Algèbre I - Cours d alg`ebre linéaire MIAS1, premier semestre
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Algèbre I - Cours d'alg`ebre linéaire MIAS1, premier semestre

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Langue Français

Extrait

Cours
dalgebre
MIAS1, premier
lineaire
semestre
RaphaelDanchin
Annee
2003-2004
Tabledesmatieres
Structures usuelles 5 1 Les nombres complexes 9 1.1 Construction des nombres complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 1.1.1 Motivations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 1.1.2De nitionduneloidansR2. . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . .  9 1.1.3De nitionduneloidansR2 10. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.1.4 Notations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 1.2ProprietesdeC 11. . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.2.1Proprietesalgebriques.............................11 1.2.2Representationpolaire.............................12 1.2.3Formulesdetrigonometrie...........................15 1.2.4 Racinesn....71edemi-.e......leuint................ 1.3Resolutiondequationsduseconddegre.......................18 1.3.1Racinecarreedunnombrecomplexe.....................18 1.3.2Resolutiondequationsduseconddegredanslecasgeneral........20 2 Systemes lineaires 21 2.1Quelquesexempleselementaires............................21 2.2De nitions........................................22 2.3 Matrice associee a un systeme lineaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 2.4Resolutiondessystemesechelonnes..........................25 2.4.1Systemestriangulairesadiagonalenonnulle.................25 2.4.2Systemesechelonnes..............................26 2.5 Methode du pivot de Gauss . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 2.6Structuredelensembledessolutionsdunsystemelineaire.............29 2.6.1 Un exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 2.6.2Casdessystemeshomogenes.........................30 2.6.3Casgeneral...................................31 3 Familles de vecteurs 33 3.1 Vecteurs deKn. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  33. . . . . . . . . . 3.2 Familles de vecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 3.2.1Combinaisonslineaires.............................34 3.2.2Famillesgeneratrices..............................35 3.2.3Familleslibresetfamillesliees........................36 3.2.4 Bases . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 3.3 Rang et dimension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 3.3.1 Dimension d’un sous-espace vectoriel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 3.3.2 Rang d’une famille de vecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 3

3.3.3 Rang d’une matrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.3.4 Calcul pratique du rang d’une famille de vecteurs . . . . . . . . . . . . . .
4Determinants 4.1De nitiondudeterminant............................... 4.2Proprieteselementairesdudeterminant....................... 4.3CalculdudeterminantparpivotdeGauss...................... 4.4DeveloppementdeLaplace............................... 4.5Ledeterminantetlerang............................... 4.6ResolutiondunsystemelineaireparlamethodedeCramer............
5Polynoˆmes 5.1Lensembledespolynˆomesauneindeterminee.................... 5.1.1De nitions................................... 5.1.2OperationssurK[X] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.1.3ProprietesalgebriquesdeK[X] .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.2Divisiondespolynˆomes................................ 5.3 PGCD et PPCM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.3.1 PGCD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.3.2 L’algorithme d’Euclide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.3.3 PPCM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.3.4Polynˆomesirreductibles............................ 5.4 Fonctions polynomes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ˆ 5.4.1De nitiondesfonctionspolynomes...................... ˆ 5.4.2 Racines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.4.3Polynoˆmesderives............................... 5.5Polˆcides................................... ynomes s n 5.5.1Letheoremefondamentaldelalgebre.................... 5.5.2PolynˆomesirreductiblesdeC[X] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.5.3PolynoˆmesirreductiblesdeR[X] .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bibliographie
42 43
45 45 47 50 51 55 57
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Structures usuelles
AucoursdevosdeuxanneesdeMIAS,vousallezdecouvrirdiversdomainesdesmathema-tiquesqui,dumoinsenapparence,nontpastoujoursdeliensevidentsentreeux.Certainesdes loisquiregissentlesobjetsconsideres,pourtant,ontuncaractereuniversel.Ainsi,desnotions comme celles de lois internes, groupes, anneaux, corps, espaces vectoriels vont apparaˆtre a maintesreprises.Leurcaractereuni cateurexpliquelimportancequonleuraccorde.Lejeu consistantalesidenti erestalafoisrassurantetpratiquepuisquelonpeutdeslorsmanipuler des objets mathematiques sans trop se soucier de leur nature profonde... Danscettesectionpreliminaire,nouspresentonsbrievementquelques-unesdesnotionsqui reviendrontfrequemmentdanscecoursdalgebredupremiersemestre. Lois internes De nition 0.0.1SoitEun ensemble non vide. Une loi interneTsurEest une application de EEversEqui a tout couple(a, b)deEEmentelesaicosnuecdeEnotea T b. Remarque :tevieurreaiefrdorpparnuttnemehcoPnietnrseescdisloeuctverartefudehporitaˆ bien connues (on en verra des exemples par la suite), on noteTune loi interne “abstraite”. Le symboleTest traditionnellement appele “truc”. Pouravoirunintereˆtpratique,uneloiinternedoitavoirdesproprietessupplementaires.Les plus courantes sont les suivantes : Associativite :On dit que la loi interneTestassociativesi (a, b, c)EEE,(a T b)T c=a T( cb T). Commutativite:On dit que la loi interneTestcommutativesi (a, b)EE, a T b=b T a. Elementneutre:On dit queeEeestelmenentuertdeTsi aE, a T e=e T a=a. Remarque :eLese,stxileiqursol,ertuentnemelites,nE euq.eutineete0sont neutres pourTalors on ae= ee T0=e0. Inverse :Supposons queTmentneuttunelerieaetnemeldiOn.eluetqadeEa pour inverse(ousymetrique)lelementbdeEsi a T b= ab T=e. Proposition 0.0.2Si la loiTictavieeatnuelmenentuertesetassoealors l’inverse, s’il existe, est unique.

