Correspondance, 1812-1876 - Tome 3
160 pages
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Project Gutenberg's Correspondance, Vol. 3, 1812-1876, by George SandThis eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and withalmost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away orre-use it under the terms of the Project Gutenberg License includedwith this eBook or online at www.gutenberg.netTitle: Correspondance, Vol. 3, 1812-1876Author: George SandRelease Date: October 23, 2004 [EBook #13838]Language: FrenchCharacter set encoding: ISO-8859-1*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK CORRESPONDANCE, VOL. 3, 1812-1876 ***Produced by Renald Levesque and the PG Online Distributed ProofreadingTeam. This file was produced from images generously made availableby the Biblioth que nationale de France (BnF/Gallica)�GEORGE SANDCORRESPONDANCE1812-1876IIIQUATRI�ME �DITIONPARIS CALMANN L�VY, �DITEUR.ANCIENNE MAISON MICHEL L�VY FR �RES3, RUE AUBER, 31883CORRESPONDANCE DE GEORGE SANDCCLXIVA. MAURICE SAND, A PARIS Nohant, 18 f vrier 1848. �Mon cher gar on, �Je suis bien contente d'avoir de tes nouvelles. Je ne suis pas bien gaieloin de toi, quoique je me batte les flancs pour l' tre. Mais, enfin, il �faut bien que tu remues un peu et que tu prennes _l'air du bureau_, quetu respires l'air pur et embaum de Paris, et que tu ailles adorer les �d�crets divins du jury de peinture. Appr te-toi tout ce qu'il y a de � �pis, afin de n'avoir pas la souffrance et le d pit _des autres ann es_. � �Il me faut _tout ...

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Project Gutenberg's Correspondance, Vol. 3, 1812-1876, by George Sand This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included with this eBook or online at www.gutenberg.net Title: Correspondance, Vol. 3, 1812-1876 Author: George Sand Release Date: October 23, 2004 [EBook #13838] Language: French Character set encoding: ISO-8859-1 *** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK CORRESPONDANCE, VOL. 3, 1812-1876 *** Produced by Renald Levesque and the PG Online Distributed Proofreading Team. This file was produced from images generously made available by the Biblioth que nationale de France (BnF/Gallica)� GEORGE SAND CORRESPONDANCE 1812-1876 III QUATRI�ME �DITION PARIS CALMANN L�VY, �DITEUR. ANCIENNE MAISON MICHEL L�VY FR �RES 3, RUE AUBER, 3 1883 CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND CCLXIV A. MAURICE SAND, A PARIS Nohant, 18 f vrier 1848. � Mon cher gar on, � Je suis bien contente d'avoir de tes nouvelles. Je ne suis pas bien gaie loin de toi, quoique je me batte les flancs pour l' tre. Mais, enfin, il � faut bien que tu remues un peu et que tu prennes _l'air du bureau_, que tu respires l'air pur et embaum de Paris, et que tu ailles adorer les � d�crets divins du jury de peinture. Appr te-toi tout ce qu'il y a de � � pis, afin de n'avoir pas la souffrance et le d pit _des autres ann es_. � � Il me faut _tout de suite_ les tats de service de mon p re: je t'avais � � dit que c' tait une des choses les plus press�es, ainsi que de te � renseigner aupr s de ton oncle. Mais tu te plonges dans les d�lices du � carnaval, et tu oublies tes commissions. Amuse-toi, c'est fort bien, �nous n'en doutons pas , comme on dit _Dun-le-Carrick_; mais il faut � � faire marcher de front les affaires et les plaisirs, ni plus ni moins qu'un petit _Buonaparte_. Songe que, si je suis en retard, et que je paye mille francs d'amende par quinzaine, a ne sera pas du tout dr le. � � Or, j'arrive dans tr s peu de jours l' poque de la vie de mon p� re o � � � � je ne sais plus rien. Les Villeneuve n'en savent rien non plus. J'ai �crit au g n ral Exelmans; mais il est � � Bayonne, et Dieu sait quand il � me r pondra, Dieu sait de quoi il se souviendra. Mon oncle doit savoir� les campagnes que mon p re a faites