Le P’tit Tony de Warmerdam Alex Van
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Le pÕtit Tony Kleine Teun de Alex Van Warmerdam FICHE FILM Fiche technique
Pays-Bas - 1998 - 1h12 Couleur
RÈalisation et scÈnario : Alex Van Warmerdam
Montage : Stefan Kamp
Musique : Alex Van Warmerdam
InterprËtes : Annet Malherbe (Keet) Ariane Schluter (Lena) Alex Van Warmerdam (Brand) Sebastiaan&Tomas Te Wierick (Tony) Maike Meijer (la jeune mËre) Hannecke Riemer (son amie) Joeri&Rick Keyzers (bÈbÈ)
L E
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soit recrÈÈ par lÕimage. FÈru de thÈ‚tr le storyboardiste compositeur rÈunit les arts plastiques, dramatiques et comiques, en dissout magistralement les frontiËres, afin de mieux intÈgrer dans son optique le champ de vision du spectateur. Ainsi le hors-champ du gÈnÈrique duPÕtit Ton,yde composÈ cinq ´tableauxª hyperrÈalistes, consti-tue-t-il un avertissement : voici le monde, qui est aussi le mien. La ferme au bord des champs, ‡ la sortie de lÕhiver ; une chËvre blanche dont la ba biche abrupte se dresse ‡ lÕavan scËne ; contre un ciel renfrognÈ, une sombre grange, un arbre dÈpouillÈ. Sur les bourgeons naissants des espaliers rangÈs, un aÈroplane fonce, pulvÈrisant la terre dÕinsecticide. ¿ lÕintÈrieur, de lits se rÈpondent. Dans une mansarde ‡ la Van Gogh, la chambre dÕamis accueilli une paire de chaussures rouges ‡ hauts talons, de mÍme quÕun croqu monsieur, pour le coup, bien nommÈ. En bois, contre la boiserie polie du chevet des annÈes trente, deux oreillers pim-pants ont ÈtÈ rapprochÈs. Aurions-nous affaire ‡ un mÈnage ‡ trois ? Ces ´vuesª seront, successivement, mises en mouvement. Gr‚ce ‡ lÕimplic tion de rÈcits hitchcockiens (La mort aux troussesetSueurs froides, par exemple), de par la hantise de la chute dÕun Polansky qui plane surLe PÕti Tony, comme sur lÕensemble de so Ïuvre, le rÈfÈrentiel de choix prÈexis-tant et lÕimaginaire du metteur en scËn Van Warmerdam vont superbement de pair. La prÈsence renouvelÈe de la lignÈe Van Warmerdam fournit au spectateur un hors-champ Ègalement divertissant, celui de lÕeffet accumulÈ de la familiar tÈ. Acteur chevronnÈ, le cinÈaste lui-mÍme, jadis facteur (dansLes habi-tants) puis contrÙleur (dansLa robe), joue ici le rÙle du fermier Brand. Keet, son Èpouse lÈgitime et pulpeuse -´Grosse fÈe, lui dit-il,crois-tu que tu mÕas ensorcelȪ?(Áa oui !) est interprÈ-tÈe par Annet Malherbe qui incar
dansLes habitantsla sainte femm boucher, substituant chastetÈ ‡ vol Le producteur du film est le frËre dÕ les enfants de chÏur (vision fug sont des Van Warmerdam, la mus est dÕAlex, lÕartifice est devenu ju re. ´Chacun de mes films naÓt prÈcÈdentª, affirme Van Warmerda veut dire : par rÈaction.Le PÕtit prolonge donc, quant ‡ la thÈmatiqu quant ‡ la forme, la voie entrepr mais avec des diffÈrences significati Tout dÕabord, le nombre de person est rÈduit au trio essentiel promis, mis, Èvidemment, la chËvre, la vol environnante et Kleine Teun. La ten sÕen trouve renforcÈe, la lign lÕintrigue est plus dense, plus s Contenue par des plongÈes - dÕen dÕen bas -, par des pannings en È lÕunitÈ de lieu est respectÈe, dÈli par canal et horizon hollandais. minimalisation claustrophobe de lÕ correspond le bannissement du ´su turelª et du ´surrÈelª, tels le