Zelig de Allen Woody
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Zelig Zelig de Woody Allen FICHE FILM Fiche technique
USA - 1983 - 1h20 Noir et blanc
RÈalisation et scÈnario : Woody Allen
Photographie : Gordon Willis
Montage : Susan E. Morse
Musique : Dick Hyman
InterprËtes : Woody Allen (Leonard Zelig) Mia Farrow (Dr. Eudora Fletcher) John Buckwalter (Dr. Sindell) Paul Nevens (Dr. Birsky) Martin Chatinover (LÕendocrinologue) Stanley Swerdlow (le diÈtÈticien)
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gissement de ceChaplin inconnurÈvÈlÈ par Kevin Brownlow avec ces archives inventÈes, jetÈes nÈgligemment sur le tapis des certitudes historiques. CÕest ‡ la dÈmarche des plus grands notamment ‡ celle de Welles, quÕil faut s rÈfÈrer pour trouver une quelconque Èquiva-lence au film de Allen.Citizen Kanese b‚tit autour dÕune ambiguÔtÈ que corrobor rent dËs lÕorigine les tentatives de Randolph Hearst pour interdire lÕexploit tion du film. Les actualitÈs insÈrÈes dans lÕenquÍte du journaliste, attisaient dÈj‡ c jeu avec le feu du rÈel. Et si lÕon Èvoque s construction,Mr ArkadinsÕenroule de l mÍme maniËre autour dÕun creux, dÕu absence dÕintrigue, de sujet, qui est presqu une absence de personnage. DansVÈritÈs et mensonges, on br˚le un MatisseÉ DÕautres exemples Èmaillent un cinÈma plu proche de nous : tel film sÕadjoint les se vices dÕun prÈsentateur-vedette de la tÈlÈv sion, tel autre - et la pratique est plus que courante - dÈtourne la Une dÕun journal. se trouve souvent une rÈplique telle que : ÒOn nÕest pas au cinÈmaÓ pour tent maladroitement dÕentÈriner lÕeffet de r si convoitÈ et pourtant si rare et fugitif. Le faux documentaire de Woody Allen est un grand film en ce quÕil rÈussit ‡ renouv ler toute une problÈmatique de la reprÈsen-tation liÈe intimement au cinÈma et au monde des media de maniËre plus gÈnÈrale. A travers Zelig, ceself made manau sens minimal du terme puisquÕil se fait perp tuellement ‡ lÕimage de celui quÕil cÙto Woody Allen semble vouloir nous dire quelque chose de la naissance ‡ une Èpais-seur dramatique des Ítres ou des person-nages. Issu du nÈant, Zelig finit par exister par del‡ mÍme le film qui le concerne. Dans les cadrages tremblÈs des actualitÈs, les flashes voilant l'image, la reprÈsentation malhabile des mÈdecins, officiels et autres personnalitÈs, tout ce rapport cahotant et vierge aux mÈdias dÕalors - si parfaiteme reconstituÈ -, Zelig nÕest tout dÕabo quÕune silhouette, une surimpressio (comme sur le terrain de base-ball par exemple), une retouche, qui finit par se den-sifier peu ‡ peu jusquÕ‡ devenir, dan
cohÈrence trompeuse de ces bande dÕactualitÈs, lÕaccumulation de ses preuv illusoires, le seul personnage, la seule vÈri tÈ humaine et cinÈmatographique. Citizen Zelig, par un long plan un pe bougÈ, assis, les jambes croisÈes au fon dÕun couloir, seul, atteint aux plus grand rÙles de la ComÈdie humaine. Il est le per sonnage idÈal du cinÈma, corps dÈsincarnÈ fantÙme intangible dont lÕimage se pos sans heurt sur la toile de lÕÈcran. Etre lÕautre ou ne pas lÕÍtre : LeonardZe ne se contente pas dÕaccumuler les preuv de sa fausse biographie. Homme-camÈlÈon il Ètonne les psychiatres qui lÕentourent p sa facultÈ singuliËre dÕemprunter comm une simple chemise, la personnalitÈ et l physionomie de ceux quÕil approche. Brun Bettelheim, Susan Sontag, Saul Bello viennent en personne, mÍler leurs tÈmoi gnages et leurs analyses ‡ ceux dÕautre contemporains imaginÈs par Woody Allen Le film engendre avec ironie et humour s propre rÈflexion et son commentaire Bettelheim dit justement de Zelig combien il symbolise au plus haut point le dÈsir dÕass milation des juifs dans la sociÈtÈ amÈricai ne.Zelig, film sur la condition humaine sÕenrichit dÕun subtil regard sur la conditi juive. Ce dÈsir dÕÍtre lÕautre, de disparaÓtre en l nÕest-il pas Ègalement la forme la plu aboutie du conformisme ? JudaÔsme, psychanalysme, rapport au femmes, les grands thËmes, les obsession de Woody Allen filtrent une fois encor mais revivifiÈes par ce nouveau prisme comme cherchant une justification ultim dans ces images abÓmÈes. Le narcissism de Allen nÕa jamais ÈtÈ ‡ ce point crÈateu lÕoriginalitÈ profonde, tant formelle quÕint lectuelle deZeligen tÈmoigne. Alors que de besogneux moines copiste stÈrilisent aujourdÕhui la dÈmarche durema ke, la reconstitution des fausses actualitÈ deZelig, constitue ‡ elle seule une perfor mance technique et esthÈtique. Gordo Willis qui travaille ici pour la sixiËme foi avec Woody Allen, et qui a dÈj‡ signÈ le noirs et blancs deManhattanetStardus