depuis 1804 jusqu' 1808. Demande� � surtout les tats de service; avec cela, on est _s� r_ des principaux � faits. Vite, vite et vite! Rien de chang ici, en dehors de ton absence, qui fait un grand � changement. Borie est _enclou _ comme un canon, c'est- -dire qu'il a � � un _clou_ je ne sais pas o , mais je pr sume que c'est dans un vilain � � endroit. Il est sens dessus dessous l'id e qu'on va faire une � � _r�volution_ dans Paris. Mais je n'y vois pas de pr texte raisonnable � dans l'affaire des banquets. C'est une intrigue entre ministres qui tombent et ministres qui veulent monter. Si l'on fait du bruit autour de leur table, il n'en r sultera que des horions, des assassinats commis � par les mouchards sur des badauds inoffensifs, et je ne crois pas que le peuple prenne parti pour la querelle de M. Thiers contre M. Guizot. Thiers vaut mieux coup s r; mais il ne donnera pas plus de pain aux� � pauvres que les autres. Ainsi je t'engage ne pas aller fl ner par l ; � � � car on peut y tre charp � sans profit pour la bonne cause. S'il fallait� � que tu te sacrifiasses _pour la patrie_, je ne t'arr terais pas, tu le � sais; mais se faire assommer pour Odilon Barrot et compagnie, ce serait trop b te. �cris-moi ce que tu auras vu _de loin_, et ne te fourre pas� dans la bagarre, si bagarre il y a, ce que je ne crois pourtant pas. Tu ne savais donc pas que Bakounine avait t _banni_ par notre honn te � � � gouvernement. J'ai re u une lettre de lui il y a un mois environ, et je � crois te l'avoir lue; mais tu ne t'en souviens pas. Je lui ai r pondu, � avouant que nous tions gouvern s par de la canaille, et que nous avions � � grand tort de nous laisser faire. Au reste, l'Italie est sens dessus dessous. La Sicile se d clare ind pendante, ou peu s'en faut, Naples est � � en r volution et le roi c� de. Ces nouvelles sont certaines pr sent. � � � Seulement tout ce qu'ils y gagneront, c'est de passer du gouvernement despotique au gouvernement constitutionnel, de la brutalit la � � corruption, de la terreur l'infamie, et, quand ils en seront l , ils � � feront comme nous, ils y resteront longtemps. Non, je ne crois pas non plus la chim�re de Borie. � Nous sommes une g n ration de fain ants et le Dieu nouveau s'appelle� � � _Circulus_. T chons, dans notre coin, de ne pas devenir ignobles, afin � que, si, sur mes vieux jours, ou sur les tiens, il y a un changement � tout cela, nous puissions en jouir sans rougir de notre pass . � Bonsoir, mon Bouli. CCLXV AU M�ME Nohant, 23 f vrier 1848. � Mon enfant, Nous sommes bien inquiets ici, comme tu peux croire. Nous savons seulement ce soir que la journ e de mardi a t agit e et que celle � � � � d'aujourd'hui a d l' tre encore davantage. Il faut que tu reviennes � � tout de suite; non pas que je me livre de pu riles frayeurs, ni que je � � veuille te les faire partager, quand m me je les prouverais. � � Tu sais bien que je ne te donnerais pas un conseil de couardise. Mais ta place est ici, s'il y a des troubles s rieux. Une r volution Paris � � � aurait son contrecoup imm diat dans les provinces, et surtout ici, o � � les nouvelles arrivent en quelques heures. Tu as donc des devoirs � remplir dans ton domicile et ton absence ne serait pas excusable. Je ne te parle pas de moi: je ne crois aucun danger personnel et ne suis � d'ailleurs pas du tout dispos e m'en pr occuper. Mais, si j'avais � � � � agir et me prononcer pour quoi que ce soit, tu es mon repr� sentant � naturel. Viens donc tout de suite, moins que tu ne voies la � tranquillit� absolument r tablie. Laisse Lambert le soin de nos � � affaires Paris. Tu y retourneras d'ailleurs dans quelques jours, quand� nous aurons vu l' tat des choses. � Bonsoir, mon enfant; je t'attends. J'esp re un mot de toi demain matin. � Si la poste n'arrive pas, c'est que
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