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l La sensibilisation peut-elle influencer la prise de position quant au conflit afghan? Alexandra Lavigne Andres Mendez Fabrice Guay-Gaucher Fatima Portillo François Larouche Valérie Roy Source : http://www.ipolitics.ca/ Sommaire Dans le cadre du cours Initiation pratique à la méthodologie des sciences humaines, l’équipe scientifique s’est penchée sur le sujet qui touche le conflit qui sévit depuis 2002, en Afghanistan. Le but de la recherche était simple : vérifier s’il existait un lien entre la sensibilisation des Québécois sur la guerre en Afghanistan ainsi que leur position sur ce conflit. Le travail intitulé : La sensibilisation peut elle-influencer la prise de position quant au conflit afghan? fait le point sur le contexte général des évènements depuis le commencement jusqu’à aujourd’hui ainsi que sur la prise de position des différents pays concernés, soit les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et, bien sûr, le Canada. Évidemment, les chercheurs s’interrogent particulièrement sur l’opinion des Québécois qui tend à être plus négative. En effet, selon un sondage réalisé par la firme Angus Reid Public Opinion, 58% des Québécois considèrent la mission canadienne en Afghanistan comme une erreur. Afin de connaître la source d’une opinion aussi défavorable, les membres scientifiques observent de plus près l’impact des manifestations et de la mauvaise connaissance de ce sujet sur l’opinion publique.

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Publié le 03 décembre 2012
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Langue Français
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La sensibilisation peut-elle influencel r la prise de position quant au conflit afghan? Source�:�http://www.ipolitics.ca/Alexandra Lavigne  Andres Mendez   Fabrice Guay-Gaucher  Fatima Portillo  François Larouche  Valérie Roy  
Sommaire  Dans le cadre du cours Initiation pratique à la méthodologie des sciences humaines, l’équipe scientifique s’est penchée sur le sujet qui touche le conflit qui sévit depuis 2002, en Afghanistan. Le but de la recherche était simple : vérifier s’il existait un lien entre la sensibilisation des Québécois sur la guerre en Afghanistan ainsi que leur position sur ce conflit. Le travail intitulé : La sensibilisation peut elle-influencer la prise de position quant au conflit afghan? fait le point sur le contexte général des évènements depuis le commencement jusqu’à aujourd’hui ainsi que sur la prise de position des différents pays concernés, soit les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et, bien sûr, le Canada. Évidemment, les chercheurs s’interrogent particulièrement sur l’opinion des Québécois qui tend à être plus négative. En effet, selon un sondage réalisé par la firme Angus Reid Public Opinion, 58% des Québécois considèrent la mission canadienne en Afghanistan comme une erreur. Afin de connaître la source d’une opinion aussi défavorable, les membres scientifiques observent de plus près l’impact des manifestations et de la mauvaise connaissance de ce sujet sur l’opinion publique. La population canadienne semble mal informée, à la base, puisque seulement 38% des Canadiens affirment avoir vu, lu ou entendu quelque chose dernièrement au sujet des Force canadiennes, selon un sondage réalisé par le journaliste indépendant Nicolas Laffont. Néanmoins, l’équipe se questionnait d’autant plus sur le rôle des médias dans la sensibilisation au conflit. Selon le professeur Michel Pichette, les individus sont façonnés par les divers médias qui choisissent, trient et séparent méticuleusement la moindre information qui sera diffusée aux individus. Suite à l’approfondissement de leurs connaissances, les chercheurs ont formulé l’hypothèse suivante, qui se divise en deux volets : Tout d’abord, il existe une corrélation entre la sensibilisation des Québécois quant à la guerre en Afghanistan ainsi que leur position sur le sujet. Ensuite, une sensibilisation négative faite par les médias entraîne une prise de position défavorable sur ce conflit. Afin de tenter d’y répondre, ils ont mis sur pied un formulaire de questions qu’ils ont distribué entre le 1er et le 10 novembre dans plusieurs centres d’achat de la ville de Québec. L’échantillon cible était les Québécois âgés de 18 ans et plus, qui parlaient français et qui résidaient dans la province québécoise. Les résultats de la cueillette de données sont des plus fascinants. Une analyse approfondie ainsi qu’une interprétation détaillée permettent de faire la lumière sur les résultats obtenus pour ainsi en tirer des conclusions intéressantes. 2