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
neuf : grisaille, exposition vacillante, angles de prises de vues, optiques, Èclairage fron-tal des ÒnewsÓ, tout dÈcoule dÕune observa-tion attentive et dÕune connaissance trËs s˚re de ces vieilles images des annÈes tren-te-quarante. Le son grinÁant, nasillard et saturÈ, la gestuelle si connotÈe dÕune Èpoque - ces personnages qui ne savent que faire de leurs mains devant les camÈras et lesflasheset qui finissent par faire de petits signes - authentifient davantage ces bandes que lÕon a mÍme songÈ ‡ rayer un peu. On sait bien quÕen peinture, les faus-saires sont des peintres de grand mÈtier. La rhÈtorique du discours cinÈmatogra-phique Èvolue. Le lien du documentaire ‡ la parole, au commentaire, accentue sans doute davantage son vieillissement :Zelig en fait une dÈmonstration virtuose et lÕon pense parfois ‡ lÕallÈgresse thÈorique de NoÎl Burch dansCorrection please. DansAnnie Hall, Mac Luhan sortait de derriËre une affiche de cinÈma pour confir-mer les dires de Woody Allen. Ici Sontag, Bettelheim interviennent, imperturbables, dans letimingrigoureux de ce docu-men-teur comme si ‡ force de fiction, tout cela existait vraiment, comme si lÕÈnergie crÈa-trice pouvait en dÈfinitive cristalliser du rÈel. On reste saisi par le passage de cette ombre sans origine sur laquelle veille le regard profond de Mia Farrow. Zeligtourne la crÈcelle de ses images rayÈes, troisiËme volet dÕun triptyque (?) en noir et blanc. AprËs le scope lyrique de Manhattanet la poÈsie fellinienne de Stardust memories, il fait figure en mÍme temps dÕÏuvre essentielle et de vilain petit canard. Quel est donc ce film sans beautÈ immÈdiate, sans concession plastique, sans cadres soigneux ni mouvements dÕappareil, sans audaces dÕÈcriture et qui pourtant ne peut nous Èmouvoir avant tout quÕen tant que film ?Zeligjoue sans rien en dire de ce mystËre, comme il joue de cette expÈrience prÈsumÈe. Leonard Zelig sÕil est le dernier des hommes, est aussi lÕunique figure possible, il est le K ÒcoupableÓ duProcËs. Comme
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reprÈsentant ballottÈ entre rÈpulsion et atti rance, dÕune incontournable diffÈrenc Woody Allen, lÕamuseur ironique et dÈse pÈrÈ, signe avecZeligun trËs profon conte philosophique. Didier Goldschmid CinÈmatographe n∞92 - Sept./Oct. 8
(É) Il vient de nous donner un film inclas-sable, sans Ètiquette (nondescript), dont o peut croire pendant vingt-cinq minutes quÕ se limite ‡ une sÈrie de plans fixes tournÈ modiquement en noir et blanc, basÈe sur l seul commentaire de documents dÕorigin imprÈcise : il ne faut pas longtemps pou comprendre quÕil sÕagit en fait dÕune su production surchargÈe de truquages, don les recherches et acquisitions dÕarchive rarissimes ont d˚ co˚ter.les yeux de la tÍte. Tout le monde sait ‡ prÈsent queZelig ÈtÈ tournÈ en trois ans dÕun travail hara sant, pendant quÕAllen Ïuvrait sur troi autres de ses films, cumulant alternative ment ses efforts ‡ ses heures selon un pla de travail inouÔ dans le show busines actuel, et dans des conditions expÈrimen tales que seul peut se permettre un Georg Lucas entourÈ de son outillage sophistiqu de lÕlndustrial Light and Magic, et de se Èquipes innombrables. Film Ètrange que celui-ci, ‡ lÕopposÈ d lÕopus entrepris, unique dans sa conceptio mÍme sÕil emprunte semble-t-il ‡Citize KanelÕidÈe du faux documentaire d'Èpoque au lieu de la Marche du Temps, Allen pas tiche