rapeti ment ou lÕanimation de la stat saint FranÁois dÕAssise dansLes h tants, telles les envolÈes enchantÈe La robe, tel lÕengloutissement mes sant de poissons entiers dans lÕest des bourgeois rassemblÈs (Abel). Le PÕtit Tony, comÈdie noire par lÕ de Keaton tempÈrÈe, nous sommes confins de la tragÈdie. CÕest du humain, barbare et inassouvi, qu malÈfique surgit. Jouant sur lÕopposition entre rÈpre et satisfaction, sur la lutte entre Na et Culture, Van Warmerdam a eu l diaboliquement drÙle du citoyen res table et illettrÈ. Sa femme, ne sup tant plus de lire ‡ haute voix les s titres des westerns ‡ la tÈlÈ, emba une citadine blonde qui fait ‡ son des ´dictÈesª. Le projet tourne vit complot. Car Keet est stÈrile. Elle o des machinations avec la rage d Agrippine. Arrivera-t-elle ‡ son obje Laquelle dominera ? La perversitÈ o
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
Gr‚ce ‡ lÕhumour, le lien entre le senti-ment et le macabre est maintenu ; cependant, le suspense est inouÔ. Une constante chez le cinÈaste : le va-et-vient entre voyeurisme et exhibitionnis-me. Par la fente grillagÈe de la porte des cabinets, on Èpie sa proie, et nous de les observer pour que, en fin de compte, lÕobjet devienne sujet. Nous nous y asseyons aussi. Autre illustration de la cruautÈ loufoque et obsÈdante : la nourriture qui Ètouffe. Il faut les manger, mes bonnes tartines aux rognons. Ne voulez-vous pas go˚ter ‡ un plat de tÍte pressÈe ? En Èchange, jÕavalerai vos saucisses de viande de cheval. Pour le fonctionnement des intestins, rien ne vaut le lait caillÈ, et, comme dessert, je vous gave de ma bouillie chaude. Produit de terroir, dÕune imagination fÈcondÈe par une Èducation catholique (Hitchcock encore), le film sÈduit, sa beautÈ est accomplie. Aucun plan, aucun geste nÕest superflu, chaquetrait est voulu. Parmi les satisfactions nom-breuses, mentionnons une seule rÈfÈ-rence : la jeune femme Lena, qui Èvoque dans un plan rapprochÈ (le gros plan, on le sait, est vouÈ au mÈpris)La Jeune Fille ‡ la boucle dÕoreillede Vermeer. Le PÕtit Tony, en particulier, dÈmontre que lÕart cinÈmatographique de Van Warmerdam sait combiner un hors-champ rÈel - le cinÈaste lui-mÍme insis-te sur le fait quÕil ´nÕinventeª rien - et une vision unique du monde dans laquelle, pourtant, nous nous reconnais-sons, ‚me et corps. Veillant sur son patrimoine, Brand ravive les couleurs de son nain de jardin, dÕailleurs plutÙt gÈant. Dans un accËs de colËre et de frustration, il lui coupe la tÍte. Et le fils, le pÕtit Tony, que lui arri-ve-t-il ? Est-ce quÕil survit ? Et est-ce quÕil survivra ? Une jeune fille me pose la question. Mais alors, ai-je la tÍte dÕun trouble-fÍte ? Si je l‚chais le morceau, je serais renvoyÈe, sur-le-champ. Eithne OÕNeill ∞ -
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Propos du rÈalisateur
