réflexions

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• Publié par: LittleThing
• Publié le: 09 octobre 2012
• Nombre de lectures: 21
• Langue: Français

Extrait

C’est une torture de réfléchir. Penser est une vraie souffrance. Mais qu’est donc la vérité ? Est-ce réel ? Tout ça, toute cette douleur. Et puis je marche dans la rue, je regarde d’un œil distrait les voitures, et je me demande si c’est bien ce que je vois, si c’est bien ce que tout le monde voit. Leur rapidité me fait rêver, il me reste au moins ça. Je puise dans mes rêves. Je suis perdue, je suis ni vivante, ni morte, alors pour exister, autant penser, autant souffrir, autant pleurer. Je suis là, et je n’suis pas là. J’avance, et je m’égare. Je marche, je crois le ressentir dans mes pas, mais parfois il me semble flotter, que je m’envole. C’est affolant, et rien ne me retient, ne me rattache au sol. Du moins, c’est ce que j’en conclus. Je voudrais que tout le monde sache à quel point j’ai mal. Tous les déranger. Leur montrer que leur hypocrisie inconsciente ou consciente me blesse. Que leur ignorance forcée ou pire, sans le vouloir, adoptée, me désole. Le monde m’effraye. Les gens me perturbent dans leur manière d’agir, de réagir. Ils remettent sans cesse en question, mon questionnement. Je finirai aigrie, blasée. Je ressens déjà cette frustration dans tous les membres de mon corps. Je pense que j’étais faite pour voler, mais il me manque les ailes. Parfois, il me semble qu’il me suffirait d’un saut ultime, pour m’envoler. La fuite, j’y ai songée, pour me sauver. Me sauver de mon mal, de leurs biens. Or la raison m’en a empêché. Triste raison, entrave à ma liberté. L’idéal serait que les deux coexistent en chaque être. Or l’idéal est illusion, utopie. Les plus beaux rêveurs, sont les plus malheureux. J’en suis convaincue. Je n’me sens pas vivre, j’ai le sentiment que mon âme n’est pas reliée à mon corps. C’est une étrange impression. Ou plutôt, les deux ne s’allient pas, ne fusionnent pas.