ici certaines Èmissions de tÈlÈvisio comme celles de Kevin Brownlow sur lÕhi toire de Hollywood, encore que certains lui prÍtent au travers de ses divers ´tÈmoins sollicitÈs, parfois g‚teux et parfois rÈti cents, le dÈsir de malmener leRedsde so ex-rival Warren Beatty. Mais transcendon ces tentatives de motiver bassement ce qui demeure un acte original, qui comme tout lÕÏuvre de Woody progresse du particula risme narcissique ‡ lÕunanimisme ÈclatÈ. sÕagit dansZeligdÕune manifestatio dÕaffranchissement, dÕune revendicati dÕautonomie, dÕun rejet de toute propensi au piÈtinement, dÕune fin de non-rece
aux conseilleur Etude cliniqu curieux cas to film raconte la trique nommÈ transformer ‡ v quoi, un Noir, u chiatre, un ob que nÕest p quÕil pourrait sÕil lui en reste Cette Ètude est par lÕhypnose, rÈe, le Dr Eudor fois un provis jouÈe sans gla Farrow qui ret amÈricaine ‡ la guÈrir une obs de Graham Be tÈlÈphone, ou (On retrouve ici pionniers de l Hobbs dansMi lÕesthÈtique d film). Pour ce f plira des exploi par se faire a arrache son se sembler aux a dÕÍtre aimȪ. Peu ‡ peu le f complet, passa titre au film d ÈlaborÈ, en mÍ ment froid, et la place ‡ un rÈvÈlateur, qui de lÕexorcism en forme de col borateurs ‡ un rateur Gordon le grain des vi musicien Dick des rois de Tin Susan Sonta Bettelheim se un bel allant e tises de Zelig) de la cÈlÈbritÈ,
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
La rÈussite incomparable deZeligtient ‡ sa profondeur inattendue : le film chemine en nous, laisse une traÓnÈe dÕimplications gigogne, un buvard de complexitÈs en aurÈoles. Il dÈpasse le spectacle distrayant auquel sÕabandonne le fan des Allenismes attendus et embraie sur une autocritique dÈsabusÈe.Zeligtransmet au fond le mÍme message queStardust memories, mais cette fois au travers dÕun protagoniste ´fictifª censÈ reprÈsenter nÕimporte qui. Woody Allen a inventÈ une affliction dont tout le monde souffre plus ou moins. Notons quÕ‡ travers toutes ses transforma-tions, au rebours dÕun Alec Guiness, Woody demeure obstinÈment lui-mÍme, tout en restant semblable ‡ chacun de nous.Zelig est un refus de se conformer ‡ lÕidÈe que les autres prÈtendent se faire de nous, aux normes du comique que veulent imposer les affaiblis de lÕhumour. Allen refuse cette monstruositÈ : changer sur ordre ; il compa-re cette facultÈ de passivitÈ intellectuelle, cette facultÈ deplieraux pires alibis de la dÈmission morale. Il attaquephysiquement cette dÈmission qui permet de subir les modes, les idÈologies rÈgnantes, les idÈes reÁues, laquelle engendre les tolÈrances intolÈrables, voire le nazisme. Zelig ‡ Nuremberg trace la limite o˘ lÕintellectuel tentÈ par le confort de masse rejette la dic-tature. En ce sens, ce film qui est son Citizen Kaneest Ègalement son Dictateur. La rÈussite du film tient aussi ‡ son Ècart frÈquent du verbalisme : quelle que soit la prÈÈminence du commentaire, et mÍme du commentaire de commentaire (on retrouve Woody lÕessayiste duNew Yorkerdans ses exercices les plus subtils), on rencontre sans cesse des images inoubliables, vÈri-tables trouvailles ‡ la Lichtenberg dans le domaine du cinÈma : le stÈthoscope mul-tiple gr‚ce auquel une Èquipe mÈdicale impressionnante ausculte un Zelig horizon-tal. Zelig traÓnant les pieds, ‡ la verticale cette fois, sur les murs et plafonds de la cli-nique tel un Babaouo ÈberluÈ. Ce sont des perles dÕidiosyncrasie bien dominÈe, des icÙnes contemporaines aussi dotÈes de