Résumé de l’état de la question Les chercheurs se sont basés sur de nombreux écrits afin approfondir les dimensions concernant la sensibilisation des Québécois ainsi que leur prise de position. Avant toute chose, il était nécessaire de connaître le contexte général de la guerre en Afghanistan. L’équipe a donc remontée onze ans dans le temps afin d’établir l’ordre des évènements subvenus. Les attentats du 11 septembre 2001 constituent l’élément déclencheur. À peine quarante-huit heures plus tard, le président Bush annonce le déploiement des troupes américaines sur le territoire afghan afin de contrer le terrorisme1. Vingt-sept jours plus tard, soit le 8 octobre 2001, Jean Chrétien atteste que le Canada soutiendra l’armée américaine, aux côtés du Royaume-Uni et de la France2. Il s’ensuivra alors de nombreuses missions telles que Athéna, Apollo et Attention en vue de tenter de maintenir un environnement stable pour la population du pays étranger. Voilà maintenant onze ans que des troupes canadiennes sont envoyées afin d’agir pour le mieux en Afghanistan. Le 21 mai dernier, Stephen Harper annonçait le retrait définitif, soit en mars 2014, de l’armée, lors du 3sommet de l’OTAN.  Évidemment, dans un conflit d’une telle ampleur, il est important de considérer le regard des autres pays en ce qui a trait aux actions entreprises et aux enjeux de la guerre. Parmi les pays de l’Union européenne qui se retrouvent dans l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), plusieurs sont d’avis que l’aide apportée à l’Afghanistan n’est pas efficace et les motifs qui poussent certains pays à s’engager sur le terrain afghan semblent plutôt imprécis4. Selon le journaliste Philippe Leymarie, les pays européens tendent à avoir une opinion plus négative en raison du peu de liberté qu’ils ont quant à la prise de décisions et aussi à cause des sommes atteignant plusieurs milliards qui sont investies dans cette guerre aux motifs peu valables. Malgré sa contribution plus active au début des années 2000, l’Union européenne se recule peu à peu du conflit.   1GOUVERNEMENT DU CANADA. L’ENGAGEMENT DU CANADA EN AFGHANISTAN. «Histoire de notre engagement 2Ibid.3Ibid.4Philippe LEYMARIE. «En Europe, l’opinion ne croit pas à cette guerre».  Monde diplomatique, Paris, 2011, p.7.3
Qu’en est-il de l’opinion canadienne à présent? Un sondage réalisé par la firme Angus Reid Public Opinion, en janvier 2012, établit que sur 1 000 canadiens interrogés, 54% appuie la décision du gouvernement Harper d’avoir envoyé plus de 950 militaires pour aider l’armée afghane, de façon pacifique, à préserver l’ordre et la paix dans le pays5. Ce sondage permet de déterminer la position qui tend à être plus positive des certaines province telles que l’Alberta et la Colombie-Britannique tandis que d’autres semblent plus opposées au conflit comme le Québec, l’Ontario ainsi que certaines provinces maritimes6.  Puisque les scientifiques se questionnaient, à la base, sur la prise de position de Québécois, il était important d’examiner leur opinion sur la participation du Canada au conflit afghan. Ainsi, un sondage léger marketing, réalisé en 2011 auprès de 1 001 Québécois, révèle que 71% des répondants sont opposés au prolongement de la mission7. Il est important de faire mention que cet avis demeure ferme tout en considérant que les soldats sont dirigés vers une zone moins dangereuse et que l’objectif premier de cette manœuvre est la formation et l’entraînement de l’armée afghane. Certes, malgré le défi périlleux des soldats canadiens qui consiste à maintenir l’ordre en l’Afghanistan, c’est-à-dire contribuer à la reconstruction des infrastructure, former l’armée afghane pour l’autonomie du pays ainsi que d’assurer la paix et la sécurité des civils, 18% de la population est en faveur de la mission, et ce, tout en considérant le prolongement des troupes sur le terrain, qui s’étale jusqu’en 2014.  