Il est surprenant de constater, d'un point de vue rationaliste, que le processus historique de l'Humanité, depuis la nuit des Temps Anciens jusqu'à notre siècle, s'actualise dans une quête constante de puissance par la maîtrise de la nature et de ses forces, telle une ligne de faîte venue du passé qui porte intrinsèquement les germes du futur. Tout le vingtième siècle est traversé de barbarie, de fascisme, de nazisme et d'exterminations génocidaires et les menaces de destruction atomique. Et la haine entre humains est tenace. L'artiste est confronté a l'échec de l'art comme scène de libération révolutionnaire au service l'humanité. Vivons-nous depuis sous le règne de l’impoésie ? L’impoésie, c’est la perte du fil de notre histoire. La défaite des «idées qui mènent le monde» confronte l’individu à un cul de sac idéologique bien exprimée par le slogan «no future».