BAC-TECHNO-2017-PHILO-SUJET-3-CORRIGE
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avec Bac 2017 PHILOSOPHIE Série techno SUJET 3 Éléments possibles de réponse (à développer) : Questions 1/2 Corrigés bac 2017 La thèse de Durkheim est que sans la société, lieu de la culture,l’homme en serait resté au stade animal.Une société, c’est une communauté d’individus qui existentensemble( ce qui permet de réunir les forces, on peut penser à la division du travail qui permet de coordonner les talents de chacun pour produire mieux et plus, mais aussi au travail en groupe) etqui continue d’exister par delà les individus et donc survit au va et vient des générations, dès lors ce qui a été acquisplus vite par une génération qui travaille en commun peut être transmis à la suivante, ce qui permet de n’avoir pas tout à reconquérir à chaque fois et donc de progresser. En somme pour Durkheim, c’est parce que l’homme est un être social et culturel qu’il a pu se faire homme et sortir de son état naturel et de son « rang d’animal ». La vie au sein de la société est donc pour Durkheim un facteur de progrès qui a permis à l’homme de dépasser le stade animal et de se dépasser lui‐même en se perfectionnant, en devant plus humain ( peut‐être plus raisonnable, plus moral, plus juste...) Cette thèse est exposée par une comparaison entre l’animal et l’homme. Lignes 1et 2 : Durkheim affirme que l’homme doit tout à la société, car il est entièrement ce qu’il a acquis par elle. L’homme est de part en part culturel.

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Publié le 15 juin 2017
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Langue Français

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avec
Bac 2017 PHILOSOPHIE Série techno SUJET 3 Éléments possibles de réponse (à développer) :
Questions 1/2
Corrigés bac 2017
La thèse de Durkheim est que sans la société, lieu de la culture, l’homme en serait resté au stade animal.Une société, c’est une communauté d’individus qui existent ensemble( ce qui permet de réunir les forces, on peut penser à la division du travail qui permet de coordonner les talents de chacun pour produire mieux et plus, mais aussi au travail en groupe) etqui continue d’exister par delà les individus et donc survit au va et vient des générations, dès lors ce qui a été acquis plus vite par une génération qui travaille en commun peut être transmis à la suivante, ce qui permet de n’avoir pas tout à reconquérir à chaque fois et donc de progresser. En somme pour Durkheim, c’est parce que l’homme est un être social et culturel qu’il a pu se faire homme et sortir de son état naturel et de son « rang d’animal ». La vie au sein de la société est donc pour Durkheim un facteur de progrès qui a permis à l’homme de dépasser le stade animal et de se dépasser lui‐même en se perfectionnant, en devant plus humain ( peut‐être plus raisonnable, plus moral, plus juste...)
Cette thèse est exposée par une comparaison entre l’animal et l’homme.
Lignes 1et 2 : Durkheim affirme que l’homme doit tout à la société, car il est entièrement ce qu’il a acquis par elle. L’homme est de part en part culturel. Ce qui est naturel en lui, ce n’est pas ce qui fait de lui un homme, mais ce qui fait qu’il est un animal. L’homme est donc un animal qui n’est plus un animal, qui s’est fait homme
Lignes 2 à 5 : Durkheim souligne la première différence entre homme et animal. Parce que l’homme est un être social, il peut coopérer avec les autres, l’union fait la force et permet
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d’être plus efficace. A l’inverse l’animal, bien que mieux doté par la nature (instincts, armes naturelles de survie si on en croit le mythe de Prométhée) est seul. Donc peu de progrès. C’est pourquoi« l’homme »n’est pas réduit au seul fruit de ses efforts du travail, (division travail en groupe, coordination des talents)
Lignes 5 à 12 : la seconde différence est la transmission intergénérationnelle. Un animal meurt, le peu qu’il a acquis seul se perd ou en très grande partie. On retrouve ici les différents aspects de la culture qui présuppose au sein d’une communauté la transmission d’une tradition de savoir‐faire, savoir‐être, de croyances qui permet que ce qui a été conquis ne se perde pas, mais aussi la culture comme les lettres et les arts (suggérée par les livres, monuments figurés..) qui fait que les générations suivantes arrivent dans un monde chargé du passé, des acquis qui leur survivra car la lecture et la contemplation des œuvres d’art ne les usent pas.
Lignes 12 à la fin La société survivant aux individus qui la composent cela laisse penser selon Durkheim que les hommes pourront sans fin développer leur sagesse (donc « sans terme » = sans fin) et que l’homme va s’éloigner toujours un peu plus de l’animal et de ce qu’il a été d’où « au‐dessus de la bête » ( on pouvait ici penser que la vie en société présuppose des règles, des interdits qui éduquent l’homme, l’obligent à ne pas se comporter comme une bête – à distinguer de l’animal) et « au‐dessus de lui‐même » (idée d’un perfectionnement, d’une amélioration de l’homme par la culture dans la société)
Question 3
Durkheim répond clairement que la vie au sein de la société est toujours facteur de progrès, si on entend par là une avancée qui permet de dépasser le stade précédent et il soutient que l’homme va sans cesse s’améliorer.
C’est ce qu’on pouvait rappeler dans un premier temps, mais n’est pas discutable ?
On pouvait donc interroger les progrès que permet la vie en société.
Tout progrès des outils, des instruments, dont parle Durkheim dans son texte est‐il vraiment un progrès de l’humain ? Non seulement on peut se demander si le passage de l’outil à la machine est vraiment une avancée positive pour le travail, mais on peut aussi se demander si ce progrès technique a permis aux hommes de s’améliorer moralement, d’être moins violents, d’être plus justes les uns avec les autres.
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Durkheim dit que la culture se transmet par les livres, les monuments figurés, donc par les lettres et les arts, mais ne faut‐il pas pour qu’ils jouent leur rôle de transmission que la société ne les dénigre pas pour cela, ne les considère pas comme des activités inutiles. Et n’est‐ce pas le cas quand elle est dominée par la technique et ses valeurs de rentabilité, d’efficacité ?
Plus largement, pour certains, comme Rousseau, la vie en société ne nous a pas fait nous hisser au –dessus de la bête, mais à plutôt fait que nous sommes descendus en dessous d’elle en développant l’égoïsme, l’amour‐propre, en perdant notre pitié naturelle. Il voit plutôt la culture comme une dénaturation progressive de l’homme et pense que finalement l’homme est devenu plus faible que l’animal qu’il était à l’origine, car dépendant de ses outils.
Nous sommes sans doute malgré tout plus polis, plus civilisés que nos ancêtres mais sommes‐nous pour autant plus moraux ? Kant en doute par exemple.
Donc on pouvait se demander à quelles conditions la vie en société permet un progrès et ce qu’on entend par progrès de l’homme, de l’humain en l’homme ?
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