Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe, sans jamais oser le demander de Allen Woody
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe, sans jamais oser le demander Everything you always wanted to know about sex but were afraid to ask FICHE FILM
www.abc-lefrance.com
D O C U M E N T
prÈcoce dÕun hippopotame, le viol dÕ pain de seigle gÈant, ou des orgasmes de plusieurs heures, aux rÈsultats inquiÈtants. Woody lui-mÍme joue les rÙles dÕun fou shakespearien qui ne fa plus rire son roi et se dÈbat avec la cein-ture de chastetÈ de sa reine, dÕun voy geur poursuivi en pleine nature par un sein gigantesque qui lÕasperge de dÕun spermatozoÔde perdu dans lÕ gÈante qui rÈgit lÕappareil viril et hÈsite ‡ faire le grand saut. Allen excelle ‡ dÈcrire de maniËre a dine ou candide les situations les pl scabreuses : la folle passion dÕun chiatre pour une brebis, le go˚t soud dÕun pËre de famille pour le travesti la nomenclature de lÕappareillage cy pÈen que nÈcessite une Èrection. On connaÓt deux spÈcialitÈs : lethr away, cÕest-‡-dire le gag visuel la nÈgligemment pour son propre plai (dansBananas, des jurÈs dÕassise passent en plein tribunal des cigaret de marihuana) et leone-liner, plaisan rie verbale de style lapidaire ( Renaissance arrive, on va tous deve peintres !Ó, sÕÈcrie le bouffon sha pearien). En fait, ce comique, comme ses p rains, W. C. Fields et Groucho Marx, plus un humoriste quÕun acteur. gags sont moins construits, moins bi jouÈs que ceux dÕun Jerry Lewis, qui toutfaire. Mais ils sont supÈrieurem Ècrits, et aussi efficaces que des ap rismes dÕOscar Wilde. La maladre mÍme de Woody les rend irrÈsistibl et le laisser-aller, le flou de lÕexÈcut qui frise le ratage, sont des ÈlÈme supplÈmentaires dÕhilaritÈ. DÕa feraient un sort trËs ÈtudiÈ ‡ ses g gets brinquebalants : lÕexcerciseur Bananas, la machine ‡ plier les c mises dePrends lÕoseilleÉLui bal ce ces gags ‡ la va-vite et dans dÈbraillÈ, comptant avec raison sur s abattage distrait, sur sa volontÈ cala teuse dÕen finir. Il prÈfËre un plan fait, mais qui fait rire, ‡ lÕinverse interrompt lÕaction pour placer
incon ÒMes recon en Èc jour, tÈs, p torau York.
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Cet art de faire deux coups dÕune pierre (quÕil se lance) transforme le ratage excessif - presque vantard - dÕune vie faite de faux dÈparts en un triomphe de lÕinaccompli, qui gausse lÕhomme univer-sel en le rÈcupÈrant. Ce Jules CÈsar du t‚tonnement nous a conquis. Robert Benayoun ∞ -
D O C U M E N T
(É) Woody Allen se rit de la libÈralisa-tion des mÏurs en pastichant un best-seller de vulgarisation sexologique dan la lignÈe du fameux rapport Kinsey. Il e a rachetÈ les droits ‡ lÕacteur Ellio Gould et au producteur Jack Brodsky qui ne sont pas parvenus ‡ monter le proje et acceptent le marchÈ en demandant figurer au gÈnÈrique. Allen aborde cett fois la psychanalyse de front et trait systÈmatiquement les chapitres les plu tabous de lÕouvrage dont il sÕinspi sans jamais sombrer pour autant dans l vulgaritÈ ou la pornographie. Au hasar dÕune distribution de choix, on pe noter que Burt Reynolds, encore tou aurÈolÈ de la gloire deDÈlivranced John Boorman , joue un petit rÙle qui Èvoque celui que lui confiera Mel Brook quatre ans plus tard dans saDerniËr Folie. LÕacteur fÈtiche de celui-ci, Gen Wilder, est dÕailleurs Ègalement lÕaffiche de cette farce inÈgale o˘ Alle semble sÕÍtre ingÈniÈ ‡ donner un Ève tail aussi large que possible de ce don il est capable en tant que metteur e scËne. Aux Etats-Unis, avec plus de hui millions de dollars de recettes, cett comÈdie permet ‡ son rÈalisateu dÕacquÈrir une crÈdibilitÈ commercial indispensable aux ambitions de ses pro jets ultÈrieurs. (É) Woody Allen par Jean-Philippe Gueran Rivages/CinÈm
(É) Woody Allen sait pertinemment que la prÈsentation dÕimages crues dÈtou nerait lÕattention de lui et de sa mise e scËne. Il ne sÕagit pas non plus dÕ divertissement de carabins. Le sexe nÕ ici ni la saine impÈtuositÈ de la luxure, ni le caractËre obsÈdant dÕune Òfix tionÓ. A vrai dire, et curieusement, un sensation de distanciation, dÕhostilit presque, prÈdomine. Les thËmes son traitÈs ‡ la fois de maniËre cÈrÈbrale e lourde. Cela peut semble paradoxal mai le sens de lÕhumour fait souvent dÈfau Le sein gÈant qui noie ses victimes sous des giclÈes de lait, la brebis affublÈe de bas noirs pour le plaisir du zoophile, le rabbin fouettÈ, les ouvriers responsable de