Après avoir observé la prise de position des pays impliqués dans le conflit, puis celle du Canada et du Québec, les chercheurs se devaient d’explorer la dimension portant sur la sensibilisation qui entoure la guerre en Afghanistan. Bien sûr, les médias qui sont les principaux transmetteurs d’information, ont tendance à exercer une forte sensibilisation en raison de leur omniprésence et de leur constante évolution grâce aux technologies et aux procédés modernes. Selon le professeur Michel Pichette, les individus sont façonnés par les divers médias qui choisissent, trient et séparent méticuleusement la moindre information qui sera diffusée aux individus. Le but premier : véhiculer un message précis qui prend souvent position quant au sujet 5ANGUS REID PUBLIC OPINION. SERVICES. «Mission statement», [En ligne].   http://www.angus-reid.com/ [page consultée le 24 septembre 2012].67Ibid.P OAlLeIcT ICQAUTESO. N [GEnU lAigYn. e]«. Lhettsp :/Q/uwéwwc.loeids esvoonirt. ccoomn/trpeo liltai qnueo/u  v[eplaleg e mcoisnssiuolnt éec alen a2d5i esnenpet emenb reA 2fg0h1a2n].i stan». LE DEVOIR.COM. 4
d’actualité8. Au Québec comme au Canada, les médias tentent de faire passer un message qui tend beaucoup plus vers le côté négatif que vers le côté positif puisqu’il est toujours question de provoquer la controverse. En effet, il est sans cesse mention du nombre de morts causé par cette guerre, des énormes coûts économiques, politiques, sociaux et psychologiques tant pour l’Afghanistan que pour le Canada, des attentats visant les soldats canadiens, etc. Inconsciemment pourtant, cette technique employée par l’univers médiatique entraîne une totale modification des normes sur lesquelles les gens avaient édifiés leurs critères et repères d’objectivité, de fiabilité, de neutralité et d’identification des sources d’information9.  Les manifestations constituent aussi un fort moyen de sensibilisation. Il y a quelques années, soit le 17 février 2003, avait lieu la plus grosse manifestation de l’histoire du Québec10. Pour les mêmes motifs que pour le conflit afghan, mais à plus grande échelle, environ 150 000 personnes marchaient dans le centre-ville de Montréal pour dire non à la guerre qui subsistait en 11Irak. En raison de la forte tradition pacifiste bien ancrée au Québec, il nest pas surprenant de constater que ce sont les Montréalais qui sont les plus nombreux à militer. De cette manière, les gens ont réussi a passé un message de sensibilisation au niveau national comme quoi la guerre n’est pas le moyen efficace d’obtenir la sécurité internationale et que cela ne rendrait pas service à la population irakienne après tant d'années de sanctions12.  Un facteur qui peut peser dans la prise de position concernant un sujet est, évidemment, la connaissance que l’individu possède sur ce dernier. Il semble que les Canadiens ne soient que très peu informés en ce qui a trait au conflit afghan. En effet, une enquête réalisée auprès de 1 520 Canadiens, sélectionnés de manière aléatoire13, nous éclaire davantage sur les connaissances de la population concernant les Forces canadiennes. Les résultats ne sont pas très encourageants puisque seulement 38% des Canadiens affirment avoir vu, lu ou entendu quelque chose dernièrement au sujet des Force canadiennes14. En outre, un faible 19% indique le pourcentage de 8 Michel PICHETTE. Vivre avec les médias, ça s’apprend. Montréal, Centrale de l'enseignement du Québec, 1996, page 6. 9Ibid., p. 20.10 Ibid. 11 Clairandrée CAUCHY. Op. cit., [page consultée le 3 octobre 2012]. 12 Ibid.13Nicolas LAFFONT, «Les Forces canadiennes un bon investissement pour 82% des Canadiens».  [En ligne].  http://www.45enord.ca/2012/09/exclusif [page consultée le 20 septembre 2012].14Ibid.5
la population qui mentionne la mission canadienne parmi les actualités reliées aux Forces de 51larmée, en 2012. Afin de déterminer lefficacité de la sensibilisation, léquipe danalystes s’appuie sur une campagne antitabac dans le but d’observer les conséquences d’une bonne connaissance d’un sujet quelconque sur la prise de position. Voici quatre conclusions : 1) Une bonne campagne peut conduire une partie de la population à apporter des modifications à leur mode de vie16. 2) Une sensibilisation accrue des gens favorise une prise de position plus positive envers la promotion des diverses politiques17. 3) Le renforcement de la prise de conscience ainsi que des connaissances des individus sur ont modifié de manière significative la vision et la position du public18. 4) L’usage des médias de masse (médias sociaux (internet), télévision, journaux/revues, radio) permet la diffusion d’un message à un plus large public et permet ainsi une sensibilisation plus grande et plus porteuse19.               15Ibid.16CAMPAIGN FOR TOBACCO-FREE, «De l’efficacité des campagnes de sensibilisation du public». [En ligne]. 1h7ttp://global.tobaccofreekids.org/files/ [page consultée le 12 septembre 2012]. 18 Ibid. 19  IIbbiidd.. 6
