Avec 1,5 million d'habitants en 1999, l'aire urbaine de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième de France derrière Paris et Lyon et devant Lille et Toulouse. Elle connaît depuis une dizaine d'années un regain d'attractivité démographique. Mais elle souffre encore de la comparaison avec les aires lyonnaise et toulousaine en ce qui concerne le niveau de formation, les revenus et le chômage. La densité d'emplois hautement qualifiés devra augmenter, notamment dans les services supérieurs aux entreprises, pour que l'aire puisse jouer pleinement son rôle de principale métropole du sud de la France.
3SUD INSEE N° 62 octobre 200 l'essentiel Aire urbaine de MarseilleAixen Provence : un regain d’attractivitémais des disparités sociales marquées
Avec 1,5 million d’habitants en 1999, l’aire urbaine de MarseilleAixen Provence est la troisième de France derrière Paris et Lyon et devant Lille et Toulouse. Elle connaît depuis une dizaine d’années un regain d’at tractivitédémographique. Mais elle souffre encore de la comparaison avec les aires lyonnaise et toulou saine en ce qui concerne le niveau de formation, les revenus et le chô mage. La densitéd’emplois haute ment qualifiés devra augmenter, no tamment dans les services supé rieurs aux entreprises, pour que l’aire puisse jouer pleinement son rôle de principale métropole du sud de la France.
L’aire urbaine de MarseilleAixen Provence s’est constituée par rapproche ment puis agrégation des pôles de Mar seille, AixenProvence et Berrel’Etang et plus récemment de Martigues. Elle est bordée par celles de Miramas, Istres et FossurMer à l’ouest, SalondeProvence et Pertuis au nord, Brignoles et La Cio tat à l’est. Elle couvre aujourd’hui 2 830 km² et sa densité de population, 536 ha bitants au km², est supérieure à celle des aires de Lyon et Toulouse mais infé rieure à celle de Lille.
La population s’accroît de 6800 personnes par an, en moyenne, depuis 1990
L’aire urbaine de MarseilleAixenPro (1) vence compte 1 516 100 habitantsau recensement de 1999 soit le tiers de la population totale de la région Provence AlpesCôte d’Azur. C’est la troisième de France derrière Paris (11millions d’habitants) et Lyon (1647 700habi tants) et devant Lille et Toulouse (res pectivement 1 142 900 et 964 900 habi tants). L’aire marseillaise a connu une hausse de population de 21% depuis 1968, contre 13% à Lille, 29% pour Lyon et 62 % pour Toulouse.
Jusqu’en 1982, la croissance démogra phique de l’aire urbaine marseillaise re (2) posait sur un excédent migratoirere lativement élevé compensant un excé (3) dent naturelfaible, à la différence de Lille et de Lyon dont la croissance dé mographique s’appuie essentiellement depuis 30 ans sur l’excédent naturel. La chute de l’attractivité de l’aire urbaine marseillaise durant la décennie 80 a en traîné une baisse de la croissance démo graphique, qui a été, durant cette période, quatre fois moins rapide que celle de l’aire lyonnaise. L’excédent migratoire est de nouveau positif depuis 1990, en traînant une croissance démographique moyenne de 0,46 % par an entre 1990 (1) Les données figurant dans cet article sont légèrement différentes de celles publiées dans “l’Atlas des métro politains de la région urbaine de MarseilleAixenPro vence”, car les périmètres pris en compte ne sont pas tout à fait identiques. (2) Différence entre les arrivées définitives et les départs définitifs entre deux recensements. (3) Différence entre les naissances et les décès.