lÕÈjaculation qui chantentGlory Glor Hallelujahen pataugeant jusquÕau genoux dans un liquide suspect ne sus citent guËre lÕhilaritÈ et mettent le spe tateur vaguement mal ‡ lÕaise. CÕest cÙtÈ obscur de la force de Woody Allen, celui qui se manifestera encore dan Stardust Memories, Ïuvre aussi sombre et contestable que celle-ci.Tou ce que vous avez toujours voul savoir sur le sexeest, selon le propres termes de son auteur, un pas e avant sur la voie du professionnalism cinÈmatographique. Ses films prÈcÈ dents accordaient peu dÕimportance ‡ l ÒformeÓ (cadrages, Èclairages, mouv ments de camÈra), or celui-ci en fait u de ses fondements. Le style des sketches diffËre car chacun est la paro die dÕun genre cinÈmatographique part culier (dans le cas du Òsavant fouÓ, l style film dÕhorreur sÕajoute ‡ celui science-fiction de sÈrie B). Et puis, pour la premiËre fois, Wood Allen sÕoblige parfois ‡ diriger san
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preuve de souplesse et de sensibilitÈ ‡ lÕimage. LÕÈpisode ÒitalienÓ se rÈvËle une subtile imitation dÕAntonioni, avec un passage empruntÈ ‡ Bertolucci (de lÕaveu dÕAllen lui-mÍme), mais le sujet est plutÙt tirÈ duCasanova 1970, de Mario Monicelli. Aux Etats-Unis, ce sketch a ÈtÈ prÈsentÈ avec des dia-logues italiens et sous-titrÈ comme un film Ètranger. Pourtant, la mise en scËne constitue jus-tement le point faible de ce film, qui est probablement le moins bon de toute la filmographie de Woody Allen. Les sketches, ‡ lÕexception du dernier, ne dÈcollent pas et sont peu spectacu-laires. Ils manquent souvent de rythme et surtout, de conclusion : ils sont sim-plement coupÈs. Le sermon empreint de connivence au mari qui sÕest habillÈ en femme ou le dialogue entre Victor et la journaliste dans lÕÈpisode ‡ la Frankenstein sont des pis-aller, ‡ mi-chemin entre sentencieux et sucrÈ. Les acteurs nÕont quÕune faible marge de manÏuvre, hormis lÕinimitable Gene Wilder qui tire parti de sa chevelure bouclÈe et de son regard tendre pour suggÈrer une image presque ovine (en parfait amoureux dÕune brebis) et le vieux John Carradine (inoubliable dans La chevauchÈe fantastique) qui se parodie plaisamment lors dÕune brËve apparition. Quant ‡ Lou Jacobi, la bride sur le cou, il cabotine. Le gÈnÈrique, au dÈbut et ‡ la fin du film, est tout de mÍme spirituel : des lapins dÈfilent ‡ lÕimage - allusion transparente - mali-cieusement accompagnÈs par une chan-son de Cole Porter :LetÕs Misbehav,e dÈvergondons-nousÉ G. Bendazzi -
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Le rÈalisateur
Acteur de thÈatre dÕabord, jouant ensu te dans ses propres films le rÙle dÕu ahuri souffreteux, il fut dÕabord, ave bien des facilitÈs et des nonchalance ÒleÓ nouveau comique amÈricain, pet bonhomme fascinÈ/traumatisÈ par le femmes, victimes des innombrable agressions de la vie urbaine. Il devai sÕimposer, ‡ la fin des annÈes soixant dix, comme lÕun des cinÈastes amÈr cains les plus exigeants Approfondissant en effet sa rÈflexio sur le difficile rapport aux autres, il Èpu rait dans le mÍme temps son Ècritur cinÈmatographique structurant se rÈcits ‡ partir dÕune parole ordonnant l rythme cinÈmatographique comme dan le remarquableUne autre femme. Georges Sadou Dictionnaire des cinÈaste
Filmographie
WhatÕs up, tiger Lily ? Take the money and run Prends lÕoseille et tire-toi Bananas Bananas Everything you always wa about sex but were afraid to Tout ce que vous avez t savoir sur le sexe sans j demander Sleeper Woody et les robots Love and death Guerre et amour Annie Hall Annie Hall Interiors Interieurs Manhattan Manhattan Stardust memories MidsummernightÕs sex co ComÈdie Èrotique dÕune n Zelig Broadway Danny Rose Purple rose of Cairo La rose pourpre du Caire Hannah and her sisters Hannah et ses soeurs Radio days Radio Days September September Another woman Une autre femme New York stories (avec Coppola et Scorsese) Crimes and Misdemean Crimes et dÈlits Alice Alice Shadows and fog Ombres et brouillard Husband and Wives Maris et femmes Manhattan murder mist Meurtres mystÈrieux ‡ Ma
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Mighty Aphrodite1995 Maudite Aphrodite Everybody says I love you1996 Tout le monde dit I love you Deconstructing Harry1997 Harry dans tout ses Ètats Wild man blues Celebrity1998
Documents disponibles au France
Positif n∞421, p.4 ‡ 13. Les Cahiers du cinÈma n∞500, p.118, 119.
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