La question de recherche À la lumière de toutes les recherches effectuées sur le conflit en Afghanistan et suite au bilan général des connaissances, l’équipe d’analystes en est venue à la question de recherche suivante : Existe-t-il un lien entre la sensibilisation des Québécois à la guerre en Afghanistan et leur position sur ce conflit?  L’hypothèse L’hypothèse des scientifiques se divise en deux volets: Tout d’abord, il existe une corrélation entre la sensibilisation des Québécois quant à la guerre en Afghanistan ainsi que leur position sur le sujet. Ensuite, une sensibilisation négative faite par les médias entraîne une prise de position défavorable sur ce conflit. Cette hypothèse est dite bivariée puisqu’elle comporte deux phénomènes qui sont reliés l’un à l’autre20. Le but de ce type d’hypothèse est avant tout l’explication d’un phénomène. Il s’agit d’une relation de causalité, car la variable indépendante, c’est-à-dire le niveau de sensibilisation, a un impact sur la variable dépendante qui est la prise de position quant à la guerre en Afghanistan. Dans le but de vérifier l’hypothèse dans la réalité, les variables seront observables ainsi que vérifiables à travers des indicateurs.  Les caractéristiques de la population cible La population ciblée dans le cadre de la recherche était constituée d’hommes et de femmes qui résidaient dans la province de Québec et qui parlaient français. L’étude portait assurément sur les Québécois car les chercheurs désiraient connaître l’opinion de ceux-ci sur le conflit afghan en fonction de la sensibilisation qu’ils en avaient reçue. Aussi, en partant du fait que la population québécoise était majoritairement contre cette guerre, l’équipe voulait en apprendre davantage sur les motifs. Les chercheurs ne s’intéressaient à aucune tranche d’âge en particulier puisqu’il s’agissait de l’opinion des Québécois en général. Le seul critère requis était que les individus sondés soient âgés de plus de 18 ans, puisque les chercheurs jugeaient cet âge permettait aux gens 02 Maurice ANGERS. Initiation pratique à la méthodologie des sciences humaines, Anjou (Québec), Les éditions CEC, 2009, page 31. 7
d’avoir une connaissance de base. Ces critères étaient émis pour tout simplement assurer que les formulaires de questions soient remplis de manière fiable.  La composition de l’échantillon La taille de l’échantillon était d’environ 180 individus, car il fallait recueillir assez de questionnaires pour en tirer des observations et des conclusions relatives au sujet de recherche. En étant six membres, il était possible d’obtenir jusqu’à 200 formulaires de questions remplis pour acquérir des données encore plus significatives. Le type d’échantillonnage retenu était l’échantillonnage non probabiliste, car le but premier de la recherche était de généraliser les 12résultats à toute la population pour en tirer des conclusions en lien avec lhypothèse de départ. Aussi ce moyen a permis de comprendre la position de la population québécoise sur la guerre en Afghanistan selon la sensibilisation reçue sur ce conflit via les médias et l’entourage.  Ce type d’échantillonnage convenait parfaitement à l’équipe scientifique puisque le temps requis pour accomplir cette étape de la recherche était très restreint. De plus, les coûts étaient minimes et les analystes ont moins souffert de certains obstacles tels que l’impossibilité de joindre les individus puisque les membres étaient directement sur le terrain. Somme toute, ce genre d’échantillonnage a procuré des données qui furent représentatives pour la réalisation du projet de recherche22.  