Panorama 2002 de l Ariège : Regards n°10
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Description

Ce numéro annuel spécial présente un panorama complet du département de l'Ariège selon les thèmes suivants : la nouvelle géographie urbaine et rurale du territoire, la population et les logements, les revenus (revenus fiscaux des ménages, salaires et prestations sociales), l'emploi et le chômage, l'industrie, l'agriculture, le tourisme, le commerce et les services.

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Langue Français

Extrait

Regards sur l’Ariège
Numéro 10-09 ::: janvier 2003
Ce numéro spécial de la série « Regards sur l’Ariège » propose un panorama chiffré synthétique
sur le département à partir des données du système statistique public.
Panorama du département
Un territoire structuré par 3 pôles urbains et 2 pôles ruraux
Pamiers
Saint-Girons
Foix OrOrgganianissaattiioon tern terrritoitorrialialeeOrOrOrggganianianisssaaatttiiiooon tern tern terrrritoitoitorrrialialialeeeLavelanet
ddees ss serervviicceessdddeees ss ss sererervvviiiccceeesss
Tarascon-sur-Ariège Pôle de services intermédiaires
Commune exerçant par les équipe-
ments de sa gamme intermédiaire une
attraction sur les habitants d’au moins
une autre commune ou commune
bien équipée (possédant 9 équipe-
ments ou plus parmi les 16 caractérisant
cette gamme).
Aire d’influence des pôles de services
intermédiaires. Chaque commune est
GéoFLA® © IGN 1999 - Insee 2002
reliée par un trait au pôle de services
Sources : Insee - Scees, recensement de la population 1999 - inventaire communal 1998 intermédiaires fréquenté habituellement.
Zonages d’études établis en 2002
Espace à dominante urbaine Espace à dominante rurale
Insee Midi-PyrénéesAirAirAireees urs urs urbbbaineaineainesss AirAirAireees ds ds d’’’empempempllloooi di di de le le l’’’eeespspspacacace re re rurururalalalAirAirees urs urbbaineainess AirAirees ds d’’empempllooi di de le l’’eespspacace re rururalal
36, rue des Trente-Six-Ponts
31054 TOULOUSE CEDEX 4Pôles urbains Pôles d’emploi de l’espace rural
Téléphone : 05 61 36 61 36 - Télécopie : 05 61 36 62 00
Unités urbaines comptant 5 000 emplois Communes (ou unités urbaines) n’appar-
Directeur de la publication :ou plus. tenant pas à l’espace à dominante urbaine
Benjamin Camus
comptant 1 500 emplois ou plus.Couronnes périurbaines Rédacteur en chef :
Bruno MuraCommunes (ou unités urbaines) dont 40 % ou Couronnes des pôles d’emploi
Maquettiste :plus des actifs résidents travaillent hors de de l’espace rural Monique Galou
la commune (ou de l’unité urbaine) mais dans Communes (ou unités urbaines) n’appar-
l’aire urbaine. tenant pas à l’espace à dominante urbaine
www.insee.fr/mp
Communes multipolarisées dont 40 % ou plus des actifs résidents
travaillent hors de la commune (ou de l’unitéCommunes (ou unité urbaines) dont 40 %
Imprimeur : Reprographie Moderne, 31770 Colomiersurbaine) mais dans l’aire d’emploi de l’espaceou plus des actifs résidents travaillent dans Dépôt légal : janvier 2003
rural. ISSN : 1298-9487plusieurs aires urbaines, sans atteindre ce
SAGE : R09100376seuil avec une seule d’entre elles. Autres communes de l’espace
à dominante rurale
Prix au numéro : 1,5 €
Abonnement à l’ensemble des publicationsCommunes (ou unités urbaines) n’apparte-
pour l’année 2003 :nant ni à l’espace à dominante urbaine, ni à
- France : 70 €
- Etranger : 87 €une aire d’emploi de l’espace rural.
1Regards sur l’Ariège
POPULATION Pyramides des âges en 1990 et 1999
Age
Au 8 mars 1999, l’Ariège compte 137 205 habitants. Le départe-
90 1999
ment a ainsi gagné 800 habitants au cours de la dernière 1990
80décennie. Cette faible évolution représente une croissance
70annuelle de l’ordre de + 0,1 %, identique à celle de la période
précédente 1982-1990.
60
Hommes Femmes
50
L’Ariège est un département attractif. C’est uniquement sous
40l’effet des échanges migratoires que la population ariégeoise
croît légèrement. Depuis une quarantaine d’années, l’Ariège 30
est devenue une terre d’accueil. Entre 1990 et 1999, le nombre
20
des arrivants est supérieur de 5 500 à celui des sortants.
10Le pouvoir attractif du département se concentre dans la val-
0lée de l’Ariège de part et d’autre de la nationale 20 depuis
