Evaluation au 1er juillet 2008 de l application de la convention AERAS s assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé
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Evaluation au 1er juillet 2008 de l'application de la convention AERAS s'assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé

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En France, l'obtention d'un crédit immobilier est quasi-systématiquement associée à la souscription d'une assurance emprunteur couvrant un ou plusieurs des risques suivants : décès, perte totale et irréversible d'autonomie (PTIA) et invalidité. L'assurance emprunteur constitue une garantie à la fois pour le prêteur et pour l'emprunteur et ses éventuels ayants droit. L'assurance est de ce fait un élément déterminant de l'accès au crédit. Dans la mesure où il n'existe pas de droit au crédit, les établissements de crédit apprécient les conditions de solvabilité présentées par les candidats à l'emprunt, c'est-à-dire leur capacité à assumer les charges de remboursement de leurs emprunts, au regard des risques encourus sur la durée des prêts. Ce lien étroit entre l'assurance et l'emprunt peut rendre difficile l'accès à l'assurance et donc au crédit pour les personnes présentant un risque aggravé. C'est dans ce cadre que la convention AERAS a été mise en place le 6 janvier 2007. La Commission de suivi et de propositions établit, aux termes des dispositions de l'article 5 de la loi n°2007-131 du 31 janvier 2007 relative à l'accès à l'assurance et au crédit des personnes présentant un risque aggravé de santé, un premier rapport d'évaluation de l'application de la convention.

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Publié le 01 octobre 2008
Nombre de lectures 15
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français

Extrait

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suivants:décès,pertetotaleetirréversibled’autonomie(PTIA)iteLé.ss’aalnvitidtnuepmurecerunar
constitue une garantie à la fois pour le prêteur et pour l’emprunteur et ses éventuels ayants droit.
L’assuranceestdecefaitunélémentdéterminantdel’accèsaucrédit.
Dans la mesure où il n’existe pas de droit au crédi t, les établissements de crédit apprécient les
conditionsdesolvabilitéprésentéesparlescandidatsàl’emprunt,c’est-à-direleurcapacitéàassumer
les charges de remboursement de leurs emprunts, au regard des risques encourus sur la durée des
prêts.
Celienétroitentrel’assuranceetl’empruntpeutrendredifficilel’accèsàl’assuranceetdoncaucrédit
pourlespersonnesprésentantunrisqueaggravé.Eneffet,l’assureurtarifielagarantiequ’ilproposeen
fonctiondelaprobabilitéquelerisqueseréalise.Pluslaprobabilitéderéalisationdurisqueestforte,
pluslecoûtdelacouvertureassurantielleestélevé.Ilpeutmêmedevenirexorbitantencasdequasi
certitudedelaréalisationdurisque,rendantcer isqueinassurabledanscertainessituations.
On parle de « risque aggravé » quand le risque de v oir se produire l’événement garanti pour une
personne déterminée est statistiquement supérieur à celui d’une population de référence. Ainsi pour
l’assurancedécès,lerisqueaggravépeutêtredéfinicommeuneespérancedevieréduiteparrapportàla
populationdesemprunteursd’ungroupeconsidéré.Lerisquepeutêtreaggravéparl’âgedel’assuré,son
surpoidsousoncomportementdanslaviequotidienn esporme,uprtsogasit(barpasuee)plemexnoissefoqsiràs.
On parle de « risque aggravé de santé » pour les pe rsonnes qui, malades, ayant été malades ou
particulièrement susceptibles d’être malades, prése ntent un risque de morbidité ou/et de mortalité
statistiquementsupérieuraurisquestandardd’unepopulationderéférence.
Toutefois,lanotionde«risqueaggravédesanté»évoluedansletemps.Unrisquedesantédontla
gravitéétaitconsidérécommeinassurableilyadixans,peutêtreaujourd’huidevenuassurablegrâceaux
progrèsdestraitementsmédicauxprisencomptepar lesassureurs)tévitisioporésal,xe(.
La prévalence croissante des maladies chroniques, l ’augmentation de la durée de la vie humaine et
l’aspirationcroissanteàl’accessionàlapropriétéontconduitàfairedel’accèsàl’assuranceetaucrédit
despersonnesprésentantunrisqueaggravédesantéunenjeupolitiqueetsocialimportant.
C’estpourquoi,l’Etat,lesprofessionnelsdelabanqueetdel’assuranceetlesassociationsdemalades
ontcherchédessolutionspouraméliorerl’accèsàl’assuranceetaucréditdespersonnesprésentantun
risque aggravé de santé. L’Etat et les assureurs d’ abord s’y sont engagés dès 1991 en faveur des
personnesséropositivesetenchoisissantlavoieconventionnelle.
LaconventionAERASarecevpmetnurageavgrrunquisét,nevéedsnaepuisleigueurd6retsures’as,
janvier2007,quis’inscritdanslalignéedecetteconventionde1991,représentelatraductionlaplus
récenteetlaplusavancéedecetengagementcollectif.
LaCommissiondesuivietdepropositionsdelaconventionAERASsesne,unstredenitsiossimnaec
placepourveilleràlabonneapplicationdelaconvention,aétéchargéeauxtermesdesdispositionsde
l’article5delaloin°2007-131du31janvier2007 relativeàl’accèsàl’assuranceetaucréditdes personnes
présentantunrisqueaggravédesanté,d’établirunpremierrapportd’évaluationdel’applicationdela
conventionau1erillejuGouaisemrreêttiodiuq8002tntrrésertappomeneeruvautentemelraPpeL.tn
répondàcetteobligation.Laloiprévoitégalementqu’unsecondrapportd’évaluationsoitréalisétrois
moisavantlafindelapremièrepériodetriennale demiseenœuvredelaconvention.
Lapremi

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