Les membres ont opté pour l’échantillonnage accidentel, vu que la définition du problème n’imposait pas une façon précise pour faire la sélection des informateurs lorsque l’équipe était en plein cœur des centres d’achat. Cet échantillonnage non probabiliste était sans doute la meilleure alternative du fait que cela impose beaucoup moins de contraintes pour les experts. En outre, cette manière a contribué à la constitution d’un échantillon de la population québécoise selon la convenance des chercheurs23. Dans le même ordre d’idées, le procédé de sélection non probabiliste était le tri à l’aveuglette, basé sur la commodité d’accès24. Les scientifiques ont donc 12Maurice ANGERS, Op. cit., page 101. 22 Ibid., p.10532Ibid.,�p.109.42Ibid.�8
pu offrir le formulaire de questions aux individus qui se présentaient à eux, s’ils respectaient, évidemment, les trois critères de la population de recherche (1-être âgé de 18 ans et plus, 2-résider au Québec, 3-parler français).   La méthode et la technique de collecte de données retenues En sciences humaines, la méthode d’enquête constitue la manière de se renseigner sur une population à l’aide d’un moyen particulier d’investigation25. Celle-ci s’avère très utile pour rendre compte de phénomènes propres à une population humaine, peu importe sa taille. La méthode d’enquête va permettre aux chercheurs d’en connaître davantage en ce qui concerne les opinions des individus, leurs habitudes de vie ainsi que leurs sentiments26 en ce qui a trait à la sensibilisation des Québécois et leur opinion sur la guerre en Afghanistan. La technique que l’équipe d’analystes préconise pour arriver à répondre scientifiquement à l’hypothèse de départ est celle du questionnaire autoadministré. Cette approche vise à questionner un grand nombre d’individus, habituellement de manière directive, dans le but de réaliser un prélèvement quantitatif27. Les membres de l’équipe favorisent cette technique au détriment d’une autre car le questionnaire peut traiter divers types d’interrogations sur un sujet donné, soit la guerre en Afghanistan. Les scientifiques pourront donc aisément se renseigner sur la sensibilisation, l’usage des médias, l’influence de l’entourage et les connaissances générales liées au conflit afghan. Aussi, le formulaire peut contenir plus d’une dizaine de questions, ce qui va permettre d’approfondir certains aspects du problème de recherche. Finalement, cette technique permet d’agir envers une petite population, soit quelques centaines d’individus, ce qui est idéal pour l’équipe étant donnée que le nombre de questionnaires qu’il est souhaité recueillir est de cent quatre-vingt.  52 Maurice ANGERS, Op.cit., page 40. 62 Ibid. 72Ibid., page 101.9
2816310017,477,425,0Pourcentage)%(001 Répartition de 182 répondants québécois selon leur soutien à la mission canadienne en Afghanistan et le fait de connaître quelqu'un qui est présentement  dans l'armée canadienne ou qui l'a déjà été, depuis 2002.      100,01008281 67,1�55 44,5452631,791 10,4�11,2001 OuiPour(c%e)ntageNonPour(c%e)ntageTotal  01Les principaux résultats obtenus Afin de valider l’hypothèse de départ, les scientifiques ont décidé de croiser plusieurs variables qui sont en lien avec la sensibilisation au conflit afghan ainsi que de la prise de position des Québécois. Dans le but d’obtenir des résultats significatifs et à caractère scientifique, les chercheurs ont entrepris de relier des variables provenant de concepts différents pour en tirer des conclusions éloquentes et relatives à l’hypothèse. Le tableau ci-dessous permet de voir les effets du croisement des variables du soutien des Québécois à la mission canadienne en Afghanistan et le fait de connaître quelqu’un qui est présentement ou qui a déjà été dans l’armée canadienne, depuis 2002. latoTnoNiuOesnopéredsaP002081061041021001080604020
Commentaire :  Parmi les 182 répondants québécois, 73,7% des 36 répondants affirment qu'ils étaient totalement en accord avec l’aide de l'armée canadienne apportée en Afghanistan et attestent qu’effectivement, les médias portent atteinte à leur prise de position. Au contraire, 62,5% des 64 répondants ont répondu qu'ils étaient en désaccord avec l'aide apportée par l'armée canadienne sur le terrain afghan et considèrent que les médias n'influencent pas leur prise de position.                                  11
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