Kleine Teun, cÕest lÕhistoire de tr personnages et dÕune ferme. Comme cela me convenait mieux. Comme si j pouvais aller plus loin avec un tri quÕavec une douzaine de personnage «a a ÈtÈ la premiËre fois que je me sui entendu donner des indications au acteurs. Annet, par exemple, a tendanc ‡ trop en faire. On voit trop vite quÕell dÈteste Lena, et ce sont ses yeux qui l trahissent trop souvent. Je lui ai di quÕelle ne pouvait faire cela quÕ‡ la f et encore de faÁon sporadique. Il fallai quÕelle sÕÈconomise un peu ou al Lena allait sÕenfuir immÈdiatement. E plus, le public ne pourrait pas Ítre ten en haleine. Dans mes autres films Abel,Les habitantsouLa robe, j nÕavais pas lieu de donner de telle recommandations, car les personnage nÕavaient que de petits rÙles. DansLe habitants, absolument pas, un peu plu dansAbel, mais ce film exigeait de acteurs un jeu plus primaire, plus ÈlÈ mentaire. DansKleine Teunla tensio monte sur une pÈriode de temps beau coup plus longue. CÕest Ègalement la premiËre fois, dan mes films ou mes piËces de thÈ‚tre, qu le public se pose des questions aux quelles on ne rÈpond pas directement. Par exemple, lorsque Keet ramËne Len chez elle, est-ce quÕelle a dÈj‡ mis a point un plan ? Peut-Ítre. Je ne le sai pas moi-mÍme. De toute faÁon, c nÕÈtait pas cela que jÕavais prÈvu, cÕest totalement nouveau pour moi. J trouve cela intÈressant. Je savais quÕil fallait que quelquÕ meure. Mais quatre jours avant la pre miËre rÈpÈtition de la piËce, il nÕy ava toujours pas de scËne de meurtre. Tou le reste Ètait terminÈ, mais je ne savai toujours pas qui allait y passer. JÕ demandÈ ‡ chaque acteur sÈparÈmen dÕen tuer un autre avec un manche balai jusquÕ‡ ce que je voie la versio qui me semblait la plus crÈdible. Ju
en y assistant. Parfois lÕenvironnement est source d confusion. Tout le monde veut rire tout le temps. «a me dÈprime. En outre, c que les autres trouvent drÙles ne corres pond pas toujours ‡ mon sens d lÕhumour. JÕaime lÕhumour mals Mais quand jÕÈcris un scÈnario, je n suis pas en train de penser : Oh ! il fau-drait que tu Ècrives quelque chos dÕamusant ! Au contraire, il mÕarri souvent de retirer des blagues que jÕ Ècrites. Je les jette. Leur seul impact, cÕest que le public se met ‡ rire une foi de trop, je pense, et Áa dÈtruit tout. Le rire est une drogue, vous savez. CÕe peut-Ítre cela qui rend mes film ennuyeux ou difficiles pour certains. Ils sont divertis par quelques scËnes o textes comiques, mÍme si je nÕen ai pa toujours conscience - puis je me dirige dans une autre direction. CÕest comme je les privais de leur drogue ; Áa les Ènerve. «a les rend vraiment fous. Mai ce nÕest pourtant pas ce que je voulais je ne sais mÍme pas comment Á marche. Mais je me rends compte qu cÕest ce que je fais. Je nÕai pas cessÈ, ces cinq derniËre annÈes, de me colleter le mÍme problË me : peut-on vraiment Ítre lÈger dans l monde tel quÕil est ? Je rÍve de faire u film qui serait aussi lÈger quÕune plum Un film dont on sortirait plein dÕallÈgre se. Aussi lÈger que Matisse, aussi lÈger que le printemps. Mais on veut toujour autre chose que ce que lÕon sait fair JÕaimerais Ègalement Ítre beaucou plus laconique. A la fois dans ma vie et dans mon travail. Prendre les choses moins au sÈrieux. Mais Áa ne sÕappren pas. Bien s˚r, le fait dÕen Ítre conscie mÕaide un peu. Il faut se calmer, ne pa sÕabrutir de boulot. Ne pas tout prendr au sÈrieux. Il nÕy a aucune raison dÕÍ fier de broyer du noir. La peur de la mortÉ Tous ces trucs tellement bÍtes ! Quand dÕautres auteurs flirtent avec ce idÈes, je me dis : Quelle connerie ! O pourrait croire quÕon devient plus int
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