1 200 1 000 800 600 400 200 0 0 200 400 600 800 1 000 1 200Saverdun jusqu’aux abords de Foix. Les deux tiers de l’excé-
Source : Insee - recensements de la population 1990 et 1999
dent migratoire sont localisés dans les cantons de Varilhes,
Saverdun, Foix-Rural et dans l’ensemble des cantons de
Pamiers.
Dans un département parmi les plus vieillis de France, le nom- Evolution de la population de 1901 à 1999
bre de décès est inévitablement supérieur à celui des nais- milliers
220sances. Ainsi, entre 1990 et 1999 le déficit des naissances sur
210les décès atteint 4 700 personnes. La tendance se poursuit en
2002000 avec un déficit de 469 personnes, malgré une hausse
190importante du nombre de naissances.
180
170Entre 1990 et 1999, l’aire urbaine de Pamiers a connu une forte
croissance. Sa population a augmenté de 1 000 personnes soit 160
une des plus fortes évolutions de la région (+ 0,5 % l’an), hors 150
l’aire urbaine de Toulouse. 140
130
120Variation annuelle de population
1901 1911 1921 1931 1946 1962 1975 1990
par canton entre 1990 et 1999 1906 1926 1936 1954 1968 1982 1999
Source : Insee - recensements de la population
Pamiers
FoixSaint-Girons Population selon les espaces
Lavelanet
Population Taux de variation
sans doubles annuel 1990-1999 (en %)
en %
comptes
Ensemble dû dû supérieure à 0,35 1999
de 0 à 0,35 au solde au solde
de - 0,35 à 0 naturel migratoire
inférieure à - 0,35
GéoFLA ® © IGN 1999 - Insee 2002
Source : Insee - recensements de la population 1990 et 1999
Aires urbaines
Pamiers 23 876 0,5 0,0 0,5
Foix 17 440 0,0 - 0,1 0,1Mouvement naturel de la population
Saint-Girons 15 902 - 0,2 - 0,7 0,5
Taux Nombre de Taux de Nombre de Villes principales
de natalité naissances mortalité décès Pamiers 13 417 0,4 0,0 0,4
(en ‰) domiciliées (en ‰) domiciliés Foix 9 109 - 1,0 - 0,1 - 0,9
1999 2000 1999 2000 Lavelanet 6 872 - 1,3 - 0,3 - 1,0
Saint-Girons 6 254 - 0,6 - 0,7 0,1
Ariège 9,1 1 377 13,3 1 846
Midi-Pyrénées 10,8 29 473 10,3 26 417 Ariège 137 205 0,1 - 0,4 0,5
France 12,7 773 253 9,2 532 952 Midi-Pyrénées 2 551 687 0,5 0,0 0,5
Sources : Insee - Etat Civil et estimations localisées de population Source : Insee - recensements de la population 1990 et 1999
2
PPOOPULATIOONN
PPPOOONNNRegards sur l’Ariège
LOGEMENTSParc de logements selon leur catégorie
en 1999
En 1999, l’Ariège compte 88 500 logements dont 66 % de rési-
Midi-Pyrénées FranceAriège dences principales. Depuis 1975, le nombre total de logementsNombre % % %
a augmenté de plus de 30 %. Sur la dernière décennie, le
Résidences principales 58 331 65,9 81,1 83,0
nombre de résidences principales a augmenté beaucoup plusRésidences secondaires 22 858 25,8 10,5 9,2
vite (+ 9 %) que la population (+ 0,5 %). La plupart desLogements occasionnels 620 0,7 0,9 0,9
Logements vacants 6 722 7,6 7,5 6,9 communes traversées par la nationale 20 de Saverdun à
Ensemble 88 531 100,0 100,0 100,0 Tarascon-sur-Ariège et celles traversées par la départemen-
Part des logements
tale 919, de Lézat-sur-Lèze à Crampagna, ont connu unelocatifs HLM dans les
augmentation de ce parc de logements. Il en est de mêmerésidences principales 2 743 4,7 8,5 16,0
des environs de Saint-Girons, Mirepoix ou Ax-les-Thermes.
Source : Insee - recensement de la population 1999
Le nombre de résidences secondaires a doublé depuis 1975 et
s’est accru de 7 % entre 1990 et 1999 atteignant 23 000.Evolution de la population et des logements
Ces résidences se concentrent dans la partie sud du départe-base 100 en 1975
135 ment. Le parc de résidences secondaires est constituéLogements
130 de logements anciens : la moitié des résidences ont été
construites avant 1915 contre un quart depuis 1975. C’est à
125
Ax-les-Thermes que le nombre de résidences secondaires
120 est le plus élevé (1 940), mais c’est à Ustou avec sa station de
115 ski Guzet-Neige que le pourcentage de résidences secondaires
dans le parc total de logements est le plus fort avec 87 %.110
105
Le nombre de logements vacants décroît légèrement. La partPopulation
100
de ces logements ne représente plus que 8 % de l’ensemble
95 contre 12 % en 1975. On en dénombrait 7 700 en 1975 contre
19991975 1982 1990
6 700 désormais.Source : Insee - rece

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