5
Preuve :SoitaEadmettant pour inversesbetb0. On a donc e= ba T=a T b0.

Donc b T(a T b) =b T(a T b0). Parassociativite,onadonc 0 (b T a)T b= (b T a)T b . Mais ab T=edonc la relation ci-dessus donne bienb=b0. Exemples : 1. L’addition dansNretniiolicossaentceeivattitamuomatopeve,lmerueeutrentneseenut 0. DansN, seul 0 a un inverse pour la loi +. En revanche dansZt,uotelementna un inverse : c’est n. 2. La multiplication dansNouZociatassesitevumatc,moiteveelntmeapetroutuen.1er LorsqueEpossededeuxlois internesTet la, on peut de nir notion dedistributivite. De nition 0.0.3On dit queest distributive par rapport aTsi (a, b, c)EEE, a(b T c) = (ab)T(ac). Exemple :DansN,Z,QouR, la multiplication est distributive par rapport a l’addition.
Groupes et sous-groupes De nition 0.0.4SoitGun ensemble non vide muni d’une loi interneT. On dit que(G, T)estun groupesiTociativeestasselenuedessop,sietreutnentme tout element deGest inversible. Si de plus la loiTest commutative alors(G, T)estappele groupe commutatifou encoregroupe abelien. De nition 0.0.5Soit(G, T)un groupe etHun sous-ensemble non vide deG. Si(H, T)est lui-mˆemeungroupe,onditque(H, T)estun sous-groupede(G, T). Remarque :Montrer que (H, T) est un sous-groupe de (G, Tqr)euentreviri eaveeH, que Hest stable parT(i.e pour tout (a, b)H2alorsa T bHtleeemtned)etquetouHa son inverse dansH. Exemple :(Z,est un groupe et l’ensemble des entiers relatifs pairs 2+) Zmuni de la loi + est un sous-groupe de (Z,+). En revanche, (N,+) n’est pas un groupe (pourquoi ?)
Anneaux De nition 0.0.6SoitAun ensemble non vide muni de deux lois internesTet. On dit que (A, T ,)est unanneaus:sseliconditionssuivanetssnovteir ee i) (A,T) est un groupe commutatif, ii) La lointmeeel,reutneestassocaiitevtedaemutn iii) La loiest distributive par rapport aT. Si de plus la loiest commutative, on dit que(A, T ,)est un anneau commutatif. Exemple :(Z,+,) est un anneau commutatif.
Corps

De nition 0.0.7Soit(K, T ,)un anneau. On dit que(K, T ,)est uncorpssi tout deKcnitledtleemenentreuturpololaidsiTa un inverse pour la loi. Si de plus la loiest commutative, on dit que(A, T ,)est un corps commutatif.
Exemple :(Z,+, multiplication). En

) n’est revanche
pas un (Q,+,
corps (car ) et (R,+,

seuls 1 ) sont
et 1 ont des corps.
un
inverse
dans
Z

element
pour
la
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