Dernière chance

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Aujourd'hui, je sors de l’ombre et je raconte mon épouvantable et heureuse histoire vécu dans le passé, cette chance qui m’a été offerte mais qui m’a aussi sauvé la vie. Malgré les nombreux cauchemars que je fais à chaque soir je ne regrette pas mon choix. Ce souvenir qui hantera toutes mes nuits est un mélange de rêve et de cauchemar à mes yeux.

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• Publié par: Commu
• Publié le: 16 juin 2016
• Nombre de lectures: 17
• Licence : Tous droits réservés
• Langue: Français

Extrait

Dernière chance

JC

Dernière chance

JC Tous droits réservés Version original Date officielle de parution le 16 Juin 2016 Auto-édition  JC production ©

Dernière chance

Mon entraineur de boxe m’a dit un jour : « Ne me juges pas sur mes succès, juges moi sur le nombre de fois où j’ai échoué et je me suis rattrapé. » Je ne comprenais pas le vrai sens de ces paroles. Je les comprends aujourd’hui. Voici l’histoire de ce qui m’a mené à la réussite et à la fierté. Tout à commencé il y a sept ans dans une vieille prison norvégienne perdu dans une vaste forêt sombre.

Cela faisait à présent un peu plus d’un mois que je logeais dans ce lieu lugubre où la lumière constituait un luxe que personne ici ne pouvait jamais se procurer. De petites lampes à gaz longeaient le bloc 33 qui contenait à lui seul les 138 condamnés à mort de cette prison où une odeur répugnante ressemblant à celle des égouts rôdait dans l’air. Cela faisait plus de trois semaines que je croupissais dans cette petite cellule ressemblant à une vulgaire cage, on pouvait y entendre un bruit de sifflement perpétuelle à travers les murs, il dura tout les jours au point à en rendre certains fous. Une simple fuite de gaz selon les gardes… Le bruit terrifiait la plupart des prisonniers, mais pas moi ! Moi seul sortirais d’ici vivant et moi seul pourrais observer la lumière du jour peu existante par ici, quelque soit le prix que je devrais payer ! Le lendemain, pendant que je lisais un livre, les lumières qui furent installées au plafond il y avait environ une semaine se mirent à briller de mille feux au point d’aveugler tout ceux qui oseraient les regarder. Et d’un coup, un message dans l’intercom retentit ; ‘’ Message à tout les membres du bloc 33, une chance s’offre à vous pour sortir de ce trou à rat, veuillez vous présentez dans la cours de la prison à 11h30 si intéressé, fin du message. ‘’ C’était la cacophonie dans le bloc, certains prenaient ce message comme une blague, mais la majorité se précipitaient vers la porte qui menait à la cours, en espérant une liberté.

Arrivé dans la cours, nous vîmes une foule de prisonniers hâtés vers l’extérieur qui furent étonnés de voir une dizaine de gardes armés les observant depuis les six postes de tir. C’était la panique totale, allons-nous être tous tué ? Tous essayaient de défoncer la porte pensant que leurs jours allaient être à leurs fin, mais nous avions compris qu’une fois dans la cours, le retour en arrière était impossible. Après une minute qui avait l’air de durée une éternité, la voix du directeur retentit à nouveau dans l’intercom : ‘’ À tout les détenues,

nous voulons vous offrir une chance, nous allons organiser un concours dont le grand prix sera une liberté inconditionnelle et un casier judiciaire vierge comme promis. Toujours intéresser ? Peu importe, maintenant que vous êtes ici, vous n’avez plus le choix. Nous allons donc organiser une petit match simple, il y a présentement 83 détenues dans cette cours, tous condamnés à mort, le but sera alors simple, le dernier en vie aura sa liberté. Ce sera tout, merci et bonne chance.’’ Nous nous regardons tous et couru chercher de possibles armes ou encore de possibles cachettes.

Après seulement cinq minutes, 81 des 83 prisonniers avaient succomber à un sort funeste, je paniquais, je suais, tout ces cadavres me donnaient la chair de poule et j’eu peur de mourir si proche du but. Soudain, une nouvelle annonce retentit : ‘’ Prisonnier 68 et prisonnier 31, il ne reste plus que vous, bonne chance. ‘’ En moins d’un instant, j’ai vu cet homme me sauter dessus avec un poignard improvisé, je me débattais temps bien que mal de toutes mes forces et finis miraculeusement par lui enlever son poignard et le retourna contre lui pour finir par miraculeusement par le tuer en lui ouvrant une artère, le sang gisait de partout, d’ailleurs j’en était couvert, mais peu importe je savais enfin que je pourrais refaire une vie paisible à partir de maintenant. Le directeur vint à mes côtés et me demanda une dernière faveur avant de me laisser libre, il voulait que j’aide les concierges à nettoyer et jeter tout les corps, j’accepta avec fierté.

Ce jour-là est et restera gravé dans ma mémoire et encore aujourd’hui j’y repense et je m’imagine si j’étais encore là-bas. Je me rappelle de se sentiment inexplicable qui exprimait ma peur se jour-là ou encore le fait que j’étais heureux de sortir de ce trou. Je vis maintenant une petite vie tranquille et tout sa grâce à ce jour, ce jour qui fut le plus heureux et à la fois le plus horrible de ma vie, ce jour où j’ai retrouver ma liberté.

Dernière chance

Aujourd'hui, je sors de l’ombre et je raconte mon épouvantable et heureuse histoire vécu dans le passé, cette chance qui m’a été offerte mais qui m’a aussi sauvé la vie. Malgré les nombreux cauchemars que je fais à chaque soir je ne regrette pas mon choix. Ce souvenir qui hantera toutes mes nuits est un mélange de rêve et de cauchemar à mes yeux.

JC