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Cartier-Bresson. QuÕon me pardonne une derniËre remarqu quÕinspire lÕune de mes obsessions les pl connues : je trouve dans Zelig plusieurs recours, ou plusieurs allusions ‡ un autre camÈlÈon contemporain, jÕai nommÈ on l devine Jerry Lewis. Non seulement Woody cite directement Jerry dans cette scËne o˘ Zelig, manipulÈ au niveau des vertËbres, se caresse les jambes inversÈes dans un effet volontairement bÈnin de dislocation (comme le professeur Kelp se gratte les pieds aprËs Èlongation des bras dans leNutty profes-sor), et cite le mÍme film dans cet axiome crucial ´Be yourselfª qui rÈsume la morale des deux films, mais encore il partage avec Jerry son producteur Roger Greenhut (qui produisait en mÍme tempsKing of come-dyetMidsummer sex comedy) et une comÈdienne, Mae Questel, ici titulaire des chansons attribuÈes ‡ Helen Kane et qui fut autrefois sa partenaire dansItÕs onl money. Il nÕest pas jusquÕa lÕutilisation thËme chantÈ de JerrylÕm sitting on top the world, repris par son interprËte original Al Jolson, crÈditÈ (comme Cole Porter) dÕu couplet original sur lÕhomme-camÈlÈo pour nous rappeler quÕAllen trouve toujour aujourdÕhui chez Jerry un ´don inouÔª co parable ´‡ celui de Chaplinª, sans doute ‡ cause de son mimÈtisme parfait. Signalons au passage que Chaplin reÁoit aussi un hommage appuyÈ, ‡ la fois par sa prÈsence physique (auprËs de Zelig) dans le San Simeon de William Hearst, mais aussi dans les allusions aux attaques racistes des ligues de vertu et aux procËs de paternitÈ (Lita Fox dÈsigne clairement Lita Grey). Une phrase du commentaire prononcÈe dans le film par Irving Howe suggËre que Zelig´reflËte lÕexpÈrience juive aux U.S.A. au travers de la tentation toujours frustrÈe de lÕassimilation. Or le film est situÈ lÕÈpoque prÈcise ou un presque homonym le producteur new-yorkais William Selig, IÕun des fondateurs de la Vitagraph, subi sait comme la plupart des pËres fondateurs de lÕindustrie cinÈmatographique, tous juif ce que Ben Hecht a appelÈ ´une renaissan-ce sÈmitique de camouflage sans rabbins ni Talmudª, cÕest-‡-dire une autocen
visant ‡ lÕintÈgration souple. On nous dit que Zelig (ou Selig) en yiddis signifiebÈni,Èlu, au sens de ´mama bÈnieª ou ´race Èlueª. Si cÕest le ca Woody ne lÕimplique que par ironie, com pour dÈsigner une distinction calamiteuse Mais nÕest-ce pas le destin de la natio juive que de tourner toute malÈdiction e une sorte dÕavantage indiscutable ? Robert Benayou Positif n∞27
Le rÈalisateur
Acteur de thÈatre dÕabord, jouant ensui dans ses propres films le rÙle dÕun ahu souffreteux, il fut dÕabord, avec bien d facilitÈs et des nonchalances ÒleÓ nouve comique amÈricain, petit bonhomme fasci nÈ/traumatisÈ par les femmes, victimes de innombrables agressions de la vie urbaine Il devait sÕimposer, ‡ la fin des annÈ soixante-dix, comme lÕun des cinÈast amÈricains les plus exigeants Approfondissant en effet sa rÈflexion sur l difficile rapport aux autres, il Èpurait dan le mÍme temps son Ècriture cinÈmatogra phique structurant ses rÈcits ‡ partir dÕu parole ordonnant le rythme cinÈmatogra phique comme dans le remarquableUn autre femme. Georges Sadou Dictionnaire des cinÈaste
Filmographie
WhatÕs up, tiger Lily ?196 Take the money and run1969 Prends lÕoseille et tire-toi Bananas197 Bananas Everything you always wanted to know abou sex but were afraid to ask1972 Tout ce que vous avez toujours voulu savoi sur le sexe sans jamais oser le demander Sleeper197 Woody et les robots
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Guerre et amour Annie Hall1977 Annie Hall Interiors1978 Interieurs Manhattan1979 Manhattan Stardust memories1980 MidsummernightÕs sex comedy1982 ComÈdie Èrotique dÕune nuit dÕÈtÈ Zelig1983 Broadway Danny Rose1984 Purple rose of Cairo1985 La rose pourpre du Caire Hannah and her sisters1986 Hannah et ses soeurs Radio days1987 Radio Days September1987 September Another woman1988 Une autre femme New York stories1989 (avec Coppola et Scorsese) Crimes and Misdemeanors1989 Crimes et dÈlits Alice1990 Alice Shadows and fog1991 Ombres et brouillard Husband and Wives1992 Maris et femmes Manhattan murder mistery1993 Meurtres mystÈrieux ‡ Manhattan Bullets over Broadway1994 Coups de feu sur Broadway Mighty Aphrodite1995 Maudite Aphrodite Everybody says I love you1996 Tout le monde dit I love you Deconstructing Harry1997 Harry dans tout ses Ètats Wild man blues
Documents disponibles au France Fiches du CinÈma n∞742 Positif n∞272 Cahiers du CinÈma n∞352
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