Je suis un assassin de Vincent Thomas
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 132
Langue Français

Extrait

Je suis un assassin
de Thomas Vincent FICHE FILM Fiche technique
France - 2004 - 1h50
RÈalisateur : Thomas Vincent
ScÈnario : Maxime Sassier Thomas VincentdÕaprËs Le ContratdeDonald E. Westlake
Image : Dominique Bouilleret
Montage : Pauline Dairou
Musique : Krishna Levy
InterprËtes : FranÁois Cluzet (Ben Castelano) Karin Viard (Suzy Caselano) Bernard Giraudeau (Brice Kantor) Anne Brochet (Lucie Kantor) Jacques Spiesser (Kouznetsov) Dominique Constanz (La dame en rose)
R sumCritique Ben, un auteur de polars, a tentÈ sa chanceDans un train, aprËs quelques Èchanges dans le milieu parisien de lÕÈdition, voil‡sympathiques, un type demande ‡ un autre quelques annÈes. AujourdÕhui, il sÕest faitde lui rendre le service de tuer sa femme. une raison et enseigne dans le sud de laL'exÈcuteur et la victime ne se connaissant France. Mais un jour, il croise Brice Kantor,pas, le contrat ne risque pas de susciter les une vieille connaissance et surtout unsoupÁons. Si un tel dÈmarrage ne vous rap-auteur ‡ succËs. La vie de Brice nÕest paspelle rien, il faut vous dÈbrouiller pour voir insouciante pour autant, et son opini‚tretÈl'Inconnu du Nord-Express, thriller hit-lÕincite ‡ proposer ‡ Ben un Ètrange mar-chcockien de la cuvÈe 1951, adaptÈ du pre-chÈ : le dÈbarrasser de sa femme, qui luimier roman de Patricia Highsmith. cause des soucis financiers, et publier lÕunPour l'heure, nÈanmoins, puisque nous en des manuscrits de Ben sous le nom plussommes au commentaire des nouveautÈs vendeur de Brice, ce qui permettrait ‡ lÕunde la semaine, on vous parle deJe suis de revenir, en quelque sorte, sur le devantun assassin, thriller inspirÈ d'un autre de la scËne, et ‡ lÕautre dÕen finir avec leauteur policier culte, Donald Westlake, et syndrome de la page blanche. Ben accepte,signÈ Thomas Vincent. mais rien ne se passe comme prÈvuÉA part le dÈbut, les deux films ne se res-
L EF R A N C E www.abc-lefrance.com
1
D O C U M E N T S
semblent pas. Et si celui de Vincent s'appelleJe suis un assassinau lieu duContrat(titre du roman noir de Donald Westlake), c'est peut-Ítre parce qu'il ne ressemble pas totalement non plus ‡ ce dernier. Enfin, pas ‡ la lettre. (É) TransposÈ en France et situÈ dans le milieu de l'Èdition, le film s'offre une charge dÈchaÓnÈe, dÈrapant dans le dÈli-re d'une brochette de comÈdiens confir-mÈs qui, pour l'occasion, s'en donnent ‡ cÏur joie. Il y a quelque chose de lourd et d'un peu dur ‡ avaler dans cette recette ‡ la sauce insidieusement comique qui tour-ne ‡ la farce au gros raisinÈ, sans que l'ingrÈdient central cesse pour autant d'en Ítre un suspens Ènervant : on suit l'intrigue jusqu'au bout, avec l'impres-sion qu'on vous mËne en bateau sans aucun Ègard pour votre subtilitÈ, mais sans pouvoir dÈcrocher. Pas que le doute s'appesantisse sur le premier meurtre, non. Il est assez vite expÈdiÈ. Reste le problËme des consÈquences et la titillante question du ch‚timent. Mine de rien on glisse dans une mise en boÓte inquiÈtante de la transgression, les dif-fÈrentes faÁons de l'assaisonner et ce zeste de soupÁon comme quoi l'enfer ne tient peut-Ítre pas entiËrement aux autres et ne se soignerait pas trop mal avec un brin de stoÔcisme amoral. Cette farceuse leÁon d'ironie est trËs troublante. Surtout quand les mÈchants sont sympathiques. Et que la seule per-sonne ‡ la dÈmarche honnÍte donne l'impression d'une fichue garce. Anne Brochet est fulgurante dans ce rÙle-l‡. Comme Jacques Spiesser en Èditeur germanopratin. Et FranÁois Cluzet en chic assassin. Ou Karin Viard en Èpouse givrÈe. Plus Bernard Giraudeau, qui en fait des tonnes, mais vraiment des tonnesÉ Lourd, on vous dit. Comme un bon cassoulet. Et bien noir, comme un cafÈ ‡ la Westlake. RÈjouissant, quoi. Ange-Dominique Bouzet LibÈration - mercredi 11 ao˚t 2004
