ATELIER 2  : CO-DEVELOPPEMENT ET TRANSFERT DE FONDS DES MIGRANTS ...
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ATELIER 2 : CO-DEVELOPPEMENT ET TRANSFERT DE FONDS DES MIGRANTS ...

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Paris, 28 février – 1er mars 2006Conférence sur les financements innovants du développementATELIER 2 : CODEVELOPPEMENT ET TRANSFERT DE FONDS DES MIGRANTS Selon la Banque mondiale, les montants des transferts de fonds des migrants vers leur pays d'origine pourraient atteindre 220 milliards de dollars US en 2006, soit nettement plus de deux 1 fois les chiffres de l’APD.Ces flux contrairement aux investissements directs semblent peu sensibles à la conjoncture. Une partie importante de ces transferts emprunte des canaux 2 informels échappant ainsi à toute évaluation officielle, notamment en raison du coût des transferts et de la faiblesse du système bancaire dans certains pays. Les transferts de fondsne concernent pas exclusivement des opérations NordSud. Un peu moins de la moitié des fonds provient des pays de l’OCDE, un tiers provenant des pays pétroliers du MoyenOrient, et le reste (17%) des Pays en développement eux mêmes. Selon le FMI (chiffres 2004), l’Amérique latine et les Caraïbes sont les premiers bénéficiaires de ces transferts (29.6 mds$, soit 32% des montants globaux) suivis par l’Asie du Sud (18.2 mds$, 20%), l’Asie de l’Est et le Pacifique (17.6 mds$, 19%), le Moyen orient et le Maghreb (13mds, 14%), l’Europe et l’Asie centrale (10.4 mds$, 11%), et l’Afrique subsaharienne (4.1 mds$, 4%). Le poids de ces transferts dans les ressources du pays peut représenter une part importante. Exprimé en rapport au PIB, il s’élève ainsi à 24.2% pour Haïti, 22.8% pour la Jordanie, 16.2% pour le Nicaragua ou encore 10.9% pour le Maroc. Les pays bénéficiaires relèvent plus, en général, des pays à revenus intermédiaires que des pays les moins avancés. On considère généralement que ces transferts peuvent avoir des effets positifs, notamment : ·Les transferts constituent au plan macroéconomique une source significative de devises, augmentant le revenu national et finançant une partie des importations nécessaires à la croissance. ·Sur le terrain, les remises constituent une source vitale de revenus pour une partie de la population et contribuent au financement de ses dépenses desanté et d’éducation. La stabilité de ces flux leur confère le caractère d’une épargne de précaution et permet de jouer un rôle efficace d’assurance en cas de choc externe. ·Au delà de ces aspects concernant la consommation, et l’épargne, il faut mentionner l’utilisation de ces fonds pourl’équipement collectif de proximité et sur certains secteurs de services utilisés par les migrants et leurs familles en particulier les télécommunications, le tourisme, les transports et le commerce. L’accent mis depuis quelques années sur la lutte contre la pauvreté a amené la Banque mondiale et le DFID à réaliser des études empiriques centrées sur ce sujet dans 74 pays à bas ou moyen revenu. Ces organismes estiment plus généralement qu’une augmentation de 10% du poids des transferts dans le PIB d’un pays se traduit par une diminution de 1,2% de la pauvreté. 1. Faciliterl'utilisation des transferts comme outil de développement : initiatives internationales Une agence internationale des transferts a été crée en 2003 par la Banque mondiale et leDFID avec un double objectif d’amélioration des statistiques et de coordination des programmes intégrant ces questions de remises et l’étude de leurs impacts. La question des transferts de fonds a été également évoquée au G8 de Sea Island en 2004 et a donné lieu à la mise en place d’un groupe de travail (IWGIRS) comprenant le FMI, la Banque, 1 Les chiffres de l’APD sont en nets alors que ceux des remises sont calculés bruts. 2 L’acheminement par voie informelle représente selon diverses études et enquêtes: 95% au Ghana, plus de 50% pour le Mali et le Sénégal (Blion et Verrières 1998, Tall 2001)
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