Contes de fées
125 pages
Français

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Extrait : Il y avait une fois un marchand qui était extrêmement riche. Il avait six enfants, trois garçons et trois filles, et comme ce marchand était un homme d'esprit, il n'épargna rien pour l'éducation de ses enfants, et leur donna toutes sortes de maîtres. Ses filles étaient très belles

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Publié par
Nombre de lectures 29
EAN13 9782824712567
Licence : Libre de droits
Langue Français

Extrait

JEAN N E-MARI E LEP RI NCE DE BEA UMON T
CON T ES DE F ÉES
BI BEBO O KJEAN N E-MARI E LEP RI NCE DE BEA UMON T
CON T ES DE F ÉES
Un te xte du domaine public.
Une é dition libr e .
ISBN—978-2-8247-1256-7
BI BEBO OK
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Ont contribué à cee é dition :
– Gabriel Cab os
Fontes :
– P hilipp H. Poll
– Christian Spr emb er g
– Manfr e d KleinLicence
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V ous de v ez aribuer l’ o euv r e aux différ ents auteur s, y
compris à Bib eb o ok.CHAP I T RE I
La Belle et la Bête
     une fois un mar chand qui était e xtrêmement riche . Il
avait six enfants, tr ois g ar çons et tr ois filles, et comme ce mar-I chand était un homme d’ esprit, il n’ép ar gna rien p our l’é ducation
de ses enfants, et leur donna toutes sortes de maîtr es.
Ses filles étaient très b elles ; mais la cadee surtout se faisait admir er ,
et on ne l’app elait, quand elle était p etite , que la Belle Enfant ; en sorte que
le nom lui en r esta : ce qui donna b e aucoup de jalousie à ses sœur s. Cee
cadee , qui était plus b elle que ses sœur s, était aussi meilleur e qu’ elles.
Les deux aîné es avaient b e aucoup d’ or gueil, p ar ce qu’ elles étaient riches ;
elles faisaient les dames, et ne v oulaient p as r e ce v oir les visites des autr es
filles de mar chands ; il leur fallait des g ens de qualité p our leur comp agnie .
Elles allaient tous les jour s au bal, à la comé die , à la pr omenade , et se
mo quaient de leur cadee , qui emplo yait la plus grande p artie de son
temps à lir e de b ons liv r es.
Comme on savait que ces filles étaient fort riches, plusieur s gr os
mar1Contes de fé es Chapitr e I
chands les demandèr ent en mariag e ; mais les deux aîné es rép ondir ent
qu’ elles ne se marieraient jamais, à moins qu’ elles ne tr ouvassent un duc,
ou tout au moins, un comte . La Belle , ( car je v ous ai dit que c’était le
nom de la plus jeune ) la Belle , dis-je , r emer cia bien honnêtement ceux
qui v oulaient l’ép ouser , mais elle leur dit qu’ elle était tr op jeune , et qu’ elle
souhaitait de tenir comp agnie à son pèr e , p endant quelques anné es.
T out d’un coup , le mar chand p erdit son bien, et il ne lui r esta qu’une
p etite maison de camp agne , bien loin de la ville . Il dit en pleurant à
ses enfants qu’il fallait aller demeur er dans cee maison, et qu’ en
travaillant comme des p ay sans, ils y p our raient viv r e . Ses deux filles aîné es
rép ondir ent qu’ elles ne v oulaient p as quier la ville , et qu’ e lles avaient
plusieur s amants qui seraient tr op heur eux de les ép ouser , quoiqu’ elles
n’ eussent plus de fortune . Les b onnes demoiselles se tr omp aient ; leur s
amants ne v oulur ent plus les r eg arder quand elles fur ent p auv r es. Comme
p er sonne ne les aimait, à cause de leur fierté , on disait : « Elles ne
méritent p as qu’ on les plaigne ; nous sommes bien aises de v oir leur or gueil
abaissé ; qu’ elles aillent fair e les dames, en g ardant les moutons. » Mais,
en même temps, tout le monde disait : « Pour la Belle , nous sommes bien
fâchés de son malheur ; c’ est une si b onne fille ! elle p arlait aux p auv r es
g ens av e c tant de b onté , elle était si douce , si honnête ! » Il y eut même
plusieur s g entilshommes qui v oulur ent l’ép ouser , quoiqu’ elle n’ eût p as
un sou ; mais elle leur dit, qu’ elle ne p ouvait se résoudr e à abandonner
son p auv r e pèr e dans son malheur , et qu’ elle le suiv rait à la camp agne
p our le consoler et lui aider à travailler .
La p auv r e Belle avait été bien afflig é e de p erdr e sa fortune ; mais elle
s’était dit à elle-même : « and je pleur erai, mes lar mes ne me r endr ont
p as mon bien ; il faut tâcher d’êtr e heur euse sans fortune . »
and ils fur ent ar rivés à leur maison de camp agne , le mar chand et
ses tr ois fils s’ o ccupèr ent à lab our er la ter r e . La Belle se le vait à quatr e
heur es du matin, et se dépê chait de neo y er la maison et d’apprêter à
dîner p our la famille . Elle eut d’ab ord b e aucoup de p eine , car elle n’était
p as accoutumé e à travailler comme une ser vante ; mais, au b out de deux
mois, elle de vint plus forte , et la fatigue lui donna une santé p arfaite .
and elle avait fait son ouv rag e , elle lisait, elle jouait du clav e cin, ou
bien elle chantait en filant. Ses deux sœur s, au contrair e , s’ ennuyaient à
2Contes de fé es Chapitr e I
la mort ; elles se le vaient à dix heur es du matin, se pr omenaient toute la
jour né e , et s’amusaient à r egr eer leur s b e aux habits et les comp agnies.
— V o y ez notr e cadee , disaient-elles, entr e elles ; elle a l’âme si basse
et si stupide , qu’ elle est contente de sa malheur euse situation.
Le b on mar chand ne p ensait p as comme ses filles ; il savait que la Belle
était plus pr opr e à briller dans les comp agnies ; il admirait la v ertu de cee
jeune fille , surtout sa p atience ; car ses sœur s, non contentes de lui laisser
fair e tout l’ ouv rag e de la maison, l’insultaient à tout moment.
Il y avait un an que cee famille vivait dans la solitude , lor sque le
marchand r e çut une ler e p ar laquelle on lui mandait qu’un vaisse au sur
lequel il avait des mar chandises v enait d’ar riv er heur eusement. Cee
nouv elle faillit fair e tour ner la tête à ses deux aîné es, qui p ensaient qu’à la
fin elles p our raient quier cee camp agne où elles s’ ennuyaient tant ; et
quand elles vir ent leur pèr e prêt à p artir , elles le prièr ent de leur app
orter des r ob es, d es p alatines, des coiffur es, et toutes sortes de bag atelles.
La Belle ne lui demandait rien ; car elle p ensait en elle-même que tout
l’ar g ent des mar chandises ne suffirait p as p our acheter ce que ses sœur s
souhaitaient.
— T u ne me pries p as de t’acheter quelque chose , lui dit son pèr e .
— Puisque v ous av ez la b onté de p enser à moi, lui dit-elle , je v ous prie
de m’app orter une r ose , car il n’ en vient p oint ici.
Ce n’ est p as que la Belle se souciât d’une r ose , mais elle ne v oulait
p as condamner p ar son e x emple la conduite de ses sœur s, qui auraient
dit que c’était p our se distinguer , qu’ elle ne demandait rien.
Le b onhomme p artit ; mais, quand il fut ar rivé , on lui fit un pr o cès
p our ses mar chandises, et, après av oir eu b e aucoup de p eine , il r e vint

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