(É) Si deKarnaval(1999) ‡Je suis un assassinon cherchait un style Thomas Vincent, ce pourrait Ítre son habiletÈ ‡ filmer les mÈtamorphoses comme une expÈrience chimique. Lorsque Ben tourne autour de sa victime dÈsignÈe, la mise en scËne se fluidifie, Èpousant le basculement de Ben dans une sorte de cauchemar diurne. C'est Anne Brochet qui joue Lucy, la femme de l'Ècrivain cÈlËbre, mondaine, insaisis-sable, peut-Ítre folle. En quelques scËnes Èquivoques, la comÈdienne donne, la premiËre, ‡ ressentir ce qu'il y a de plus passionnant et de plus fÍlÈ dans le film : un attrait indicible et quasi Èrotique pour le crime, que l'on soit proie, meurtrier en puissance ou simple-ment complice. La note ainsi fixÈe, la danse peut conti-nuer sans elle. Chaque acteur aura l'oc-casion d'alimenter le vertige ou de s'en repaÓtre avec une dÈlectation terrible et souvent communicative. FranÁois Cluzet est crÈdible en pantin mou qui devient robot du mal. Giraudeau effectue le tra-jet inverse, ‡ la fois grotesque, pathÈ-tique et glaÁant, notamment quand il supplie l'innocente serveuse d'un res-taurant chinois de soulever le panse-ment qu'elle porte sur la joue. Et Karin Viard fait montre d'un abandon vitreux, puis d'une violence dÈmente qu'on ne lui avait jamais connus. On pourra regretter l'Ètirement superflu du dernier mouve-ment et l'inutilitÈ du trËs bref Èpilogue. Mais il faut saluer un bon film d'acteurs et la tentative en partie rÈussie d'attirer le film noir franÁais sur un terrain plus dangereux et plus fertile qu'‡ l'accoutu-mÈe. Louis Guichard TÈlÈrama n∞ 2848 - 14 ao˚t 2004
"Adapter un maÓtre du roman noir, c'est pÈnÈtrer dans sa cuisine. C'est vraiment agrÈable de se mettre aux fourneaux ‡ cÙtÈ d'un grand chef !" AprËs cinq longues annÈes de silence, Thomas Vincent, le rÈalisateur du trËs social et
trËs prometteurKarnaval, fait un virage ‡ 160 degrÈs et s'attaque au style "jouissif" de Donald E. Westlake. D'autres avant lui s'Ètaient attelÈs ‡ la t‚che, comme Jean-Luc Godard avec Made in USAou Michel Deville avec La divine surprise; d'autres le feront encore puisque l'on parle de l'adaptation du Couperet par Costa-Gavras. PassionnÈ par l'univers de l'auteur, imprÈgnÈ des leÁons d'Alfred Hitchcock, Thomas Vincent signe avecJe suis un assassinune Ïuvre dÈrangÈe plus que dÈrangeante, entre thriller psycholo-gique, humour noir et franche terreur. Surfant sur la vague deHarry un ami qui vous veut du bienou autreQui a tuÈ Bambi ?, magnifiÈ par des acteurs au meilleur de leur forme, le film s'im-misce entre fantasme et rÈalitÈ dans ce mal-Ítre du citoyen ordinaire, tenaillÈ entre la vie qu'il mËne et celle qu'il vou-drait mener, quitte ‡ passer par la case "meurtre et sang" si le rÍve est ‡ la clÈ. On songe ‡Barton Fink, et ‡ son ava-tar DupontelienLe crÈateur, o˘ des hÈros en pleine crise de la page blanche se frottent ‡ une folie meurtriËre o˘ les livres ont pris le pas sur la rÈalitÈ. Car lorsque Brice Kantor Èmet cette "inop-portune" idÈe de meurtre, il a dÈj‡ quittÈ le large, et Ben comprendra plus tard, pas forcÈment malgrÈ lui, qu'il n'est pas dans un mauvais polar, mais bel et bien dans la vraie vie. AprËs une heure passionnante entre dÈlire psychologique et drame intimiste, Je suis un assassinlËve enfin le voile sur les parts d'ombre de ces person-nages. Lorsque Ben se rÈvËle tel qu'il est rÈellement, lorsque Suzy prouve son besoin de violence, et Brice le regret de sa requÍte, la terreur est ‡ son maxi-mum. Dommage que quelques dÈtails douteux viennent alors mettre ‡ mal la plausibilitÈ de l'histoire. Mais la fin en apothÈose cloue le bec ‡ tous les spec-tateurs croyant un tant soit peu ‡ la moraleÉ (É) AurÈlie Maulard
http://www.commeaucinema.com
L EF R A N C E SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 2 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
D O C U M E N T S
L'avis de la presse
TÈlÈCinÈObs - Olivier Bonnard L'intÈrÍt va croissant au fur et ‡ mesure que le rapport de forces posÈ au dÈpart s'inverse et que le film abandonne le naturalisme du dÈbut pour s'attacher ‡ la restitution d'un espace mental sur-chauffÈ et finir par Èclater dans un final quasi dantesque. Etonnant.
