L’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres dans la République des Lettres - article ; n°4 ; vol.150, pg 2073-2081
9 pages
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Description

Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres - Année 2006 - Volume 150 - Numéro 4 - Pages 2073-2081
9 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 2006
Nombre de lectures 15
Langue Français

Extrait

L’ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS
ET BELLE-LETTRES
DANS LA RÉPUBLIQUE
DES LETTRES
PAR
M. MARC FUMAROLI
MEMBRE DE L’ACADÉMIE
Je ne saurais mieux poser la question qu’il me revient de traiter
qu’en partant du
Précis historique
de notre Académie publié en
1995 par son Secrétaire perpétuel Jean Leclant.Il met en évidence
le contraste entre la « Petite Académie », commission de quatre
académiciens français créée en 1663 par Colbert et maintenue
sous cette forme par Louvois, et l’Académie à part entière que le
comte Louis II de Phélypeaux de Pontchartrain, ministre de la
Maison du roi, mit en place à partir de 1694. Devenu Chancelier
de France en 1699, Pontchartrain put donner à cette Académie
nouvelle ses statuts définitifs par l’Ordonnance du 16 juillet 1701.
Cette petite révolution était surtout l’œuvre de son neveu, l’abbé
Jean-Paul Bignon, que Pontchartrain fit élire à l’Académie fran-
çaise en 1694, et à qui il délégua ses pouvoirs sur les Académies
royales. Bignon est le véritable fondateur de notre Académie.
Charles Perrault, au titre de contrôleur des Bâtiments du roi
sous Colbert, qui en était le Surintendant, fut le secrétaire de la
« Petite Académie » de 1663 à 1682, avant même d’être élu à
l’Académie française. Le librettiste de Lully, Philippe Quinault,
au titre d’académicien français, en fit partie. Louvois y fit entrer
Racine et Boileau. Ni les uns ni les autres n’étaient des érudits au
sens de la République des Lettres. La commission à laquelle ils
collaborèrent était un organe spécialisé de l’administration des
Bâtiments du roi, qui fut particulièrement utile à Colbert et à son
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