mort, mais ce nÕest pas vrai. Comme si une personne joyeuse Ètait nÈcessaire-ment superficielle ! CÕest ma phobie de la profondeur qui donne le plus souvent ‡ mes textes ce cÙtÈ laconique. Je nÕaime pas le sÈrieux ‡ lÕÈtat pur. Une grande partie du thÈ‚tre sombre dans le sÈrieux. Hitchcock est mon cinÈaste prÈfÈrÈ. Il y a tout dans ses films. De lÕhumour, de lÕintelligence et un signifiant profond. Dans beaucoup de films amÈricains, on voit clairement quÕon a ÈchafaudÈ un dispositif qui ne veut rien dire, simple-ment pour le plaisir. On ne pousse pas le sens du dÈtail jusquÕau bout de peur dÕaccoucher dÕun film noir. Il faut abso-lument un happy end. JÕaime les thrillers sombres. Polanski, Hitchcock. SÕil faut quÕil y ait un meurtre, comme dans Kleine Teun, je le traite sÈrieusement. Je ne vois l‡ aucun effet gratuit. Si les costumes, le dÈcor ou le cadre ne sont pas au point, je suis perdu. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas com-ment les personnages sont censÈs mar-cher ou parler. Quand je cherchais un lieu de tournage pourKleine Teun, je nÕai trouvÈ que des endroits dont je devais faire disparaÓtre la moitiÈ. Des arbres et tout un tas de trucs dont je ne voulais pas, et qui ne font quÕencombrer le paysage. Si je filme de faÁon simple, cÕest que je suis un metteur en scËne primaire. SÕil y a de la vie dans mes films, cÕest gr‚ce ‡ Marc Felperlaan. CÕest sec, presque du cinÈma amateur, quand un type fait deux prises : un plan de lÕhomme, un plan de la femme. Si les AmÈricains fil-maient Áa, ils feraient infiniment plus de plans et de coupes pour standardiser lÕensemble. Je filme de faÁon rÈaliste, mÍme si Áa peut paraÓtre indigeste. CÕest ainsi que jÕai filmÈ le meurtre dans Kleine Teun. JÕai le sentiment que, sur-tout dans un meurtre, chaque coupe supplÈmentaire rend le crime plus acceptable. Quand on dirige lÕobjectif sur la victime, on sÕimplique littÈrale-
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lorsquÕon coupe sur le dÈcor ou sur u pied pris de tremblements. On mÕaccuse parfois de ne pas donn aux acteurs assez dÕespace d manÏuvre, avant quÕils ne disent leu texte. On ne voit jamais, dans mes films, quelquÕun qui Èteint un ordinateur ou q se verse une tasse de cafÈ. Je coupe tout Áa au montage. CÕest du rembourr ge. Ce sont des trucs dÕacteurs po dÈcrocher un Oscar. La tristesse, la rÈsi-gnation, cÕest vraiment du trava dÕacteur, mais ce sont des choses que j ne fais pas. Je pense aussi que les gros plans sont atroces ! Marc Felperlaan nÕen fait plus du tout parce quÕil s quÕil ne les gardera pas au montage. J continue de penser quÕil y a quelqu chose ‡ gagner si lÕon garde ses di tances. Pour moi, la rËgle dÕor est simple si les acteurs bougent, je bouge avec eux. SÕils ne bougent pas, je ne boug pas. Je sais que ce nÕest pas comme Á que le cinÈma fonctionne, selon Jean Cocteau. Il disait : si lÕacteur ne boug pas, il faut que la camÈra bouge. Le cinÈma est mouvement. Et bien moi, ce nÕest pas comme cela que je fais me films. Mes films sont des productions Alex van Warmerdam, avec la bande dÕAlex va Warmerdam, dans un paysage Alex van Warmerdam. Je suis assez content de Kleine Teun. Pour autant quÕon puiss Ítre satisfait de ses propres films. On croit toujours que le film quÕon vient d terminer est le meilleur. Mais jÕai p