L'HumanitÈ - Pierre Langlais Dans son deuxiËme film,Je suis un assassin, Thomas Vincent met en scËne une triplette d'acteurs remar-quables et effrayants.
A Voir A Lire - Romain Le Vern Un cauchemar glacial, idÈal pour une caniculaire journÈe d'ÈtÈ.
Le Figaro - Marie-NoÎlle Tranchant Si la premiËre partie, plus classique, est trËs maÓtrisÈe, la seconde, qui explore les effets du crime sur les trois cou-pables ou complice est beaucoup moins convaincante. Une demi-rÈussite
Le Monde- Thomas Sotinel Thomas Vincent met en scËne le premier tiers du film avec s˚retÈ. Le dÈcoupage, la mise en scËne et, surtout, la direction d'acteur sont nets, prÈcis et concourent ‡ donner l'impression d'un bon petit film noir bien ficelÈ. Cependant la fin du film, intÈressante, reste approximative et laisse une forte impression d'inachËve-ment.
Le Point - FranÁois-Guillaume Lorrain La mÈtamorphose de Karin Viard est un peu abrupte et l'on devine le cinÈaste tiraillÈ entre un traitement sec, froid et "noir" de son histoire et une veine grand-guignolesque, incarnÈe ici par Bernard Giraudeau, Ècrivain impuissant et pantin dÈsabusÈ. Hormis ces deux rÈserves, saluons la performance de Cluzet en meurtrier bonhomme et une premiËre partie trËs maÓtrisÈe.
Studio - Sophie Benamon Un film de genre pas tout ‡ fait concluant malgrÈ un duo d'acteurs par-fait (Cluzet et Giraudeau) dont le jeu acÈrÈ est un rÈgal. Malheureusement l'histoire part ‡ la dÈrive aux deux tiers, en raison de la faiblesse des person-nages fÈminins.
CinÈ Live - Laurent Djian Un suspense hitchcockien incroyable-ment maÓtrisÈ dans la premiËre partie, puis qui vire vers le drame psycho rasoir et auteuriste. Bancal, mais pas mal.
PremiËre -Christophe Narbonne Le film prÈsente de nombreuses simili-tudes avecHarry un ami qui vous veut du bien. , dans la mise en scËne ou dans le travail important sur la bande-son. Cependant tout n'est pas parfait. Le caractÈrisation des person-nages n'Èchappe pas toujours au stÈrÈo-type et l'emballement final frise le grand-guignolesque.
L'Express - Eric Libiot Quand Westlake en profite pour creuser les jeux de miroirs entre la crÈation et la rÈalitÈ, Vincent, lui, se trouve inspirÈ ‡ tirer son rÈcit vers une symbolique fan-tastique (l'Ècrivain vampire) pas du tout convaincante.
Chronic'art - Jean-Philippe TessÈ Grimaces des acteurs, audaces Èven-tÈes, Èpilogue archi convenu = grammai-re de la noirceur ÈtalÈe sur papier, navi-gation ‡ vue parmi la forÍt gÈante des tortillements du Mal, dont Vincent peine ‡ suivre les zigzags. Cible ratÈe davanta-ge que ratage,Je suis un assassinest une fumÈe sans feu.
