseurs d’opinion et peuvent réformer choix. Au-delà de cette «contre-vé- une fois pour toutes, de surpoliti- veur d’une démocratie vivante et la prise de décision. Il a cité comme exemple ce qui se passe actuellement rité», il est vrai que la publicité de  ser le débat. pluraliste qu’il faut non seulement dans le monde arabe. «Les médias sont devenus un deuxième pouvoir, l’Anep est institutionnelle et en- Larbi Balta afficher mais soutenir concrète- juste après l’exécutif.» Il n’hésitera pas à exhorter les journalistes à gage, par conséquent, des fonds ment sur le terrain par des me- s’impliquer plus efficacement dans les mouvements pour le changement. publics qu’il faut gérer en bon père Voir surInternet sures viables. Kahina Bencheikh El-Hocine de famille. Dans tous les pays du www.lnr-dz.com