Reflexion d un plasticien d’art
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Reflexion d'un plasticien d’art

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[PERIGOTSYLVAIN Réflexion sur la création libre d’un plasticien d’art « instinctiviste » [14/01/2013] Aujourd’hui, il lui faut produire une théorie de la création et de la conscience morale comme précompréhension éthique du bien, du juste, du vrai, ccccoooommmmbbbblllleeee ddddeeee ssssaaaa pppprrrroooopppprrrreeee lllliiiibbbbeeeerrrrttttéééé ddddeeee ccccrrrrééééeeeerrrr.... Réflexion sur la création libre d’un PLASTICIEN D’ART INSTINCTIVISTE. . L'éthique et la morale bénéficient ces dernières années d'un regain d'intérêt pour les artistes dont témoigne le nombre important d'ouvrages parus leur étant consacrés. Mais loin de s'effectuer dans une seule direction, ce renouveau ressemble davantage à un feu d'artifice, où chaque théorie part dans une direction différente suivant le courant: Qu'il s'agisse de fonder la morale en raison de voir, ou de nier la possibilité d'une telle fondation, de l'appuyer sur une transcendance créatrice, ou au contraire sur la culture du non art, voire la biologie en devenir des êtres subhumain. Pourtant, le plus étonnant est que tout le monde semble d'accord sur l'essentiel, à savoir sur ce qu'il faut faire, sur le contenu de la conscience morale de s’exprimer artistiquement en société. Celle-ci est considérée comme un fait, une évidence, qui n'est pas à déterminer, mais à expliquer.

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Publié le 31 janvier 2013
Nombre de lectures 81
Langue Français

Extrait

[PERIGOTSYLVAIN
Réflexion sur la création libre
d’un plasticien d’art
« instinctiviste »



[14/01/2013]



Aujourd’hui, il lui faut produire une théorie de la création et de la
conscience morale comme précompréhension éthique du bien, du juste, du vrai,
ccccoooommmmbbbblllleeee ddddeeee ssssaaaa pppprrrroooopppprrrreeee lllliiiibbbbeeeerrrrttttéééé ddddeeee ccccrrrrééééeeeerrrr....

Réflexion sur la création libre d’un
PLASTICIEN D’ART INSTINCTIVISTE.
.

L'éthique et la morale bénéficient ces dernières années d'un regain
d'intérêt pour les artistes dont témoigne le nombre important
d'ouvrages parus leur étant consacrés. Mais loin de s'effectuer dans
une seule direction, ce renouveau ressemble davantage à un feu
d'artifice, où chaque théorie part dans une direction différente suivant
le courant: Qu'il s'agisse de fonder la morale en raison de voir, ou de
nier la possibilité d'une telle fondation, de l'appuyer sur une
transcendance créatrice, ou au contraire sur la culture du non art, voire
la biologie en devenir des êtres subhumain.
Pourtant, le plus étonnant est que tout le monde semble d'accord sur
l'essentiel, à savoir sur ce qu'il faut faire, sur le contenu de la
conscience morale de s’exprimer artistiquement en société.
Celle-ci est considérée comme un fait, une évidence, qui n'est pas à
déterminer, mais à expliquer. Pour cette raison, la conscience et les
arts sont au centre de toute théorie morale libre.

En effet, soit la réflexion sur la question de l’artiste "que dois-je
créer" conduit à un résultat conforme à la conscience morale, auquel
cas il convient de justifier cette adéquation (il lui faut ,aujourd’hui,
produire une théorie de la création et de la conscience morale comme
précompréhension éthique du bien, du juste, du vrai, comble de sa
propre liberté de créer), soit ce n'est pas le cas, et alors il lui faut
produire une théorie de la conscience morale comme l’illusion d’un
art donné politiquement.

Dans tous les cas, on ne peut simplement l'ignorer, car l'évidence
c’est avec la force de liberté avec lesquelles s'impose la créativité à
nous la rendent incontournable et visible.

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3La question qui se pose est alors la suivante : comment se fait-il qu'en
dépit d'un consensus aussi large sur le point le plus important, à savoir
le contenu de la conscience morale dans la création, il soit impossible
par ailleurs de se mettre d'accord sur une immorale créativité? A cela,
il y a deux raisons principales :

(1) Peut-être a-t-on confondu l'évidence de la conscience morale
créative, et la commande d’œuvres magistrales. Ce n'est pas parce
qu'elle s'impose a tous avec la même évidence que nous parlons
vraiment de la même chose, ni que nous sachions donner un avis
prévu.
On a trop souvent tendance à ramener la conscience morale du
créateur à quelques formules du type "ne fais pas voir à autrui ce que
tu ne voudrais pas qu'il t’impose", ou "n'agis pas en pensant à ce que
ton action peut te rapporter en oubliant les autres"...
Le consensus qui s'opère sur de tels principes masque les réelles
divergences qui existent sur des points comme le rapport de l’artiste et
son marchand, aux sentiments ou aux raisonnements, ou encore sur la
nature de relations privilégiées telles que l’amitié, la vérité, l’amour.
L'évidence de la conscience artistique ne doit en aucun cas
dissimuler cette très grande complexité.

(2) D'autre part, toute théorie éthique se compose généralement de
trois moments : un moment proprement subjectif où il s'agit de
répondre à la question
Je ressens une envie de créer, que dois-je faire ?
Sorte de moment anthropologique dans lequel, à partir d'une théorie
de l'homme, il faut montrer comment naît en nous une oeuvre, quel est
son rapport avec les lois classiques qui ont été dégagées pour faire une
création. Enfin, un moment psychologiquement, sociologiquement,
ethnologiquement, voire phénoménologiquement lors duquel il s'agit
de mettre la théorie anthropologique de la création dans une œuvre
mise à l'épreuve des faits conjoncturel.

Or, la plupart du temps, les théories en art sont avant tout des théories
morales, c'est-à-dire qu’elles s’attachent en priorité à déterminer le
bien, le juste, le beau, l’admissible.

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5La confrontation à l’entourage de l’artiste n'étant pas dès lors qu'un
moyen de confirmer cet échange. Par conséquent, il est très difficile de
ne pas céder à la tentation de simplifier abusivement l’art
consommable, de n'en retenir que ce qui corrobore une théorie
commerciale, en rejetant le reste parmi les illusions de la volonté
pathologiquement affectée d’être incompris et faire ainsi de la toile
cirée.
Peut-être obtiendrait-on de meilleurs résultats en inversant la
démarche, ainsi que le fit naguère Duchamp dans la Fondation de son
idéal à la métaphysique de ses mœurs, en partant de la création
comme d'un fait, et en en cherchant les conditions de possibilité de la
voir autrement. La question qui se pose alors est : Pourquoi faut-il le
refaire encore du Duchamp après lui ?
Qui es ce ? Marcel Duchamp (1887à1968) est un peintre, plasticien,
homme de lettres français, naturalisé américain en 1955.Considéré par
e
beaucoup comme l'artiste le plus important du XX siècle, il est
qualifié également par André Breton d'« Homme le plus intelligent du
siècle ».La maison d’André Breton à Saint Cirq-Lapopie vibre encore
de cela en 2012 avec l’artiste Alexandre Yterce qui raviva la flamme
créative actuelle de ses créations musicale.
Marcel Duchamp Inventeur des ‘Rready made’ au début du
eXX siècle, sa démarche artistique exerce une influence majeure sur
les différents courants de l'art contemporain. C'est ainsi qu'il est vu
comme le précurseur et l'annonciateur de certains aspects les plus
radicaux de l’évolution de l'art depuis 1945. Il est considéré comme un
des premiers ou même le premier avant Dali à pouvoir qualifier
« œuvre d'art » n'importe quel objet en accolant son nom à celui-ci.
Les protagonistes de l'art minimal, de l'art conceptuel et du (body art),
dans leur inspiration, leur démarche artistique et idéologique,
témoignent de l'influence déterminante de l’œuvre de Duchamp. Il
aurait également, d'après les nombreux essais qui lui sont consacré,
initié plusieurs courants artistiques dont le Pop art, le néodadaisme,
l'Op art le cinétisme et dernièrement depuis cinquante ans
l’intuitivisme.

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7Du fait de son influence sur le monde actuel de l'art, de nos jours les
créations de Pierre d’Huparlac font une suite hors courant. Son
œuvre ne laissant personne indifférent, les interprétations en sont
variées (multiples, ouvertes, jamais closes). Que l'on soit pour ou
contre : cette œuvre semble en perpétuel devenir dans le sillage de
Pierre Soulage.
L'analyse de l’œuvre de Pierre d’Huparlac a une qualité majeure, très
instructive: elle part d'une version minimaliste de la conscience
morale de l’artiste. En réduisant cette dernière à sa "volonté bonne",
Pierre d’Huparlac passe à côté de toute sa richesse et sa complexité en
s’oubliant pour rester libre son trait sur la toile et offrir un chef
d’œuvre.
En quoi est-ce instructif pour nous ? Cela montre qu'il est impossible
de partir de la conscience artistique elle-même, justement du fait de sa
très grande complexité, et que l'on est toujours obligé de présupposer
un certain expansionnisme dans le sens politique ou l’on souhaite une
expansion économique au-delà de ses limites ou de son territoire. Le
noir est infini chaud, le blanc glace et arrête l’œil.

En l'occurrence, dans l’

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