Les Cahiers du CinÈma Emmanuel Burdeau Thomas Vincent se t‚te, trop longtemps irrÈsolu quant ‡ ce qu'il vise exactement avec ce second long-mÈtrage. Encore un Èchec pour le polar franÁais ? Yes. Mais cette fois moins par franchouillardise
qu'atermoiement d'abord, lourdeur ensuite, ambition mal ajustÈe enfin et surtout.
Positif - Vincent Thabourey Le film est encombrÈ de reprÈsentations convenues, ce qui a pour rÈsultat que la savante mÈcanique scÈnaristique mise en Ïuvre a fonctionnÈ ‡ vide. Dommage.
Propos du rÈalisateur
JÕaime bien explorer des gens diffÈ-rents, prendre des virages, me dÈsÈquili-brer en allant voir ailleurs si jÕy suis ! Le roman noir a accompagnÈ mon adoles-cence, jÕavais envie dÕaborder cet uni-vers. JÕaime beaucoup Westlake, jÕavais lu plusieurs de ses romans avec lÕidÈe dÕune adaptation derriËre la tÍte. Un producteur mÕa alors proposÈLe contrat, dans lequel jÕai retrouvÈ ce qui mÕavait sÈduit dansLe couperet, cÕest-‡-dire lÕidÈe que des individus appliquent ‡ leur existence concrËte lÕimmoralitÈ de la sociÈtÈ, en passant ‡ lÕacte. (É) En anglais,Le contratsÕappellethe Hook, ce qui au sens propre veut dire le crochet et au sens figurÈ lÕaccroche dÕun roman. Cette accroche, justement, est formidable : ÒUn type rencontre un ami et lui propose de tuer son ex-femme. RentrÈ chez lui, cet ami en parle ‡ sa compagne qui, contre toute attente, lui dit ´et bien, fais-leªÓ. Ce point de dÈpart qui saisit le lecteur ou le spectateur en un rien de temps nÕest pas sans rappeler LÕinconnu du Nord Expres.sce Si nÕest que le roman, et encore plus le film, inverse le point de vue : cÕest lÕhis-toire du tueur que lÕon raconte.(É) Cette proposition de contrat donne dÕemblÈe dans son immoralitÈ, dans sa dÈsinvolture aussi, est vraiment jouissi-ve. La briËvetÈ de la situation sÕÈclaire par toute une sÈrie de signes qui sont, et seront, donnÈs petit ‡ petit. Par exemple, le soir o˘ Ben Èvoque lÕÈtrange
L EF R A N C E SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.713 Fax : 04.77.32.07.09
D O C U M E N T S
proposition de Kantor, Suzy fait allusiondÕun meurtre quÕelle avait fantasmÈ.Dunkerque. Prix Alfred Bauer du ‡ leur rencontre avec Lucie au Salon du(É) Finalement, Lucie est sans doute leMeilleur premier film europÈen au Livre. On imagine lÕhumiliation quÕils ontpersonnage le plus simple et le plusFestival de Berlin, cette chronique socia-d˚ ressentir ce jour l‡ quand on se pres-sympathique de toute cette histoire, etle aux accents tragiques rÈvËle les sait autour de Kantor, lÕÈcrivain reconnu,moralement de loin le plus propre. CettecomÈdiens Sylvie Testud et Clovis adulÈ, tandis que Ben et Suzy Ètaientjeune femme ambitieuse, montÈe ‡Cornillac, tous deux nommÈs aux CÈsar tenus ‡ lÕÈcart. De l‡ leur ressentiment,Paris en espÈrant avoir son heure dedans la catÈgorie "Meilleur espoir". Cinq mÍlÈ dÕadmiration, et dÕun dÈsir dÕidenti- gloire, sÕen sort comme elle peut. Elle aans aprËs ce premier essai trËs remar-fication inconscient. Ben et Suzy sontrÈussi ‡ trouver un mari riche et connu,quÈ, Thomas Vincent change radicale-dans un Ètat de grand dÈsespoir quandmais Brice lÕa rejetÈ aprËs quÕellement de style avec son deuxiËme long-on les dÈcouvre. LÕespace dÕun instant,lÕaidait ‡ Ècrire. (É)mÈtrage,Je suis un assassin. Cette ils peuvent se dire : ´On est dans laJÕai recentrÈ la construction dramatiqueadaptation d'un polar de Donald E. merde, on vit dans une sociÈtÈ absolu-sur deux points. Comment BenWestlake, avec FranÁois Cluzet et Karin ment Èpouvantable, pourquoi seront-ilsCastelano, un brave type, en vient ‡ tuerViard, est prÈsentÈe en 2004 ‡ la meilleurs que le monde dans lequel onKantor, une supposÈe salope ? CommentQuinzaine des RÈalisateurs. vit ?