dÈceler, dans les rÈactions des gens de lÕÈquipe, que le film vous embarqu jusquÕ‡ la fin en un seul mouvemen Personne ne mÕa dit que Áa sÕÈcroulai mi-chemin. Dans le fond, on aimerait toujours faire le film qui mette un point final ‡ tous les films. Le film ultime ! Mon pËre parlait souvent dÕun acteur, le plus grand acte selon lui. JÕai oubliÈ son nom. Il sava faire tordre de rire le public et, u minute plus tard, lui arracher d larmes. En fait, je pense que ce nÕ s˚rement pas vrai, mais je nÕai ja
oubliÈ les paroles de mon pËre. Il faut Ítre capable de provoquer la tristesse et le rire dans la mÍme soirÈe. CÕest un jolie idÈe. Propos recueillis par Jean Ritsema et traduits par Serge Gr¸nberg. Dossier distributeur
Le rÈalisateur
En marge de son activitÈ de rÈalisateur de films, Alex van Warmerdam est Ècri-vain, metteur en scËne et acteur au sein du ´Dutch Theatre Group de Mexicaanse Hondª (La meute de chiens du Mexique). Quant ‡ Marc van Warmerdam et Ton Schippers, ils ont ÈtÈ, pendant de nom-breuses annÈes, responsables de la ges-tion financiËre du groupe ainsi que de la direction artistique du groupe de thÈ‚tre musical, Orkater. Puis ils dÈcidËrent tous les trois dÕÈtendre leur collaboratio jusquÕalors fructueuse au thÈ‚tre, a cinÈma et fondËrent ‡ lÕautomne 199 Graniet Film. Cette sociÈtÈ de produc-tion, dont le but est de produire tous les futurs films dÕAlex van Warmerdam, distribuÈ son premier film de fictionLa robe(De Jurk). Alex van Warmerdam est nÈ le 14 ao˚t 1952 ‡ Haarlem aux Pays-Bas. AprËs avoir terminÈ ses Ètudes ‡ lÕEcole dÕ graphique, il Ètudia ‡ lÕAcadÈmie Gerri Rietveld dÕAmsterdam dont il est dipl mÈ en art graphique et peinture. Il a ÈtÈ le co-fondateur du groupe de thÈ‚tre musical Hauser Orkater, qui a connu un succËs populaire aux Pays-Bas et ‡ lÕÈtranger. Durant huit ans passÈs a Hauser Orkater, Alex van Warmerdam sÕest consacrÈ de plus en plus ‡ lÕÈcrit re des textes, aux dÈcors et ‡ la crÈation de la conception gÈnÈrale des spec-tacles. En 1980, il a crÈÈ le groupe de thÈ‚tre ´De Mexicaanse Hondª. JusquÕ
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anglaise, le groupe a connu une recon-naissance internationale en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Alex van Warmerdam est venu ‡ lÕart cinÈmatographique gr‚ce ‡ sa collabora-tion avec le rÈalisateur Franz Weisz, durant le tournage deEntrÈe Brussels et Graniet. AprËs un court-mÈtrageDe Stedeling, il rÈalisaAbel, film qui connut un gros succËs en 1986. En 1992, son deuxiËme filmDe Noorderlingen (Les habitants) fut rÈcompensÈ par 3 FÈlix meilleur film europÈen de jeune cinÈaste, meilleure musique et meilleure direction artistique. En 1996,La robe reÁu le prix de la Fipresci ‡ la Mostra de Venise, le prix de la critique hollandaise au Festival du film des Pays-Bas et le prix du meilleur film au Festival de Potsdam.La robe, distribuÈ dans plus de 20 pays, a connu un succËs public et critique en France. En plus de la publication de lÕensemble de ses piËces de thÈ‚tre, Alex van Warmerdam a Ègalement publiÈ un romanDe hand van een Vreemde(La main de lÕÈtrange)r. Dossier distributeur
Filmographie
Abel De Noorderlingen Les habitants De jurk La robe Kleine Teun
1986 1992 1996 1998
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