Un film parlé de de Oliveira Manoel
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Un film parlÈ
de Manoel de Oliveira FICHE FILM Fiche technique
France - 2003 - 1h36
RÈalisation & scÈnario: Manoel de Oliveira
Image : Emmanuel Machuel
Montage : ValÈrie Loiseleux
InterprËtes : Leonor Silveira (Rosa Maria) John Malkovich (Cdt. John Walesa) Catherine Deneuve (Delfina) Stefania Sandrini (Francesca) Irene Papas (Helena) Filipa de Almeida (Maria Joana)
RÈsumÈ Critique Rosa Maria, professeur portugaise, dÈcideLe plus beau de ce film, c'est son titre. Une de rejoindre son mari, pilote en escale ‡hÈrÈsie radicale et vertigineuse:Un film Bombay, par le bateau, avec leur fille.parlÈ, alors que depuis plus de trois quarts L'occasion de dÈcouvrir tous ces lieuxde siËcle les films sont parlants. Il faut voir mythiques qu'elle ne connaÓt qu'‡ traversl‡ l'exercice d'un privilËge rÈservÈ ‡ un les livres : PompÈi, AthËnes, Istanbul, LecinÈaste - le dernier de ses pairs - dont le CaireÉ premierfilm Ètait muet. En chemin, trois femmes exceptionnelles,«a veut dire quoi "un film parlÈ"? C'est un invitÈes par le Commandant, montent ‡film qui est m˚ par une parole, une parole bord. RÈunies autour de la table, elles dis-qui fait avancer un bateau parti de sertent sur ce monde qui va mal, sur lesLisbonne. A son bord, une universitaire, femmes et les hommes, et sur leurs vies.Rosa Maria, et sa petite fille, Maria Joana, Rosa Maria est conviÈe ‡ cette table, lors-embarquÈes pour rejoindre leur Èpoux et qu'une menace troublera cette apparentepËre qui les attend ‡ Bombay. A peine le tranquillitÈÉ paquebotcommandÈ par le capitaine John Walesa a-t-il appareillÈ que Rosa Maria commence une leÁon d'histoire ‡ l'usage de sa petite fille. En descendant l'estuaire du Tage, Maria Joana apprendra la lÈgen-de du roi voilÈ; ‡ Marseille, la fondation de la ville par les PhocÈens; ‡ PompÈi, la destruction de la citÈ par le VÈsuve. Parfois le monologue didactique du profes-
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seur s'agrÈmente d'interventions extÈ-rieures :sur l'Acropole, un pope dÈtaille les diffÈrences entre les signes de croix catholique et orthodoxe; au pied des pyramides, l'acteur Luis Miguel Cintra se fait le Cicerone de ces dames en les guidant jusqu'‡ l'hÙtel o˘ l'impÈratrice EugÈnie fÍta l'inauguration du canal de Suez. Pendant ce temps, le bateau a accueilli trois femmes (interprÈtÈes par Catherine Deneuve, IrËne Papas et Stefania Sandrelli) auxquelles leur notoriÈtÈ et leur beautÈ ont valu d'Ítre invitÈes ‡ la table du commandant. L‡, elles tiennent des propos insignifiants, chacune dans leur langue, tout en se comprenant les unes les autres. Ce qui fait au bout du compte beaucoup de paroles, qui emplissent tous ces espaces si souvent peints, dessinÈs ou filmÈs. Le discours didactique, dÈlicieu-sement ennuyeux, des leÁons de Rosa Maria enlËve encore un peu de mystËre ‡ des images usÈes par les cartes pos-tales et les chromos. Cette extrÍme Èco-nomie de moyens expose le film ‡ tous les risques: ‡ l'ennui de la rÈpÈtition; ‡ la laideur d'images convenues. Mais le malaise trouve sa source au centre mÍme du film, dans le curriculum que propose Rosa Maria ‡ son enfant. La gÈographie de la MÈditerranÈe qu'en-seigne Manoel de Oliveira est pleine de trous :il mËne son navire et son film de faÁon ‡ ignorer que, depuis bientÙt quin-ze siËcles, la rive sud de la mer est habi-tÈe par des musulmans et que la civili-sation juive est nÈe ‡ l'est et a prospÈrÈ tout autour du bassin. Pleine d'un res-sentiment ‡ peine cachÈ (les Arabes sont dÈfinis par le mythe d'IsmaÎl, le b‚tard d'Abraham banni dans le dÈsert), l'histoire parlÈe dans ce film ressasse des souvenirs et des rancÏurs vieux comme les croisades. (É) Thomas Sotinel Le Monde - 15 octobre 2003
DÕ'abord le titre,Un film parlÈ. Comme si chez Oliveira, seul cinÈaste en activitÈ ‡ avoir commencÈ sa carriËre aux der-niers jours du muet, en 1931, la parole n'Ètait toujours pas d'Èvidence la parte-naire de l'image. Les soixante-quinze premiËres annÈes du cinÈma parlant n'auraient ÈtÈ, dans le fond, que le thÈ‚tre d'un bras de fer entre l'image et le verbe, dont le maÓtre de Porto, obser-vateur avisÈ, daignerait enfin nous livrer le score : parole 1 - image 0. Ce serait oublier qu'il ne faut jamais croire Oliveira, 95 ans, sur parole. On serait elle, la parole, on se mÈfierait de ce sacre h‚tif : ‡ en juger l'Ètat dans lequel on se surprend ‡ Ècouter nos conversa-tions ‡ la lumiËre crue de ce film avide-ment parlÈ, Oliveira le Cannibale a enco-re menÈ son monde en bateau :Un film parlÈest d'abord un film naviguÈ. (É) Il faut un culot proprement extraor-dinaire pour tenir sur une moitiÈ de film une ligne b‚tie sur la seule vaine gloire de parler, encore et encore, dans un vide de plus en plus malaisant, alors que dans les grands fonds du film bout un second rÈcit, serpent de mer qui surgira brusquement pour tout remettre en cause. Il faut Ítre Oliveira, si dÈtachÈ, pour s'approprier le signe d'une extinc-tion lente et continuer ‡ montrer la paro-le sous ce jour vide de sens, sans pour autant que son cinÈma ne donne le moindre signe de faiblesse. Quand le cinÈma parlant n'a jamais fait autre chose que de mettre ce qu'il filme sur un piÈdestal, voici l'inverse : la parole dans son usage quotidien ne cherchant pas ‡ rivaliser avec le babil continu de la tÈlÈ-vision, chaÓne voyages. Alors pourquoi ce film, en quoi son choc ? Car il est une OdyssÈe sans retour. En choisissant de traverser la MÈditerranÈe en bateau, Oliveira, qui d'Èvidence a lu Fernand Braudel, se sou-vient que ´la grande histoire s'obstine ‡ traverser la merª. Et ce film parlÈ jus-qu'‡ usure des mots, au fur et ‡ mesure qu'il s'enfonce dans la nuit noire de l'histoire, livre, avec une force de dÈvas-
tation inouÔe, la vision d'un cinÈaste exceptionnellement vieux pour envisa-ger le monde sur une Èchelle qui n'est plus celle de personne. Les cartes marines sont dÈpliÈes, l'histoire vient ‡ notre rencontre pour que se joue main-tenant l'acte II d'une bataille millÈnaire. Dans l'arrÍt sur image final, alors qu'un son sourd rend le film au chaos, aprËs dix minutes ‡ couper le souffle de sus-pense titanesque, on ressent toute l'ur-gence que recouvre la notion d'histoire : c'est la dÈcouverte, dans le tremblement et l'effroi, d'un horizon redevenu dÈcisif. Philippe Azoury LibÈration - 15 octobre 2003
Ce film serait-il dÕun autre temps ? Ou dÈj‡ vain ? Ou encore pire, dÈpassÈ par son Èpoque ? Si tel Ètait notre constat, alors il faudrait sÕinquiÈter. Car Oliveira, qui nÕen finit plus de raconter son crÈ-puscule, porte un regard ‡ la fois dÈsa-busÈ et lucide, curieux et inquiet sur son monde. Sur notre monde. Le rÈsultat apparaÓtra parfois comme trop simple, trop naÔf. Il manque de profondeur parce que son cinÈma en est incapable. Une image ‡ la fois. Une image parfois sym-bolique, souvent trËs bavarde. PrÈcise et lente, lÕimage est rarement en mouve-ment comme pour essayer de com-prendre tout ce quÕelle comporte. Mais la parole est tout aussi symbolique dans ce film (dont le titre est trËs appro-priÈ). Les mÈtaphores sont accessibles ‡ tous. Au point de faire apparaÓtre le film comme une simple dissertation de lycÈen. De ports en ports, nous remon-tons lÕhistoire de notre civilisation : les dÈcouvreurs ‡ Lisbonne et les philo-sophes ‡ AthËnes, lÕEgypte fascinante et le mystËre de PompÈÔ. De Marseille ‡ Aden, en passant par Istanbul, la camÈ-ra dÕOliveira nous fait dÈfiler des cartes postales universelles, des monuments, notre Histoire, le patrimoine de
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lÕHumanitÈ. Ce voyage mÈditerranÈen, qui se veut initiatique, ou en tout cas pÈdagogique, traverse les mythes, les lÈgendes, les guerres. Et comme elles, Oliveira propose trois sirËnes ou trois muses, selon votre inter-prÈtation, pour expliquer le monde. Trois gr‚ces. La blonde franÁaise douÈe pour lÕargent, la rousse italienne dotÈe de beautÈ, et la brune grecque sachant chanter. La confrontation des trois stars latines (Deneuve, Sandrelli, Papas) inter-viendra tard dans le film mais permettra au cinÈaste dÕexposer ses thËses. Si dans la forme, nous critiquerons un peu sa nouvelle Ïuvre, dans le fond, que peut-on reprocher ‡ un vieil homme qui rÍve dÕune Europe unie, d'une civilisa-tion dirigÈe par les femmes, qui reven-dique les origines orientales de sa cultu-re, et pas seulement son hÈritage chrÈ-tien. De la sagesse des Grecs et des doits de l'Homme franÁais, il ne retient que lÕeffondrement de notre civilisation anglophone, bureaucrate. Mais il nÕoublie pas que le pÈtrole et lÕÈconomie dominent notre Èconomie. Le Canal de Suez est alors un passage obligÈ dans cette odyssÈe fataliste. Car tout cela ne finira pas bien. Oliveira qui se complait dans les requiem, a peur : la menace du fanatisme, le rappel de lÕincendie de la BibliothËque dÕAlexandrie, fait Ècho aux Ïuvres rÈcentes de Chahine ou Arcand. La dÈsillusion fait place ‡ la stupÈfac-tion. AprËs tout nous sommes ‡ lÕÈtÈ 2001, et ce nÕest pas une coÔncidence. AprËs nous avoir parlÈ dÕamour, de sÈduction, de trahison, le cinÈaste sÕenferme dans une vision pessimiste qui laissera lÕAmÈricain bouche bÈe devant un tel acte de barbarie. Ce film parlÈ se veut un tÈmoignage -rÈsumÈ de ce que Oliveira veut laisser en testament. Dommage quÕil filme sans grandeur, sans esthÈtisme tant de beau-tÈs. Mais tout reste courtois, poli, culti-vÈ, Èrudit, bien ÈlevÈ. Par manque de moyens sans doute, ou par absence dÕambition esthÈtique, la plupart des scËnes nÕont aucun autre intÈrÍt que de
les Ècouter. Les voir parfois est un sup-plice. De voir ces ruines de notre civili-sation, de constater notre civilisation en ruine ne nous consolera pas. Sauf ‡ se souvenir de cette sÈquence drolatique dÕun chien cherchant ‡ retenir un bateau de pÍche. Comme si le rÈalisateur cher-chait lui aussi ‡ ne pas vouloir voir cou-ler sa mÈmoire. (Vincy)
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Entretien avec Leonor Silveira
Quatorze films avec Manoel de Oliveira : pas de lassitude ? Ces quatorze films font qu'aujourd'hui l'univers cinÈmatographique du maÓtre trouve sa place dans ma vie, non seule-ment comme une expÈrience artistique mais comme si je faisais partie d'une famille.
Comment vous a-t-il dÈcouverte ? J'ai connu Manoel en 1987, lorsque je me suis prÈsentÈe au casting des Cannibales. Je ne comprenais pas trËs bien ce qu'il attendait de moi, c'Ètait un projet compliquÈ pour une actrice, puisque en partie chantÈ, mais il Ètait d'une dÈlicatesse infinie. Parfois, il peut Ítre beaucoup plus directif, dans la prÈ-paration du film ou sur un plateau.
Que vous a-t-il appris ? Ce que c'est d'Ítre devant la camÈra, d'Ítre suivie par une camÈra, en construisant simultanÈment le person-nage, ses relations avec les autres et avec le texte, l'intrigue, l'espace, les odeurs, le dÈcor, la musique. J'ai appris ‡ Ítre actrice ‡ son cÙtÈ, respectant tou-jours son regard et son instinct. La confiance totale est un instrument sans lequel je ne saurais travailler.
Comment travaillez-vous ensemble ? Sur un plateau d'Oliveira, la discipline est le mot d'ordre pour le travail de groupe. En s'occupant lui-mÍme, sans exception, de tous les secteurs tech-niques qui englobent un tournage, il prend soin de tous ses acteurs de la mÍme faÁon, Èvitant la crÈation d'une trop forte distance entre ses interlocu-teurs, ou d'une trop grande concurrence entre les acteurs, qu'ils soient petits ou grands. C'est le plus impressionnant sur un tournage avec lui : il est partout. La complicitÈ de toutes ces annÈes est le rÈsultat de son respect pour l'instinct de l'acteur et, en retour, du respect de l'ac-teur pour les idÈes de Manoel, qui reste toujours le seul ‡ savoir vraiment ce que sera le film. Avec une extrÍme prÈcision. Tout le travail consiste ‡ articuler son propre instinct d'acteur avec ce que veut si exactement Manoel.
Vous Ítes sa ´messagËreª ? Savoir travailler et Ècouter un homme de l'‚ge de Manoel est pour tout le monde un apprentissage parfois plus enrichis-sant que n'importe quel apprentissage scolaire ou acadÈmique. Porteuse de sa parole, de son idÈe, de son objectif, l'ac-trice habituelle que je suis devenue pour lui devient un instrument de son dia-logue avec le public, un vecteur de l'en-vo˚tement. Je me sens investie d'une sorte de mission.
Oliveira aime les actrices et privilÈgie souvent les personnages fÈminins : est-il fÈministe ? Les personnages que j'ai interprÈtÈs ont toujours su, gr‚ce ‡ l'honnÍtetÈ de Manoel, transporter la rÈalitÈ, l'actuali-tÈ, la vraisemblance de la femme ‡ tra-vers le temps, dans diverses situations sociales ou politiques. Il a toujours voulu mes personnages, principaux ou secon-daires, avec l'intensitÈ nÈcessaire ‡ ce que, ‡ chaque reprise, on puisse recon-naÓtre la force animale qui est en moi et dans la femme que je joue.
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Un film parlÈest un voyage dans l'es-pace et dans le tempsÉ Un film parlÈest un parcours ‡ travers le bassin mÈditerranÈen et passe par des lieux qui ont marquÈ l'histoire de la civilisation occidentale. C'est un film descriptif, rÈaliste et sincËre. Il dÈnonce notre quotidien chaotique, il retourne ‡ l'origine des conflits les plus actuels, dÈmontrant que ceux-ci, sur la durÈe d'une civilisation - la MÈditerranÈe -, sont le vÈritable soubassement social de l'Ítre humain de nos jours. Et pourtant Un film parlÈ faitplace au rÍve, mais en appelant ‡ l'utopie.
Vous ne cessez de parler de toutes ces choses avec un enfant. Un film parlÈest aussi une histoire racontÈe ‡ un enfant, comme un conte, une fable, avec le langage transparent de l'enfant, ce personnage qui, en Ètant le seul ‡ pouvoir endiguer le chaos, en est aussi la premiËre victime.
Connaissiez-vous les villes Ètapes de cette initiation, PompÈi, AthËnes, Istanbul, Le Caire ? Pas toujours. Mais pendant le voyage, la production a contactÈ des Èquipes de techniciens sur place, ce qui a permis un Èchange sur la vie actuelle dans ces pays. On a eu la chance de dÈcouvrir et d'expÈrimenter le mode de vie de cha-cun de ces peuples. Propos reccueillis par Antoine De Baecque LibÈration - 15 octobre 2003
Le rÈalisateur
Filmographie
Manoel de Oliveira est nÈ en 1908 ‡ Porto.Aniki-bobo1942 Il frÈquente lÕÈcole primaire, puis poursuitActe du printemps1963 sa scolaritÈ dans un collËge tenu par desLe passÈ et le prÈsent1971 JÈsuites. Il ne pousse pas trËs loin sesBenilde ou la vierge-mËre1975 Ètudes et semble suivre la voie toute tra-Amour et perdition1978 cÈe par la famille en travaillant aux cÙtÈsFrancisca1981 de son pËre.La visite A vingt ans, il se passionne pour le sport.ou mÈmoires et confessions1982 Champion de saut ‡ la perche, la voiture deLe soulier de satin1985 course le passionne aussi. Il remporte deMon cas1986 nombreux prix au Portugal, en Espagne et ‡Les cannibales1988 Rio de Janeiro. Il nÕabandonnera la compÈ-Non ou la vaine gloire de comman-tition quÕen 1940.der1990 Manoel de Oliveira a encore une autre pas-La divine comÈdie1991 sion : le cinÈma. Il sÕinscrit ‡ lÕÈcole de for-Le jour du dÈsespoir1992 mation dÕacteur de cinÈma ‡ Porto. Il est ‡Le val Abraham1993 lÕÈpoque un jeune homme ‡ la mode et unLe couvent1995 sportif connu. CÕest bien plus ‡ cette rÈpu-Le passÈ et le prÈsent1996 tation quÕ‡ ses talents dÕacteur quÕil devraVoyage au dÈbut du monde1997 son seul rÙle dansLa chanson deInquiÈtude1998 Lisbonne, en 1933.La lettre1999 Parole et utopie2000 Je rentre ‡ la maison2001 Un film parlÈ2003
Documents disponibles au France
Revue de presse importante Cahiers du CinÈma n∞583 Positif n∞513 Fiches du CinÈma n∞1719 CinÈastes n∞10
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