ª DÕailleurs, Suzy en parle commeva-t-il sÕen sortir en termes de culpabili-www.allocine.fr dÕune situation de guerre. (É) Je croistÈ, et quelles consÈquences sur ces que Ben et Suzy vivent une sorte deproches ? Il fallait mettre en Ïuvre lÕhis-conflit mimÈtique : Ben voudrait ressem-toire en tenant compte du fait que le bler ‡ Kantor et Suzy devenir Lucy, toutcrime ne dÈtruit pas son auteur. Au Filmographie en Ètant dans une situation de concur-contraire, le crime paie : Ben devient rence et de rivalitÈ avec eux.cÈlËbre, sa carriËre est relancÈe. Mon courts mÈtrages (É) Ce nÕest pas possible de mettre enintÈrÍt majeur Ètant de mÕattacher ‡ Lady bag1990 mots les actes affreux que lÕon a com-savoir ce que cela fait dÕavoir tuÈ quel-Mickeys1994 mis. Mais ils sont prÈsents dansquÕun, il fallait donc-contrairement au Les 1000 morts de Joseph K. lÕinconscient. Et les proches savent,roman-Èvacuer le suspense policier avec mÍme sÕil y a non-dit. Je pense ‡ deslÕidÈe dÕun faux coupable, afin dÕÈpurer longs mÈtrages criminels de guerre par exemple, maisla mÈcanique dramatique, et laisser au Karnaval1998 on est tous concernÈs, on sÕaccommodefinal les personnages seuls avec leurs Je suis un assassin2003 facilement du mal, ‡ des degrÈs divers.fantÙmes. En revanche, pour les proches, le senti-http://www.commeaucinema.com ment de culpabilitÈ liÈ ‡ des actes quÕils nÕont pas commis est souvent, para-doxalement, plus lourd ‡ porter. Chez eux, la culpabilitÈ ne se maÓtrise pas, Le rÈalisateur elle accroÓt et affole lÕimaginaire. CÕest prÈcisÈment ce qui fait basculer Suzy Enfant de la balle -son pËre est le met-dans la folie. JÕai essayÈ de dÈvelopper teur en scËne de thÈ‚tre Jean-Pierre cette problÈmatique ‡ travers son per-Vincent et sa mËre la comÈdienne sonnage qui fait avancer lÕhistoire. (É) HÈlËne Vincent-, Thomas Vincent dÈbute Ce qui mÕintÈresse cÕest ´Meurtre et sa carriËre en exerÁant diffÈrents consÈquenceª, cÕest ‡ dire pas tant de Documents disponibles au France mÈtiers du cinÈma. Directeur de casting, savoir pourquoi Ben commet ce meurtre, comÈdien ou encore photographe de mais ce qui va se passer aprËs. Que se Revue de presse importante plateau, il est assistant rÈalisateur sur passe-t-il une fois que lÕon commis un Cahiers du CinÈma n∞590, 592 Valmontde Milos Forman en 1989. crime ? QuÕest-ce que cet acte provoque Positif n∞522 Trois ans plus tard, il tourne son premier intimement ? Paradoxalement, ce nÕest Fiches du CinÈma n∞1757, 1759 court-mÈtrage,Lady bag, suivi des pas forcÈment ce que lÕon croit. (É) Mickeysen 1994. Pour plus de renseignements : AprËs avoir, sur une rÈaction un peu Èpi-Thomas Vincent signe en 1999 son pre-tÈl : 04 77 32 61 26 dermique, incitÈ Ben ‡ passer ‡ lÕacte, mier long-mÈtrage, l'intenseKarnaval, g.castellino@abc-lefrance.com Suzy se retrouve confrontÈe ‡ la rÈalitÈ histoire d'amour sur fond de carnaval ‡
L EF R A N C E SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 4 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents